Search the Community

INTRODUCTION Il y a quelques mois, je découvre au hasard de mes balades sur instagram une bassiste jouant un petit riff sur une basse pas comme les autres, je fais alors un screen pour ne pas oublier et en savoir un peu plus sur cet instrument : Sur le coup, je pensais qu'elle avait fait modifier une basse pour gaucher, mais après quelques recherches sur le net, je me rends compte que non, cette basse est belle et bien fichue comme ça. Initialement produits par Yamaha sur la fin des années 60 les modèles "Flying Samurai" reprenant cette forme ont été déclinés en 3 modèles (SB-2A, SB-5A et SB-7A) et sont aujourd'hui particulièrement complexes à dénicher. Extrait du catalogue Yamaha - 1968 Ce n'est que lors de l'entrée dans le nouveau millénaire et l'ouverture d'une ligne de production à Taïwan que Yamaha se décide à lancer la série SBV qui se déclinera en 2 modèles made in Taïwan (SBV-500 et SBV-550), 2 autres made in Japan (SBV-J1 et SBV-J2) et le modèle signature de Miki Furukawa (SBV-800MF). Extraits du catalogue Yamaha - 2000 Je me suis donc mis en quête de ces modèles des années 2000 avec une nette préférence pour la finition jaune (une basse jaune ... un rêve depuis toujours 🤩) et ai enfin trouvé mon bonheur le week-end dernier ! Après de nombreux échanges avec le vendeur qui ne voulait "en aucun cas et à aucun prix" faire d'envoi (et c'est pour cette raison que j'ai pu l'acquérir j'en suis certain), je me suis décidé à aller sur place voir l'état cette 1ère main qui n'avait jamais vu un luthier en 24 ans et qui était stockée dans un placard depuis tout ce temps. Suite à l'examen approfondi de la basse, pas de conditions rédhibitoires pour moi, je l'ai donc ramené à la maison pour mon plus grand plaisir et vais maintenant pouvoir vous en faire la review, mais avant cela voici quelques photos de la belle après nettoyage, récupération des frettes, revitalisation de la touche et premiers réglages pour tester leur efficacité avant le changement des cordes car oui, oui celles-ci sont celles d'origine (des Yamaha H4030) qui ont 24 ans. PHOTOS Vue globale Détails du corps Détails de la tête Détails de la touche et du manche CARACTÉRISTIQUES Marque : Yamaha Modèle : SBV-500 Année : 2000 Nombre de cordes : 4 Diapason : 34" Poids : 3,8 kg Assemblage : Manche boulonné 4 vis Nombre de frettes : 20 Bois touche : Palissandre Bois manche : Erable Bois corps : Aulne Finition touche : Ports ouverts Finition manche : Vernis satin Finition corps : Vernis polyuréthane Dimensions de la touche : 0-F 40.0 mm, 12-F 56.4 mm, radius 10" Epaisseur du manche : 1-F 21.0 mm, 12-F 24.4 mm Ecart des cordes : 19 mm au chevalet, 10.05 mm au sillet Micros : 2 micros à simple bobinage montés type JB Électronique : passive, 3 potards de contrôles : Volume micro manche / Volume micro chevalet / Tone RÉGLAGES & CONFORT DE JEU Les réglages sont plutôt efficaces, vous arriverez à vos fins concernant la courbure, l'action et la justesse du manche ainsi que la dynamique souhaitée avec la hauteur et l'inclinaison des micros. Niveau confort de jeu, personnellement j'adore ! La basse est légère et très agréable à jouer. La forme du corps est étonnamment ergonomique, les dimensions et finitions du manche permettent des déplacements rapides et son épaisseur, même si elle est plus importante de ce dont j'ai l'habitude, est tout à fait confortable à jouer. En position assise : c'est vraiment top ! Debout : il faut prendre le coup et bien ajuster sa sangle pour éviter qu'elle ne plonge de la tête car oui, malgré une tête relativement légère, elle a bien une tendance à plonger. L'accès aux aigus n'est pas ce qui se fait de mieux à mon sens. C'est OK jusqu'à F18, mais pour les deux dernières, il faudra casser le poignet sur le corps pour les atteindre. SONS & USAGES POSSIBLES On retrouve sur cette SBV-500, les avantages et la polyvalence d'une config JB ... avec un son un peu plus énervé. Les micros sont réactifs et d'une agressivité surprenante en comparaison du design tout en rondeur de cette basse. Le son à une tendance à taper dans les hauts médiums et je trouve à titre perso qu'il manque un peu de rondeur justement. C'est là où je serais curieux de tester (ou de me procurer) une SBV-550 qui est montée en PJ avec un Split Coil en micro manche qui pourrait être ultra intéressant à mon sens. Parce que oui, on a très clairement envie de l'entendre dans un registre plus grave, plus chaud et plus rond cette basse, mais le son ça se travaille : un jeu de cordes adapté à ce qu'on recherche et chacun pourra tout de même trouver son bonheur avec ces Single Coil. Je pense de ce fait que cette configuration peut convenir pour un grand nombre de styles musicaux et qu'elle peut être exploitée de bien des manières, il ne va pas être aisé de faire rentrer cette "Samurai Bass" dans une case Pour illustrer cette réflexion et donner quelques exemples de bassistes utilisant cet instrument, je ne pourrais citer que les plus connues comme Miki Furukawa de "Supercar" et "Lama "ou encore Fumi de "Polysics". AVIS & CONCLUSIONS Bon vous l'aurez compris, cette basse est un véritable coup de foudre pour moi 😍 Que ce soit pour son design atypique, son confort de jeu ou son caractère sonore, je suis tout aussi heureux de la contempler que de la jouer. Le son est suffisamment polyvalent pour permettre d'explorer une large gamme de répertoires et de styles différents, les réglages et le confort sont juste surprenants d'efficacité : je suis vraiment très content d'avoir pu mettre la main sur cette belle SBV-500. Ajoutez à cela la petite touche "perle rare" qui fera que vous ne la retrouverez pas dans tous les groupes que vous croiserez et le plaisir est plus que complet me concernant.

