Tu Marches Sur Mon Spectre !

[linn134]

Jazz, je suis heureux qu'à ton age avancé tu bendes encore ... cette mauvaise blague doûteuse passée, j'ai trouvé quelques remèdes discutables, certe, mais efficaces :

- le bourrin : descendre de quelques tons le SI et monter légèrement le master. L'effet provoqué n'es pas le bon, le sept-cordiste d'occasion me regarde avec des nieux ronds et me tire la langue. De toutes façons il ne pourra pas descendre plus bas à moins de se mettre à la basse.

- le dipomate : aprés quelques bières généreusement offertes par bibi (minimum , l'affreux bâtard qui me sert de compagnon de jeu est lessivé sur le canapé et ronfle comme un goret. Tant qu'il ne ronfle pas dans son ampli on a la paix pour un moment.

- le sagouin : un ch'ti coup de pince discrétos ... pas encore essayé.

- le taquin : pédale de volume + octaveur + compresseur spécialement prévu. Au début il faut lâcher la purée sur son attaque puis se calmer par la suite pour ne pas risquer le meurtre et soutenir gentiment les fondametales de ses accords de base ... à la fin du gig, reconnaître avec peudeur que l'on était pas dans le tempo.

- le prémédité : assez hilarant et testé avec la complicité du batteur. Profitant de la batterie électro dudit percussionniste assis, glisser habilement une sortie de son module dans l'entrée "sidechain" du compresseur dévolu à la basse. Cette techinique sur-abondament utilisée dans les musiques électros est dite du "pompage", soit un détournement de l'utilité première du compresseur. L'effet est simple et ravageur : la basse et la batterie boufferont tout ce qui tentera la moindre percée. Le risque est de tomber sur un gratteux un peu neuneu qui tentera désepérément de pousser le volume de son ampli de taffiote, à lampes ou pas... surdité garantie si la blague dure trop longtemps.

- la conciliante : tout le groupe s'adapte au nouveau joujou du gratteux qui, de touts façon, ne gardera pas plus longtemps sa 7 cordes qu'il avait gardé sa Kelly, sa Tele, sa signature Marco Jtenik ...

Finalement on a opté pour la dernière et, miracle, à la dernière séance on a revu avec plaisir le bonhomme armé de sa 6 corde conventionnelle.

Tout est bien qui finit bien.