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Playing The Changes


tumbaobab

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Les modes c'est le genre qui donne envie d'arrêter la musique que tu sois débutant ou pro ... Mais bon c'est super pratique de connaître ! Je suis incapable de t'aider car j'ai jamais voulu apprendre ces machins mais je me dis que cela m'aiderait énormément

Bon courage :goute:

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Il semble qu'il y ait au moins 2 façons d'aborder l'impro...

1) en raisonnant avec des accords de sub comme Carol Kaye, et là j'ai claqué 200$ de méthodes pour finalement ne pas y capter grand chose... en gros l'idée c'est que sur un G7 on pense G7b9b5 et on joue Ab0 en commençant par une note de passage qui est le G... et on joue ce Ab0 mais en pensant mentalement que l'on continue de jouer le G... d'après elle ça devient un automatisme et on ne pense même plus à ce Ab0, c'est juste une variante de G. Le problème de ses méthodes, c'est que jamais on n'entend une grille d'accord au piano et par-dessus la basse qui va jouer d'autres accords pour bien nous montrer ce que ça donne, style Em7 à la basse sur CM7 au piano... En fait le E (E G B D) c'est la tierce de C (C E G B) donc pourquoi ne pas dire on joue le C en commençant par sa tierce et en ajoutant la 9e (D) plutôt que jouer un autre accord en se rappelant au souvenir du 1er ???

2) en raisonnant à la Bruno Deschamps ou Paul Del Niro et toute la Berkelee School qu'il y a derrière ce dernier... les tétracordes et les modes... bref autant de noeuds au cerveau que devant un bouquin de mécanique quantique et je me demande si cette dernière n'est pas plus simple. Tout ça pour finalement un style d'impro dit "linéaire" qui fait un peu musique d'ascenseur avec tartine de notes par-dessus comme sur la méthode Deschamps (qui balance du Bartok, unitonique etc... pas mal dans une cabine Otis mais pas en live...)

Qui a grande expérience dans l'une des 2 approches car il s'agit bien d'approches... et a eu les compliments de grands jazzmen sur un solo inspiré d'une de ces techniques... pas grand monde j'imagine.

Bref n'y a-t-il pas meilleure façon d'appréhender l'impro ? Comme j'ai évoqué, en jouant un accord en partant de la 3ce et la 7e et en ajoutant quelques couleurs (b9, 9, 11, #11, b13, 13) ce n'est pas une approche "linéaire" mais ça peut éviter justement de sonner comme celui qui joue ses gammes, car y'a rien de pire...

Edited by tumbaobab
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  • 5 weeks later...

Bref n'y a-t-il pas meilleure façon d'appréhender l'impro ?

Avoir de l'oreille, connaître son manche ... Après les modes les gammes tu t'en tape un peu. Tu joues ce qui sonne avec ce que tu entends, ce que tu ressens. Au final ça revient au même sauf que si c'est toujours forcément moins impressionnant qu'un pélo qui connaît toutes les ficelles de la théorie pour te tirer une larme (ou te faire chier ...), et encore là il est surtout question de phrasé, de technique, c'est au moins toujours vrai. C'est ça le jazz à la base non ?

Perso j'ai toujours considéré que l'impro s'apprenait avec le temps, et que le plus important pour improviser était une solide technique. Solide dans le sens ou l'apprentissage des modes est plus technique que cérébral je trouve. Tu n'apprends pas les modes pour y réfléchir pendant que tu improvises, tu les apprends pour habituer tes doigts à les exécuter et que les plans que tu veux sortir sortent tout seuls le moment venus. Au final le plus important dans les modes et les gammes, c'est peut-être une première approche du travail du phrasé. Tout autant qu'un travail d'"ouverture" de l'oreille. Ouverture à des nouvelles combinaisons, de nouvelles possibilités.

Bref, je ne pense pas que l'improvisation s'aborde avec du solfège. La meilleure preuve étant peut-être les musiciens classiques ... dont beaucoup sont réputés (ça peut sembler un lieu commun assez éculé mais c'est encore assez vrai il semblerait) incapable d'improviser. Pourtant pour ce qui est du solfège, c'est pas les derniers pour la déconne, non ? Après, d'un autre point de vue, combien de jazzmen improvisaient comme des dingues avec aucune connaissance de la théorie et du solfège ?

Le secret c'est l'habitude ! Jouer, beaucoup, avec beaucoup de monde, connaître toutes les ficelles d'un genre ou plusieurs (ce qui tends à savoir être ouvert à la nouveauté et à la différence et savoir comprendre et s'adapter).

Improviser devient une formalité pour ces gens là vous ne pensez pas ?

+ 1 pour l'identification (à l'oreille évidemment) des intervalles.

Edited by bratman
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+1 ... et faut en profiter, la basse les intervalles sont faciles à trouver, c'est toujours à une position relative identique où que tu joues. Y'a plein d'instruments où faut apprendre les gammes, parce que par exemple la quinte n'est pas "automatique", il suffit pas de jouer 5 cases plus haut ou la corde du dessus : la plupart des instruments à vent faut apprendre les gammes (elles ont toutes un doigté différent). C'est une sacré facilité à la basse ça.

(même pour jouer une octave toute simple, y'a des instruments c'est pas forcément évident de jouer une ligne octaviée, c'est pas automatique)

Edited by Zetmor
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Bref, je ne pense pas que l'improvisation s'aborde avec du solfège. La meilleure preuve étant peut-être les musiciens classiques ... dont beaucoup sont réputés (ça peut sembler un lieu commun assez éculé mais c'est encore assez vrai il semblerait) incapable d'improviser. Pourtant pour ce qui est du solfège, c'est pas les derniers pour la déconne, non ? Après, d'un autre point de vue, combien de jazzmen improvisaient comme des dingues avec aucune connaissance de la théorie et du solfège ?

Je suis d'accord, mais je voudrais juste préciser que certains musiciens classiques sont "seulement" des interprètes et que l'improvisation ne rentre pas dans leurs priorités instrumentales.

A l'inverse, ils seront capables de te faire des nuances là où d'autres musiciens joueraient la partoche mécaniquement (mais est-ce que ce n'est déjà par de l'impro, remarque ?)

Edit : Bon, faut que je nuance un peu, y a aussi les ornements, qui font partie de l'interprétation, et qu'on peut assimiler à de l'impro :blush:

Edited by Emile K
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les grands jazzmans maitrisent quasiment tous le solfège et la théorie

la différence avec le classique c'est qu'en classique ils apprennent essentiellement à jouer ce qui est écrit, plutôt qu'a créer et improviser

C'est sûr qu'on aimerait se dire qu'avec un instrument finalement il suffit de penser au son, d'associer le son à un mouvement tactile ou à une case. Il y a de ça.

Mais en fait notre cerveau à surement besoin de plus de repères que ça pour être effocace, structurer les idées, conceptualiser un peu plus certains phénomènes sonores et les associer à des symboles visuels.

Comme en français, qqun qui maitrise l'écriture et la lecture, aura surement plus d'aisance à l'oral, car son cerveau peut s'appuyer sur plusieurs mécanismes pour anticiper, prévoir, voir en avance.

et puis bon j'avais pris des cours de jazz, et j'avais posé ces questions au prof, et il m'avait dit qu'idéalement, ce qu'il fallait c'est pouvoir chanter le nom des notes sans instrument.

faut bosser quoi :mellow:

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