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zrbleu

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Everything posted by zrbleu

  1. La base, on est tous d'accord (j'espère !!) c'est le positionnement rythmique. Le minimum, c'est de taper là où on veut : sur le temps, au fond, devant. Comme on veut, mais faut arriver à le faire presque sur commande. Mon guitariste de mon précédent groupe de punk insistait lourdement et me faisait hyper bosser pour que je sois le plus possible SUR le temps. Il voyait ça comme ça, fallait pas faire groover en se décalant de la grosse caisse, je devais être pile dessus, pour moi, ça voulait dire presque anticiper pour tomber pile poil. J'ai une grosse tendance à jouer au fond du temps (comprendre, à mon niveau : limite à la bourre sur le batteur). Parfois c'est bien, mais pas toujours. Je peux me maîtriser si je suis bien concentré, dans le morceau. Pour certains, c'est inné, pour d'autres, il faut bosser. Un bon exercice, ça peut se trouver pour travailler cela. Eventuellement, tu peux travailler sur un logiciel DAW ou STAN, tu fais jouer une boucle de batterie, et tu t'enregistres par dessus, sur une piste distincte : tu joues une ligne simple, épurée, pas trop de notes, et tu peux alors VOIR par rapport aux coups de grosse caisse, par exemple, comment tu tre situes. Sinon, à l'oreille, écoute toi jouer.
  2. Ah oui, c'est bien comme ça. Nous, en studio (salle mise à disposition par le CE d'une grosse boite), on a un hub mackie pour y mettre un Ipad, on met un ampli casque dessus, tous les amplis sont sonorisés, la batterie aussi (deux micros seulement), amplis grattes avec micro externe, basse sur DI seule (sans ampli) ou sortie d'ampli. Du coup, on peut aussi sortir un enregistrement de répétition qui est vraiment bien, directement sur l'Ipad.
  3. meuuh non ! en résumé : dans certains cas, lecture et bases théoriques peuvent être un plus, parfois (gens, circonstances, lieux, temps), c'est plus que cela. A voir aussi : complexe d'infériorité lié à mon ignorance de ces choses, qui me bloque, alors que dans d'autres genres musicaux, je fonce tête baissée, tout feeling en avant, sans me soucier d'être "mauvais". Ah oui, à voir encore par ailleurs : à part la technique, la propreté, l'à-propos de ce que tu joues, une familiarité avec ton instrument liée au temps, à l'expérience, va te permettre de te lâcher. Du coup, si tu es moins dans la technique, tu peux davantage miser sur la présence physique, sur ton impact, sur ta sauvagerie (sans faire n'impoirte quoi bien sûr). J'espère que je me fais a peu près comprendre, mais si tu es bon, mais trop timide, tu peux passer à côté de ton rôle et ce que tu peux apporter. Faut vraiment rentrer dans son instru, dans le morceau ! Ce n'est certainement pas aussi important dans tous les genres et tous les groupes.
  4. zrbleu

    Gibus Café - Paris

    Là, on les avait fait payer ^^ du coup, c'était en effet plus tendu, plus à l'écoute !
  5. zrbleu

    Gibus Café - Paris

    Encore une fois, je lançais un peu ce fil en espérant que ceux qui ont de meilleurs plans fassent tourner... Sur les conditions de scène, bien qu'un peu petite pour bouger comme il faut (en plus, javais le manche de guitare gaucher du gratteu/chant lead), c'était correct. J'ai bien dit que le reste n'était pas top mais que au final, pour le son, ça nous a paru valoir le coup. Mais le même, voire mieux, avec des gars réglos, qui payent un minimum et / ou qui régalent, qui n’exploitent pas honteusement les artistes, je suis preneur de ces plans. Ce n'est pas par perversion que je vais engraisser un marchand de bière ! Mais vous allez LES CRACHER VOS PLANS OUI OU NON ???
