hoochiekoochie

Tiens, je me suis écouté ce morceau tout récemment. Une découverte. Je me rappelle être passé complètement à côté il y a quelques mois. Après 30 secondes je n'accrochais pas trop, je n'avais pas insisté, et j'ai eu raison d'y retourner. Elle part très loin. Pour le coup, le grain, sans plus, mais ça c'est très personnel je pense. Par contre, ce qu'elle fait de sa voix, énorme, dingue.

Je la vois plus en solid color effectivement. J'avoue qu'un sherwood green des familles là-dessus... vlà la basse !

Je sais bien mais pour le coup ça tombait bien Flea, raccord avec le sujet ! Enfin bref, le principal étant comme tu disais aussi de se comprendre sur les termes.

Flea est effectivement un bon exemple de perçage de mix sur pas mal de morceaux des red hot, quoique sur Under the bridge ou Soul to squeeze (peut-être plus encore), il reste plutôt dans l'assise pour moi.

Après, le souci c'est que quand t'es chez toi pépère au casque tu entends toute ta bande passante, ça peut effectivement percer par le bas si le mix laisse la place, tu peux avoir une basse très ronde mise en avant et bien audible. En situation live, la gestion des graves est plus compliquée, certaines fréquences tournent, d'autres seront moins entendues que ressenties et là la distinction assise/perçage se fait peut-être plus naturellement.

Percer en dessous de 200Hz ? Même en contexte dub, pour moi dans ces fréquences on est moins dans le perçage que dans l'assise. Un gros son rond avec du bas, ça perce pas, ça poutre !

Une bonne idée... pour son récent acquéreur ;) Elle est vendue.

Je plussoie effectivement la capacité naturelle d'une basse avec un micro proche du chevalet à percer, en prenant l'exemple des vieilles MM. Je parle en contexte live ou répète, c'est là où les problèmes d'acoustique et de chevauchements de fréquences sont les moins faciles à régler. Et où l'assise et le perçage ne vont pas de soi. Et je maintiens qu'une vieille MM défonce dans ce contexte, même dans un mix chargé. Le micro chevalet d'une jazz, ça marche aussi, mais comme dit plus haut, c'est nettement moins passe-tout. On peut aussi avoir des PB qui percent, mais ce n'est pas aussi "automatique" à mon avis.

Après y'a chargé et chargé c'est sûr, pour les styles métal au sens très large, c'est sans doute différent vu la place que prennent les saturations, les accordages etc. Mais bon, comme je n'en écoute ni n'en joue, fatalement je n'ai pas ces contraintes en tête. Donc un EQ en V ou en U c'est pour moi la meilleure façon de ne servir à rien - pour moi et ce que je joue, j'insiste.

Un mot du son MM, je prends soin de parler des vieilles, qui ont nettement plus de médiums et n'ont pas ce grain ultra-growly des plus récentes - j'adore mais c'est moins passe-partout. On peut le retrouver dans un mix ce grain, mais uniquement en mettant les aigus à blinde. En les fermant, elles sont à la fois rondes et présentes.

Elle mérite vos up cette Greco, super basse. Pour le pickguard, ce ne sont pas les mêmes gabarits que Fender, contrairement aux Tokai et Fernandes, qui en sont très proches. Après il y a toujours la possibilité de se faire réaliser un modèle custom, de mémoire il y a un mec sur le forum qui savait faire ça - bon, le topic remonte à quelques années mais ça ne coûte rien de lui demander.

Ben pas du tout d'accord parce qu'on veut pas tous le même son.

C'est au groupe de laisser la place a chaque musicien dans le son.

Comme ça été dit, une formation sans guitare ou avec guitare clean genre Funky, ya beaucoup plus de place pour la basse.

Que tu ne sois pas d'accord, c'est très bien, mais je ne vois pas l'endroit où j'ai pu dire qu'il n'y avait qu'un type de son de basse à chercher dans un mix. Ah si, peut-être quand je dis que perçage où pas, c'est finalement l'assise qu'il me paraît important de ne pas perdre de vue... c'est vrai, mais je maintiens. Ce n'est que mon avis, en même temps qu'il me paraît difficile d'exprimer celui d'un autre.

Et tant qu'à continuer à l'exprimer, dire que c'est au groupe de laisser la place à chaque musicien dans le son, ça me paraît juste, mais en partie seulement. Il y a les fréquences qu'on te laisse, il y a aussi celles que tu vas (choisir ou pas de) prendre. Où l'on en revient à l'EQ, à l'instrument, et sa capacité à remplir ces fréquences.

Ce devait être des Amaze les Esp, pas mal de potards sur une plaque de jazz, ça fait vite chargé. Ce topic est de la pure branlette, comme 95% des topics, à ce titre il est donc nécessaire et intéressant

Donc oui, l'EQ pour percer, et puis la basse quand même. Je rejoins Eyoyo et Mistergrovy, un micro pas trop loin du chevalet aide souvent dans ce cas. Les MusicMan (du moins les pré-EB au son moins creusé que les plus récentes) sont pour moi au carrefour de l'enveloppage de misque, et de son perçage. On colore le son de la basse et celui du groupe en jouant sur le potard d'aigus, pas plus compliqué.

