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glen

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  1. C'est le seul circuit qui n'est pas un original chez Lovetone et yes, la base c'est le Mutron III, mais ils sont allés beaucoup plus loin. Il y a bcp a dire sur celui-là, c'est plus copieux que le Mutron, il faut passer du temps pour l'apprivoiser, trouver ses marques, comprendre l'interaction des potards et switches entre eux. Ca peut etre décourageant un peu. J'ai eu du bol, j'ai la boite originale et la notice, sans, je crois que je n'aurais pas utilisé l'entrée Trigger par exemple. C'est pas une DOD 440 quoi (même si je l'aime bien celle-ci aussi, mais je ne l'ai plus).
  2. Tu me l'avais caché celle-là Totor ! Putain, t'as rien a envié a Elon avec son cyber truck ! Je pense qu'il s'agit plutôt d'un clone de clone, en l'occurrence du Naughty Fish. Ca remonte un peu. La Naughty Fish est (était en fait - le PCB n'est plus dispo) très proche du circuit original de la Mutron III, mais introduit quelques changements: un potard de volume en fin de circuit afin de corriger les différences parfois drastiques entre les différents modes et de micro régler après avoir trouver son son avec Peak et Gain. 2 LEDs (la Mutron III a un switch/interrupteur on sait si l'effet est enclenché ou pas) - la seconde LED suit ce qu'il se passe au niveau d'un des 2 vactrols. Un micro potentiomètre ajustable dans la pédale pour définir le sweet spot de la plage de fréquences balayée. On retrouve la Moo-tron (un autre clone) qui offre exactement la même chose plus récemment mais avec le sweep en potard externe sur le dessus de la pédale. La Lumitron offre donc tout ce que ces clones d'antan dont elle s'inspire fournissent, avec un petit truc en plus, au lieu du switch DPDT on/on des clones suscités pour le Range,elle a un on/on/on avec donc une position supplémentaire qui donne accès a des condos (2 x 1nF) pour une additionelle position Mid. C'est probablement intéressant pour le bassiste. Tu trouves ? J'avais plutôt l'impression que quelques pédales ne balayent que vers le haut mais qu'une grande majorité offre les 2 options, genre EBS Bass IQ, EQD Spatial Delivery, 3Leaf Proton, Aguilar Filter twin (le sweep du filtre 1 va dans la direction opposée de celle du filtre 2 et on a un potard de blend entre les 2 filtres donc 100% d’un coté = 1 filtre qui sweep dans un sens et vice versa si on veut un filtre unique qui sweep dans l'autre sens), Boss AW-3, FT-2, SYB-3 & TW-1, EHX Qtron & Qtron +, Dr Scientist Dusk, Maxon Af-9, Fender Pour Over Filter, Subdecay Proteus, Prometheus 1, 2, DLX & 3, Digitech Synth Wah, GFI Rossie, Solidgold FX Supafunk & Funkzilla, SnazzyFX TracerCity, Source Audio Spectrum, Lovetone Meatball et ses clones comme la 3Leaf Wonderlove par exemple, les clones et dérivées de Mutron III, Emma Discombobulator 1,2 & 3, Ashdown Envelope Filter, Pigtronix EP-1 (il y en a probablement d'autres chez eux), Flower Pedals Hosta, All-Pedal Macrodose Envelope Filter, Glouglou Pralines, Iron Ether Xerograph, etc... Disons que si je faisais 2 listes exhaustives, je pense que la liste des pédales qui offrent l'option serait plus longue que celle des pédales qui ne l'offrent pas.
  3. https://olinthus.com/cicada/ Une TS pour les nains de jardin... C'est plus fun qu'utile en l'état, mais ça ouvre une discussion sur la possible miniaturisation des circuits.. Ou pas d'ailleurs. Parfois on pousse le concept trop loin et l'objet passe de la catégorie "outil" à celle de "gadget". C'est comme les Crocs pour chien ou les fourchettes télescopiques, ça fait sourire, mais ton portefeuille a ce regard suppliant qui te dit chaque jour que t'es vraiment trop con :
  4. Oui c'est ca. Rien de spécial a part la couleur. Je l'aime bien brute la Rat, je m'en branle de perdre des graves. C'est pas un circuit facile a modifier sans perdre la couleur et l'agressivité de la mouture initiale. Je suis pas un gros fan de blend non plus avec le temps. je préfère splitter le signal et mettre le second signal 100% wet avec un octaver en -1, des sub en plus, un LPF, etc. en parallèle avec celui qui est distordu par la Rat.
  5. 1. Vu la longue et pénible traversée de l'atlantique, je pense que le pigeon voyageur qui me l'a emmené ne survivra pas à un potentiel retour. Je vais donc protéger cette bête en souffrance et faire mes petits essais/petites modifications. 2. Ce serait dommage de ne pas garder un truc qui va si bien avec l'esthétique générale de mon bordel non?!