  6. d'accord et pas d'accord à la fois. Le côté pas d'accord, c'est que le solfège, ce n'est pas QUE la lecture : c'est aussi la compréhension plus profonde, autre que superficielle et intuitive et imparfaite (moi, quoi) des concepts et outils de la musique. Pour vous c'est évident que telle morceau est en [note] et que donc, avant de se lancer, tu sais quels vont être les progressions d'accords. Vous connaissez les modes, les bases (au moins) de l'harmonie, moi, j'ai pas appris. Alors oui, j'imagine que tout cela se rattrape, et qu'avec des essais, on peut rattraper une partie de ces lacunes, seulement je pense qu'un non lecteur/non instruit au milieu de gens pour qui tout cela est parfaitement naturel, ca ne marche pas vraiment. J'ai une idée des intervalles, de la façon dont ça sonne, je sais visuellement, en voyant ma main sur le manche, où je dois bouger pour espérer coller à la suite du moceau, pas beaucoup plus. Et si je me suis permis de vous faire cette confession un peu embarrassante sur mes compétences, ce n'est certainement pas pour interdire à d'autres de réussir là où j'ai échoué. Je ne l'ai pas écrit non plus dans le but qu'on m'écrive que je n'avais rien compris à la vie et à la musique et que tout le monde peut faire du jazz sans rien savoir déchiffrer. Simplement, dans ma propre expérience, ca a compliqué les choses au point que j'ai trouvé plus de plaisir à jouer des trucs plus intuitifs. Donc, selon ce que tu veux jouer, ET SELON LES GENS AVEC QUI TU VEUX JOUER ET LEUR FACON DE BOSSER, il est important ou sans importance majeure de savoir lire et connaître les principes du solfège. J'ai aussi un frère qui a été bassiste pro en Angleterre. Il en a vécu 3 ans exclusivement avant de changer de métier, il a été formé dans une école sérieuse (d'après lui, DEACON, de QUEEN y aurait été), et dans son boulot, c'était indispensable : pour faire de la session, pour accompagner des artistes solo, etc. Ce sont juste des expériences, toutes les approches sont valables.
  7. Extra les zamis, elle sort dans votre ordi en firewire en midi en usb ?? Bonnes séances avec ce chouette joujou. Vous allez prendre en live alors ? Vous avez de quoi faire des cabines ou isoler un peu les instrus pour éviter la repisse ? Vous allez bosser avec un ampli casque pour que chacun puisse avoir le son qu'il lui faut indépendamment des autres ??
  8. Pour jouer le registre de mon groupe et des groupes de ce genre (pop rock, gros rock, très très gros rock, avec un peu de structures, tout de même, quelques breaks, rien d'incontournable) que j'ai fait après, sans trop rougir, avec un son suffisamment stable, constant, on va dire que pour moi, c'était environ 3-4 ans pour avoir un niveau honnête, et compatible avec le niveau d'exigence global de mon groupe. Heureusement, ils étaient vraiment meilleurs que moi (Danny, Jojo, je vous aime les gars) et très patients. On était de toute façons très jeunes, entre 16 et 18 piges. Et je ne bossais pas énormément (au mieux, on avait un enregistrement en mono tout pourri limite inaudible, de la séance de répétition, a l'époque, pas d'enregistrement mobile de qualité, pas de DAW démocratisé, par de zoom H(x), fallait se souvenir des compos (pas lecteurs, les quelques partitions que j'avais ne m'aidaient pas vraiment et je n'avais que peu de grilles lacunaires, ça ne me disait pas grand-chose, opérationnellement). J'ai continué à progresser un peu, avec le temps, l'expérience m'a apporté plus de facilité pour choper les morceaux au vol, ce genre de choses. Mais je suis toujours aussi heureux, dès que je rentre en studio, ou que je fais un petit concert. l'indicateur de ton niveau, c'est le plaisir de jeu de ton public, et des filles et gars de ton groupe ! Pour progresser, dès que tu as atteint une certaine zone de confort, tu peux toujours changer de groupe ou prendre un projet supplémentaire dans un style différent, ou d'un niveau plus poussé, ou les deux, si tu peux. Sur le niveau d'exigence (travail au click, exigence de propreté du son, de stabilité et de constance des lignes, calage, énergie, etc.), le groupe qui était le plus ambitieux, c'est Panik LTDC, un groupe de punk. Des gars sensass. Concernant l'instrument, j'ai une très lourde 6 cordes fretless, c'est sûr que je jouerais 10 fois plus propre (après, les lignes, ce seraient les mêmes, à peu près) sur mon ibanez 5 cordes classique, mais la 6 cordes, elle a un son pour moi unique, une sensation de jeu très physique, et une gueule, le tout me fait vibrer à fond, je préfère jouer moins bien, mais être carrément porté par l'inspiration que me donne mon instrument.
