Jump to content

Lire La Clé De Fa, Et Jouer À Vue


Bobby

Recommended Posts

  • Replies 69
  • Created
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Quand j'écoute, il y a un contexte musical (le CD, le groupe etc...) dont je dois m'abstraire pour pouvoir utiliser la ligne. Plus le contexte d'utilisation est proche plus c'est facile.

Le problème ne se pose pas quand je lis.

La je parlais d'acquérir du vocabulaire. L'écoute pour l'acquisition de vocabulaire musicale posséde des avantages et des inconvénients, pareil pour la lecture pour acquisition de vocabulaire. Pour moi c'est complémentaire, un peu comme parler et lire.

Il n'est pas vital de savoir lire pour bien parler mais ça aide.

(Au passage c'est pas moi qui parlait de vocabulaire initialement).

Link to comment
Share on other sites

exact je me suis emmellé, cette question s'adressait alors plus à Agrume.

Je suis d'accord avec toi concernant le parallèle avec la lecture et l'écriture du français, c'est d'ailleurs pour ça que je tente de m'y mettre.

Cependant quand la question du vocabulaire vient sur le tapis, je comprends un peu mieux une partie de ce que Bk-Flight voulait dire par l'utilité de lire.

Aujourd'hui on apprend plus de vocabulaire français en lisant des livres qu'en parlant à des gens au quotidien ou qu'en regardant la télé (il y a trop peu d'émission culturelle). Et ça à surement toujours été vrai.

Pour la zic, c'était vrai à une époque ou il n'y avait pas d'enregistrements audio, il fallait soit aller aux concerts, soit savoir lire la musique.

Mais maintenant on peut accéder à quasiment tout avec internet.

De ce point de vue là, l'avantage de la lecture pour acquérir du vocabulaire (juste du vocabulaire) parait bien faible de nos jours.

Par contre on doit pouvoir avoir des idées ou faire des experimentations qui viennent suite à la manipulation des symboles. Par exemple jouer une phrase à l'envers, c'est probablement plus facile de la lire à l'envers que de l'entendre à l'envers.

Edited by mirak
Link to comment
Share on other sites

Aujourd'hui on apprend plus de vocabulaire français en lisant des livres qu'en parlant à des gens au quotidien ou qu'en regardant la télé (il y a trop peu d'émission culturelle). Et ça à surement toujours été vrai.

Pour la zic, c'était vrai à une époque ou il n'y avait pas d'enregistrements audio, il fallait soit aller aux concerts, soit savoir lire la musique.

Mais maintenant on peut accéder à quasiment tout avec internet.

De ce point de vue là, l'avantage de la lecture pour acquérir du vocabulaire (juste du vocabulaire) parait bien faible de nos jours.

C'est curieux tu fais bien le parallèle avec le Français au début de ta phrase mais je ne te suis plus quand tu parles d'enregistrement audio ou de concert ou d'internet.

Si on refait le parallèle avec la langue française, si le discours était suffisant il n'y aurait pas besoin de livres .

Quand j'écoute un disque ou que je vais un concert, j'essaye d'oublier le plus possible que je suis musicien pour écouter la musique dans son ensemble. J'essaye surtout de ne pas me focaliser sur la basse.

Quand on repique un morceau ou que l'on lit un exercice, on peut être confronté à des nouveaux phrasés, après tout le boulot consiste à se les approprier pour pouvoir les ressortir dans un autre contexte : c'est çà pour moi l'enrichissement du vocabulaire musicale.

C'est là que l'écriture aide bien, car, tant que la phrase en question n'est pas intégrée dans les doigts, elle est disponible sans effort sur la portée.

Link to comment
Share on other sites

La lecture à vue, j'trouve ça pratique pour récupérer des choses vers lesquelles je n'aurais pas été par "facilité". Rhapsody in Blue, par exemple, je pense pas que j'aurais eu la force de tout trouver d'oreille. Là, une partition, c'est bien pratique, surtout quand elle est arrangée pour guitare basse. (enfin j'dis ça, mais je m'arrache pas mal de cheveux avec toutes les altérations accidentelles éparpillées un peu partout...des double bémols, quelle idée.)