  6. Bon mon Totor, elle est là. Verdict : des sons intéressants – une bonne gamme de possibilités compte tenu du prix, mais un circuit/des éléments perfectibles. C’est une TS avec quelques différences notables. Tout d’abord, une partie du circuit est remplacée par un TL074, un quadruple ampli op: 2 des 4 ampli ops sont utilisés en topographie de buffer d’entrée et de sorte (au lieu des transistors BJT sur une TS) – meilleure impédance et simplicité. Cool. Le troisième est utilisé dans l’étage d’écrêtage et le dernier dans l’étage tonalité/volume. Rien de novateur jusque-là. Causons écrêtage. La Blumes offre 3 options a partir d’un switch ON/OFF/ON. Ça veut dire qu’en position 1 et 3 on route le signal vers des parties additionnelles du circuit et pas en position 2. Dans ces parties additionnelles, on a en position 1 deux LEDs et en position 3 on a 3 diodes (juste des 1N4148 - rien d’exotique). L’option 1 est symétrique, comme ce que propose une TS standard mais au lieu des diodes au silicium on a 2 LEDs. Du coup on aurait pu penser sonner TS, mais les LED ont une tension de seuil plus élevée, demandant plus de gain pour les faire clipper. Ce n’est pas un problème pour la Blumes parce qu’on note une autre différence avec une TS. Une TS standard utilise un circuit diviseur de tension pour fournir du 4.5V pour polariser l’ampli op, la Blumes a un inverseur de tension pour créer une alim bipolaire et fournie 9V et -9V au TL074. Dans les fait ça fait un swing de 18V, donc plus de headroom qu'une TS standard, et ça permet aussi d’attaquer les LEDs. L'option 1 est donc plus crunchy, plus grasse et rauque qu’une TS normal, c’est du 25 clopes par jour au lieu d’une menthol après chaque repas. Cela dit, j'aime bien. L’option 2 ne passe pas par la case LEDs ou celle des diodes. On se tape la puissance du circuit sans l’écrêtage et si on pousse on écrête mais avec l’ampli op seul. Beaucoup aiment, on parle de clean boost qui part vers la légère overdrive, c'est le virage a fond de troisième avec les pneus qui accrochent quand il faut, c’est cool, mais je tiens à en reparler dans 2 secondes. L’option ou mode 3 est plus Fuzzy, plus pincée, nasillarde, il y a un arrière-gout de TS quand même, mais il va plus loin et empiète sur le terrain des overdrives plus velues, l’asymétrie c’est la testostérone du dirt quoi. Le gain de la Blumes fait parti de la campagne marketing d’EQD : "le double de celui de la Plumes !". C’est là que ca part en sucette. Les sons de cette pédale ont une maturité avérée qui démontre une certaine compréhension de ce qu’un bassiste recherche. Pas de perte de graves, une palette de sons utilisable qui rajoute un léger crunch ou beaucoup plus. Lego Technic. Par contre l’interface utilisateur… C’est Duplo. OK, ils utilisent un potard de tonalité avec une réponse en S (G taper – W20K) comme sur une TS. On est pas dépaysé, et même agréablement surpris, puisque le filtre passe-bande est beaucoup plus large et laisse donc passé beaucoup plus de grave sans marquer autant la bosse dans les mediums (c'est toujours-là quand même, ils ne renient pas l'origine du circuit). Mais le gain de taré ne rajoute rien, ceux qui ont aussi essayé une Plumes pourront en attester. Bon, on s’en remettra et on peut utiliser qu’une faible partie de la course du potard. Qui peut le plus peut le moins. Et là, j’aimerais pouvoir dire et on fera pareil avec le potard de volume (level), mais pour le coup, c’est plus du Duplo là, c’est une vile copie Temu… Putain le bordel. Il doit y avoir gourance, ce n’est pas possible. Au minimum, il ne se passe rien. Alors on tourne. Et il ne se passe rien pendant un bon huitième de la course mais quand ça commence, ça monte à un niveau de taré, vers 10:00, ton falsard descend et ton slip aussi. Passé midi, tes couilles sont tellement descendues que tu peux changer tes réglages sur la Blumes sans bouger les pieds. Au max, ton Markbass te dit d’aller te faire en enculer en italien, t'inquiètes pas si t'habites en appartement, tes voisins n'en sauront jamais rien, ça fait longtemps qu'ils ont syncopé, bien avant que leur duplex s'écroule d'ailleurs, au moins ils n'ont plus souffert après les dommages auditifs irréversibles du début des essais. Du coup, j’ai effectué des recherches, et beaucoup change le B100K qu’ils mettent pour un A1M, voir rajoute un petit trim pot d'atténuation. Je vais regarder ça moi aussi. Un autre truc chiant au niveau du volume. Le volume dans chaque mode diffère violement et ça, c’est très con, parce que ça limite l’idée du flexi-switch. J’explique, le footswitch peut être utilisé en momentané, c’est fun ça. On joue un riff et on peut accentuer des bouts en appuyant sur la pédale en mode 3 (par exemple), si on relâche ça s’arrête. Nice. On se règle le volume de la Blumes pour qu’il corresponde à celui de la basse sans la Blumes, nickel. Mais si par malheur t’as cru que tu pouvais simplement mettre le mode 2 pour le morceau suivant et faire pareil, il y a des chances que l’ingé son se paye un snipper sur le dark web pour s’occuper de ton cas. La balance de niveau faite en mode 3 ne sert plus a rien en mode 2. Dans ce mode-là, t’as genre 15dB de boost quand t’enclenches la Blumes et tu transpires pire que Bruce Willis dans son conduit d’aération. Tu passes en mode 1 et c’est la même, voir pire. Conclusion - Du coup et pour finir, C’est effectivement une Plumes pour bassistes (ca veut dire qu’ils ont changé 5 condensateurs et rajouter une résistance – en gros, à chaque endroit du circuit ou il y un filtre, ils ont changé les valeurs des condos pour laisser passer plus de graves) les sons sont vraiment bons et utiles, mais si on tombe amoureux de 2 sons et qu’ils deviennent clés dans le son du groupe, je pense qu’il vaut mieux prendre une seconde pédale et avoir un des sons critiques sur chaque, ou s'en faire une car c’est aussi une pédale très simple à fabriquer.
