hoochiekoochie

Ben franchement, dans cette gamme de prix (moins cher même): http://forum.onlybass.com/index.php?/topic/86920-precision-bass-57-seymour-duncan-pro-serie-espnavigator-800e/ et c'est réglé.

Sacré coucou à pas cher pour ce que c'est, ça doit bien bien ronronner.

Il n'en a pas vu tant que ça le canapé rouge, il est finalement assez récent - par contre la housse blanche et ses idéogrammes japonais, c'est une autre histoire héhé. Mais revenons à nos moutons. Pour qui a les lombaires solides, cette PB est au bassiste ce que le dentifrice est à la brosse à dents. Indispensable. Micro Fender sous le capot, c'est une claque phénoménale en Thomastik.

Mea culpa sur l'année, c'était au doigt mouillé

Un sacré morceau que cette Orville effectivement. État impeccable, grain magnifique - le micro manche ronronne comme pas permis -, très saine. Le trussrod répond bien, manche droit. Action basse, pas toujours facile à obtenir sur une TBird, frettes fines. Montée en rotosound à l'époque, ça fonctionne bien, très bien même. Pour l'année, 89-91 il me semble.

Bien aimé Whiplash aussi, la description de cet univers ultra-concurrentiel et de ce qu'un gars est près à donner de lui pour y exister. La musique telle que je ne l'ai jamais vécue et ne la comprendrai jamais, mais c'est intéressant, et bien filmé. Pas mal aussi Ex Machina, un huis clos original.

Facilement, je ne sais pas, en revanche pour l'avoir fait à plusieurs reprises, ça ne fait pas peur à un luthier comme Julien Piriou ou Yohann de Guitar garage.

Avec un peu de recul, j'aurais plutôt tendance à dire un peu moins. Entre une sur deux / une sur trois peut-être. C'est fréquent en tous cas, comme leurs rick-like, et ça se répare très bien.

Décapée, c'est certain. Radius très plat, plus je pense que les modèles rosewood d'origine. La touche se prolonge pas mal après le sillet, qui recouvre pas mal la cavité prévue pour le bullet. Ça non plus ça colle pas. Pour moi, touche pali (magnifiaue) rajoutée, possiblement après fissure de la touche d'origine - d'où la couverture de la cavité pour rigidifier cette partie (sensible) des SR pré-EB. Je peux me gourer.

Pas dans l'intention, dans l'effet

Frère Gre au soundclip, ça va faire très mal

Ah oui là, grosse affaire. Elles se font pas fréquentes à l'occaze, y compris au Japon.

Prix canon. J'ai eu plusieurs Pasto au cours des dernières années, celle-ci est vraiment dans le haut du panier, super fretless.

Du gras dans le bas, elle sonne la belette

Si tu veux de l'assurance, ça se comprend autant que ça va douiller, mais à partir du moment où il est prêt à l'envoyer et que tu ajoutes au bout... Après, le prix est bien pour l'engin, mais craquer une basse à 2700 euros sans l'essayer, c'est chaud quand même...

Je trouve le parallèle avec le vin très intéressant. Le goût et l'odorat, comme les feuilles, sont sujets à des modes. Dans le vin, on sort tout juste de la mode du vin de dégustation, très tannique, et qui se boit pour lui-même - bon, perso, je trouve que ça arrache le palais et j'ai du mal à finir mon verre mais bon. Aujourd'hui, la tendance c'est plus le vin de consommation et l'accord mets-vin. Un vin volontiers plus charmeur, rond, soyeux. Et c'est le moment où l'on essaie de retomber sur nos PB avec des flats ou des rounds. Perso j'ai longtemps privilégié le couple PB-TI, je trouve que ces cordes restituent terriblement bien les médiums qui font ce qui pour moi est le son PB "classique", le son 60s Motown disons, sans trop feutrer ses aigus non plus. Pour jouer de la soul, on n'a pas fait mieux - EDIT: oui bon, Jamerson et ses Labella, certes, mais tirant de mammouth et attaque de contrebassiste. Après, toute la question est de savoir si ça s' exporte bien dans un mix de groupe, et sur d'autres styles musicaux. Ça peut pour moi, mais faut soit tomber sur une PB de grand furieux (typiquement la Navigator Espionage de Johan, qui sonne à mort avec ses TI, sur tout, ç'en est limite une énigme), soit aller sur des mix pas trop chargés (folk par exemple). Pour des choses plus rock, je découvre les charmes des cordes acier sur une PB, rotosound par exemple - j'aime plus trop le creusement dans les médiums des cordes nickel de façon générale, et plus particulièrement sur une PB, qui sonne alors d'une façon très plate à mes oreilles. Bref, une Pino en rounds, c'est comme le vin, affaire de goûts, et de ce qu'on joue.