Soit dit en passant, j'ai encore trop de mal à gérer des démanchés quand je suis sur une partition. Ca va à peu près si je reste dans la même position, je prends mes repères et voilà, mais un démanché, et hop, c'est la cata, j'ai pas le temps de reprendre de repères, et je ne lis plus, je fais du "par coeur". (si tant est que je connaisse le morcif par coeur)

J'suppose que ça se bosse en connaissant encore mieux son manche? Ils font comment les instrumentistes classiques, eux?

Edited by Bobby
Link to comment
Share on other sites

C'est curieux tu fais bien le parallèle avec le Français au début de ta phrase mais je ne te suis plus quand tu parles d'enregistrement audio ou de concert ou d'internet.

Si on refait le parallèle avec la langue française, si le discours était suffisant il n'y aurait pas besoin de livres .

Benh je pense que le texte et la musique ne peuvent bénéficier du même niveau d'abstraction.

La musique reste quelque chose d'assez émotionnel et abstrait finalement, c'est l'assemblage de sons de fréquences différentes, et leur agencement dans le temps qui fait la musique.

Les textes lus à voix haute on aussi un intérêt, car ils sont très portés sur l'émotion, ou la personnalité de l'orateur, comme des pièces de théatres, les discours politiques, ou des livres audio que tu as eu dans ton enfance.

Mais on voit vite que pour un pavé de 500 pages, un enregistrement audio ça deviendrait vite problématique, à la fois à enregistrer et aussi à écouter, ça durerait des heures (déjà techniquement il y a que le mp3 qui pourrait supporter la durée), ça pourrait jamais être lu en live, et ça serait surement chiant car pas forcément écrit pour être lu et écouté à voix haute.

Là où généralement la musique est en général écrite dans l'idée de ce que ça donnerait une fois joué par des instruments.

Une partition de 500 pages destinée uniquement à être lue dans sa tête comme peut l'être un roman, doit surement exister, mais ça doit pas se faire plus que quelqu'un qui découvre l'album blood sugar sex magic des red hots en lisant ses partitions dans son lit avec un grog. :lol2:

Quand j'écoute un disque ou que je vais un concert, j'essaye d'oublier le plus possible que je suis musicien pour écouter la musique dans son ensemble. J'essaye surtout de ne pas me focaliser sur la basse.

bah c'est comme quand tu lis ou entend un discours, tu ne te mets pas 100% du temps en mode analyse à te dire tient il utilise une métaphore enchainée d'une coxigrue ou telle formule réthorique etcetera :lol2:

J'avais tendance à le faire au début, à ne plus vraiment apprécier l'essence même et vouloir analyser, critiquer, mais quand des types sont bons, de toutes façons tu penses plus à le faire, car tu entends directement le message, c'est là qu'ils sont vraiment forts.

Il faut savoir se mettre sur off, je suis entièrement d'accord avec toi.

Quand on repique un morceau ou que l'on lit un exercice, on peut être confronté à des nouveaux phrasés, après tout le boulot consiste à se les approprier pour pouvoir les ressortir dans un autre contexte : c'est çà pour moi l'enrichissement du vocabulaire musicale.

oui, mais je comprends ce que je disais BK bidule, quand il disait que maintenant pour du repiquage c'est finalement rare de ne pas réussir à trouver la version audio, qui contient quand même plus d'infos musicales sur la façon de le jouer etcetera.

Une partoche sans l'extrait musical c'est un peu comme lire un mot qu'on ne connait pas, on a pas d'infos complètes sur la façon correcte de le prononcer.

Et comme la musique est à 95% destinée à être jouée et non lue, les partoches seules on quand même moins d'intérêt.

C'est là que l'écriture aide bien, car, tant que la phrase en question n'est pas intégrée dans les doigts, elle est disponible sans effort sur la portée.

Je ne dis pas que la lire sur papier n'a aucune utilité.

Mais on peut aussi entendre la phrase sans effort aussi sur une bande.

On peut la ralentir sans changer la tonalité, on peut la jouer à l'envers, au ralenti, la transposer ont peut aussi.

Ce qu'on peut pas trop faire c'est entendre en avance, et jouer en même temps, qu'on lit, si par exemple c'est trop long à mémoriser.

Par exemple un mec qui remplace au pied levé sur un concert avec la bande du morceau qui joue 5 secondes en avance, ça doit vraiment être balaise :lol2:

Un peu stérile comme discussion mais bon j'ai acheté le Dandelot pour ma part, et en tentant d'entendre les notes que je lis s'en est presque amusant.