  7. On peut toujours demander à Grant de faire des modifications, mais c'est cher. Il a customisé pas mal de C24 au fil du temps (c'est loin d'être une nouveauté en passant, c'est dispo depuis fin septembre 2023). Pour info, une C24 standard c'est £132, la même avec top-mounted jacks et triple sélecteur de pente pour chaque filtre, c'est £289 (il en a fait des petites séries en aout dernier). J'ai aussi vu une C24 avec DI et sortie XLR par exemple. La nouveauté, c'est la X24 (crossover/mixer) sortie le 24 oct. https://sineeffect.com/X24-crossover-&-loop-mixer-p704875610
  8. Du coup, comme on en parle, ça m'énerve, et je suis allé annuler tout ça. Amazon refusent, et m'indiquent dans les 10 minutes qui suivent que c'est dispatché et que le tout sera chez moi le 14. On verra bien !
  9. Et bien je ne l'ai pas encore ! Je voulais une finition spécifique et j'ai pris ça à travers Amazon.com marketplace. Comme ça, ils s'occupent de toute la partie import/frais, etc. La date de livraison estimée était dans un futur assez lointain, mais elle ne fut jamais dispatchée. Amazon m'a filé une nouvelle date la semaine passée, genre 24 novembre. L'occasion fait le larron, mais le larron dit c'est pas très carré tout ça. Si ça merde une fois de plus, j'annulerais. Je me la fabriquerais à la place. Essayage à moindre frais...
  10. Yes! 😂 Ceci-dit, je n’essayais pas trop d’aller vers John Williams, j’imagine que les limitations mélodiques de la pédale font qu’on reste souvent dans un schéma pentatonique (on peut en sortir en passant en mode Octave Bend mais ça demande beaucoup de précision à la pédale d’expression). Avec les octaves -1 et -2 comme ça, cela me fait toujours penser à une fujara (flûte harmonique contrebasse slovaque), on s’amuse dans une (pseudo) suite harmonique avec les réglages disponibles, mais on revient toujours à la fondamentale. Du coup, pour donner à cette dernière du corps, j’alterne entre le son dry qui contient de la distortion (fournie par le gain du comp) et le son dit original qui est une copie digitale de mon son dry mais non distordue! Ç’est marrant d’utiliser la pédale à « l’envers ». Généralement, on les utilise pour rajouter de la distortion sur un son clean - là, je l’utilise pour l’enlever d’un son distordu. J’aime ces concepts.
  11. Tiens, j’ai pris une Earthquaker Blumes pour voir un peu ce que ça raconte. Pas de besoin particulier, juste envie d’essayer. C’est en route. Je revisite ce que j’ai en stock en ce moment au lieu d’acheter trop de trucs. J’avais oublié que j’avais une des premières HOG (c’est dingue vu la taille du truc mais elle était rangée derrière plein d’autres pédales en fait). Du coup j’ai fait une petite vidéo pour une fois! https://www.instagram.com/reel/DBRkIwfgKQK/?igsh=NHFicnB0YTRiNmxv (Oui, je sais, cette 4 cordes a rétréci au lavage, mais c’est plus pour montrer comment j’utilise la HOG qu’autre chose)
  12. glen

    Le jase

    En fait, j'ai presque l'impression que dans ton cas de figure, passer par la case percussion digitale n'apporte que des problèmes et pas de solution. Le concept part du principe que le son généré (le son de percussion) couvrira le son de génération (le son que fait ton doigt ou ton pied quand il frappe le pad). Il n'y a pas moyen d'enlever ce son de génération. En plus, tout ce que cela peut offrir en terme de sensibilité et nuances n'a aucune utilité. Oui bien sûr, c'est cool de savoir que tu peux aussi utiliser ce produit pour faire autre chose que lancer des samples, cette polyvalence aide à justifier le coût... Si c'était le lanceur de sample idéal, mais ce n'est pas le cas. Je ne sais pas combien de samples tu dois lancer, mais si je devais faire ca, je me ferais une pédale avec des silent non-latching footswitches (donc pas un bruit quand je presse le truc), un Arduino qui gère les footswitches et des WAV sur une carte SD. J'ai pas fait plus de recherche que de taper Arduino playing .wav files dans Google et direct il trouve ça par exemple: https://www.instructables.com/Playing-Wave-file-using-arduino/ J"ai tout ça qui traîne chez moi (peut-être pas les silent switches, faut que je zieute), si tu veux qu'on fasse des essais de construction en parallèle, tu me dis.