Après, y'a percer et percer. Percer en conservant une assise, ça c'est du vrai bon perçage.

Oui, à l'usage, c'est une électronique qui demande un temps d'adaptation, mais une fois qu'on en a saisi le fonctionnement, on a au bout des doigts un vrai couteau suisse. Beaucoup de ses sonorités s'appuient sur les références PB et JB, mais pas que, tout en apportant à l'intérieur de ces références une grande flexibilité. Et l'on n'y perd pas en grain: toutes les corrections se font en passif, à l'exception du boost. La présence d'un boost peut paraître un peu saugrenue d'ailleurs, sachant qu'il est quand même au cul de deux DP122 pas vraiment réputés pour leur faible niveau... Mais en fait c'est très utile: cela apporte du niveau certes, mais aussi des graves. Du coup, que ce soit pour apporter du gras à un son chevalet, de l'assise à un son jazz, des infras en position PB, les occasions de l'enclencher ne manquent pas. Bon ça apporte aussi du niveau aux sons hors-phase, mais c'est quand même très spécial ces sons.

Pour la photo, fais-moi passer ton email, je t'enverrai ça. C'est la soeur jumelle de la tienne, avec un sillet laiton, un manche plus épais je pense, et une réparation sur la tête. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé, mais vues les cicatrices, ça ne devait pas être beau à voir. Cela a été bien réparé par contre, ça n'a pas bougé depuis quatre ans. C'est un truc de dingue cette basse. Pour dire, ma chérie m'a intimé l'ordre de ne jamais la vendre, quand bien même elle la trouve proprement hideuse

EDIT: je revisionne tes clips et vraiment, mon Eagle ne sonnent pas du tout pareil en slap. Bon, elle est montée en 45-105, et accessoirement je ne suis pas pourvu de ton pouce de l'espace, mais ce n'est pas du tout la même histoire, beaucoup moins convaincant, à tel point d'ailleurs qu'elle ne me paraissait vraiment pas conçue pour ça, trop de tension dans les doigts.

Sinon, tu as monté ton autre Eagle en flats du coup ?

Ça s'appelle comme ça le parquet? Merci pour l'info, on en apprend tous les jours.

Les séries Spacy Sound, Super Sound et Super Real sont contemporaines, les Super étant positionnées alors en haut de gamme. Peu de différences entre les Spacy et Super Sound, les mêmes gabarits et profils, le même accastillage. Sur les Super Real, toutes les pièces sont différentes: mécas Kluson (vs type 70s), chevalet spirales (vs type 70s), pickguard 1-ply (vs 3-ply), profils des manches (C "dodu" vs profil en C conforme aux vieilles Fender etc.), frettes fines (vs medium jumbo) épaisseurs de touches, corps en deux parties centrées (souvent plus sur Spacy et Super sound)...

Trente ans plus tard, cette notion de gamme s' estompe et ce sont plus des choix techniques différents qui sont mis en oeuvre sur ces instruments, à l'exception peut-être des corps, réalisés de façon plus "académique" sur les Super Real - il est fréquent d'avoir des corps en 4 parties sur les Spacy, et qui n'en sont pas moins bien résonants. Avoir aussi en tête que ce qui n'était pas forcément perçu comme très précieux à l'époque peut l'être devenu depuis. J'ai eu par exemple une Pbass Spacy sound avec une somptueuse touche slab en palissandre de rio (confirmé par luthier).

Ce sont dans tous les cas des instruments réalisés avec un vrai soin.

Lutherie bien conservée effectivement, elle encaisse les tirants sans broncher avec une action rase-mottes au besoin. Très résonante. Sur le son, il y a une brillance et une présence un peu plus marquée je trouve que sur les pbass avec corps en aulne - tonalité ouverte s'entend. Le profil du manche est proche des Navigator récentes, ce côté à la fois un peu plus charnu et étroit que le C des vieilles Fender.

Elle claque.

Le vendeur de la PB62 a un nom et prénom bien muguesques, mais je peux me tromper.

Alors ça n'a peut-être rien à voir mais si ça peut aider, un paiement en deux fois peut s'imaginer avec les forumeurs identifiés. Livraison possible aussi en colis soigné via la Poste moyennant 15 euros de participation aux frais de port.

Customisation du décor, c'est fou.

Chose promise... en vente cette jolie Greco Super real, construite au Japon en octobre 1981, en plein âge d'or des lawsuits. L'histoire est bien connue, mais il est opportun de la rappeler : ce sont ces séries, haut-de-gamme de Greco en Fender-like à l'époque, qui ont décidé Fender à délocaliser une partie de sa production au Japon. Plus précisément chez Greco, les premières JV n'étant autres que des Super real rebadgées.

C'est un instrument en bon état général. Des marques d'utilisation (pocs sur le vernis, petites tonches sur la tranche), mais ça reste discret et modéré pour une basse qui va souffler ses 33 bougies. Le chevalet à spirales et les mécaniques type Kluson reverse sont piquetés, mais fonctionnent sans souci. Les frettes (très fines) sont peu marquées. Bref, c'est un instrument qui a été joué, et qui vu son état de conservation jouera encore longtemps.