Edited by mirak
Link to comment
Share on other sites

Soit dit en passant, j'ai encore trop de mal à gérer des démanchés quand je suis sur une partition.

J'suppose que ça se bosse en connaissant encore mieux son manche?

Pour le choix du meilleur doigté en temps réel quand on déchiffre, moi aussi je rame, et c'est vrai que la tablature est une solution mais personnellement j'ai vraiment du mal avec cette représentation qui est vraiment touffue.

Ils font comment les instrumentistes classiques, eux?

çà serait bien d'avoir l'avis d'un pro: Gromulator (si tu passes par là) tu pourrais certainement éclairer notre lanterne sur le sujet.

Est ce que la lecture par anticipation est telle que le cerveau a le temps d'analyser ce qui suit et de résoudre les positions sur le manche

Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...
Pour le choix du meilleur doigté en temps réel quand on déchiffre, moi aussi je rame, et c'est vrai que la tablature est une solution mais personnellement j'ai vraiment du mal avec cette représentation qui est vraiment touffue.

çà serait bien d'avoir l'avis d'un pro: Gromulator (si tu passes par là) tu pourrais certainement éclairer notre lanterne sur le sujet.

Est ce que la lecture par anticipation est telle que le cerveau a le temps d'analyser ce qui suit et de résoudre les positions sur le manche

désolé, je peux pas t'aider mais j'aurai tendance à penser qu'il faut être capable de démancher dans tous les sens, en étant par exemple capable de monter toute une gamme juste sur une corde, par exemple sur sol en jouant la si do, avec index annulaire majeur, changer la position de façon à enchainer re mi fa avec index annulaire majeur etcetera, en montant et redescendant.

Faire la même par paquet de 4 notes, en fesant glisser l'auriculaire sur la 4 ieme. et en descendant avec l'index.

De Monter les gammes en utilisant les 4 doigts avant de passer à la corde supérieure

Ce genre de truc, pour arriver à être le moins coincé possible.

Pour ma part j'ai une question sur le Dandelot

dedans certaines notes sont liées.

Ca signifie qu'en chant on va d'une note à l'autre sans discontinuité comme un slide sur une fretless par exemple ?

Edited by mirak
Link to comment
Share on other sites

Je découvre ce post et deux petites réflexions me viennent (ça vaut ce que ça vaut):

Comment vous faites pour "entendre" ce qui est écrit ? Moi, quand je vois une note écrite même si je l'identifie (je lui donne un nom quoi), elle ne "chante" pas pour autant dans mon cerveau ! Sauf si je connais déjà le morceau par coeur et que j'en ai une bonne mémoire auditive.

De tous les musiciens amateurs que j'ai pu rencontrer, ceux qui avaient axé leur apprentissage de la musique sur la lecture et l'exécution de la partoche avaient souvent beaucoup moins de facilité à faire sonner, swinguer, groover les morceaux que ceux qui un beau jour avaient acheté leur instrument et depuis repiquaient des plans à l'oreille.

Donc question: la lecture ne s'adresse -t-elle pas à ceux qui ont déjà un bon petit niveau sur leur instrument ?

Link to comment
Share on other sites

1) Si tu prends l'habitude de chanter les notes que tu lis, forcement tu associes le son à la note vue. Donc tu l'entends vu que sinon tu la chanterais pas.

Y'a du vautrage hein, c'est très loin d'être parfait (du moins chez moi et les personnes non pro que je connais). Surtout il faut une note de démarrage car la lecture fonctionne beaucoup en relatif. Et jouer avec l'instrument te recalle, et corrige tes erreurs. :)

2) Pour moi c'est peut être que ceux que tu connais ont peut être pas fait ca comme il faut. Rien n'interdit de repiquer un plan à l'oreille quand tu lis. La lecture est un outil, pas une fin.

Pour l'apprentissage, au début c'est plus rapide de ne pas lire, on est d'accord. Mais par contre un lecteur connaît son manche beaucoup plus rapidement que quelqu'un qui ne lit pas, la dissection de la ligne de basse est faisable aisement quand on lit aussi, sa relation à l'harmonie et tout ca. Pareil pour le rythme (cf ce qu'on a dit plus haut).