  13. glen

    Le jase

    Très intéressant ton retour @quatre-quartes ! J'imagine que tu sais tout ce que je raconte ci-dessous, mais je le mets pour expliquer ce que j'ai fait pour le moment. Pour mon utilisation (utilisation avec le pied chaussé) je n'ai pas besoin d'un pad "sensible". Je ne souhaite pas que la SPD transcrive les différences de force qu'il existe entre les pressions que j'exerce avec le pied. Je conçois qu'il soit intéressant de refléter ces nuances si on joue la SPD comme une percussion acoustique, mais dans le cas présent, je cherche a générer un simple son de grosse caisse d'une ampleur acceptable (bien audible quoi) que je souhaiterais identique à chaque frappe. Le manuel indique ces trucs-là : Jusque-là c'est limpide, mais ca ne marche pas top. Parce que ce potard réagit aussi en fonction du réglage d'un autre. Du coup avec mon cahier des charges, je dis : Sensibility tout à droite Threshold tout à gauche Mais là, surprise - ça transforme le pedalboard en champ de mines ! j'enclenche un phaser à genre 40 cm de distance de la SPD et ca me fait un son de grosse caisse. J'avais mis mon tapis habituel bleu sarcelle pour faire des photos cools, mais je faisais en fait des tests sur du parquet dans la pièce où j'ai mon armoire à pédales. Conclusion : si on veut avoir avoir la SPD avec Threshold au minimum sur le même support que les pédales, il faut trouver un moyen de l'isoler des vibrations et autres activitées qui se déroulent sur le pedalboard. J'ai remis le tout sur le tapis. Problème presque réglé. Il reste la proximité des 2 autres pédales acoustiques et je ne peux pas les écarter sinon tout mon concept se casse la gueule. Du coup, grosse frustration pour régler le Threshold au minimum afin que la SPD détecte toutes les frappes même inconsistentes, sans détecter aussi les vibrations des 2 autres pédales acoustiques. Le truc chiant, les potards Sensibility et Threshold sont du fait super importants, mais ce sont des micro-potards (les plus petits de la SPD), placés à un endroit ou on ne les voit pas. Il aurait été utile d'avoir un truc cranté qui conserve bien les réglages ou un petit écran digital avec un chiffre. Un autre truc con, j'ai de meilleurs résultats avec des pompes à semelle dure genre Stan Smith au lieu des Hoka. C'est idiot, mais plus la semelle est fine et de densité élevée, mieux le pad détecte. Je pense qu'à long terme, je fabriquerai ou ferai fabriquer une pédale pour frapper la SPD comme discuté plus haut. C'est pas trop mal pour le moment. Mon plus gros obstacle là, c'est dompter le rebond de la pédale de grosse caisse coté caisse claire. on peut garder son pied pressé sur la pédale avec le low boy et le SPD, mais pas avec l'autre. Il y a donc 2 techniques différentes à gérer en plus de jouer des trucs cohérents sur l'instrument à cordes, il faut prendre le coup de main pied. C'est bien fun en tout cas, bien qu'il ne me semble pas avoir noté un sourire similaire au mien sur les visages de ma femme ou de mes filles....
  14. glen

    Le jase

    Donc j'ai reçu la SPD One Kick et la bonne nouvelle c'est qu'elle est neuve alors qu'elle était moitié-prix ! 🙂 Je faisais du thé tôt le matin (c'est des trucs qui arrivent quand on d'habite en Angleterre un certain temps...) et mon téléphone me dit qu'il y en a une qui vient d'arriver sur eBay. Personne ne l'a en stock sauf des magasins aux US qui ne souhaitent pas s'embêter à envoyer des trucs en Europe. Je pourrais passer par un pote exilé au pays des burgers, mais du coup c'est moi qui embête. Je note qu'il n'y a pas de photo de l'attache pour monter le SPD sur une tige, mais le vendeur a bonne presse et le prix est super. On vera bien. C'est donc tout vu, la bête est là et ca marche bien : plein de choix de kick différents, reverb et disto intégrées (c'est l'un ou l'autre par contre), très cool. l'attache n'est pas là, mais je n'en ai pas vraiment besoin. Je peux toujours choper ça plus tard s'il faut. On a tout là (presque, je suis a la recherche d'éléments supplémentaires, mais on a suffisamment pour faire un beat quoi). Donc faut s'y mettre ! Problème #1 : Pour générer un son sur le pad il faut y aller franchement. Il y a un seuil à franchir, après la pédale gère et détecte la force de frappe pour réagir en fonction. C"est bien foutu. Mais il reste ce besoin d'avoir une attaque franche, une pression du pied efficace, un bon coup de pied. Le truc, c'est que je ne dispose pas d'autant de mobilité des jambes qu'en disposerait un batteur, je porte un instrument. Je peux sangler bien entendu, ce qui me libererait, mais j'ai pas mal d'instruments que je joue à plat quoi qu'il arrive : resonateur, dulcimer, lap steel et bien sur les claviers (j'en chope que des petits et ouais je les joue souvent posé sur mes cuisses pour enregistrer une partie dans le looper en speed). Donc il faut régler la sensibilité et le seuil de détection du pad au minimum afin que même les coups de pieds un peu mous du genou et maladroits soient détectés. Problème #2 : je pensais comme dit plus haut, qu'il faudrait repiquer les éléments acoustiques pour faire une balance avec la SPD, mais c'est exactement le contraire ! le Low Boy et la caisse claire n'ont pas du tout besoin d'aide pour se faire entendre, il faut pousser le volume de l'instrument et celui du SPD pour équilibrer le tout. Problème #3: il faut harmoniser les réglages des pédales acoustiques afin que la force nécessaire pour les enclencher soit similaire pour chaque jambe. Il faut créer un équilibre. Là encore, un grand débattement va nécessiter plus d'effort et de mobilité des jambes et comme c'est limité, j'ai réglé bas. Pour une vraie batterie, ce serait privilégier précision au détriment de la puissance, pour mon cas de figure, j'ai, comme expliqué dans le point précédent, plein de puissance (voir presque trop), donc c'est une meilleure configuration. D'autre part l'arrivé de la SPD introduit une référence en terme de force. Même si j'ai 2 réglages digitaux sur cette dernière, j'ai en fait moins de possibilités d'affinage des réglages que sur les pédales acoustiques. J'ai donc passé pas mal de temps à régler chaque pédale pour que la pression demandée pour les enclencher soit plus ou moins identique. Probleme #4 : il faut un alignement physique des pédales afin de pouvoir en enclencher 2 en même temps. Même réglées au plus bas, les pédales acoustiques sont plus hautes que la SPD. C'est peut-être en fin de compte le problème le plus complexe à résoudre. Je peux fabriquer un socle en bois qui rehausse la SPD pour l'aligner avec les 2 autres ou je peux choper une autre pédale physique pour frapper la SPD. Au fil de mes échanges avec Brandon, alors que l'on essayait d'identifier comment émuler un son particulier, il m'a envoyé une vidéo d'une pédale intéressante qu'il fabrique : https://streamable.com/amp_player/z92d4e . On a discuté de la possibilité de l'utiliser avec la SPD. J'avais fait un croquis en speed dans powerpoint : Cependant à l'époque je n'avais pas le produit, et ne pouvais donc pas mesurer le tout pour voir si c'était possible. La SPD est assez haute/épaisse, je ne savais pas si il y avait suffisamment de place sous la batte. D'autre part, le produit que Brandon a fabriqué est assez cher ($250 avec housse qui va bien, beater, etc. Mais sans le coût du transport qui est horriblement élevé), donc pour éviter que mon budget jase décolle pour Mars avant SpaceX, j'ai résisté au GAS. Du coup, l'exploration continue et surtout la pratique ! J'essaye de sortir une vidéo in situ sous peu. PS : j'ai fait la photo en début de session donc elle ne reflète pas tous les réglages dont je parle.
