hugues666

J'ai eu une Telecaster MIM, une Classic 60's, Olympic White, avec une touche palissandre. Mais je suis une tasse à la guitare, j'ai laissé tombé.

J'adore le son de cette gratte, la Telecaster c'est du rock, mais ça jazz, ça groove, ça blues, ça hurle, ça tape, ça perce tout dans un groupe, c'est solide, c'est increvable, simple et efficace.

J'aime baucoup moins la Strat. Les deux seules Stratocaster que j'ai appréciées, pas jouées, hein, mais dont j'ai aimé le son, c'est la rouge de Gilmour et la rose saumon d'Oldfield.

La Tele, j'ai répondu dans le sondage que je préfère avec touche palissandre, mais c'est juste pour moi, pour le confort, parce qu'évidemment une Telecaster érable ça sonnera toujours.

[EDIT] - J'ai retrouvé une photo de ma Classic 60's, je ne l'ai gardée que quelques mois et je l'ai finalement échangée contre un ampli basse :

Le truc cool : avec son tremolo tu as un LFO pour le synth bass.

Un comp et un synth, ça j'aime.

Sinon c'est quoi la pédale Q-MOD ?

J'aime beaucoup l'album "The Broadsword and the Beast", malheureusement les versions live disponibles sur YouTube sont mauvaises (l'image est pourrie, ou le son est pourri, voir les deux ensemble, ou alors quand c'est bien y'a pas le concert en entier).

Or voici qu'un bienfaiteur a publié il y a quelques semaines un concert en audio, en très bonne qualité, 1982, tournée "Broadsword", avec que des bons titres, 1 h 40 de live !

The Clasp
Hunting Girl
Fallen On Hard Times
Pussy Willow
Broadsword
One Brown Mouse
Seal Driver
Watching Me Watching You
Weathercock
Sweet Dream
Songs From The Wood
Crossfire
Heavy Horses
Protect And Survive
The Whirling Pits
Pibroch / Black-Satin Dancer
Bungle In The Jungle
Aqualung
Minstrel In The Galley
Locomotive Breath / Black Sunday

C'est pas mon line-up préféré juste à cause de Gerry Conway dont je n'aime pas le son de batterie, trop faiblard, j'ai envie de lui dire "mais tape dessus putain !" (attention, il joue bien, c'est pas la question, c'est juste qu'à côté de Barrymore Barlow ou de Doane Perry ça manque d'énergie).

Mais les autres membres du groupe sont à fond, très bon niveau, et la basse de David Pegg est excellente.

http://www.youtube.com/watch?v=WQenGEULKIw

- MXR compressor

- Tech 21 VT bass

- EBS Octabass

- EHX enigma Qballs

- Zoom MS 70 CDR

Dans ma logique : compresseur juste après la basse pour un son bien droit, puis le pré-amp ; une fois le son "forgé" on va dans l'octaver, puis Qballs pour le filtre et on fini par la reverb.

vive le marketing

Voilà, je ne reproche rien à Tal, au contraire, c'est tout le foin que l'on fait autour d'elle qui me semble suspect.

Encore mon set à la radio locale il y a 15 jours, mais par un autre photographe :

Elle est à la rue avec son solo ! J'ai l'impression qu'avec Tal c'est soit tout bon soit tout faux quand elle joue. D'autre part elle accompagne très bien Beck (ce qui n'est déjà pas mal, pas de problème) mais en lead elle n'est pas impressionnante (son solo avec beck... mwouiii... les notes sont justes... voilà voilà...), et je le redis, le côté "jeune fille à la basse woah c'est rare regardons ce phénomène" joue énormément dans sa notoriété.

Ah ! Tu m'ouvres la route, merci ! J'osais pas contredire tout le monde, j'avais peur de passer pour un Troll.

Car je trouve qu'on en fait trop autour d'elle, elle est en place mais... comme des centaines de mecs quoi ! Or là c'est une fille et, désolé de le dire, mais elle est connu à cause de ça. Si c'était un mec, on ne parlerait pas autant d'elle, on dirait simplement que le bassiste de Beck assure bien, c'est tout. Des filles bassistes ET qui groovent ET qui ont du talent il y en a d'autres. Tal, elle groove, mais c'est son job, elle le fait, point.