Salut ! En me promenant sur notre forum préféré à la recherche d'informations sur la Yamaha Nathan East je n'ai pas trouvé de review de cette petite bombe donc ma mission aujourd'hui est de partager avec vous ma toute nouvelle BBNE2 que j'ai attrapé sur le marché de l'occasion. Donc pour commencer place aux spécifications : Corps : Aulne avec table en érable Manche : conducteur en érable/acajou 5 parties Touche : Ebène, radius 600mm Frettes : 24 Diapason : 864mm Micros : 2 Double bobinage stack Alnico V Contrôles : Volume, balance des micros, égalisation active 3 bandes avec presets utilisateurs des médiums, coupure des fréquences médiums (avec swicth on/off) Chevalet : chromé à 5 pontets individuels indépendants Parlons du confort de jeu... Cette basse est hyper confortable, très bien équilibrée , pas trop lourde 4,3kgs, l'espacement des cordes en 18mm c'est que du bonheur. Plus les années passent et moins je supporte le 19mm.. L'accès aux aigus est top rien à dire là dessus et l'accès aux contrôles est tout aussi bien. Notons que le corps est légèrement galbé. Pour le son : Nous y voilà. J'ai enregistré des petits sons en essayant de passer par plusieurs configs et en jouant un plan simple et clair. On trouve de tout sur Youtube, souvent le son est soit enregistrer directement avec le micro d'une caméra ou alors le son est retouché à mort. Ici ce sera directement dans une carte son sur Logic Pro. Pas de retouches, le son est pur. Mon avis : aux doigts c'est une merveille, pour le slap cependant je ne suis pas fan à 100% même si ça fait très bien le taf, juste une question de goûts, mais ayant écouté tous les albums de notre ami Nathan je savais à quoi m'attendre "en gros". Cette basse est hyper hyper polyvalente. Pour ceux qui font du studio je pense qu'elle remplie beaucoup de critères. Ces BBNE2 ont un son bien à elles je trouve, avec les 2 micros, tout à 50% on retrouve bien cette sonorité Yamaha. C'est hyper propre, surtout en slap. Je vais bien sûr poser des lignes plus longues lorsque j'aurais un peu plus de temps, mais on arrive déjà à ce faire une idée le de la bête. SON 1 = BOTH Bass 100% Mid 50% Tre 50% SON 2 = BOTH Bass 50% Mid 100% Tre 50% SON 3 = BOTH Bass 50% Mid 50% Tre 100% SON 4 = BOTH Bass 50% Mid 50% Tre 50% SON 5 = NECK Bass 50% Mid 50% Tre 50% SON 6 = NECK Bass 100% Mid 50% Tre 50% SON 7 = NECK SLAP Bass 75% Mid 50% Tre 50% SON 8 = BRIDGE Bass 100% Mid 50% Tre 50% SON 9 = BRIDGE Bass 50% Mid 50% Tre 50% SON 10 = BRIDGE Bass 50% Mid 50% Tre 50% ( MID CUT Actif 70/80%) SON 11 = BOTH SLAP Bass 75% Mid 50% Tre 50% Videos : Ces basses sont entièrement peinte en noir, blanc ou pour les plus chanceux en gris (série limitée). Le seul bois que l'on voit sur la basse c'est la touche en ébène, très jolie avec ses inlay et son BB EAST à la 12ème. Nous sommes sur un manche fabriqué en érable et acajou, 5 parties qui est pris en « sandwich » dans le corps en érable et aulne. Le poids est correct 4,3kgs. Ca passe crème comme ils disent. Quelques photos pour conclure cette modeste review. http:// http:// http:// http:// http://

Salut à toutes et tous, Vous l'attendiez de puis longtemps. Elle arrive. C'est l'heure de... La review de la six cordes la moins chère des internets. Il y a quelques temps, j'ai ouvert un sujet relatif aux six cordes Harley Benton. http://onlybass.com/index.php?/topic/92325-cheap-six-cordes-harley-benton-inside/ J'hésitais entre deux modèles, et puis je me suis finalement orienté vers le moins cher des deux. Il s'agit de ma première basse six cordes, et je n'étais pas certain encore de mes aptitudes avec toutes ces ficelles... Finalement, ça m'a semblé le moins risqué. Le débat sur la pertinence de ce choix est toujours ouvert, bien sûr, mais je suis tout à fait satisfait pour l'instant, comme je vais l'expliquer ici Apparence Je vous invite à retrouver tous les détails techniques de l'instrument sur Thomann, distributeur de Harley Benton en Europe : https://www.thomann.de/fr/harley_benton_b_650_black_progressive_series.htm?ref=search_rslt_B-650_317321_0 C'est donc une charmante basse qui s'est retrouvée dans ma boîte aux lettres il y a peu, avec une peinture noir profond, qui a meilleure tête en vrai (c'est peut-être un peu fade sur les photos Thomann). Je n'étais pas fan du look, un peu basique d'une part et un peu rock de l'autre. Pour moi qui veux faire du jazz rock avec, les pavés ne sont pas mon premier choix. Mais que voulez-vous, je ne suis qu'un homme, et à 158 euros, je n'aurai pas trop de scrupules à modifier un peu tout ce bazar dans le futur ! Comme pour la JB-40 FL dont j'ai récemment fait une review ( http://onlybass.com/index.php?/topic/92784-review-avec-du-son-dedans-harley-benton-jb-40fl/), je n'ai absolument rien à redire sur les finitions. Tout est assemblé avec soin, la peinture est top, rien ne dépasse, c'est impressionnant pour ce prix. A noter aussi que la basse est arrivée accordée, ils sont trop forts chez Thotho... A noter que le chevalet est étrangement fait, il y a des petites vis un peu partout... Je songerai à mettre quelques photos supplémentaires Ergonomie L'action est un peu haute, et j'ai du mal à rabaisser tout ça sans faire friser et en gardant une intonation juste... Je manque de temps pour m'atteler à tout ça, et certains ont eu à ajouter une cale sous le chevalet, donc pour ma part, ce sera direction luthier dans les semaines qui viennent. Rien à redire du côté des mécaniques, ce ne sont pas des Deluxe, mais ça tient bien l'accord, même après des trajets en vélo. Alors, certes, l'action est un peu haute pour mes habitudes, mais ça a aussi des avantages, je peux jouer avec une certaine dynamique par rapport à mes autres basses ras les pâquerettes. Et c'est plutôt agréable, même si ça n'a pas forcément à voir avec la basse La touche était un peu sèche, ça ne laisse pas une sensation très agréable sous les doigts, mais c'est anecdotique. Le manche non vernis est un plaisir, ça glisse tout seul. Le manche est large, l'espacement entre les cordes me semble plus grand que sur ma 5 cordes (Cort Artisan B5). Et comme c'est ma première six cordes, je n'ai pas vraiment d'éléments de comparaison. D'une manière générale, je n'ai