Pour ce qui est du groove, pour moins il ne vient que quand j'arrive à me détacher de la partition et je pense que c'est ce dont tu parles (si il joue sur partoche en permanence). Pour les vrais bons lecteurs, le groove est la même avec la partoche :) :)

Link to comment
Share on other sites

Je découvre ce post et deux petites réflexions me viennent (ça vaut ce que ça vaut):

Comment vous faites pour "entendre" ce qui est écrit ? Moi, quand je vois une note écrite même si je l'identifie (je lui donne un nom quoi), elle ne "chante" pas pour autant dans mon cerveau ! Sauf si je connais déjà le morceau par coeur et que j'en ai une bonne mémoire auditive.

Je suis capable d'entendre ce qui est écrit car j'ai au préalable appris les intervals.

C'est à dire que je sais combien de demi ton ou ton il y a entre deux notes successives en les entendant.

J'ai aussi appris quel est la distance en demi ton ou ton entre les notes suivant leur nom. Genre La - Fa# ça fait une sixte majeure, donc 9 demis tons. A un moment tu entends vraiment une sixte majeure comme tu peux voir la lettre O quand quelqu'un prononce la voyelle O. Et c'est pareil pour les accords, les gammes etcetera. L'entrainement aide.

Donc si je vois une partoche, ensuite c'est du déchifrage, je vois sol sur la portée, puis un mi, et si j'ai le son correspondant au sol en tête, je trouverai le mis à la sixte.

Mais je remarque en fesant le Dandelot que je pense pas que par intervalle entre deux notes consécutives.

Ca m'arrive de penser par rapport à la tonalité d'un morceau ou la fondamentale d'un accord et de m'appuyer dessus.

Par exemple si clairement la tonalité c'est do majeur, si je suis sur sol, et que je veux le mi ascendant, alors plutot que penser sixte entre sol et mi, parfois je pense à la tierce majeure entre do et mi.

Je ne sais vraiment pourquoi, peut être que certaines notes sont plus faciles à chopper ainsi, suivant qu'on identifie plus ou moins facilement certains intervalles.

Il y a une exercice dans les premieres pages, ou les points de reperes sont do et sol, et dans l'exemple final, il n'y en a pas une qui soit do ou sol, et je trouve ça du coup assez dur, car la mélodie évite les deux plus gros reperes de la tonalité.

Mais tu rends compte que même si ils sont pas écrits, et que tu les joues pas, tu les entends comme en "tache de fond", un peu comme si tu levais la jambe pour éviter un obstacle imaginaire.

Ayant appris non académiquement, j'aimerai savoir quel est votre ressenti sur toutes ces choses :)

De tous les musiciens amateurs que j'ai pu rencontrer, ceux qui avaient axé leur apprentissage de la musique sur la lecture et l'exécution de la partoche avaient souvent beaucoup moins de facilité à faire sonner, swinguer, groover les morceaux que ceux qui un beau jour avaient acheté leur instrument et depuis repiquaient des plans à l'oreille.

Donc question: la lecture ne s'adresse -t-elle pas à ceux qui ont déjà un bon petit niveau sur leur instrument ?

Au conservatoire il faut faire une année de solfège avant un instrument.

L'intérêt c'est peut être pour forcer les gens à penser à la musique comme quelque chose émanant de leur esprit, et non comme quelque chose qui sort de leur doigts.

Donc sur le fond ça serait contradictoire avec ce que tu dis. (si on omet le fait que pleins de gens ayant fait un peu le conservatoire semblent avoir des oreilles à chier)

Par contre en effet pour des amateurs qui apprennent toujours en lisant et déchiffrant des partitions, en se disant bon, ça c'est un do, alors je dois appuyer sur la touche do. Puis la note ré et ainsi de suite jusqu'a ce que ça fasse la mélodie et que je sois content.

C'est sur que tout faire d'oreille permet de mieux entrainer l'oreille et mieux internaliser la musique.

Ca doit peut être aussi dépendre des gens, certaines personnes sont plus tactiles, et d'autres visuelles.

avis aux experts :p

Edited by mirak
Link to comment
Share on other sites

  • 4 weeks later...

Salut,

Pour l'instant sur le Dandelot j'ai finis les exos en clef de sol, enfin disons par rapport à l'objectif que je m'étais fixé, à savoir pouvoir lire en chantant les notes (dans ma tête). Pour ce qui est du respect du tempo ça demandera encore plus de temps et de pratique.