  9. zrbleu

    Gibus Café - Paris

    Je te rejoins sur beaucoup de points, je t'assure. Je préfèrerais largement que les choses soient mieux structurées. Tout travail mérite salaire, surtout si le groupe enrichit le patron (pas le sondier, qui est payé pareil, quoi qu'il arrive). Il s'agit du partage légitime de la valeur ajoutée. Nous, tu l'auras compris, on est totalement amateurs. Avec une petit expérience (dans le groupe on a un intermittent du son, et un patron d'une mirco boite (lui et un associé) de vidéo, captages de scènes, films d'entreprise. Donc on ne vit pas de la musique, mais ces problèmes ne nous sont pas étrangers, au contraire. Quand tu dis, jouer "à tout prix", ce n'est pas absolument exact, car on n'est pas non plus assoiffés et désespérés de donner dans tous ces plans peu équilibrés (moralement et financièrement). On a été contactés par le groupe qui avait eu le plan. Oui, on aurait préféré avoir une situation juridique claire, une rém (au moins symbolique de ce qu'on apporte au lieu), un tout petit peu de catering. Mais où trouver tout cela ? Il nous semble que ces conditions qui sont pourtant élémentaires sont réservées aux groupes qui ont quelques entrées dans des festoches, qui sont signés (même à petit niveau), ou qui ont dans leur lineup un musicien bien introduit. On n'a certainement pas toute la connaissance de ces lieux qui font bosser dignement les artistes, c'est aussi un peu le but du topic. Pour autant, faute de trouver ces plans, devrait-on alors s'interdire de jouer ? Considères-tu que les petits groupes comme nous (question vraiment posée et dénuée de toute dose de provocation ou d'ironie) compliquent la vie et le boulot de ceux qui en vivent et qu'on ne devrait jamais monter sur scène autrement qu'avec un contrat de cession de droits d'exploitations ou une autre forme contractuelle ? Sinon, sur les conditions de sécurité, on prend notre responsabilité. J'ai joué comme beaucoup à la Miroiterie (intégralement insalubre, vétuste, dangereux au possible) ou dans des squats depuis quelques années (Tour des Ensembles, et j'en passe), c'était effectivement dangereux. Là, on a apprécié le risque, on l'a évalué comme modéré (pas nul, il y avait des trucs pas top sur les isolants acoustiques, comme j'écrivais). Avec un incident, s'il y a un organisateur de fait, je ne suis pas trop inquiet sur la possibilité de faire rétablir une chaîne de responsabilité. En tant que juriste, je rappelle que l'absence d'un contrat écrit n'implique pas qu'il n'y ait pas de contrat. L'absence d'écrit rend simplement plus compliquée la preuve, en cas de soucis. La configuration des lieux, de la soirée, les échanges d'e-mails, les nombreux témoignages, peuvent constituer autant d'indices permettant d'établir les responsabilités, le cas échéant. Enfin, je comprends ta position, je ne sens aucune attaque personnelle dans tes posts, et je te remercie de toutes tes remarques, ce topic devient vraiment intéressant. Et je suis réellement preneur de plans qui seraient plus exigeants sur tous les points que tu abordes, constituer une association pour notre groupe pour nous permettre de signer un contrat même simple, mais qui garantisse pas mal de choses, et notamment la moralité dans les partages de valeur, c'est tout à fait au programme, mais on ne le fera que si on trouve un lieu de musique ou un festoche qui nous demande ça. On ne va pas se tartiner des AG, des ouvertures de compte en banque, des déclarations, pour rien. Ca repose la question aussi de la protection des oeuvres des petits groupes. Chaque chanson, chaque clip balancé sur la toile nous expose à des infractions aux règles