eu que très peu de difficultés pour prendre en main cette basse malgré la corde en plus, et je me suis rapidement demandé comment j'avais pu attendre si longtemps avant de m'y mettre... Cette basse a déjà fait un concert, et un second arrive ce week-end, je n'ai aucun problème à monter sur scène avec Son La basse possède un préamp alimenté en 9V (dont j'aurais voulu me passer pour des raisons pratiques de piles), avec EQ 2 bandes, un volume, et une balance entre les micros. Le volume est un push/pull qui, je crois, bypass le préamp. Mais ça n'est pas franchement flagrant... C'est le premier vrai reproche que j'ai à faire à cette basse, la balance et le préamp n'ont que peu d'impact sur le son. Ca sonne un peu tout droit tout le temps. Mais d'un autre côté, le son me plaît bien ! Rien à voir avec ma Cort, qui est très brillante et a un son très creusé, le son est beaucoup plus rond ici. Avec l'EQ à zéro (les potards sont à cran milieu), j'ai quelque chose de relativement mat, avec beaucoup de mediums. L'EQ 2 bandes est très efficace, et j'ajoute systématiquement un peu de graves et un peu d'aigus, ben ça sonne drôlement, mes amis. Et bien sûr, quand un de mes profs de l'école de musique me dit que ça sonne bien, ça pèse dans la balance aussi ;) Je vous laisse avec ce petit extrait (vous commencez à avoir l'habitude), avec une EQ un peu boostée, balance au centre, simulation de baffle 12" et un peu de reverb. Dans la deuxième partie, le petit contre chant en réponse au thème fait entendre le micro chevalet seul. Je trouve quand même que ça sonne gentillet dans l'extrait, et branchée dans un ampli, elle a quand même plus de coffre. En résumé + Le son agréable d'une manière générale + Les finitions + Le prix - Le look (c'est subjectif) - Difficile à régler - Le préamp et les micros qui manquent de personnalité Merci pour votre lecture, et je reste dans le coin pour toutes questions supplémentaires Mikro

Après le test de la Super Synth, voilà le test de la Future Impact ! Le site consacrée à la bête est ici : http://pandamidi.com/bass-guitar-synth/ Je regrettais chez la Super Synth le manque d'autres formes d'ondes, et ça a été la motivation première pour me choper une Future Impact (ça, et l'essai d'une Deep Impact dont les sons m'ont quand même bien accrochés !). Commençons par être factuel, on a le droit à 90 presets, c'est beaucoup. Voire trop, soyons honnête, avec la Super Synth on a vite fait de choisir un son, là on passe déjà une heure à choisir/modifier/remodeler/etc. Mais ça fait toujours plaisir ! Ils sont organisés en banque de 10, pratique pour créer des groupes de genres de sons. Pour gérer/créer ses sons, l'éditeur est fourni. Je vous avoue que je n'ai en ma possession que depuis peu de temps la pédale, et que malgré quelques longues heures passées sur l'éditeur, il reste un peu flou pour moi. Je vous laisse aller voir sur le site pour vous donner une idée du truc, mais je ne pige pas bien encore tous les contrôles du machin. Il y a plus de paramètres que pour la Super Synth, mais c'est moins clair. La pédale est aussi contrôlable via MIDI, donc on peut lui relier un clavier. Dans ce cas, il y a certains paramètres qui ne sont accessibles que pour le clavier (voir en haut), dont le portamento. Et ça, c'est quand même bien dommage, parce que le portamento, moi j'aime bien, et pour le coup c'est un atout que possède la Super Synth. Pour contrebalancer, on a quand même pléthore de trucs : 4 oscillos, une disto, un filtre, un Noise, un LFO, et même au cas où, un effet au choix (chorus/delay, Overdrive ou Equalo), un blend très bien foutu... il y a laaaargement de quoi s'amuser ! Et du coup, on peut faire des sons vraiment trippant, qui n'ont parfois rien à voir avec de la basse-synthé. J'ai classé les sons par catégories, comme ça on écoute que ce qu'on veut. J'ai été obligé de faire des choix dans les sons, parce que 99 presets, ça faisait un peu beaucoup. Tout est fait avec le chaînage suivant : Basse → pedalboard → RC-505 → Carte son. Quand je ne précise pas, le son qu'on entend n'est que celui de la Future Impact. En cas de pédales ajoutées, je donne le détails à chaque fois:). Il n'y a que la reverb qui est quasi toujours là et que je ne précise pas (c'est juste pour donner un peu d'ampleur au son), sauf quand vraiment elle a un gros rôle dans le son. Autre chose, le son de basse sera toujours à gauche, parce que mon installation est stéréo, et que les basses sont à gauche. I. Les Basses : 1) Un preset assez basique, mon preset de base. 2) Un autre preset assez simple, avec plusieurs oscillos cette fois. 3) Le même, avec l'Enigma (EHX) derrière. 4) Celui là, je ne sais pas comment vos enceintes vont le sortir, chez moi c'est pas super flagrant, mais sur l'ampli basse, c'est assez cool ! Du gros sub pour faire du gros son ! 5) Une basse qui sonne un peu grenouille. Ya des genres de parasites sur la bande, je sais pas d'où ça sort... je ne l'ai pas sur l'ampli en tout cas. 6) Un preset entre le wobble et la rave party. 7) Un genre de synthé basse un peu plus rock. 8 ) Un preset avec plusieurs octaves empilées, plus un phaser sur la Mod Factor (Eventide), au milieu de l'extrait j'enclenche puis enlève l'Agro (Aguilar). 9) Un preset qui exploite la longueur du son, c'est du triangle et du noise. 10) Une autre basse qui joue sur la longueur. 11) Sur ce preset, le filtre est réglé très aigu, du coup ça génère des petits bruits aléatoire assez marrants. 12) Un mélange oscillos qui fonctionne bien avec de la disto, avec l'Agro (Aguilar) de nouveau. 13) Un preset avec un blend très bas, joué à la fretless ici, on entend plus la basse que le synthé (sisi!). II. Les Nappes : 1) Une onde triangle avec un filtre lent pour le mouvement, plus du delay (Time Bender, Digitech) et une bonne dose de reverb (Big Sky, Strymon). 2) Un preset en quintes avec un LFO qui se déclenche un peu après l'attaque (le LFO a un paramètre delay). 3) Des oscillos en octaves, un flanger (Modfactor, Eventide) et de la reverb de la Big Sky (Strymon). 4) Le même qu'au dessus, mais avec de la disto (Agro, Aguilar) et un octaver (Octavium, Exar) 5) Un empilage de 3 fois le même preset, pour faire des accords. III. Les Leads 1) Onde triangle toute simple, l'idée était de se rapprocher d'un sinus, avec du delay (Time Bender, Digitech) et de la reverb (Big Sky, Strymon). 