  15. glen

    Le jase

    Intéressant ça! Et c'est quoi en fait, une batterie simple ? Tu peux donner un peu de détails ?
  16. glen

    Le jase

    je suis d'accord, c'est roots a souhait ! ce gars-là a posté sa recette pour s'en faire une paire: https://stompology.org/2020/11/29/snowshoe-zum-selbstbau-teil-1/
  17. glen

    Le jase

    Mes parents ont toujours eu plein de livres, une pièce dédiée mais qui déborde généreusement dans toute la maisonnée. Ils m’ont traîné dans toutes les foires aux livres, bouquinistes et autres librairies de France et de Navarre. C’est un peu leur richesse, une source de divertissement, de savoir, bref, un grand centre d’intérêt dans leur vie. Aujourd’hui, j’aime bien aller chez eux me perdre dans ces écrits que je revisite comme on passe saluer un vieux pote, mais je constate qu’il y a aussi des trésors que l’on ne trouve pas sur la toile. C’est comme ça que j’ai découvert le jàze ou jase, dans un gros bouquin aux éditions du Chasse-Marée intitulé « Musique Bretonne ». Jean-Pierre Bertrand (« La musique Traditionnelle ») le décrit ainsi : « Après « la grande guerre », complémentaire à d’autres instruments, la batterie se limitant à une caisse claire, une cymbale et une grosse caisse fût dénommée « Jase ». Le détail important qui ne transparaît pas dans cette définition est dans les photos. Il n’y apparaît pas d’instrumentiste dont le seul rôle est de jouer du jase, on y voit à la place des instrumentistes jouant d’autres instruments, manipuler le jase avec les pieds. Yves Defrance (« Les ménétriers-paysans en Bretagne : approche des mutations musicales au village : 1880-1940 ») fourni surement plein de détails intéressants, mais je n’ai malheureusement pas trouvé moyen d’avoir accès à sa thèse. Cela-dit, le résumé file 2 infos qui m’ont bien aiguillées pour des recherches supplémentaires : « à partir du dernier quart du XIXe siècle la facture instrumentale semi-industrielle s'intensifie en Europe. Violons, mandolines, clarinettes, accordéons deviennent à la portée de toutes les bourses. La Bretagne n'échappe pas à l'invasion des instruments manufacturés et l'on assiste à un formidable développement des pratiques musicales à l'échelle villageoise. Les ménétriers-paysans produisent une musique tendant à s'aligner progressivement sur les modèles parisiens qui s'imposent avec le "musette" au cours des années 1930. » Qui dit facture instrumentale semi-industrielle dit catalogue, d’autant plus qu’il s’agit d’instruments qui arrivent en Bretagne mais sont déjà présents ailleurs. J’ai donc élargi le champ de recherche, pour finir par tomber sur des choses intéressantes, notamment dans les vieux catalogues Wurlitzer et les vieux brevets d'invention que des internautes ont scanné. Déjà, il est important de noter qu’une cymbale unique est fixée horizontalement sur la grosse caisse, et que la batte de la pédale a un mini-battant métallique qui frappe la cymbale en parallèle. Cette cymbale s’appelle un clanger. Je l’avais aperçu sur les photos des jases bretons, mais on voit bien le concept ici : L’inconvénient majeur, comme l’explique Kelli Rarte Tubbs dans cette vidéo, c’est le fait de ne pouvoir dissocier cymbale et grosse caisse. En fait comme elle le montre, c’est possible, mais pour cela il faut manuellement relever la mini-batte en métal. Cette opération n’est pas simple à effectuer en plein milieu d’un morceau, entre les temps… Au détour de mes pérégrinations internetiques, je suis tombé sur des inventions qui pallient au problème. Tout d’abord, l’Alternating Super-Speed Drum pedal de chez Ludwig, dont une des versions possède un levier à gauche de la pédale qui, si on le presse en même temps que la pédale, désenclenche le battant de cymbale. C’est bien pensé ! J’ai même trouvé une vidéo : Le même vidéaste partage une autre rareté qui répond au cahier des charges, mais à partir d’une approche différente : Le « Handy » Drum and Cymbal Beater inventé par James Lent. Ce coup-ci, la pédale se divise en 2 pédales à la même hauteur, dont la forme permet de facilement appuyer sur une seule des pédales afin d’activer la batte de grosse de caisse ou de presser les 2, ce qui permet de frapper simultanément la grosse caisse et la cymbale : Kelli Rarte Tubbs explique qu’afin de pouvoir faire des patterns plus compliqués, la place de la cymbale dû changer. Sachant que l’autre pied n’était à l’époque pas occupé avec le charleston, il y avait là une possibilité à explorer. Dans ces videos, elle introduit alors la Snowshoe Pedal (aussi appellée