de la propriété intellectuelle. Notre seule protection, c'est 1°) la preuve éventuelle de l'antériorité en cas de litige 2°) la médiocrité relative de notre boulot (si on était géniaux, on aurait déjà plaqué nos jobs et on tournerait régulièrement, sans aller jusqu'à la piscine de champagne et aux rails de coke de 14 km de long ^^) 3°) l'immensité de la toile, qui fait que même bankable, on est noyés dans la masse et donc loin du regard et des convoitises de ceux qui aiment bien s'inspirer de ce qui est fait par autrui sans trop transpirer) A ta connaissance, y a-t-il des blogs / sites qui sont destinés à fournir des outils juridiques et des modes d'emplois pour les groupes comme nous ? Une sorte de label des lieux de concert responsables (moralement et juridiquement) dans leur activité te semblerait-il totalement illusoire / intéressant ? Genre "ici, on fait du spectacle vivant (musique et autre) amateur, et on le fait bien !". Au plaisir de poursuivre avec toi !!
  10. zrbleu

    Gibus Café - Paris

    En tant que groupe stupide, je suis preneur de lieux qui prennent des groupes qui n'ont pas de tourneurs, et qui n'ont pas un public hyper nombreux (je ne peux pas mobiliser mon petit public 20-40 tous les mois malheureusement). Sérieusement. Sur l'aspect réglementaire, il n'y a pas le moindre contrat, pas la moindre facture, et bien entendu tout se passe en liquide. Cela dit, je suis juriste, de formation et de métier, je connais un peu la réglementation des débits de boisson, des ERP, je rédige du contrat, mais ce que j'ai vu ce soir au GIBUS, c'est exactement la même situation que dans tous les troquets ou salles où l'on a joué. Je n'ai jamais signé un contrat avant de monter sur scène (mon groupe n'a pas d'asso) et même quand on a été rémunérés, ça a toujours été de la main à la main, sur la base d'un engagement oral / moral. C'est dans tous les cas un risque que l'on prend. Sur les questions de responsabilité, en cas de dommage subi par un des membres du groupe ou son matériel, ce serait un litige classique. Je ne pense pas que le patron ait une quelconque chance de prouver que nous étions responsables des lumières (exemple) dans son établissement, tout le backline lui appartient, et il est utilisé et sonorisé par son employé (reste à savoir s'il est bien déclaré, mais de notre point de vue, il agit en toutes circonstances comme le préposé du patron, de qui il prend ses instructions). En revanche, vu le faisceau d'indices, sa responsabilité serait très certainement engagée. Pour résumer, des groupes comme le nôtre recherchent des endroits pas trop éloignés de Paris (sur nos fans / amis, on n'en fera pas venir le tiers du quart un lundi soir dans le sud Seine-et-Marne, belle région que je connais et apprécie pour y avoir travaillé), des endroits où le son est de qualité (je maintiens qu'on a eu un sondier lui très sympa, vraiment intéressé par son métier, par les gens qu'il sonorise, connaissant très bien son matériel et les spécificités du lieu). Avec la billetterie (au cas improbable où nous aurions eu un contrôle de police ou urssaf ou autre, on n'aurait pas manqué d'incriminer le patron du rade : son lieu, son matériel, sa boite à monnaie prêtée pour l'occasion, etc. ad nauseam), on a supporté aucune charge financière, et on a dégagé de quoi payer les bières qu'on ne nous a pas offertes... Par ailleurs, techniquement, aucun d'entre nous n'a décaissé quoi que ce soit, puisque l'on a collecté la billetterie et tout de suite reversé la somme convenue. On n'a pas "vraiment" payé (oui, je chipote et alors !) Je veux vraiment bien des plans mieux que ça, faut faire tourner les zamis !