Je suis toujours aussi content de ma Premium Thomann, après quelques sorties, et même un choc dans le tram, elle fait son boulot, et j'ai tout mon matos dedans, le bonheur.

Alors j'ai envie de vous montrer moi aussi ce que j'y mets, c'est bien pratique comme housse, c'est pas laid, c'est solide, c'est confortable, et c'est pas cher.

Par contre c'est sûr que la Reunion Blues Continental de W-Addict est au-dessus niveau petites attentions et finition. Entre autre les rangements : j'ai parfois des objets dans le compartiment "basse" (grand câble, moniteur/pré-ampli, casque...) et comme j'ai un instrument à pas cher ça va, ça risque rien, mais si on y met une basse à XXXX Euros, on évitera de la trimballer avec un truc qui pourrait laisser des pets... donc moi je m'en démerde, mais c'est pas forcément le mieux.

Néanmoins, la Premium me satisfait pour le moment, en concert j'ai la housse remplie, la tête d'ampli, le baffle. Point. S'il y a une sono, c'est cool : j'ai juste la housse à trimbaler. Les sangles qui sont confortables et solides, il y a des renforts un peu partout (attaches, poches, coutures). La matière simili-cuir est agréable, c'est épais, les anneaux tiennent.

Je ne remercierai jamais assez ceux qui en parlèrent dans ce topic et me guidèrent vers cet achat ! Le seul défaut pour moi c'est l'étiquette "Thomann"... j'assume pas... je vais chercher un autocollant pour cacher ça...

Bon, tour du proprio :

Un jack instru dans la petite poche, et comme vous le voyez on pourrait ajouter un autre truc, comme un adaptateur, un mini jack, une alim...

Dans la grande poche : multi-effets, jack instrument.

La poche longue : câble ampli, mini cordon pour pédale, cordon 3'5, cordon RCA, plus des adaptateurs (jack , XLR/jack)

A l'intérieur, mon grand câble jack/XLR qui me sert pour me brancher sur une sono.

Et la basse est bien tenue :

Enfin, à l'extérieur, tout en bas, un renfort en caoutchouc évite de percer la housse :

J'ai toujours mis le Delay à la toute fin du truc. Donc à la fin de la chaîne sur multi-effet ou à la fin du pédalier. Et zou ! dans l'ampli.

Mon son une fois construit passe entier dans le Delay ou la Reverb pour prendre de l'ampleur, ou jouer sur le Pan si le Delay en a un, ou avoir un rendu plus métalique, etc...

le cache micro c'est purement esthetique ou bien il a un interet a cet endroit la ?

A cet endroit il y a une partie non vernie (jonction manche/corps) et le cache micro je l'ai depuis des années sur ma première 4 cordes. Alors comme je voulais le garder mais qu'il n'allait pas sur le chevalet 5 cordes, je l'ai mis là.

Djom et Dos : clââsse vos basses.

Live 10/04/2014, près de Caen dans une Radio, là c'était le passage au synthé-basse, donc assis façon Klaus Schulze et les mains pas loin des potards pour faire évoluer le son :

Ptit cliché de samedi dernier

Vraiment une belle phot ! Elle transpire le live et le son !

-> wills91 : c'est LA fretless que j'ai pas pu me payer sur le Forum l'année dernière... snif... vu deux fois, ratée deux fois...

Pourtant je ne suis pas plus Leduc qu'autre chose, niveau marque (même niveau son d'ailleurs) mais ce modèle pu-tain-de-nom-de-Dieu...

Je joue sur 5 c. fretless et j'aime les headless. Voilà déjà deux bons points.

De plus cette basse est passive et je préfère de loin les passives.

J'aime jouer avec le micro manche et la Leduc MP531 a un micro manche collé à la touche. Parfait, exactement l'électro que je cherche.

