Sté Posted June 3, 2024 at 12:08 PM Author Posted June 3, 2024 at 12:08 PM Le 31/05/2024 à 21:55, Enkidou a dit : Quitte à détonner un peu avec les styles des albums généralement proposés en amont, et quoique j'en aime moi-même beaucoup un certain nombre (BSSM, Dark side of the moon, Prince, Surfin with the alien, etc.), je me lance à mon tour : 1 - You must believe in spring, Bill Evans. Parce que c'est tout simplement splendide à tout point de vue (musicalité, qualité de l'enregistrement, sensibilité, symbiose des êtres réunis ce jour-là), que j'ai écouté cet album un nombre incalculable de fois et qu'il me fait et me fera pleurer chaque fois que je l'écouterai (oui, pour de vrai, c'est plus fort que moi). La déchirure permanente d'Evans qui pèse et en même temps vous soulève l'âme à chaque note, la discrète mais essentielle présence d'Elliott Zigmund à la batterie, qui apporte toujours la touche qu'il faut et virevolte avec précision et délicatesse, et Eddie Gomez qui fait chanter sa contrebasse comme jamais (à mon avis le plus grand improvisateur tous bassistes et contrebassistes confondus du jazz au sens large). Du grand art — plutôt mélancolique, certes, mais vital, qui exprime la beauté du tragique de l'existence. 2 - Os Afro-sambas, Baden Powell. Baden Powell, c'est un enfant de trois mille ans qui vous parle ; ça vient des temps immémoriaux et ça conserve pourtant la fraîcheur de la petite enfance. Ça concentre l'essentiel de la signature typiquement brésilienne, ce mélange (encore plus prégnant que dans le jazz) des traditions musicales africaine et occidentale. Je ne suis croyant en aucune manière, mais je n'échappe jamais au mysticisme qui émane de cet album et de la personnalité de Baden. Il croit à votre place que les esprits habitent le monde, et sa musique est tellement envoûtante que ce musicien-chamane vous fait communiquer avec une autre réalité. Ça semblera une envolée lyrique outrancière à certains, mais c'est ainsi que je le perçois, et explique pourquoi je trouve cet album si spécial. 3 - Live au Zénith, Michel Jonasz. Là c'est avant de l'ordre de la nostalgie et de l'affectif. Je suis allé voir plusieurs fois Jonasz en concert avec ma mère quand j'étais gamin (dont cette tournée), connaissais les paroles de pas mal de chansons par cœur, et je regrette par ailleurs que l'on ait pas, plus ou pas eu plus de chanteur de « variété » de ce calibre dans le paysage français. C'est très bien écrit et arrangé, et Jonasz, un authentique mélomane, s'est toujours adjoint les services de top musiciens. Ici Steve Gadd et Abraham Laboriel à la batterie et à la basse. Merci à tous pour vos contributions en tout cas, que j'ai aimées parcourir — on découvre toujours des choses qu'on ne connaissait pas, ou très mal. Cet album de Jonasz fait partie des classiques qui tournent régulièrement chez moi. Découvert avec Soul Music Airlines grâce à ma chérie, je suis devenu fan en un concert. Celui ci a rejoint la discographie et ne l'a plus quitté. La paire Gadd/Laboriel est fantastique, et le plan d'intro des fourmis rouge un régal à jouer... 1 Quote
Sté Posted June 3, 2024 at 12:11 PM Author Posted June 3, 2024 at 12:11 PM Le 02/06/2024 à 20:25, AlexB6 a dit : Il y a vraiment UN seul album qui m'a fait basculé musicalement, avec lequel j'ai noté un avant et un après : Train Of Tought de Dream Theater À partir de là je me suis mis au solfège pour mieux comprendre ce que j'entendais et avoir des clés de compréhension et de communication en musique, en plus d'accéder à la composition. C'est sans compter le travail technique nécessaire pour jouer du DT... Là je pourrais rajouter Metropolis Pt. 2 : Scenes From Memories, que j'ai vraiment poncé pour progresser techniquement. Mais le point de bascule reste indiscutablement ToT. 😊 Mes deux albums préférés de DT également. ToT est puissant, métal. Metropolis c'est plus qu'un album: un long morceau qui s'écoute d'une traite.. Quote
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