  11. zrbleu

    Gibus Café - Paris

    Moi, ma limite, c'est payer pour participer à un "festival", genre Emergenza, car en plus, à la fin, les sélections à la claque, c'est vraiment totalement fumé. On s'est bien organisés pour la soirée, du coup, on considère que l'on n'a rien payé, mais rien gagné (enfin, on avait dégagé 40 euros de marge, soit l'équivalent des quelques bières qu'on nous a pas offertes). Donc, c'est équivalent à un schéma classique parisien : tu joues t'es pas payé tu payes pas t'as deux bières. Et connaissant quelques endroits pour y avoir joué, je préfère laaaaaaargement le Gibus Café avec une salle qui ressemble à quelque chose, avec une scène totalement sonorisée, plutôt qu'un truc peut-être plus décontract, mais où le public n'y retrouvera pas son compte, sur le plan de la qualité du son qu'ils vont entendre. C'est suffisamment dur de bouger les gens en soirée, alors si c'est pour leur servir un truc pas audible, bof. Merci de vos retours en tous cas ! Il y a quelque part sur ce digne et noble forum un endroit où on recense ces petits lieux de musique ? Marre de planconcert, c'est pas mal l'arnaque...
  12. Essaye de jouer un tout petit peu plus haut que ton derrière ;) Avec un groupe plus fort que toi, tu feras des progrès. J'ai eu de la chance, mon gratteux était un virtuose, multi instrumentiste, et me demandait des lignes de basse précises, que je n'aurais pas conçues moi-même. Ca m'a fait progresser, et en même temps, j'ai acquis une bibliothèque de gimmicks, qui me donnent un peu de personnalité. Mais avant tout, vise les fondamentaux : un son propre, au doigt ou au médiator, mais propre : pas de frise, de doigts qui traîne, mal posé sur la touche (réfléchis à ta position, donc). Travaille aussi le choix de ton instrument, de tes effets, de ton choix d'ampli, tout ça pour avoir un son efficace, au service de la musique que tu accompagnes ou que tu animes. Ensuite, placement rythmique. C'est beaucoup plus difficile de jouer peu de notes qu'un peu plus (je ne parle pas d'aligner des chapelets de notes à la vitesse du son, c'est autre chose) mais essaye de viser d'abord à la sobriété, moins de notes, bien placées, et judicieusement choisies. Là-dessus, je te conseille la chaîne youtube de Scott's bass lessons, ce sont des causeries super intéressantes (en anglais), pù le type décortique les modes, leurs utilisations, souvent autour d'exercices à pratiquer. C'est vraiment agréable et efficace. Le gars est tout sauf un frimeur. Pour ma part, j'ai 42 piges, j'ai pris une basse toute simple à 18 ans pour copier mon frère, parce qu'être dans un groupe, c'était top. Je l'ai achetée sans en avoir jamais touchée une, deux semaines avant ma première répétition, je n'avais pas de jack, pas de sangle, pas d'ampli, rien. Aujourd'hui, je suis assez limité (folk, pop, rock/gros rock, punk), mais bon, on ne peut pas tout faire. Je n'ai jamais pratiqué de manière intensive à la maison, mais je suis assez en place, enfin, suffisamment par rapport au niveau d'exigence de mon groupe, je me démerde pour jouer avec des gens qui sont meilleurs que moi, mais pas exagérément. Ce qui me limite : je suis un gaucher contrarié, je joue droitier, mais du coup, pas de rapidité d'exécution. J'ai lâché le solfège à 8 ans, du coup, dur de bosser avec des lecteurs, et bye bye le jazz. Je n'ai pas les notions (impro, lecture, harmonie). Mais j'ai toujours réussi à faire de concerts régulièrement. Donc, pour pouvoir jouer "correctement", fixe-toi d'abord un objectif, discute-en avec ton groupe, vois ce qu'ils attendent de toi, aussi, et construis ton programme pour y arriver. Si tu as de grosses ambitions, mets le paquet. Ne mise pas trop sur le matos. 4 ou 5 cordes, peu importe, je dirais vise 4 cordes, car tu ne pourras pas tromper le monde en jouant n'importe quoi en étouffé sur la corde de SI grave. Tu seras forcé de te soumettre à l'écoute de ton groupe ;) Fais des covers et joue souvent les morceaux de ton groupe. Bye,