2) Un preset sifflement, avec un blend asses bas, pour entendre la basse avec. Avec une reverb (Big Sky, Strymon). 3) Un autre preset sifflement, avec un LFO pour le petit effet tremolo. Avec une reverb (Big Sky, Strymon). 4) Un preset lead-bass (quand même !), avec un phaser (Modfactor, Eventide) et de la reverb (Big Sky, Strymon). IV. Les Bruits : 1) Du vent, de la mer, l'orage... Avec du delay (Time Bender, Digitech) et de la reverb (Big Sky, Strymon). 2) Du bruit et de la basse. 3) Du vent, mais accordé. C'est un mélange entre le module synthé, et le noise. 4) Des sifflements très aigus, avec du delay (Time Bender, Digitech) et de la reverb (Big Sky, Strymon). 5) Le même preset, mais sans les effets, ça fait un peu rayon laser. 6) Z'avez vu Harry Potter ? C'est le Vif d'Or. Avec du delay (Time Bender, Digitech). 7) C'est un preset assez proche, mais qui sonne un peu plus comme un speeder. A la fin je fais quelques staccati avec, c'est intéressant aussi. Pas d'effet ajouté sur celui là, je précise parce que je me suis moi même reposé la question en le ré-écoutant ! V. Le Total : Deux extraits où vous ne trouverez que des sons issus de la Future Impact, pas d'autre instrument. VI. Le Bonus : Pour ceux qui se demanderaient pourquoi cumuler plusieurs pédales de synthés, ou si j'ai abandonné la Super Synth depuis que j'ai la Future Impact. Elles fonctionnent bien séparément, mais aussi de concert ! Sur ces extraits, chaque voix est la combinaison d'un preset de la Super Synth et de la Future Impact, dans cet ordre là : Basse → Super Synth → Future Impact. Le blend est autour des 50% à chaque fois (à la louche quoi...) Pour conclure, je vais reprendre un peu ce que je disais à propos de la Markbass. Je joue sur cette pédale principalement tout seul et avec un looper, ce qui me permet de m'en servir comme un synthé en empilant plusieurs voix (j'ai régulièrement 3-4 voix empilées pour faire une seule piste de nappe). J'ai mis dans ce soundclips les sons directement sortis de la pédale, mais aussi des sons gorgés d'effets, je m'en sers surtout de cette manière là. Autant pour les lignes de basses je peux m'en passer, autant pour faire des jolies nappes, je n'imagine pas ne pas coller un chorus, un phaser, un delay ou une reverb dessus, ça sonne trop plat à mon goût. Cette pédale est clairement une usine à gaz (GAS ?), je pense qu'on peut passer des heures dessus, bien plus que pour la Super Synth, et bien que l'éditeur soit raide au premier abord, on s'y fait et on peut sortir des sons de l'espace assez rapidement. Je n'ai pas parlé des contrôles accessibles directement sur la pédale, et pour cause, je ne m'en sers pas (je règle tout directement dans l'éditeur, jsuis un fou moi !), mais j'ai quand même testé pour voir, c'est très bien foutu pour modifier des paramètres à la volée (je vous laisse voir lesdits paramètres). J'imagine qu'en live, ça peut sauver la vie. Dommage pour le portamento disponible uniquement pour les claviers, ça me manque vraiment. Dommage aussi que l'édition des sons passe par des câbles MIDI, c'est pas pratique pour tout le monde, et puis ça fait encore deux câbles qui traînent... Cette pédale est une bonne réussite, il va sans dire que j'en suis pleinement satisfait !

Après les tests de la Super Synth et de la Future Impact, je m'attaque (enfin !) à la C4 ! Je suis entré dans le monde de la pédale synthé avec la Super Synth, qui est toujours chouette, mais commence à faire figure d'ancêtre, même si...elle garde certains avantages qui la font rester sur le pedalboard, je vous en dis plus plus loin ;). La C4 est beaucoup plus proche de la Future Impact, on y retrouve notamment les 4 lignes dédiées aux générateurs de sons (oscillos, son de l'instru ou octavers), la disto, les LFOs, etc. Je ne vous fais pas ici le comparatif entre les deux, mais je vais distiller quelques points de comparaisons au fur et à mesure. La Future Impact possède déjà une centaine de presets, et c'était beaucoup. La C4, c'est 128. Donc, c'est énoooorme ! Le défaut, c'est qu'ils ne sont pas pratique à bouger, donc pour créer des regroupements par genre de sons, ben c'est un peu galère... Pour gérer/créer ses sons, l'éditeur est fourni, et bien que chargé, on finit par rentrer dedans. Il m'a fallu quelques heures de vol dessus pour bien tout comprendre, et encore, il y a des détails que j'évite toujours un peu ! Ceci dit, je suis récemment retourné modifier quelques sons sur la Future Impact, et l'éditeur est bien costaud aussi en fait, j'avais oublié ! Le gros avantage de la bête, c'est le logiciel/application et la communauté qui va avec. PandaMidi a essayé de rattraper le coup pour la Future Impact, je viens de faire la MàJ en V3, et les changements visent entre autre chose à se rapprocher de certaines fonctions de la C4, y compris dans l'idée de la création d'un site de partage, mais c'est clairement pas à la hauteur de Source Audio qui profite du fait qu'ils sont une plus grosse boîte avec une belle vitrine, bien plus d'utilisateurs, des démonstrateurs bien badass, etc. Les utilisateurs sont pléthorique sur le cloud de Source Audio, et rien qu'en explorant les sons postés, il y a de quoi laaargement trouver son bonheur ! C'est un super atout pour la pédale, et même pour toutes les pédales Source Audio en fait. Je possède aussi l'After Shock (et pour le coup, je galère vraiment avec l'éditeur !), et savoir qu'on peut trouver un son fait par quelqu'un sans avoir besoin de trop se prendre la tête à bidouiller l'éditeur, je pense que ça peut en soulager plus d'un. La plupart de mes presets sont d'ailleurs construit comme suis : je tombe sur un son qui me plaît en farfouillant la banque de données en ligne, et je l'adapte/transforme/modifie/cuisine à ma sauce. Je n'ai pas l'impression qu'on puisse exporter/importer une banque entière de sons comme pour la Future Impact, mais je vais regarder ça de plus près... Passons au son. Je fais un classement par catégories, comme ça, chacun peut écouter ce qui l'intéresse. Je vous propose des presets choisis dans