La lutherie a bien traversé les décennies. Le manche est droit comme un I, et autorise une action basse. Actuellement, les cordes sont à 2 mm en 12ème frette, sans frise et en filés ronds (45-105). J'ai relevé les pontets mais on peut encore descendre, pour des cordes « posées » sur la touche. Parlons-en un peu plus de ce manche : une touche slab dans un très beau palissandre indien, au grain serré et lisse, sur une jolie pièce d'érable discrètement flammée sur toute la longueur du manche. Profil en C, un poil moins large que les Fender (41mm), un peu plus charnu aussi. On s'y accroche aisément, pas du tout une bûche, on y est très vite à l'aise. Confortable, ce manche est aussi très bien réalisé, dynamique homogène, ça sonne de partout, et ça résonne comme il faut dans le corps Sen en deux parties centrées.

Branchée, c'est une basse qui confirme tout son potentiel. Le Sen apporte une jolie couleur, capable d'être serrée dans les graves et assez brillante tonalité ouverte, mais capable aussi d'une vraie rondeur tona fermée ou presque. Cette basse a un large éventail de sons dans le registre Pbass, ça le fait en rounds (c'est pas si fréquent sur une PB), ça le fait en flats.

Bref, elle est saine, pas trop lourde (4,2 kg à peu près), elle sonne. Je la vends 550 euros, avec une housse matelassée en état correct, qui fait bien son taf.

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boarf, à partir du moment où il foire son contrôle et se la met tout seul comme un grand, il n'y est plus, comme le reste de l'équipe. C'est tout le scénario du match (tenir le nul, faire rentrer Gradel) qui tombe (trop) vite à l'eau. Et revenir au score chez des parisiens mis en confiance... Au final une bonne branlée, mais elle ne reflète pas pour moi la différence de niveau (réelle, ne nous cachons pas) entre les deux équipes. Pas plus qu'elle ne reflète le niveau de Ruffier - il va falloir qu'il soit fort le gaillard, il n'a pas fini de la voir tourner en boucle sa boulette.

Ce sont des monuments de basse ! Et une Eagle en koa, je trouve ça super beau - bon, c'est moi et mes goûts de chiottes en même temps

Bravo déjà pour l'acquisition ! Cela fait plusieurs années que tu la cherches cette Eagle koa, je suis content pour toi que tu aies fini par mettre la main dessus, elle est superbe. Je dois dire aussi que la passion que tu mets à toujours en savoir un peu plus sur la marque fait plaisir à lire - et permet d'apprendre pas mal de choses au passage.

Ta review est dans le même esprit, très complète. Sur le son proprement dit, j'ai l'impression que ton micro chevalet est un peu éloigné des cordes (sur la koa surtout), ça enlève peut-être un peu de corps aux extraits, mais on a quand même un bon aperçu des possibilités du bigniou. Et puis, ça joue !

Elles sont géniales ces basses, plein de sons très différents planqués sous les potards. Par exemple, en fermant la tona avec le varitone en dernière position, tu as avec les deux micros un espèce de son sans sustain, tout dans l'attaque, qui donne qu'une envie, c'est de sortir le médiator en étouffant au chevalet.

Chouette basse.

Ah c'était bien bon, les deux arrêts après le tir au but raté de Clément... énorme ! Et le tirage des poules donne un Sainté-Inter à Geoffroy-Guichard, ça va être chouette. En attendant restent 3 jours pour compléter le groupe, léger pour jouer sur plusieurs tableaux.

Je ne connais pas cette basse, mais je connais JC et le soin tout particulier qu'il met dans le choix d'un instrument. Sachant qu'il a bien hésité au moment de garder celle-ci ou sa Navigator - que je connais bien par contre -, la conclusion est simple: cette basse est une bombe. Et en plus elle est chouette, c'est le moment de dégainer.

Ah d'accord, on comprend mieux le terme horse-shoe avec ta photo. Sur mon ex-Greco, c'était un simple cache micro, là c'est différent. Faudrait voir le machin de près, mais tu ne perds rien à tester la solution d'arnogeddon.

Mouép, bon c'est pas Skippy le grand gourou, mais ça me paraît quand même bien fumeux. Du moins je serais curieux d'entendre la différence avec/sans cache-micros, ça me permettra en plus de saisir la nuance entre son 2D et son 3D, c'est luxe !

teasing laborieux mis de côté, elle est très bien cette Super sound. C'est de la lutherie sérieuse, pour 500 euros (ou un peu moins), je pense qu'on en a pour son argent, même s'il est vrai que la vigueur actuelle du marché de l'occaze fait qu'elle a du mal à partir.

OK, peut-être plus prévues du coup pour être utilisées avec les deux micros que les tbirds classiques, où le seul micro manche suffit à contenter pas mal d'utilisations - quoique le côté super JB autoritaire est intéressant, mais creusé sur des médiums différents de la référence JB je trouve.