Par contre les oeuvres qu'ils proposent sont inabordables pour moi.

Je comprends pas bien l'intérêt de proposer plusieurs pages clef de sol avec aucun altération et des notes à la croche, centré sur l'étude de chaque intervalle, pour donner ensuite des exemples avec 5# à la clef, des triples croches etcetera.

Pour moi c'est comme un mur.

Je vais faire la clef de FA, mais il me faudrait un autre ouvrage je pense, avec des oeuvres à la difficulté graduelle au niveau des altérations et du rythme.

Je peux peut être refaire les exos en ajoutant moi même des alterations à la clef ? Ca tuera peut être le peu de logique musicale restant de ces exos par contre :bleh:

Link to comment
Share on other sites

  • 1 month later...
çà serait bien d'avoir l'avis d'un pro: Gromulator (si tu passes par là) tu pourrais certainement éclairer notre lanterne sur le sujet.

Est ce que la lecture par anticipation est telle que le cerveau a le temps d'analyser ce qui suit et de résoudre les positions sur le manche

En ce qui concerne le piano, oui.

Je découvre ce post, je n'ai jamais fait de basse, mais du piano.

Pour moi, la lecture de partition n'est pas obligatoire, mais elle apportera un plus.

Si vous relisez entre les lignes le sujet en entier, vous pourrez voir tout plein de petits trucs que la partition a apporté aux gens (meilleure perception de l'harmonie, plus facile pour déchiffrer un nouveau morceau, ... je ne les citerai pas tous).

Maintenant, que cela vaille l'investissement temps et énergie pour vous, c'est une autre histoire.

Ca apporte un plus, ça c'est évident et clair, reste à savoir si ce plus est important pour vous et votre manière de jouer de la basse.

Je vais avoir la même question pour moi, mais en sens inverse (dois-je apprendre les tablatures) :goute:

Concernant la lecture à vue, je pense qu'il n'y a que l'entraînement qui va accélérer le traitement des informations par le cerveau. Le fait de connaître son manche par coeur va énormément aider aussi, c'est clair (jouer les yeux fermés par exemple, ça peut aider ? Quand on a pas de partition hein !)

Au fur et à mesure que le cerveau pourra traiter plus vites les notes, et qu'il perdra moins de temps à gérer le placement des mains et des doigts, il pourra de plus en plus lire en avance, donc mieux "sentir" l'harmonie d'une ligne, d'une mesure, et il va commencer à avoir du "temps processeur" libre pour pouvoir ajouter sa touche personnelle -> impro, groove perso, etc...

Il y a un autre avantage d'apprendre à lire une partition dont vous n'avez pas parlé mais qu'il est bon de s'en rendre compte, c'est que la notation musicale sur partition est utilisée pour tous les instruments, y compris la voix. Si vous apprenez à lire les partitions et qu'un jour vous décidez de faire autre chose que de la basse, ça vous servira et sera déjà un acquis non négligeable (en tout cas, c'est mon cas hihi)

Voilà mon humble avis de pianiste (et futur bassiste dans 10 heures) qui a bouffé du solfège pendant des années :wink:

Link to comment
Share on other sites

McCartney ne savait pas déchiffrer. C'est rassurant pour les non-lecteurs. :lollarge:

Oui oui, tout-à-fait. La lecture des partitions n'est pas obligatoire ni indispensable.

C'est juste une corde de plus à son arc, qui peut être plus ou moins utile en fonction du musicien.

J'aime beaucoup la comparaison qui a été faite entre la parole et la lecture.

Si un mec ne sait pas lire, il peut très bien savoir parler comme n'importe qui et même mieux que des certaines personnes qui savent lire !

Je pense que si on compare une personne qui ne sait pas lire les partitions avec CETTE MEME personne qui sait lire les partitions, le fait de pouvoir lire les partitions lui apportera un plus.

Je veux juste faire passer le message clair que savoir lire des partitions ne fera pas de vous un meilleur bassiste, mais vous donnera plus de facilités et de possibilités pour exprimer le talent que vous avez déjà.