ma collection personnelle du moment, 128 presets ça ferait trop si je devais tout vous présenter (surtout qu'après avoir fait cette review, j'ai créée encore quelques sons, et donc dépassé les 128 presets...faut que je refasse du tri!). Tout est fait avec le chaînage suivant : Basse → pedalboard → Carte son. Il y a aussi une boîte à rythme, histoire de faire vivre un peu les extraits. Quand je ne précise pas, le son qu'on entend n'est que celui de la C4. En cas de pédales ajoutées, je donne le détails à chaque fois :). Il peut y avoir aussi de la reverb pour donner un peu d'ampleur au son. Et parfois des clins d’œils dans les soundclips ;). I. Les Basses : Sans surprise, c'est ce que j'ai le plus en banque, des sons de basses. Je vous les présente en plusieurs sous-catégories : Bass (preset à tout faire, valable en toute circonstance), Short Bass (preset dont le son s'efface très vite, parfait pour les attaques sèches), Slow Bass (l'inverse du précédent), No Synth Bass (preset basé principalement sur les effets de filtres d'enveloppes et parfois de distos). A. Bass 1) Un preset qui mélange déjà son clean et deux oscillos en dents de scie. 2) Un preset trèèès aggressif, notamment grâce aux paramètres FM de la pédale (qui permettent de faire des sons...bien barrés). J'ai laissé volontairement le son traîner à la fin pour rendre compte de la tenue des notes. 3) Un octaver, une onde en dent de scie, le tout avec une overdrive, on est dans l'efficacité. 4) Preset un peu serré avec des fins de notes qui partent un sifflets débilos. 5) Preset basique en terme d'oscillo (juste un en dent de scie), mais amusant niveau filtre, il y en a deux, un up, un down. Un peu dans l'esprit de l'Aguilar Filter Twin. Je réutilise le procédé plus loin. 6) Un preset qui joue sur le LFO, avec des filtres presque vocaux. « Aiyéaiyéaiyeaa » 7) Il a l'air normal. Mais en fait non, ce sont des sinus, et je trouve qu'il a un petit côté contrebasse... B. Short Bass 1) Une basse très courte et sèche, ça serait certainement plus facile à jouer sur un clavier... 2) Plus simple à amadouer, un preset en partie FM dont le son s'efface rapidement. 3) Je n'avais pas encore mis d'effet, mais ce preset, encore une fois à base FM appelle vraiment la reverb. C. Slow Bass 1) Les LFOs permettent assez facilement de faire vivre un son plutôt basique. J'étais tenté de le charger en effet (flanger, phaser), mais on entend mieux la C4 avec moins de maquillage, donc il n'y a qu'une bonne dose de reverb. 2) Encore un son assez basique, mais qui doit tout son caractère à l'attaque longue, ce preset permet de beaux étalages de crème. 3) Un preset du même genre, prévu pour imiter des cuivres. Il a une petite subtilité dans la fin du son, les enveloppes d'attaques permettant de décaler l'arrivée des voix. Au passage, on peut entendre que les oscillos réagissent très bien au vibrato (je vibre manuellement ici, pas d'effet!) 4) Je reste dans les cuivres, mais ici, je mélange trois presets identiques en tout point, sauf leurs tessitures, trois voix, trois octaves. Une belle section de cuivres synthétiques ! 5) Encore une fois, tout réside dans le LFO qui vient piloter les filtres, j'ai rajouté un peu de delay cette fois, ça se marie bien. 6) Même astuce, mais pour une utilisation plus rythmique que d'ambiance, un genre de wobble, le LFO pouvant être calé sur le tempo et ses subdivisions. C'est ultra pratique ! 7) Les LFOs couplés à la fonction detune permettent de simuler des effets, ici de pulsation que j'aurais probablement tenté de faire avec un chorus et un flanger. 8 ) Le preset ici a une enveloppe très lente sur le filtre, pour de jolis effets de genre. J'ai ajouté delays et reverb, j'aime ce côté spatial... 9) En jouant sur les filtres et les LFOs on peut faire sonner plusieurs voix en n'en jouant qu'une. D. No Synth Bass 1) A partir d'ici, que des presets sans oscillos, uniquement du son dry, avec différents filtres. Ici, un unique filtre « 4 Pole Low Bass » avec une légère overdrive. 2) Un seul filtre « 2 Pole Low Bass ». Et c'est tout. 3)A peu de choses près, le même preset que l'exemple 19, mais l'overdrive est maintenant une grosse fuzz. 4) Autre filtre, autre distortion, on entre sur un terrain plus velu ! 5) Son clean et deux filtres en simultané, le retour du concept Aguilar Filter Twin. II. Les Nappes : 1) L'occasion d'utiliser la fonction harmonisation de la machine, ça peut bien souvent éviter d'avoir à faire plusieurs passes d'un seul son pour simuler un clavier. 2) Les attaques douces, les LFOs et les harmonisations font qu'on peut vraiment utiliser la C4 pour remplacer des nappes de clavier. J'ai rajouté flanger et reverb sur celui-ci. 3) Un preset où la mélodie est mise en avant, la basse arrive derrière. On a vraiment une impression de deux voix superposée, mais je ne joue en fait qu'une note à la fois. J'ai laissé la reverb. 4) Un preset plus classique, qui joue sur le potard « detune » pour simuler un effet chorus, et sur le LFO pour le mouvement. Toujours avec une belle reverb. Il y a un peu de parasites à l'enregistrement, je ne les ai pas à l'ampli...certainement une question de fréquences. (PS : j'ai eu le problème sur plusieurs presets après celui-ci, du coup j'ai changé ma ligne d'enregistrement en passant par la sortie ligne de mon ampli, ça a l'air de résoudre le problème. Si quelqu'un peut m'expliquer ce qui fait que :)...!) III. Les Séquences Atouts majeurs de la pédale, les deux séquenceurs internes. C'est ultra créatif comme outil ! C'est du séquenceur à pas (de 2 à 16), réglé sur le tempo, chaque pas pouvant se régler par demi-ton sur une échelle de 4 octaves. Le défaut de l'engin, c'est que la séquence ne prendra pas en compte la tonalité de ce qu'on joue, contrairement au bloc d'harmonie. Étrange que les deux outils ne soient pas reliés... et dommage d'ailleurs ! 1) Pour éviter les soucis de tonalité, je me sers pas mal du séquenceur avec juste des octaves ou des quintes. Couplé ici au LFO, ça donne l'impression d'un filtrage un peu bizarre des fréquences. 2) Même idée, il n'y a que des octaves. 