En parlant de la touche : "Palissandre de Rio coupé en 1899" qu'il disait dans l'annonce. Me dire ça à moi, qui préfère le palissandre ou le pao ferro à l'ébène.

'fin bon, pas pu, tant pis.

N'en parlons plus, on est là pour une première fretless, la découverte, tout ça, le soleil brille, youpi !

J'ai toujours pensé que les cordes, la touche et l'électronique sont les trois éléments primordiaux du son d'une basse. Tu me donnes un argument, là. La différence est effectivement flagrante.

Non. Aucun de nous trois qui avions fait ça à l'époque (début des 90's) n'a eu de soucis de stabilité/solidité. Mais c'est clair que ça joue sur la solidité de la touche et que le mieux est de combler les marques des frettes.

-> agrume : je me rappelle la fois où à l'anniversaire d'un pote on a fait un boeuf, j'avais ma défrettée, des lunettes de soleil, et l'éclairage c'était un spot couleur... gros moment de solitude...

-> qborg : c'est un superbe boulot qui a été fait. Elle est jolie la couleur de la touche en plus, c'est classe ! Dans mon ignorance de débutant il y a plus de 20 ans, et sans internet ni renseignements à l'époque, et comme j'étais le seul de ma ville a avoir fait ça - en fait on était 3 après mais on a fait la même chose - j'ai pas comblé les marques des frettes, voyez-vous... je les ai enlevées, et voilà. Je m'étais dit, "une fretless ?? j'enlève les frettes, point". Bon, ça marche aussi bien, mais c'est un poil moins esthétique.

Donc, en fonction de ton budget, te trouver une basse "vraiment pas chère" mais saine et ensuite la faire défretter

Ma première basse a été défrettée par mes soins (enfin, "soins"... c'est un bien grand mot vu que je l'ai fait un peu n'importe comment...) c'est une bonne solution de trouver une frettée confortable et de la défretter, on est certain d'avoir un instrument bien en main.

Du coup j'ai débuté sur une touche avec de légères lignes. Par contre quand je suis passé à 5 cordes fretless sans lignes, ouhla ! il a fallu un peu d'entrainement.

Mais je pense que le truc est de jouer uniquement fretless un certain temps, sans toucher du tout à une frettée. Et une fois que l'on est à l'aise sur la fretless, de toutes façons la frettée ça ne s'oublie pas, pas de danger.

Tu vas découvrir un très joli monde, sur une fretless on se sent libre...

C'est une sensation incroyable une fois que la vitesse arrive et qu'on se lance dans des trucs un peu plus compliqués. Les frettes peuvent ensuite donner une sensation d'enfermement... mais en même temps quand on retourne sur frettée, on trouve ça tellement plus facile ! Jouer sur fretless améliore tout : le rythme, la justesse, l'oreille, l'assurance. Et on peut éviter de forcer le son et le style "fretless" pour jouer à la façon d'une frettée.

Important : plus que sur une basse frettée, le choix des cordes est primordial. Filées ronds à la Pastorius, ou plats pour un son plus doux - oui mais lesquels parceque des filées plats il y en a des tas, va voir le sujet dans le forum "cordes". Je considère que le jeu de cordes est une part très importante du son d'une basse électrique, alors sur fretless...

La touche aussi va changer beaucoup de choses : moi je suis très palissandre ou pao ferro. J'ai testé palissandre (mon actuelle), érable, ébène, vernie, ébonol, le "contact" et le son sont différents à chaque fois, mais jamais "mauvais", c'est un choix personnel. Je n'ai pas testé le pao ferro sur fretless mais mon acoustique est en pao ferro et j'adore la densité, le look et la dureté de cette touche.

Finalement je préfère le palissandre pour la douceur, l'ébène est trop moelleux - justement il y en a qui préfèrent pour accentuer le son de la fretless. L'érable c'est pas mal, c'est dur, on a rapidement un son style Sting période The Police, et ça sonne ! Mais justement j'ai tendance à ne plus trouver mon son habituel sur une touche en érable, alors même si j'aime ça - note que sur frettée je n'aime pas l'érable, c'est marrant - je préfère ne pas avoir de fretless touche érable.