Link to comment
Share on other sites

En ce moment je bosse dans un combo jazz, 6 sax + 1 piano+ 1 basse et une batterie, on joue des arrangements de standard de Mintzer. Toutes les lignes sont écrites sauf pendant les chorus où là je peux me lacher en walking.

je suis obligé de lire les parties car je n'arrive pas à les mémoriser: trop de mises en place.

les difficultés que je rencontre:

Dès que j'arrête de bosser les morceaux d'une semaine à l'autre, je me mélange les pinceaux dans les mises en place.

Quand les sax sont pas en place, j'ai toutes les peines du monde également à rester nickel. Bref pour être nickel, il faut que je sois hyper concentré et du coup mon jeu perd en souplesse.

Quels conseils me donneriez vous pour m'entretenir, sachant que les mises en places ne demandent pas un gros bagage technique, c'est essentiellemnt des silences avec des notes qui doivent être posées pile poil au bon endroit.

Link to comment
Share on other sites

J'ai une amie qui a fait du piano après 5 ans de solfège étant petite et qui fesait des concours, mais elle a tout arrêté.

En fait elle lit les partoches sans instrument comme on lit un livre.

Du coup la seule difficulté pour elle c'est d'acquérir des mécanismes sur où se trouvent les notes.

Par contre elle n'a jamais été branchée par l'impro, je trouve ça super dommage.

En fait même si c'était facile pour elle, je pense que son soucis serait surtout de ne pas oser et d'être trop exigente envers elle même.

Bon pour ma part après 2 mois de Dandelot, sur les exercices de base qui sont tous en do majeur, je peux chanter les notes interieurement à une vitesse raisonable avec encore des difficultés sur les grands intervalles.

Je le fais dans le métro.

La premiere semaine c'était limite pénible, ça demande un effort important, mais après c'est devenu assez distrayant.

Certains font des sudoku, moi je fais ça :lol2:

Quand je prends la basse j'ai l'impression de trouver mes notes plus facilement pour repiquer des trucs d'oreille.

J'ai déjà tenté de faire des exos avec la basse, et j'ai remarqué que je me chante bien interieurement les notes avant de les jouer. Je l'ai fait seulement quelques fois, je le referais plus régulièrement quand je serais à l'aise avec la lecture des grands intervalles.

Concernant le Dandelot ce qui est dommage c'est qu'il n'y a pas d'exercices avec alterations.

Et le niveau des oeuvres musicales n'est pas du tout graduel, c'est un peu balancé comme ça, avec 5 alterations à la clef, des rythmes pas possible, donc je me contente des exos simples Do majeur, il y a de quoi faire.

Ca m'est arrivé aussi de faire les exos dans des tonalités différentes, nottament en mineur. Il y a de quoi faire en fait avec ce Dandelot ...

Edited by mirak
Link to comment
Share on other sites

Ce post m'intéresse particulièrement, étant exactement dans le même cas que Bobby, à savoir je sais déchiffrer, ça me prend du temps, mais généralement je finis par connaître le morceau par coeur et ne "lis" plus rien par la suite.

J'ai acheté le Dandelot il y a quelques mois, j'avais commencé les exos, puis, par manque de motivation, j'ai tout arrêté depuis maintenant plusieurs mois.

Ma question s'adresse + à ceux qui savent déjà jouer à vue, mais aussi aux autres:

Comment avez-vous appris la lecture ? D'abord lire les notes à voix haute sans l'instrument, puis avec l'instrument ? Ou faut-il toujours mieux lire avec l'instrument si on en a l'opportunité ?

Merci de m'éclaircir sur ce sujet !

Edited by SoCko
Link to comment
Share on other sites

D'après ceux qui écrivent des méthodes, l'idéal c'est d'entendre la musique avant de la jouer sur l'instrument, donc d'être capable de lire en chantant ou en chantant dans sa tête sans instru.

le dandelot c'est spécial, c'est vraiment des exo pour bosser les intervalles surtout, avec difficulté croissante avec des exos centrés autour des tierces, puis quartes, quintes, sixtes, septime, octave

il n'y a pas d'alterations, tout est en do majeur.

je compte le refaire en mineur, voir d'autres modes, et aussi avec l'instrument.

Ce qui m'intéresse c'est de mieux visualiser la musique, et le dandelot me parait pas trop mal pour ça.

Link to comment
Share on other sites

Ce post m'intéresse particulièrement, étant exactement dans le même cas que Bobby, à savoir je sais déchiffrer, ça me prend du temps, mais généralement je finis par connaître le morceau par coeur et ne "lis" plus rien par la suite.