3) Il y a deux séquenceurs, et on peut les utiliser en même temps ! Le son a un petit côté jeu vidéo, mais l'idée d'avoir deux, voire trois sons en même temps, c'est quand même pas mal. 4) Quasiment le même preset. Le 2e séquenceur est un réglé peu différemment, et la distorsion est activée sur une des voix. Pour montrer que le moindre petit réglage qui bouge permet déjà de changer vraiment le son. C'est chouette, mais c'est aussi synonyme de prise de tête éternelle sur les réglages, interactions des paramètres obligent. 5) Un preset qui montre la limite des séquenceurs. Ici, les intervalles choisis sont mineurs, du coup, on doit tout jouer mineur. Autant pour l'ambiance que ça peut créer, c'est vraiment génial, autant pour imaginer des grilles harmoniques intéressantes, ça devient très vite limitant. 6) Une vraie fausse séquence ici. J'ai joué avec le LFO pour contrôler le filtre, ce qui donne l'illusion d'une séquence. L'intérêt, c'est que ce preset est polyphonique. Le point négatif du moteur de pitch polyphonique, c'est qu'il souffre d'une latence rédhibitoire pour jouer avec des attaques courtes. Ici je compense avec une enveloppe d'attaque lente pour ne pas entendre la latence. 7) Les deux séquenceurs ne sont pas obligatoirement fixés sur le même nombre de pas, il y a moyen de faire des polyrythmies sympas. 8 ) Les séquenceurs permettent aussi de reproduire aisément des thèmes pas forcément très « bass friendly ». 9) Les séquenceurs sont vraiment performant dans les ambiances, surtout que la synchronisation au tempo les rend vraiment chouettes à coupler avec les LFOs. J'ai renforcé avec delay et reverb. 10) C'est pas tout à fait le même son (j'avoue qu'on est pas loin), mais je les trouve vraiment cools tous les deux, j'ai pas su choisir :P ! 11) Pour des effets ponctuels, les séquences peuvent aussi avoir leur place. J'imagine assez bien le truc en live si le groupe n'a pas de clavier ou d'ordi sur scène, la C4 peut faire la blague pour ce genre de...blague. 12) Pour les feignants, un LFO à onde carré pour contrôler le filtre, associé à un séquenceur programmé en ce sens, on peut faire des octaves discos sans se fatiguer. IV. Les Bruits : J'ai fait le tour de mes 128 presets pour faire ma sélection, et il s'avère que je n'ai que très peu de presets « Bruits ». En vérité, je n'en ai que deux, contrairement à la Future Impact avec laquelle j'en ai programmé quand même pas mal. Je pense que l'absence d'un générateur de bruit (blanc, rose, etc.) est en grande partie responsable, ça participe vraiment à bruiter les sons. Le pilotage des LFOs reste aussi très sage, on ne peut pas les faire valdinguer dans tous les sens (bien que j'ai remarqué en faisant la review, qu'en les poussant dans des réglages extrêmes, on peut tordre leurs utilisations jusqu'à s'en servir comme ring modulator). Du coup, ça limite un peu la création sonore, mais force aussi la pédale à rester très musicale dans son utilisation, ce qui n'est pas si bête finalement. Disons que ça force un peu à rester sur le sentier. 1) En forçant un peu les paramètres FM, on arrive à faire des bruits quand même, ici un bruit de diamant sur vinyl. 2) Et ici des bruits plus granuleux. Sans effet d'abord, puis avec delays et reverb. Normalement, je devrais avoir une section « Leads », mais pire que pour les bruits, je n'ai aucun sons « Leads » dans mes presets. Alors qu'encore une fois, la Future Impact en est truffée ! Si j'analyse le pourquoi du comment, je pense que la couleur et le choix des formes d'ondes de la C4 m'ont vraiment poussés à chercher à faire des sons de basses. Même mes sons de nappes donnent beaucoup dans le grave. La Future Impact dispose de formes d'ondes Carré et Triangle beaucoup plus douces (j'ai d'ailleurs été surpris de la rugosité des oscillos « carrés » de la C4, et j'ai un peu de mal à les utiliser pour le moment. Je vais insister !), et à mon goût plus adaptées pour les sons leads. Mais maintenant que je fais ce constat, j'ai quand même envie d'essayer de créer un son lead convaincant sur la C4 ! [1/2h plus tard, j'ai forgé un son qui me va à peu près. Le lendemain j'en ai 2-3 de plus dont je me sers dans la rubrique suivante.] V. Mixs : Deux extraits où vous ne trouverez que des sons issus de la C4, pas d'autre instrument. Il y a parfois des delays et de la reverb (en général, ça s'entend plutôt ^_^). VI. Conclusion : Pourquoi une pédale de synthé supplémentaire ? Si je fais le calcul, j'ai 4 pédales de synthé (Future Impact, C4, Super Synth et Enzo), auxquelles je peux ajouter les pédales de pseudo synthé (B9, SuperEgo+, Hog2). Déjà, j'aime le son d'un synthé basse, autant que le son d'une basse au naturel, mais selon le contexte, j'aime bien pouvoir passer de l'un à l'autre, et n'étant pas un super claviériste, si je peux rester sur mon instrument, ça m'arrange ! Mais pourquoi en cumuler autant, sachant qu'en plus, je joue principalement seul chez moi avec un looper ? Simplement parce que chacune de ces pédales a sa propre signature sonore, ses propres outils et façon de fonctionner. C'est un peu comme les pédales de distos qu'on voit beaucoup se balader en famille sur les pedalboards ^_^ ! Pour faire une synthèse rapide, chacune a son petit truc en plus (et son petit truc en moins) : La Super Synth est encore la seule à proposer le portamento (!), mais ne dispose que d'une forme d'onde. Je la trouve toujours super efficace (le tracking est parfait), mais limitée. La Future Impact a des formes d'ondes assez douces et des fonctionnalités plus barrées, mais elle n'est pas simple à programmer du tout et le tracking est galère à gérer. L'Enzo gère la polyphonie et a une fonction arpeggiator, mais seulement 2 formes d'ondes, et c'est l'enfer à programmer (j'ai pas encore osé tenter l'aventure en MIDI pour sauvegarder des presets dessus... je crois que c'est maintenant possible, mais que ça reste une tannée...). Ça reste pour moi une excellente pédale plug and play pour qui veut tenter des sons à l'arrache (contradictoire ? Peut-être...) La C4 est la plus musicale et possède les séquenceurs. Et puis la communauté rattachée à Source Audio est démente de ressources ! Par contre, pas de synthèse polyphonique, pas de portamento, onde carré aggressive (jusqu'ici)... Revenons à la C4 à proprement parlé. 