Charleston pedal) : En fait, il semblerait que cette dernière fut développée en parallèle, voir un peu avant, et pas en conséquence d’un besoin inhérent aux limitations des clangers. L’évolution de la Snowshoe fut le Low Boy : Une petite vidéo qui compare les 2 en terme de sonorité : On voit bien comment le Low Boy est l’ancêtre du High Boy (high hat moderne). Le début du 20ème siècle est une phase de recherche et d’optimisation pour l’accompagnement percussif de la musique moderne. Comme les ménétriers-paysans appelés à jouer seuls lors d’occasions importantes qui rythment la vie en province, d’autres musiciens explorent ces possibilités d’accompagnement en solo. Cela peut rappeler ces images de Remy Brica que l’on a vu enfant. Aujourd’hui, Des boites comme Farmer foot drums proposent des choses magnifiques : Side kick drums aussi : Moi aussi j'ai voulu mon jase. J’ai préféré mettre au point mon propre truc en bossant avec Brandon Fowler de chez SmackPac. J’ai le Low Boy moderne, j’ai la caisse claire et des possibilités alternatives. Il ne me reste plus qu'à trouver la grosse caisse. Brandon m'a fait la caisse claire (8 pouces x 4 pouces) et l'autre truc sur le multi-stand est un morceau d'hickory (noyer blanc), donc ce bois couramment utilisé pour faire les baguettes de batterie. On cherchait à émuler un son de cross stick/rimshot plus que woodblock. J'ai quelques morceaux avec une partie de percu comme ça et je voulais tenter de la faire au pied. Je voulais moins de résonance qu'il y en a dans les woodblock (c'est normal puisqu'ils sont creux), un son plus sec, tout en attaque et avec le moins possible de decay. C'est pas mal du tout mais c'est plus probant avec une batte en bois évidemment. Avec les mesures que je lui ai filé, Il m'a fait un support en Z pour remplacer celui en L d'origine et c'est nickel. Pour passer de la caisse claire au bloc, c'est bien foutu : il suffit juste d'attraper le centre du multi-stand, de le tirer vers le haut, puis de le tourner de 120° et de le lâcher. Il y a un ressort à l'intérieur qui le remet en place (d'où le besoin de tirer vers le haut). J’ai fait une petite vidéo sur Instagram. C'est très fluide comme mouvement, je suis impressionné. Je ne le ferais pas en plein morceau par contre, ce serait techniquement possible, mais vla le stress... Ca rappelle les problèmes des clangers ! 🙂 Pour le 3ème emplacement du stand, je cogite. Je pensais mettre une cloche, mais ça n'a pas vraiment sa place dans la musique que je fais. Je crois qu'il serait plus judicieux d'explorer un genre de micro-cajon de type flamenco ou peruvien (donc sans timbre) pour avoir un autre son que celui de la caisse claire et du bloc. Quant à la grosse caisse, je savais que cela prendrait pas mal de place, et j’ai bien étudié les modèles de bass drums au format dit pancake (chez DW, Tama, etc.). Mais c’est toujours trop volumineux pour moi, d’autre part ça sonne pas mal, mais cela reste sec et manque de résonance je trouve. C’est un compromis taille/son que je ne souhaite pas faire. Donc j’attends un Roland SPD One Kick d’occaz cette semaine. L'avantage indéniable du digital est le rapport volume du son/taille : Une pédale de petit format peut générer le son d'un bass drum gros comme une maison. D'ailleurs, il y d'autres produits dans la gamme SPD, j'aurais pu tout faire avec 3 pédales digitales, mais je voulais absolument essayer de coller à l'esprit du jase d'antan, en ne le modernisant qu'un minimum. L'inconvénient, c'est qu'une fois qu'un élément est digital, il en faut généralement d'autres. Une mini-mixette ou un autre ampli, voir des micros pour repiquer les éléments acoustiques et faire une balance, etc. Comme je suis un zicos de salon suréquipé, j'ai. Mais pour faire de la scène, il faut y penser. Je vous tiens au jus quand je le reçois. C'était une affaire eBay, je croise les doigts ! PS: j'avais posté des photos de mon "pédalier" dans le sujet Photos Des Pédaliers parce qu'en réalité mon jase a pour vocation de vivre au milieu de pédales d'effets, mais après réflexion, je pense que tout ça a plus sa place içi.
  18. Il pleut toujours et encore des pédales içi, je m'éloigne cependant du mix analo/digital, pour partir vers un autre paradigme... Plutôt électro/acoustique en ce moment. Il m'en manque des bouts, mais ca prend forme : Je ne vais pas faire genre, je dois pour le moment vachement simplifier ce que je joue avec les mains et ce que je joue avec les pieds pour que le tout soit cohérent. C'est du boulot, mais c'est rigolo. plus d'info dans ce sujet.