J'ai acheté le Dandelot il y a quelques mois, j'avais commencé les exos, puis, par manque de motivation, j'ai tout arrêté depuis maintenant plusieurs mois.

Ma question s'adresse + à ceux qui savent déjà jouer à vue, mais aussi aux autres:

Comment avez-vous appris la lecture ? D'abord lire les notes à voix haute sans l'instrument, puis avec l'instrument ? Ou faut-il toujours mieux lire avec l'instrument si on en a l'opportunité ?

Merci de m'éclaircir sur ce sujet !

Allez hop, je me lance ;-)

En tant que prof de piano particulier, je me suis retrouvé devant cette situation pour mes élèves, car comme ils n'allaient pas en académie, je pouvais faire ce que je voulais pour leur apprendre : full oreille, full solfège puis instru, les deux ensemble, blablabla

La méthode que j'ai préférée, c'est de laisser faire les élèves selon leurs envies et leurs possibilités en insérant un maximum de théorie.

1) La théorie (solfège, théorie, ...) donne

- lecture à vue

- compréhension 'intellectuelle' de l'harmonie

- improvisation 'intelligente'

- transposition en temps réel

2) La pratique (jouer à l'oreille, ...) donne

- compréhension 'naturelle' de l'harmonie

- improvisation 'instinctive'

- résultats

La théorie est chiante

La théorie donnera toujours un plus à la pratique (et pas du genre 1 + 1 = 2, mais plutôt exponentiel genre 1 + 1 = 3, l'investissement en vaut la peine)

Donc pour moi, la manière idéale, c'est :

Un MAX de théorie en évitant le dégoût.

Toujours de la pratique pour se voir avancer.

Tant que tu peux monter le curseur 'théorie' et que tu supportes, alors monte tant que tu peux, ce sera TOUJOURS bon à prendre, et plus tard ta pratique n'en sera QUE facilitée et deviendra du jeu, dans tous les sens du terme.

Quand j'apprenais le piano à des gosses de 8 ans, voilà comment je faisais :

Nouveau morceau.

D'abord, je ne le jouais pas, sinon, ils retenaient déjà l'air comme ils ont le cerveau comme une éponge à cet âge, certains auraient été capables de me rejouer la mélodie d'oreille direct :-) Hors de question.

Hop apprentissage main droite : on commence par quelle note ?

Boum, ils doivent lire.

Si ils ne lisent pas, ils ne savent même pas quelle note jouer, donc, .... obligés les gars :-P

Donc, je suis certain qu'ils lisent au moins une fois le morceau en déchiffrant (direct avec l'instrument, je ne faisais pas de solfège pur avec les enfants, trop chiant pour eux, et on n'avait que 30 minutes par cours)

Une fois qu'ils l'ont joué une ou deux fois, les gosses, ils connaissent d'oreille, donc là, tant qu'ils ne font pas de faute, je vais pas leur faire lire les notes, ils en profitent. Le résultat est là, ils sont contents.

Puis, hop, ils se trompent, bam ! Ils se sont arrêtés, c'est foutus, ils ont perdu le rythme, ils regardent la partition.

Je leur demande "t'es où sur la partition ?". Ils savent pas. Ils cherchent. Pour se retrouver, ils n'ont qu'une solution, ils doivent lire les notes :bleh: Donc rebelote, exercice obligé :-P

Donc, là, ils relisent, mais ils chantent/jouent les notes en même temps, donc ils font à nouveau la relation entre ce qu'ils lisent et ce qu'ils jouent. C'est là qu'ils sont gagnants. En plus, ils se remettent doucement l'air dans l'oreille, donc gagnants sur les deux plans, pratique et théorique.

Vous apprenez un nouveau morceau ?

1) Lire les notes SANS les chanter (super chiant, mais au moins, c'est pur intellect, ça aidera la lecture à vue)

2) Lire les notes en les chantant

3) Jouer les notes

Donc je dirais, encouragez la théorie un maximum, laissez jouer aussi la pratique pour que ça reste sympa, mais DES QUE vous sentez que la pratique (jeu d'oreille) faiblit (passage plus difficile, mémoire un peu défectueuse), SURTOUT n'essayez pas de passer au forcing (taper un peu n'importe comment pour retrouver l'air), retrouvez l'endroit où vous êtes sur la partition ou la tablature et repassez en mode "intellectuel", lisez les notes, appliquez vous.