Elle est sur zikinf... à 3100 euros. Arnaque

Merci François, j'ai eu un sacré bol. Je venais tout juste de me mettre en chasse et puis je suis tombé dessus. C'est une basse qui a été beaucoup jouée, sans doute refrettée (proprement), une player dans son jus, très bien entretenue. Je pensais lui coller des Thomastik mais je vais sans doute rester comme ça, avec les rounds qui articulent un peu ce bas de dingo.

Le 66 est une bonne option (parmi d'autres bien sûr), de la présence et une petite gouache dans les aigus que j'avais bien apprécié.

Effectivement on parle peut-être plus d'autres marques. En A/B avec un hepcat 66, je l'avais trouvé moins ouvert, moins de caractère aussi, impression répétée sur d'autres basses (sans comparo) sauf une (celle tout juste vendue de mibuu) sur laquelle il m'avait paru vraiment bien. Peut-être aussi que le bobinage main (je crois, sur les modèles jazz, les Jive, c'est bobiné main en tous cas) fait que certains Antiquity II sonnent mieux que d'autres. Je suis pas sûr. On pourrait se dire que les graves du 72 vont pousser ceux de l'aulne, et du coup correspondre à ceux du frêne... mais il est possible aussi que les graves de l'aulne, qui sont amples et moins définis que le frêne, soient plus présents mais pas mieux définis pour autant.

Ah oui mais là, on change de braquet, c'est complètement hors-budget - et puis j'aime bien la forme SG aussi. Ce qui est très sympa sur ces premières années, c'est le manche, assez large et épais, avec un profil constant sur toute la tessiture. 51 ans plus tard, il est toujours droit comme un fusil, action basse, la même dynamique de partout, ça n'a pas bougé. Et puis tension dans les doigts étonnante pour une short-scale et poids plume (sous les 3 kg pour moi). Ça défonce.

Instant café de l'après-midi avec cette fraîchement arrivée EB-0 de 1963. Polyvalence zéro, elle ne sait sortir qu'un son, mais elle le sort comme pas beaucoup d'autres. Prochaines étapes: lui dégotter un pickguard period correct - qui ne laisse pas un gros jour sous le micro -, et faire installer un sillet os. Content

Un DiMarzio le humbucker je dirais. C'est un bel attelage ces combinaisons humbucker-split coil. Moins pour le son des deux que pour les deux sons que ça met au bout des doigts. Avec un corps acajou ou (soyons fous) koa, je dirais pas non.

En fait, le ramage selon wikipedia, c'est le chant des oiseaux qui se tiennent dans les rameaux... j'aurais jamais cru, je m'attendais plus à une partie de l'anatomie volatile. On en apprend tous les jours ! Donc si on fait l'analogie avec la basse, le plumage c'est l'apparence, qui peut être flatteuse sur une hollow-body, et le ramage ce sont les sonorités, qui peuvent moins l'être. Minute La Fontaine off /]

Perso je trouve la position micro intéressante. Avec un humbucker en bout de touche, la combinaison avec un autre micro est pas évidente, le micro manche a souvent tendance à prendre le dessus. Du coup je trouve ce positionnement plus "utile" que si le micro était collé au chevalet. Au lieu d'avoir un seul son avec un chouille plus de définition, tu as deux vrais sons avec des graves. Par contre à mon avis ça peut être assez piégeux une hollow-body no-name. Le ramage (ou le plumage je sais jamais) peut être très flatteur, et puis derrière... Sans doute parce que j'ai plus l'habitude, mais je trouve qu'on peut beaucoup plus facilement se faire une idée de la qualité de fabrication sur une solid-body. (Edit): en fait mon histoire de positionnement micros, j'en sais trop rien. C'est valable sur une solid body, est-ce que ça l'est sur une hollow-body qui -je crois, à confirmer par les spécialistes- restitue plus de graves à positionnement identique...?