Je vois bien que ma touche s'use, elle se lisse là où il y a les cordes, on voit des traces, mais bof ! je n'y accorde aucune importance. Ce ne sont pas des rainures non plus, ça ne perturbe pas mon jeu. C'est moins joli qu'une touche neuve mais mon but n'est pas d'avoir une belle touche immaculée, mon but est de jouer.

Voilà mon ressenti et mon expérience. Je suis passé sur fretless au bout d'un an de basse et jamais je ne suis revenu en arrière !

le bassiste doit avoir un rôle souvent ingrat mais primordial.

J'ai appris ça à mes débuts en écoutant l'album "Eliminator" de ZZ-Top. T'enlèves "la basse qui fait une note", tout change : le passage de "Sharp dressed man" après le premier solo de guitare quand Dusty Hill s'arrête et reprend en est la preuve.

Tommy Aldridge (batteur de Whitesnake) a dit dans une interview d'un magazine de batterie : "Un guitariste peut casser une corde sur scène, il la change en coulisse, mais arrêtez-vous [il parle aux batteurs] de jouer au milieu d'un morceau et regardez la tête des autres membres du groupe".

La basse n'en est pas loin bien souvent.

Le raport avec Jaco ? Non seulement il savait ça mais en plus il faisait sortir la basse par la ligne mélodique et le son, comme il le dit dans la vidéo "Modern electric bass" : "C'est toujours les mêmes instruments qui jouent la mélodie, mais ça peut être joli aussi si on joue une mélodie sur une basse".

Souvent il est comparé à Hendrix - comme le fait pastaoune plus haut - et je pense que c'est exactement ça, c'est à mon sens la meilleure comparaison possible, parce qu'on oublie que Hendrix est un p*tain de guitariste rythmique, on le connait pour l'attitude, les soli de fous, mais il a un sens du rythme incroyable, il attaque où il faut quand il faut, il boost le morceau. Et comme pour Hendrix, Jaco est connu pour son attitude sur scène, ses soli, mais moins pour son boulot de rythmique (d'accord là-dessus avec gre).

Après, comme je disais à la page précédente, il ne m'a en rien influencé, mais il est un repère dans l'histoire de notre instrument, il est à connaître et à écouter quand on commence la basse, histoire aussi de dire aux ptits jeunes qui voient ses soli sur YouTube de pas partir dans des délires. Comme dit gre, "ceux qui pensent réinventer la roue au fil des générations"... pour ça faut connaître et écouter, la basse électrique a maintenant une Histoire, et Pastorius est un musicien majeur au sein de cette Histoire de l'instrument.

Belle histoire !

- ma pédale BOSS SYB-3, c'est mon premier synthé basse, acheté l'année de sa sortie.

Vous allez rire, un ami qui fait de l'electro-ambiant va sans doute me l'acheter. J'avais pensé le garder à vie, mais j'y touche plus depuis deux ans... et c'est malheureux qu'un tel synthé ne soit pas joué. Il sera en de bonnes mains. C'est mieux pour lui.

- ma Palmer 5 cordes fretless, ma basse principale, avec les micros offerts par les membres de mon groupe.

- mon ZOOM 708 II.

Finalement, c'est ce qui resterait : ma basse actuelle et mon multi.

Eh non, mais il bosse dessus :

Le 9 novembre sur son Facebook officiel, il fait publier : "j'ai travaillé sur une séquence de clavier de style Terry Riley de l'époque d'avant T Bells. Une sorte de Prequel". Le 24 décembre, il ajoute : " J'ai finalement mis en route la moitié de mon équipement et je pense que j'ai maintenant les outils pour aborder un long instrumental. L'écran 4K Ultra Haute Définition fait toute la différence et me permet de voir maintenant presque toutes les informations nécessaires en un coup d'oeil et les cartes HDX Pro Tools sont superbes et peuvent gérer tout le travail facilement. Je n'avais qu'à attendre jusqu'en 2013/2014 ! Et encore attendre mon nouveau Mac pro qui arrive en février. Donc attendez-vous à quelque chose de merveilleux en 2014 !!! Love from Mike.

