fkey

Cété son rien ? redire, pour le reste j'ai eu dans ma vie 2 têtes Ashdown (une MAG et une ABM), les 2 sont tomb?es en carafe de façon pr?coce. Je ne dis pas pour autant que c'est une généralit?, mais en ce qui me concerne, ayant besoin de fiabilit?, on ne me reprendra plus ? acheter une tête Ashdown (ni un combo donc). Par contre le baffle MAG210T je l'ai eu pendant 4 ans, il a tout encaiss? sans broncher, et au vu de son prix j'ai trouvé qu'il sonnait franchement bien (y compris jusqu'au SI grave).

Justement, le problème qui va se poser, c'est bien l'assemblage. Ce ne sont pas les composants eux-mêmes qui posent problème (cela fait 15 ans au bas mot que la quasi totalité des composants électroniques nous viennent d'Asie), mais l'assemblage (avec les risques de mauvaises soudures, erreurs de montage etc.). Surtout que d'après ce que j'en ai compris, Ampeg n'installe pas de nouvelles usines là-bas (je crois que tu as raison au sujet du Vietnam), mais fait sous-traiter par une boîte locale. J'ai très, très peur pour ce qui est du contrôle qualité.

Ce qui va changer, déjà je pense un moins bon contrôle qualité (la Chine a généralement de très gros progrès à faire, à l'heure qu'il est ils font du volume de production et pour ainsi dire rien d'autre). Ensuite un méga boycott des musiciens américains (boycott qui a déjà commencé d'ailleurs), parce que Ampeg pour eux, c'était la fierté nationale. Pour en revenir à Gauthzilla, je pense qu'une tête SVT de la gamme pro serait bienvenue, en revanche je trouve le SVT3PRO un peu léger en puissance. Le top du top ce serait un SVT2PRO tout à lampes (et si possible pré-LOUD), reste à voir le budget dont notre camarade dispose.

Oui toujours au catalogue sur le site Ampeg : http://www.ampeg.com/products/pro/svpcl/index.html http://www.ampeg.com/products/pro/svppro/index.html 3 possibilités alors : 1. Existent toujours mais ne sont plus importés (ce genre de bizarrerie existe dans d'autres marques déjà) 2. Le site Ampeg n'est pas à jour (c'est déjà arrivé) 3. Musik Produktiv se plante (rien d'impossible non plus) Ceci étant, je plussoie JazzAd, pourquoi ne pas prendre une tête d'ampli ?

Pour aider de te conseiller, est-il possible de savoir ce qui t'attire vers ces deux baffles précis ?

Concernant le souffle, et le RBI étant semble-t-il une version rackée du SABDDI, je peux dire que je n'ai jamais eu de réel problème de souffle avec lui, quel que soit le réglage (y compris en drive pour donner du gras à une Rickenbacker). Les problèmes de souffle que j'ai eus, c'était plutôt avec un EBS Microbass II que je les ai rencontrés, jamais avec le SABDDI. Concernant Ampeg, le SVP-CL et le SVP-PRO sont semble-t-il toujours en production, d'après le site Ampeg. Et ils sont dispos en ligne en Allemagne chez Musik Produktiv : http://www.musik-produktiv.fr/guitare-bass...basse-elec.aspx

Voilà.

Je serais très tenté de suggérer un Aguilar DB680, mais le prix fait très mal au portefeuille (environ 1.700 roros). Sinon, chaud, punchy, polyvalent à souhait, bien que sans lampes, as-tu essayé le Tech 21 Sansamp RBI ?

J'ai une Big Muff USA, je vais peut-être la vendre. La fuzz sur une basse, c'est assez space quand même.

Au fait, juste par curiosité, c'est quoi comme baffle ton Ampeg ?

On m'a aussi prêté un vieux 5000 des années 1912, quand mon précédent ampli était en SAV. J'ai été très agréablement surpris du son, d'autant plus que ma précédente expérience avec un Hartke (5500, les nouvelles générations) avait été très décevante.

Si l'on ne se fige pas sur les 30 dernières années, je dirais aussi Jamerson.Si l'on ne s'y fige pas, je me partagerais entre Mike Porcaro, Tim Bogert et Will Lee."Meilleur" signifiant pour moi "m'ayant le plus inspiré".Ensuite il y a des phénomènes rares de technique (Wooten), des gars qui réinventent la roue (Manring), d'autres encore qui ont un sens de l'harmonie totalement bluffant (Berlin), mais tous ces gens ont le réflexe de tomber souvent dans la démo technique, et perso ça me gave un peu, même si je les considère comme excellentissimes. Quatre.

Pour ma part je joue quasiment exclusivement aux doigts (98% du temps), technique 3 doigts classique. Sauf pour les rocks qui bombardent à la croche (voire double croche), où j'utilise 12321232. Il m'arrive aussi, en vérité, d'utiliser même l'auriculaire dans certains plans, mais généralement c'est du spontané de chez spontané, ça me vient tout seul, c'est un truc que je n'ai jamais vraiment bossé. Sinon un peu de slap (feat. aller-retour du pouce si besoin) mais avec parcimonie. Je suis davantage dans le groove et l'assise, que dans la démonstration technique. Tapping très peu, quelques petits plans style glissage d'accords (un peu à la Stanley), que je fais sur le manche à la main droite. Et aussi technique percussive en tapant les notes sur la touche à l'octave de la note jouée par la main gauche (sur la même corde donc). Reste les 2% de médiator, uniquement quand le morceau le réclame vraiment, et que quoi qu'on fasse ça sonne mieux au médiator qu'aux doigts. Cas assez rare quand même, mais The bitter end de Placebo en est je crois un assez bon exemple, pour des raisons purement sonores notamment.