  13. Salut, J'ai fait un concert avec mon groupe - MAD'RACK - et un autre groupe, Les Violeuses de Poulpe, hier soir au Gibus Café, à Paris, rue Saint-Maur. Je voulais juste vous faire un petit CR car c'est toujours intéressant de partager sur les conditions de concert dans ce genre d'endroit. Je vais essayer d'être organisé : - PRODUCTION / ARRANGEMENT FINANCIER C'est Les Violeuses de Poulpe qui avaient eu le plan, ils ont publié un appel à groupe pour partager l'affiche, et on s'est bien entendus. Le plan : le proprio demande 210 euros pour la soirée, le ou les groupes doivent donc se démerder pour faire rentrer du monde (5€ l'entrée sans conso) pour amortir, sinon, faut raquer en fin de soirée, les groupes se démerdent à l'entrée pour la billetterie, prévoyez de la monnaie ^^ Une fois entrée, les consos sont en plus, et c'est pas réellement donné. Le patron / barman n'est pas hyper causant, plutôt concentré et neutre, mais pas spécialement désagréable non plus, il fait le job avec vigilance mais sans exubérance. Un peu dommage tout de même quand on fait à la base un métier qui est super chouette, et qu'on permet à des groupes de se produire ! Pour notre part, la soirée à fait venir une cinquantaine de personnes, notamment les violeuses de poulpes ont vraiment ramené du monde, bravo à eux, ils ont des fans fidèles ! Donc, soirée amortie, avec un tout petit rab. Pas de conso offerte même pour le groupe, dommage. - LE LIEU Donc en plein paris, le quartier est sympa, en journée, et même en soirée, on peut assez facilement trouver de la place pour garer une voiture, si vous venez avec plein de grattes. Il y a tout ce qu'il faut pour casser la croûte en attendant, dans les environs. La salle comprend d'abord une sorte de fumoir clos, qui fait office d'espace billetterie. Ensuite, on rentre dans la salle à proprement parler : raisonnablement large et assez profonde, la première partie comprend le bar, on arrive à la partie "fosse" par trois marches. Le tout est dans une déco sombre / sobre typique des petits lieux de concert. Il y a une petite régie son sur la gauche de cette partie "fosse". On a une scène au fond, accessible par trois quatre marches. Assez petite, elle doit faire dans les 3.5X3 m environ, donc c'est assez petit mais ca peut aller quand même. La plupart de la salle est recouverte d'isolant acoustique, histoire de limiter les effets parasites. Ce revêtement est efficace, mais fixé de manière assez artisanale. De plus, ayant quelques connaissances en réglementation des Établissements Recevant du Public, j'ai quelques doutes sur la régularité de cette garniture, tant le matériau que la fixation. - LE MATOS / LE SON Là, on tombe - pour moi - dans le très bon. L'ingéson maison s'appelle François, je crois (désolé si j'ai zappé), et il est accueillant, et surtout diablement efficace. Le genre qui connait parfaitement son matos, son lieu, et surtout son métier. Dans ce lieu, votre groupe sera donc réellement et totalement sonorisé, et c'est très très bien. Il va disposer un large paravent plexi autour de la batterie, l'espace batterie ainsi délimité dispose d'un retour clean dont le batteur peut directement réglé le volume général, pratique. Sur le devant de la scène, trois retours assez efficaces. Le Café fournit tout le backline, batterie (apportez tout de même votre caisse claire, prévoyez vos pédales grosse caisse et charley + cymbales, le matos local n'est pas fameux fameux, faut dire). Il y a un fender rumble 100 (115) qui lui, est tout à fait honorable, malgré de nombreuses heures de service, il sonne aussi