4-5 ans après la Future Impact, on a affaire encore une fois à une usine à gaz sur laquelle j'ai déjà passé pas mal d'heures, et je pense bien continuer à m'amuser à créer des sons avec. L'éditeur est assez abordable, bien que très complet, et le mode d'emploi est salvateur (et je le redis, mais la communauté très active autour de la pédale aide vraiment). Les possibilités sont assez larges, mais restent très cantonnées à des sons de basses/guitares (je n'en ai pas fait la démo ici, mais j'utilise quelques presets spécifiquement pour la guitare, soit pour les filtres, soit pour avoir des sons de basses que je peux jouer à la guitare, ça m'évite de changer d'instrument quand c'est juste pour enregistrer une idée vite-fait. Et dans ce cas, ça sonne souvent plus « basse » qu'en mettant juste un octaver sur la guitare.). Les séquenceurs sortent vraiment du lot, c'est un super outil, dommage qu'ils ne puissent pas être programmés selon les gammes du bloc d'harmonisation. On peut assigner des paramètres à deux des potards de la pédale. Je le fais sur certains presets au cas où, mais en vrai, je fais mes ajustements directement à l'ordi... ça reste évidemment pratique si on doit emporter la pédale en repet/concert, ça évite de se balader avec un ordinateur ! D'ailleurs, si je me sers autant de l'ordinateur, c'est avant tout parce que je m'en sers pour switcher de preset en preset, car seulement 6 sont directement accessibles sur la pédale. C'est vraiment dommage, parce que juste un petit bouton de plus pour gérer ça aurait été cool. La Future Impact le fait, et du coup je peux envisager de partir avec elle sans ordi et avoir quand même accès à tous mes presets. Bon, et puis je pourrais continuer à m'étaler pendant des pages sur cette pédale ^_^, ça fait 9 mois que je joue avec, et c'est à la fois un super outil créatif et vraiment une grosse éclate. J'avais certainement dit la même chose de ses grandes sœurs, mais que voulez-vous, j'aime bidouiller des synthés :P ! Dernier point auquel je pense alors que je finis de relire tout ce bon gros pavé : c'était déjà le cas avec ses prédécessrices, mais j'ai remarqué récemment, alors que je joue beaucoup sur mes pédales de synthés, qu'elles demandent une propreté du jeu assez rigoureuse. Je joue principalement aux doigts, et si les attaques ne sont pas franches, ou bien si les notes bavent un peu, le synthé va avoir tendance à décrocher (c'est surtout vrai avec la Future Impact, la C4 est plus tolérante, mais les filtres et les enveloppes restent délicats). D'où l'importance de bien gérer sa main droite avec ce genre de pédale, mais aussi de bien savoir régler les paramètres qui vont aider à gérer ça (volume d'entrée, sensibilités des filtres, gates, etc.)

Hello, tous, Ça fait un bout de temps que je n'ai rien posté, je viens à la peche aux infos. Je voudrais mettre un peu de sous dans un (vrai) bloc d'alim', en faisant le tri je me suis finalement arreté là: -friedman power grid 10 -strymon ojai r30 -Trex goliath/chameleon C'est dans le budget que je peux utiliser, et ce qui m'interesse est la possibilité de sortir au moins 350mA par plug. Voilà je cherche des avis/retours d'éventuels possesseurs de ce matos, avant de me décider. Thx pis la bonne journée!

Via Reno du forum, j'ai acquis récemment une petite pédale qui me faisait de l'oeil depuis un certain moment. Petite mais costaude : sitôt déballée, je me jette sur mes jacks pour tester la chose. C'est lorsque ma copine et mon chat ont fui à l'autre bout de l'appart, me laissant seul avec ma Jack Casady, un sourire niais scotché sur la face et tous les graou graou émis par cette Mastotron que j'ai réalisé le potentiel de destruction de cette petite boite bleue.... Bref, trève de plaisanterie, je vais tenter de faire une petite et modeste review de cet effet. C'est une pédale de gated-fuzz analogique, utilisable en guitare et basse, qui comporte 5 potards et un mini switch. De droite à gauche : _ Relax/Push : Réglage de l'impédance d'entrée. Très pratique sous forme de potard je trouve, ce réglage influe sur la dynamique du signal. _Fuzz : Réglage de gain. Plus on en met, plus il y en a. _PW : Réglage qui influe sur la forme du signal, ce que souvent ici l'on nomme le "grain". Et aussi sur le gate. A fond, on obtient un gated fuzz extrème (si vous n'attaquez pas assez vos cordes, aucun son!). C'est la raison pour laquelle j'ai acheté cet effet, et je suis comblé! _Tone : Un bête réglage de tonalité du signal distordu. _Le petit switch qui permet de sélectionner 3 modes différents de bass boost. Un mode normal (position1), un mode boost parfait à la basse (position 2) et un mode boost ++ (position 3) qui part carrément dans l'excès! Je reproche à ce petit switch d'être difficile d'accès. _Volume, qui permet de régler le volume total de l'effet. L'alimentation se fait sur le côté, à côté de l'input. Bof bof, pas très bien plaçé. Alim 9V avec (-) au centre, classique. L'effet est très aggréssif et synthétique. Beaucoup plus qu'une Big Muff, et de toute façon, ce n'est pas du tout le même son. On se rapproche de la fameuse Wooly Mammoth dans l'esprit. J'ai essayé de la blender avec une LS-2 et cela présente peu d'intérêt : la Mastotron s'en sort très bien toute seule, et le son qui en sort est si caractéristique qu'il se suffit à lui même. Aucun rapport avec une overdrive que l'on blende pour garder du bas et réchauffer un son. Pour vous faire une idée, en guitare, c'est le son de Fu Manchu période "In Search Of". Imaginez la même en basse. Avec un octaver +1/-1 on se retrouve avec un son synthé distordu. J'adore. J'insiste beaucoup sur ce point : il faut savoir ce que l'on achète lorsque l'on décide de se craquer cette pédale. Un avis sur AF dit qu'avec le potard de PW à fond, la pédale manque de sustain : j'ai envie de dire, normal pour une gated fuzz ! Quelques exemples pour illustrer mes propos : Un test qui retranscrit bien ce qui sort de cette pédale : Un petit morceau de Fu Manchu pour illustrer le type de son qui sort de ce truc en guitare : Et un de Nébula, idem, intro de gratte à écouter. On entend très bien le gate sur les dead notes : Je complèterai cette petite review au fil de mes expériences avec cette Mastotron !