L'autre avantage de la mousse de hotte c'est aussi sa r?sistance ? un truc qui te pourrit bien l'int?rieur des baffles ? long terme : l'humidit?. Pour toutes les raisons invoqu?es ci-dessus plus celle-là, je conseillerais donc aussi ce type de mousse. Cependant, vu qu'on est en été, je serais aussi tent? de conseiller la mousse-tiquaire, mais ? bien y réfléchir je crois qu'il vaudrait peut-être mieux que je retourne finir ma nuit ;)

+1. C'est la seule que j'aime bien dans le lot, d'ailleurs.

Je viens déterrer ce fil sur lequel je suis tombé en fouillant un peu le forum... J'ai une définition du groove un peu différente de ce qui a été donné jusqu'à présent, mais je concède qu'elle m'est assez personnelle. C'est pour moi le fait de ressentir (et donc retranscrire sous forme de musique) les pulsions de la musique, ce qui peut parfois signifier un tas de choses pas très académiques (au sens musical puriste du terme) : - parfois jouer légèrement "devant", parfois au fond du temps, parfois légèrement "derrière", parfois flotter aléatoirement (et volontairement bien sûr), - parfois faire un peu bouger le tempo (notamment entre un couplet et un refrain), En revanche 100% d'accord avec la nécessaire cohésion basse/grosse caisse. Ce qui ne signifie évidemment pas jouer systématiquement l'un sur l'autre, mais ça ne doit jamais "lutter", et quelque variation d'interprétation que ce soit doit évidemment apporter quelque chose de subtil. Et comme je-ne-sais-plus-qui l'a bien dit, batteur et bassiste doivent s'écouter, se "ressentir", pour que ça groove. Un exemple parmi des millions pour illustrer : "Endless" de Toto (album "Isolation") où Mike Porcaro est au fond du temps sur la première partie du couplet, flotte légèrement sur la seconde, et joue "devant" dans le refrain. Dans la pratique, en milieu professionnel du moins, ces nuances d'interprétation se font de façon quasi instinctive, notamment en live. En studio, les méthodes de travail sont sensiblement différentes, et en général chaque moindre détail est minutieusement préparé avant même d'entrer en studio (ou pendant, quand la prod a vraiment les moyens, ce qui en France devient de plus en plus rare...).

Souvenirs souvenirs ;) Je me souviens, c'était en 1982, j'entre dans la boutique de Kamel, ma Music Man (une pre-EB donc) à la main (enfin, dans un étui), à la recherche d'autre chose... En fait je cherchais une Jazz Bass, et si idéalement à l'époque j'avais pu trouver une vieille série L, je me serais jeté dessus. Mais y'avait pas. D'ailleurs elles étaient rares à l'époque, ceux qui en avaient les gardaient, c'était l'effet Jaco... Donc j'explique ma recherche à Kamel, qui me sort de l'atelier une basse Apex, un modèle Atlantis (c'était le modèle assez haut de gamme à l'époque), 4 cordes, passive avec 2 micros Precision comme celle sur la photo, couleur crème, très belle. J'essaie, ça sonnait, rien à redire. Elle valait à peu près 7000 francs à l'époque (sans l'étui), mais comme elle avait un très léger défaut (le vernis à l'arrière avait légèrement viré un poil plus jaune sur une toute petite surface, genre 5x5 cm), il me la proposait à 4000 francs. Il ne me reprend pas la Music Man, mais me la met en dépôt vente (elle partira moins de 10 jours plus tard). Il me vend aussi l'étui (style vintage), là aussi il me fait semble-t-il un prix (700 francs au lieu de 1000), donc au final pour une mise de 1200 francs (la Music Man s'étant revendue 3500) j'ai eu cette basse. Elle sonnait, mais elle avait un genre de "varitone" qui n'apportait pas grand chose. En vérité, ce qu'elle avait de plus par rapport aux modèles moins chers, ne (me) servait à rien. Et elle avait un terrible défaut : un neck dive monstrueux, elle était très mal équilibrée. Je l'ai quand même gardée 11 ans, revendue en 1993 à 2500 francs je crois. Je ne m'en suis finalement pas tant servi que ça, quand j'y repense. J'avais d'autres basses à côté, je la sortais de l'étui de temps en temps, et pour quelques concerts où il était parfois fun d'avoir une basse qui sortait un peu de l'ordinaire. J'ai fait aussi pas mal de studio avec. Je me souviens notamment l'avoir fait littéralement rugir (avec une tête Marshall Lead derrière et un 2x15" Sunn) pour une chanson destinée à une émission de FR3. Au final, une bonne basse, sans plus et sans moins, quelques défauts idiots, rien qui en fasse une basse de légende, d'ailleurs elle ne l'est pas devenue. De mémoire, c'est dans le funk/slap qu'elle donnait ce qu'elle avait de meilleur. Désolé, pas de photos ;)

Bonjour tout le monde, Petite réponse pour mon tout premier post ici : je mets tout à plat, sauf une très légère dose de VPF (environ à 8h00). Cela me permet de rendre le son un peu plus chaud sans réellement trop creuser les mediums, et donc sans perdre réellement de présence. A+