  19. Bosser dans une boîte qui a un moment donné s'est un peu plantée stratégiquement, c'est vivre au quotidien avec la crainte d'une éventuelle réduction d'effectif supplémentaire. Tu peux t'asseoir dans un coin sombre pour te faire oublier, et bien qu'il n'y ait aucun néon au-dessus de ta tête, on devinera quand même la silhouette menaçante de cette putain d'épée de Damoclès. J'ai connu les grandes heures et celles plus noires que la boite traverse maintenant. J'ai dû laisser partir des tas de gens fantastiques et j'ai détesté chaque minute de mon job dans ces moments sinistres où l'humain n'est plus qu'un chiffre. Celui de son salaire que l'on va soit-disant économiser grâce à ce départ forcé. Ce matin (Eastern Time, donc il y a 2 heures), le grand boulier de cette loterie inique s'est arrêté, et une poignée de boules en celluloïd se sont engagées dans la trappe d'éjection. La première est descendue jusqu'au butoir en acier galvanisé, et les suivantes sont venu se blottir contre cette dernière. Elles sont là, fières dans leur couleurs chatoyantes, toutes estampillées d'un numéro. Un de ces numéros, c'est le mien. Le numéro 5 a-priori. En 5 minutes on me dit merci pour tout ce que j'ai fait ces 5 dernières années, merci pour le travail incroyable accompli ces 5 derniers mois, et on m'indique dans 5 jours mon compte sera désactivé. C'est un échange en contraste, j'offre sympathie et professionnalisme, eux sont guindés, maladroits et mal à l'aises, avards de rhétorique et lapidaires, ils n'offrent rien ou peu. La direction financière de la boîte tel un bus vient de faire un arrêt-minute, pour moi c'est la fin du voyage, mais eux doivent remonter dans le véhicule au plus vite. J'ai pensé à cet instant des centaines de fois. Je croyais que je serais triste, deçu, en colère, et bien que je sente que ces émotions sont là quelque part, je me sens juste vide, appréhensif quant à l'avenir, mais apaisé aussi. L'ombre omniprésente du risque a disparu. Il fait beau dehors, on se croirait en plein été. Je suis en train de monter des trucks sur un plateau neuf, je vais aller au skatepark. Bises a tous.
  20. Je viens de regarder sur insta - t'as raison ouais c'est fini. Janvier dernier en fait, donc ça va être dur à trouver aussi les produits Malekko !
  21. C'est une pédale assez cool, avec pas mal de possibilités, ca va pas être simple de tout retrouver dans un seul produit. le son le plus reconnaissable c'est cette pseudo-onde en dent de scie qui fait le job pour émuler un synthé. Si on se concentre la dessus, je vois quelques pistes vite-fait (j't'ai mis des videos). Je ne prétends pas la remplacer, elle a sa signature sonore bien à elle, mais m'en approcher. A l'époque où les 2 versions sont sorties, Certains mecs disaient pouvoir s'en rapprocher avec la Red Ripper. Attention elle couvre une autre plage tonale, donc certains sons s'en approchent, mais le reste est plus classique (mais tres utilisable! C'est juste pas un son de Doom), moins gated et plus ouvert. Perso avec ce que j'ai en magasin, je pense que je sortirai la Magnetar, sinon La Diabolik aussi. J'avais envie de dire la Subdecay Noise Theory, car sur le papier, elle devrait le faire mais à-travers les vidéos, je trouve que c'est intéressant mais chaotique et ca fait chier de devoir se battre avec les pédales pour obtenir un truc clean , et puis de toute façon en fin de compte c'est pas super proche de la Doom. Plus domptable et avec des options alléchantes : la Synth-1. J'ai pas couvert la partie octave up par contre... Pour ça il y a la Hiero BEAD fuzz qui a plein de fans, mais celle-ci non plus n'est pas simple à trouver. Si c'est important pour toi, on peut explorer ça aussi.
  22. Bin non tu perds rien, il y a une roue en carton parmi les 4. Un jour il pleut et la ca devient de la bouilli. Il te dit alors qu'il a la roue qui se désintègre pas dans la flotte, mais ouais, sort les biftons d'abord. Donc le cout total c'est pedale + plaque + (FDP x 2) Les productions 2020 + 2021 ont la roue en carton sur toutes les pédales avec ce boitier. Il n'en produit pas des milliers, mais ça doit en faire quand même. $50 c'est ce qu'il demande pour envoyer une pédale dans sa boite. Pour envoyer une plaque de 2mm d'épaisseur, de genre 17 cm de long et qui pèse que dalle, le tout dans une simple enveloppe, ca fait mal au cul. Surtout que c'est plus cher que le produit lui-même.
  23. Je viens de regarder et pour moi les frais de port c'est $50. Il est a Seattle, je choppe ça dès que j'y passe. Le truc qui m'énerve le plus, c'est que je viens de faire partir lundi une caisse claire et un autre truc de Sedro Woolley (a 1 heure de Seattle) et les frais de port m'ont arraché la devanture du portefeuille. J'aurais pu faire livrer cette merde a l'atelier du mec qui faisait la caisse claire et il l'aurait jeter dans le colis. Timing is everything... 😬
  24. Pareil pour moi, ça m'a fait ca sur mon Octabvre neuve après genre une semaine. On dirait que les boitiers sont recouvert d'un genre de produit "gras" et que la peinture n'accroche pas du coup. Ca part juste en touchant la pedale. C'est couillon.