bien qu'un truc comme ça peut sonner. Donc très honorablement. Pas de faux contacts. Perso, j'ai tout foutu les réglages au milieu, le volume et le gain à 55% et j'ai juste fait mon son scène avec l'EQ de ma basse (une BTB fretless 6 BLEUE), et le retour. Les amplis guitare, j'ai pas noté, il devait y avoir des marshall. L'un avec quelques problèmes de fiabilité de l'entrée jack, et le canal clair donnait de base un son crunchy. bizarre. Si vous voulez vraiment jouer un son clair, (funk et autre cocotteries), faites une reconnaissance avant le concert. L'autre ampli était très bien, pas de mauvaise surprise, c'est du standard. Donc, il y a eu des vraies balances très soignées, le gars faisait ça comme si on avait été à Bercy, avec une belle qualité d'écoute des musiciens, en posant les bonnes questions. Vous pouvez considérer qu'il fait partie de votre groupe, pour la soirée. Un artiste. En salle, il a réussi à faire pour tous les groupes un vrai gros son, pas bourrin, mais jamais maigrichon, un son très dynamique (pas de compressions) et vivant. Sur la voix, j'ai eu quelques retours selon lesquels elle était un peu trop métallique. Bon. Moi, je la trouvais bien, depuis la scène, mais globalement très satisfaisant. On a passé une belle soirée, et j'en profite pour dire merci à l'ingéson, et aux violeuses de poulpes et à l'ami Ben. En résumé, c'est un plan que je conseille assez vivement, même si pas parfait, les conditions financières auraient pu être plus avantageuses, mais bon. Vous avez déjà testé ? Qu'en pensez-vous ? Vous songez à y aller ?
  14. J'ai vu un groupe au zénith qui avait la Ukebass / U-bass, j'étais assez près de la scène ca sortait un n très gros son. Cordes nylon. Ca sonnait même LOURD. Le groupe, c'était ZUT, le groupe de musique pour les mômes, je les aime bien, et sur scène, ca joue. Et fort en plus. Très bon concert. Franchement, si t'avais pas l'air de rien avec ça, tout le monde jouerait de ces machins.
  15. Dommage pour le 410 ashdown ! Ca m'intéressait... Si tu n'es plus preneur, fais moi signe ;)
  16. J'essaye une synthèse : Dans le doute, on peut commencer par brancher une source sur l'entrée 2 (instrument). Si ça clipe à zéro gain, faut trouver un biais pour limiter le signal avant l'interface externe, si il faut monter le gain à fond pour avoir un signal potable, on passe sur l'entrée mic/ligne (la n°1 sur l'audiobox usb en tous cas). Si on est entre les deux cas, on peut rester sur l'entrée 2.... pfiouuuu...
  17. Il ne leur reste plus qu'à inventer des systèmes qui testent intelligemment le niveau du signal pour le limiter ou l'augmenter en fonction de ce que tu veux en faire...
  18. Bravo, je suis maintenant totalement paumé. Moi, je branche une basse active sur l'entrée instrument et c'est marre.
  19. Merci MARAVERS, conseils suivis ! @Plexi : ma présonus est tout simplement l'audiobox usb, 85 eurosous chez toto. Il y a deux entrées combo jack xlr, et une paire i/o midi (pas utile pour moi, mon seul instrument midi est un launchpad et il est usb). Toutes les sorties que j'évoque, sont celles de mon bien aimé bass attack hartke (si j'avais des sous j'aurais un tech21 Sansamp avec le potard qui envoie les médiums graves les plus délirants que j'aie entendus, on m'en a prêté un une fois, je ne m'en remets toujours pas). bisous
  20. Avec ma toute neuve audiobox présonus (Ca y est, Asio4all a résolu mes problèmes), je vais faire le test d'essayer d'intercaler mon hartke Bass Attack entre ma basse et la presonus. Du coup, j'ai une sortie XLR, une sortie parallel output (signal non traité ?) et une autre avec le son traité par les réglages de la pédale. Je vais relire le manuel pour voir quel genre de signal sort par les deux dernières sorties. Histoire de ne pas faire frire un truc !