Quand vous avez un morceau genre 50 mesures avec le même pattern et 2 mesures avec un truc pas facile qui arrive une seule fois sur le morceau (très bon exemple : Hit Me With Your Best Shot de Pat Benatar, il y a un passage qu'on ne fait que 2 fois sur tout le morceau, alors que tout le reste, on le fait les yeux fermés), vous prenez les 2 mesures difficiles et vous les faites à l'aise sans rythme, mais en étant SUR que les notes et les doigtés sont nickel. Ensuite, avec le rythme, mais à une vitesse assez lente que pour ne faire AUCUNE faute. Il faut que ce soit PARFAIT sauf la vitesse. Quand vous pouvez le faire, alors vous allez un peu plus vite, mais vous ne devez JAMAIS vous sentir en mode "ça passe où ça casse". Si c'est le cas, redescendez la vitesse. POINT. Quand vous pouvez faire ce passage difficile à la même vitesse que le reste, alors vous continuez à accélérer en jouant le morceau au complet. Dès que vous ratez un passage, hop vous jouez juste ce passage plus lentement, puis en revenant petit à petit à la vitesse où vous étiez. Quand vous en avez marre ou que vous avez l'impression que vous ne pouvez plus accélérer (et que vous n'êtes pas à la vitesse finale du morceau), alors arrêtez ce morceau pour aujourd'hui, laissez-le décanter, vous le reprendrez plus tard et vous serez surpris de voir que vous le jouerez MIEUX que le niveau maxi que vous avez maintenant. Il aura mûri. Vous faites ça une ou deux fois par jour si vous en avez l'occasion pour chacun des morceaux que vous travaillez. C'est pour moi la façon la plus efficace de travailler (en tout cas, ça marche pour moi)

C'est une manière de travailler très académique et rigoriste, mais c'est celle qui dommera une très grande stabilité au morceau. Ca va vous donner de la marge. Le jour où vous êtes pas bien, le jour où vous avez le trac, le jour où vous devez le transposer à vue, et bien vous pourrez le faire, parce que la stabilité sera là.

Ouf... Je me suis laissé aller, là :blush::lol::angel::goute:

Link to comment
Share on other sites

Très bon poste Etienne.

Merci :)

Hihi merci, mais je trouve que c'est trop long. Je devrais mieux résumer.

Par contre, je me rends compte que j'ai oublié un truc important.

Faut pas non plus vous forcer à fond de faire de la théorie "parce qu'ils ont dit que c'était bien sur le forum" !

Si ça vous fait chier grave de chez grave, n'en faites pas.

Le jour où vous vous dites "tiens, pourquoi pas, j'essaierais bien un peu", hop essayez :-)

Si vous vous dites "ouah je veux le faire à fond et profiter de toutes les ficelles" foncez et faites le avec la théorie !

Si vous en avez marre, arrêtez, continuez d'oreille, AMUSEZ-vous ! c'est quand même le but :-)

Moi ce qui me fait vibrer, c'est d'avoir l'impression de vraiment maîtriser le morceau, et c'est pour ça que cette méthode me convient. Parce que j'ai ENVIE de faire l'investissement chiant pour pouvoir en profiter.

Si ça vous convient mieux de foncer dans le morceau même si vous vous vautrez parce que vous adorez jongler avec les notes, même quelques fausses dans le tas, mais au moins, vous prenez votre pied, alors faites-le :-D

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, alors changez régulièrement, essayez un morceau avec solfège, un autre (plus facile) sans, histoire de travailler votre oreille aussi, lâchez-vous :-)

Retenez juste que la théorie n'est pas indispensable, pas obligatoire, mais si vous avez envie de faire l'investissement, ce sera TOUJOURS payant, donc n'hésitez pas, ....

Mais surtout, rendez-vous HEUREUX en faisant vibrer vos cordes et vos tripes :bleh:

Chaque jour que vous y arrivez, alors c'est que pour ce jour là, vous avez choisi la bonne méthode pour vous :)

Mince alors, j'suis quand même vachement motivé :goute:<_<:lollarge::rolleyes:

(Faudrait pas mettre le nombre de message à côté de notre avatar, mais plutôt le nombre de mots :angel: )

Link to comment
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...