  25. Je suis entouré de Prompt Engineers, Data Scientists, KB Analysts et autre, donc en fait moi, je vivais tranquillement au 20ème siècle... Du coup, je ne suis pas parti sans bagage et j'en ai profité. J'ai posé plein de questions et on m'a fait un crash course sur la composition d'un prompt qui va bien. C'était très intéressant de voir comment les résultats diffèrent en fonction de la présence ou de l'omission de certains éléments que je n'eusse point pensé prépondérants. Maintenant comme je l'ai dit, je ne fait que ce que tu décris : de la synthèse, de la paraphrase, et ce, de contenu que j'ai écrit et assemblé. Mes prompts sont assez simples. Le truc vital pour moi, c'est cette capacité à traiter des volumes d'information qu'il me faudrait des heures pour relire à nouveau et annoter, avant de pouvoir attaquer une synthèse. Les risques ? Résumer sans faire de raccourci ou sans mettre en exergue certaines idées au détriment d'autres également importantes, n'est pas facile et quitte à amplifier un point, autant que ce soit celui qui me tient à coeur. Maintenant sa faculté à pouvoir refaire le résumé à la demande, voir en mettant l'accent sur une partie ou une autre est bien utile. Essayez de faire ça avec un collaborateur... "Recommence Michel, je sens que cette vingt-sixième mouture est la bonne, on touche au but !" Un autre truc embêtant, plus rare, mais pernicieux parce que le tout est bien ficelé : l'amalgame d'éléments associés dans le corpus mais en fait contradictoire. Il faut avoir l'oeil et ne pas oublier qu'au fond le truc ne comprend rien de ce qu'il résume. En dernier lieu, je dirais qu'il cause bien, mais que cela peut devenir un discours de politiciens, eux-aussi me font penser à des completeurs de texte - une forme nickel, un fond qui sans être complètement vide de sens, va être faiblard, parfois tellement que le point est là, mais en demi-teinte, à 2 doigts de manquer à l'appel. Si l'outil cumule ce type de contenu avec les amalgames sus-cités, il passe de completeur à comploteur et pourrait saborder mon projet. Il faut être vigilant. au final, je prends environ 80% de ce qu'il me file. Je fais un florilège de ce que j'estime être les meilleurs bouts et je reprends la plume pour tisser tout ça en un ensemble cohérent. Je pense avoir pu faire en 8 jours ce que j'aurais fait en 10 sans l'outil. OK, c'était un peu comme d'avoir un stagiaire sur-caféiné, qui veut trop bien faire, mais un peu étourdi malgré tout. Je dirais qu'une certaine qualité était là, parce que j'ai fourni 100% du contenu. Le prompt est important, mais le contenu c'est le plus gros problème pour l'utilisation en entreprise. On a fourni la possibilité de mettre notre LLM (et maintenant n'importe lequel) au cul de bases de données dans une centaine de grandes entreprises mondiales de manière à ce que les employées dont le job est de fournir des informations aux clients au quotidien, puissent avoir le contenu qui va bien au bon moment. 56% des environ 36k employées concernés estiment que le contenu fourni est utile, mais plus de 79% de ceux qui l'utilisent le modifie. Ca veut quand même dire qu'une personne sur 2 va bosser sans, et que même quand c'est pas mal, il faut faire de la retouche. Oui, on peut optimiser les prompts et ça aide (c'est auto-prompté en fonction du contenu de la conversation - NLU et consort), mais le vrai problème est ailleurs. La qualité de l'information dans les bases de données n'est pas du tout au rendez-vous. D'abord, rares sont les boites où tout est bien rangé à un seul endroit, c'est pas une base de données, c'est des base de données : des vieux trucs qui datent et qu'ils ne peuvent pas tuer, des trucs qui ont été commencé quand un nouveau CTO l'a demandé, mais comme il est parti chez la concurrence, n'ont jamais été fini, d'autres démarrés à la va-vite pour mettre un pansement sur la plaie, censé être temporaire, mais toujours là depuis 2006... Bref, c'est dans la majorité des cas un bon bordel. Cela engendre évidemment une grande complexité : Ca traine - c'est chiant à maintenir à jour donc personne ne se presse. C'est le chaos - c'est une tâche énorme, donc plein de gens s'en chargent, mais ces équipes ne semble pas souvent bosser ensemble. Ca pue la naphtaline - c'est long a faire, donc pas mal de contenu est en réalité obsolète. D'autre part, les articles ont été rédigé pour être consulté par un humain : souvent longs et bavards avec de multiples renvois vers d'autres articles annexes pour contexte. Ce désir de vouloir se servir de l'IA, met en évidence la médiocrité de la documentation fournie aux employés dans toutes les boîtes et tous les domaines, qu'il s'agisse de procédés, contenu de formation ou d'information, c'est pas glorieux. On peut se chopper un beau tuyau en or, si on chie dedans au départ, on aura de la merde a l'arrivée. Du coup, je note l'émergence de boîtes d'IA qui proposent d'utiliser l'IA pour optimiser la qualité de l'info en amont. Je dois en rencontrer une en fin de semaine. L'IA au secours de l'IA... De loin, ça sonne comme "comment faire un étron d'or pour mon tuyau en or", mais bon open mind comme on dit ici. Ma question initiale était vraiment à-propos d'une utilisation dans un cadre professionnel. Côté musique, je crois que c'est même pas le 20ème, c'est le 19ème siècle pour moi. Cela m'amuse tellement d'écrire mes propres trucs neo-folk pseudo-celtique que je ne me vois pas utiliser L'IA. Cela me ferait probablement sortir de mes habituelles trames harmo-rythmiques et du coup, on saurait tout de suite que je me suis fait aider. Je m'auto-hypnotise avec les mêmes schémas et riffs depuis 25 ans, je suis prisonnier volontaire, c'est ainsi ! 🤣 Je n'ai pas regardé quel rôle cela peut jouer dans l'aide au mix et au mastering. Ça par contre, ça pourrait être très intéressant pour moi, j'avoue.
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