PS. Je viens de commander une nouvelle guitare qui est en route.

(info www.Mike-Oldfield.net)

J'ai le CD de "Man on the rocks" entre les oreilles depuis 10 jours.

Bilan : pas du grand mike Oldfield (sauf à mon avis pour Moonshine) mais du bon Mike Oldfield. On serait je crois de mauvaise fois en rejetant l'album.

Sur 11 chansons, 1 reprise et 10 compos.

Sur les 10 compos, j'en adore 6.

60% de positif, c'est pas mal, j'ai vu pire.

L'album en "normal" est double : les chansons et leurs versions instrumentales. Je reste dubitatif sur l'utilité de ces versions, mais on va dire que ça fait décourvir les titres autrement. Sinon vous avez un coffret avec en plus un CD démo où Oldfield chante sur les maquettes. Moi j'ai pris la version normale, je me réserve le GAS sur une version coffret luxueuse pour la reissue de "Discovery", en théorie c'est cette année.

Revue des trucs biens. D'abord les textes sont bons, ce sont des histoires douces-amères qui peuvent toucher ; ensuite on les comprend à l'écoute grâce à l'accent british impeccable de Luke Spiller, enfin ce dernier à de la voix, rien à redire sur ce point, il sait chanter. Il s'habille et sourit comme Tim Curry version Rocky Horror Show, il se la joue trop devant les caméras, mais il connait son boulot vocalement. Pour chaque texte dans le livret, un mot de Mike Oldfield explique le sujet de la chanson.

Niveau basse : Lee Sklar et Mike Oldfield. Il y a de bons moments, c'est de la basse au service du titre, c'est en place sans en faire trop. Il n'y a pas le détail chanson par chanson, on ne sait pas qui joue quoi, un peu dommage. Niveau prod c'est bien construit, plein de petits détails, de guitares ciselées, de sons un peu partout qui mine de rien habillent intelligemment chaque titre.

Maintenant, les 6 chansons que je retiens Je vous les chronique dans l'ordre de mon adhésion, et non dans l'ordre de la playlist.

Moonshine ( piste 2 )

C'était donc le teaser en studio, la vidéo YouTube postée il y a quelques mois.

Promesse tenue, une superbe chanson. Belle anecdote bien racontée, du genre on refait le monde avec ses potes. Guitare cristaline, rappel celtique, mélodie imparable, une très bonne touche "Oldfield". De loin ma préférée, celle qui m' a poussé à acheter le CD. Une vraie belle chanson. Elle a été commencée à la fin des 80's, elle aurait pu sortir entre "Discovery" et "Island", pour vous donner une idée du son et de l'ambiance.

Chariots ( piste 8 ) Casteway ( piste 4 )

Ces deux-là ont aussitôt attiré mon oreille quand j'ai parcouru l'album. "Chariots" : un rock avec une rythmique à la Bo Diddley, et là on se dit "bon, il fait dans la facilité". Néanmoins l'intro péchue au synthé incite à en écouter d'avantage. Et bam ! le refrain, et ça coule tout seul, et on se prend à bouger la tête et à sourire, c'est un bon rock et ça tape.

"Casteway", ça commence à l'orgue B3 très 70's, puis vient le son d'une vieille boîte çà rythmes époque "QE2", doublée ensuite par la batterie, avec un texte qui fait mouche sur les peurs de l'enfance, et un Luke Spiller habité, qui hurle le refrain précédent le solo dans un cri poignant.

Ces deux-là inaugure un son de guitare saturé plus chargé en grave que d'habitude, Oldfield a changé nettement son style sur ces chansons, et son toucher n'est même pas reconnaissable. J'ai été un peu décontenancé par cette nouveauté, mais en même temps assez content qu'il puisse élargir son jeu.