Hello, Maintenant que l’effet de surprise de la découverte est passée, je peux maintenant faire la review avec les esprits clairs de ma Yamaha BB-NE2. Pour résumer rapidement le contexte, ce modèle m’a toujours fait craquer les rares fois que je l’ai eu entre les mains (pendant les MusikMess principalement). Le prix neuf reste et le fait que j’ai déjà du gros matos chez moi ont fait que je n’ai jamais cherché plus loin. Dernièrement j’avais envie d’une basse passe partout et plus facile à prendre en main que ma Wal pour compléter ma Thumb qui est toujours accordée un ton en dessous. Je suis tombé sur une relativement bonne occas’ ici et j’avais le budget. Bref, timing parfait pour un bon gros coup de gas. Yamaha BB-NE2 Cette basse est la deuxième version du modèle signature de Nathan East chez Yamaha et a été lancé en 2001. On est dans le très haut de gamme de la marque. Je ne sais pas trop de quelle année elle est la mienne mais elle est dans un état plus que clean pour de l’occasion, le(s) propriétaire(s) précédent(s) étaient des maniaques. Au niveau des specs : Manche traversant 5 pièces érable/acajou Touche en ébène avec block inlays 34” - 24 frettes - Radius 19 11/16" (500mm) Espacement des cordes 18mm (j’ai pas mesuré mais ça me semble un poil inférieur en réalité) Corps en aulne Chevalet- Yamaha BPZ-7 (version sans piezo) Micros Alnico V Stack Type (double bobinage format JB) Électronique : Preamp NE avec volume, balance micros, grave, medium, aigues et le petit plus : un potard de sélection de fréquence de medium + on/off switch pour ce potard. Couleur noire piano complet (arrière du manche et tête incluse) Accastillage doré avec têtes de mécaniques en simili nacre blanche. Poids de 4,5 kg Made in Japon Bien qu’on soit dans la gamme des BB, on a plusieurs points qui différent du reste de la gamme. Déjà au niveau du corps, certaines courbes ont été affinées, l’accès aux aigues retravaillé et le dos du corps n’est pas plat mais légèrement concave. On remarque aussi que la config micros PB+JB des autres BB est ici remplacée pour une config double JB. Le chevalet propose aussi des pontets individuels. Et enfin l’électronique est spécifique à ce modèle. Avis A première vue, je trouve l’instrument vraiment classe autant au niveau de la forme que des choix esthétiques qui ont été fait dessus. Vous allez me dire “oui enfin en full noir c’est pas compliqué”. Certes… Mais le noir accompagné des block inlays en nacre blanche, l’accastillage doré et les mécaniques aux clés nacrées également font un très bon mix. J’ai poussé le vice en lui collant des cordes Aurora blanches pour rester encore plus dans le thème black/white/gold. L’ergonomie est aussi importante. Avec ses 4.5kg sur la balance, ce n’est pas la basse la plus légère qui soit passée dans ma collection. Il n’empêche que c’est peut-être le plus équilibrée qu’importe que l’on joue assis ou debout. Elle ne pique pas du nez, ni du cul. Bref très bon point surtout comparé à mes autres basses. Le petit coté légèrement concave/creusé du dos du corps est aussi bien agréable (élément que j’apprécie depuis que j’ai ma thumb). Le manche est un régal à jouer ! Au niveau du profil, j’ai pas la moindre idée de comment le classer. Je dirai que c’est entre un profil en C et en D (je vous aide pas ? c’est normal !). En tout cas il tient très bien en main et permet de jouer des heures sans se fatiguer. Par contre il est vernis ce qui risque d’en déranger certains. Personnellement je m’en fous pas mal pour être honnête. Qu’est-ce que je peux rajouter d’autres ici… Ah oui, l’accès aux aiguës est très bon aussi grâce à l’échancrure bien pensée combinée au profile du bas du manche qui laisse de la place à la main. En ce qui concerne le son, on est là en présence d’un très bon exemple de Si qui déboîte avec seulement 34” de diapason (merci la grosse lutherie et le manche traversant) avec beaucoup de sustain et d’harmoniques. Les deux doubles bobinages couplés à l’électronique permettent une palette sonore assez importante. On peut facilement passer du très hi-fi, à des sons plus vintages et plus gras. Là où ça devient même plus important c’est le potard de sélection des mediums paramétrique et que l’on peut couper avec le switch. Ça apporte beaucoup de finesse dans le choix du son sans non plus entrer dans l’usine à gaz d’une Wal. Je ferai des soundclips, ce sera plus parlant. Autres points qui valent la peine d’être évoqués : La sortie jack est dans une défonce sur le coté. Très bonne idée ! La pile de l’électronique est accessible par une trappe (bon point) On peut régler la dureté des mécaniques avec la vis qui tient la clé de celle-ci (si on me dit que c’est pareil sur toutes les mécaniques, j’aurai complètement loupé ça depuis que je joue de la basse ). Conclusion Pour conclure je dirai que les premiers essais et premiers avis que j’avais sur ce modèle après des essais dans des salons ont été confirmé après quelques mois à la jouer. Elle a définitivement mis au placard la Wal quand je dois sortir une 5 cordes accordée en standard. Même la Tune et la Warwick Corvette Proline restent sur leur stand depuis. L’instrument est beau, hyper confortable et possède une palette sonore impressionnante. Ça complète aussi très bien ma Thumb (qui reste ma basse principale). Difficile de faire mieux et d’avoir envie de jouer autre chose après en fait. Photos [Coming soon... 2017 or something] Son