  21. sympathy for the devil : ma pénitence pour je ne sais quelle faute, quel crime impardonnable, quel méfait inavouable. Une torture véritable ponctuée de hululements de chouettes droguées : "houuu houuuu". Une torture. En revanche, feeling good façon MUSE moi je m'éclate bien, comme quoi ^^ Je me suis bien fait chier sur KRAVITZ, Are U gonna go my way. Du coup, on la fait plus, na.
  22. Hey, il reste aussi les zoom R16 et R24. Plein de piste, et des pistes virtuelles aussi, mais il reste à vous fixer sur la façon de faire les prises. Je pense qu'il vaut mieux faire des prises séparées et vier un truc clean et qu'on peut retravailler, même si ca peut faire moins fun à faire, plutôt qu'une prise live très chaude mais toute pourrie et impossible à rebosser derrière au mixage. Nous, on fait une batterie (4 micros) avec une gratte témoin pour aider le batteur, on vire la gratte, on refait une rythmique, je pose ma basse, puis guitare solo, puis chant, puis choeur. La batterie et le chant lead, on fait en studio (on a un local), tout le reste, c'est direct dans la table ou micro et ampli dans le salon du guitariste. Il a une bête de table analogie, avec une interface audio qui rebalance tout sur son mac. Et nos prises, même séparées, on les joue sans re-re, on essaye de conserver ainsi une forme de tension : surtout en pas merder ! on s"autorise un ou deux coups d'édits pour refaire un truc qui accroche, mais sinon, on se pousse à jouer nos pistes en entier. Bon, suite de mes aventures presonus audiobox : c'est bien le driver présonus qui fait conflit avec ma carte son interne. Je l'ai viré, le driver, donc je peux bosser ma basse avec les sons de l'ordi, au casque. Mais du coup, audiobox plus reconnue par les DAW. J'essayerai asio4all demain, c'est sensé marcher ^^
  23. zrbleu

    Richard Bona

    +1 ! Je l'ai vu 6 fois en concert (c'est l'artiste que j'ai le plus vu jouer), dont deux fois avec Mike STERN, et deux fois dans des théâtres municipaux, c'est à dire très petite scène, au troisième rang : il y a un gang camerounais qui le suit partout, c'est génial, l'ambiance est toujours incroyable, et fou, oui il l'est, par exemple quand il fait exprès de faire des trucs chelou à la basse pour faire planter Mike STERN en plein solo, ou l'imite, etc.Et comme BONA enseigne (à New York, je crois), il y a souvent sur ses tournées, un ou deux de ses meilleurs élèves. Souvent, c'est le public qui choisit un bon quart du set list, c'est absolument exceptionnel.
  24. j'ai un ordi pas trop vieux 2 ans max), mais très simple, sous windows 10. le gag : avant d'installer les drivers, la box fonctionne normalement et j'entends au casque la basse ET les sons ordi. Nickel. J'installe les drivers : maintenant la box est reconnue mais semble provoquer un conflit quelconque, j'ai une icône bizarre sur le symbole des speakers, et je n'entends plus que ma basse... je sens que je vais m'amuser. Ca serait un truc à s'acheter un mac, limite.
  25. Je reçois une audiobox usb presonus dans la semaine, il y a des chances non nulles que je vienne sur ce topic hurler ma frustration mais déjà, vous avez déblayé énormément de points de diagnostics, et je suis sûr que j'en profiterai. Avec cette carte, c'est le DAW maison de Presonus qui est livré, studio one artist 2, mais je pense que les raisonnements et réflexes sont les mêmes en ce qui concerne les paramétrages/ Je jouerai au casque, pas d'enceinte de monitoring. Bisous
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