Man on the rocks ( piste 3 )

La drogue racontée du point de vue de l'addiction elle-même qui parle au junkie :"Je suis l'homme sur les rochers, là-haut sur l'île, je suis l'or au pied de l'arc-en-ciel, il suffit que je t'appelle et tu viendras, tu cherches à t'évader, à voler vers les étoiles, à avoir des rêves auxquels tu pourrais croire, à sortir de cette grotte qu'est ton coeur pour décoller vers ce ciel d'un pourpre sombre, loin des dragons et des fous".

J'ai eu l'impression à la première écoute d'avoir une version assagie d'un riff de Syd Barrett, et j'ai su peu après que Luke Spiller, dans une interview vidéo, pense la même chose : la première fois qu'il a entendu la démo de "Man on the rocks" il a trouvé que cette chanson avait un accent Floydien.

Elle n'est pas révolutionnaire, mais elle monte doucement en puissance, et pas par à-coups, mais bien par petites touches subtiles et on se retrouve à la fin avec un gros son rock sans se rendre compte du changement, si ce n'est en la réécoutant immédiatement, et là on entend l'incroyable différence avec le début tout gentil à la guitare acoustique. Vachement bien foutu. Oubliez la version unplugged disponible sur YouTube, à part pour le chant elle ne vaut pas l'original.

Dreaming in the wind ( piste 6 )

Alors, elle, elle m'a fait peur : ça débute par une exclamation du style "Mais mon Dieu, il joue comme Mark Knopfler ! Putain mais qu'est-ce qu'il nous fait, il imite Dire Straits ! Mais pourquoi ?"

Et puis un gros soulagement : lorsque le chant arrive, soudain l'atmosphère change et s'adoucit, la mélodie devient oldfieldienne et si le côté country résiste, les nappes de cordes derrière font un peu plus planer, malgré là encore quelques accents à la Dire Straits période "Brother in arms" à cause de l'orgue. Mais il y a une pulsation durant toute la chanson, ça avance, ça creuse son sillon, c'est impeccable.

Et puis vient le solo. Putain, LE SON DE MIKE OLDFIELD, sa guitare, exactement à 3'20. D'abord le son clean que l'on a entendu dans, par exemple, "Oceania" sur "The songs of a distant earth". Et à partir de 3'38, le fameux vibrato... et puis la deuxième partie saturée après la partie claire, un classique. Oui, classique, mais ça fait plaisir de l'entendre. Et comme sur les autres chansons il change un peu de sonorités, c'est cool d'avoir un bon vieux solo de Mike "comme avant" sur ce titre.

Minutes ( piste 5 )

"Minutes", c'est l'anti "Sailing" : comme l'affligeant single issu de l'album, "Minutes" c'est une mélodie cucul la praline sur un rythme banal, mais là ça fonctionne, parce que la variation sur le couplet de "Minutes" a de la gueule et qu'on n'a pas les horribles coups de slide, le refrain archi-convenu à deux balles et les paroles niaises de "Sailling".

D'abord, on est blasé : 23 secondes où l'on croit entendre Simple Minds, même le chant ressemble ! Je me suis dit "Meeerde...". Mais non, magiiiiiiie : à la 24ème seconde, on oublie car la mélodie change intelligemment, et encore une fois j'accroche. J'écoute l'histoire, je trouve la seconde mélodie du couplet mélancolique et elle m'arrache un sourire triste. Le solo reprend la mélodie du couplet, pas compliqué, mais joué par Oldfield ça sonne. Y'a pas.

Finalement pas de regret d'avoir le CD chez moi, content du retour de Mike alors que je boudais ses albums depuis 1994, des nouvelles chansons à fedonner, c'est cool !

Allez, c'est rue Arcisse de Caumont dans les rues piétonnes de Caen, le 3 avril prochain, 21 h 00.

Rappel : mon site -> http://my.zikinf.com/innerinsiders il y a un extrait du précédent live en ligne.

Sur Facebook : https://www.facebook.com/pages/Inner-Insiders/346595235446817?ref=ts&fref=ts