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  1. Salut à tous, Review courte pour le lecteur pressé : La vache, quel engin ! Review détaillée pour les curieux : Une BB ! Youpi ! C’est bon les Yamaha BB. C’est bon depuis longtemps d’ailleurs. En 1977 se produisaient en effet au moins deux cataclysmes : ma naissance… et celle de la Broad Bass. La basse large, celle qui rassemble, celle qui prend de la place, c’est la BB pardi. Yamaha avait mis 10 ans pour trouver une recette originale, cohérente, efficace, et créer ce qui est désormais un classique. La BB a tué les modèles PB et SB assez vite et a ensuite eu une carrière complète avec de nombreux artistes célèbres et de nombreuses versions qui se sont succédées. Plus de 45 ans donc, c’est pas rien (j’en sais quelque chose). La basse que je vous présente aujourd’hui est l’ultime aboutissement de cette lignée, la dernière BB en date, la BB Pro, la BBP34. Le chef d’œuvre d’une famille qui n’a jamais cessé d’évoluer. C’est une PJ, passive, a manche vissé, en aulne, érable et palissandre. Alors circulez ? Y a rien à voir ? Si si, il y a beaucoup. Il y a tellement plus que ce qui se voit, c’est fou. C’est un sleeper cet engin. Un bidule qui innove, qui renouvelle, qui avance… mais qui ne le montre surtout pas trop sous son sunburst et ses proportions traditionnelles. Un Fenderiste tradi/conservato/classique est chez lui, mais un progresso/tordu comme moi aussi ! Cette Broad Bass Pro est arrivée en 2017, au quarantième anniversaire du modèle. On peut donc tout à fait parler … de quadrature du cercle 😉 0 - Photos Soyons honnêtes, à ce chapitre, c’est mitigé. Cette basse haut de gamme mélange le pire et le meilleur. Le meilleur, c’est la forme générale iconique, à peine modifiée avec des dimensions ramenées un poil à la baisse. C’est aussi le sunburst trois tons qui est superbement exécuté et la qualité des vernis et de la finition qui pue le haut de gamme. Il y a manifestement du très bon dans cette série. Mais il y a aussi le pire. Ce fichu accastillage satiné, ce côté vintage surjoué pour bobo, cette tête noire qui en rajoute… je suis pas content, je suis pas d’accord. Et il y ce pickguard… mais qui a fait ça ? Un demi-pickguard de PB pour dire qu’on a évolué ? Ça doit être l’idée de départ mais quand ils ont vu le résultat, pourquoi ne pas avoir abandonné ? C’est moche. C’est raté. Ça coute cher à cette série. Bon, c’était bien d’oser essayer quelque chose de nouveau mais c'est raté. Allez, en faisant de belles photos, c'est supportable, du moins avec la version sunburst, mais quel gâchis tout de même. Avec juste quelques modifications, le look s'améliore ! Et pour finir, avec un pickguard crème, elle devient tout à fait regardable : Variations de look en profitant de l’acquisition d’une deuxième, dont la touche est étrangement beaucoup plus foncée : 1 - Caractéristiques Année de production : 2017 Construction : manche vissé (6 vis donc deux en diagonale qui tirent le manche vers le corps) Bois du corps : aulne/érable/aulne, c’est un corps en trois couches ! Bois du manche : 5 pièces érable/acajou Profil : C moyennement épais Bois de la touche : palissandre Diapason : 34" Radius : 10 pouces, comme les Fender standard actuelles, bon compromis Sillet : os Largeur au sillet : 40mm, pile à mi-chemin entre JB-PB ou Stingray et Sterling Écart au cordier : 19mm (fixe) Frettes : 21 medium Finition : vernis gloss sur le corps, satiné sur le dos du manche, touche nue, tête peinte Accastillage : mécaniques légères ouvertes, chevalet type tôle pliée Trussrod : double action à réglage par clé 6 pans au talon (top ça) Micros : P et J passifs classique, aimants en Alnico7, ce qui est beaucoup moins classique Contrôles : Volume-volume-tonalité, façon Jazz Bass 2 - Confort de jeu Poids : 4,2kg, le poids standard habituel pour une 4 cordes vissée classique Équilibre : bon, classique Accès aux aigus : type Fender, donc moyen, pas évident de chopper les dernières frettes Accès aux contrôles : VVT, simple comme bonjour A ce chapitre, il n'y a pas grand-chose à dire puisque cette BB est à 100% classique dans son architecture donc on retrouve tous les repères des références fenderiennes. Elle n'a pas de défaut, c'est important. Ni lourde, ni piquant du nez, ni bizarre à jouer debout, c'est tout bon. Les BBP sont un peu moins volumineuses que les générations précédentes (un bon demi-centimètre de moins en largeur et longueur pour le corps). Il faut cependant souligner une chose : le manche est parfait. Il est parfait dans sa qualité de fabrication, dans la qualité de son vernis, dans la qualité de son frettage et dans ses proportions, un peu à la baisse par rapport au standard des BB. Il est un poil plus volumineux dans la main qu'un manche de Jazz Bass, donc les bassistes à petites menottes n'auront pas le même avis, mais pour le commun des joueurs, à mon avis, c'est une charentaise ce bout de bois. 3 - Qualité de la lutherie Stabilité du manche : débile, exceptionnelle, énorme. Ce machin est d'une rigidité absolue. Le printemps landais est très méchant avec les pièces de bois et une bonne partie de mes basses a besoin d'une réglage de courbure ces temps-ci. Pas la BBP. Une surprise qui pourrait en déconcerter certains : avec un tirant normal (du 45-100 comme j'utilise), ce manche, qui n'a aucun backbow, a à peine besoin qu'on modifie la courbure avec le trussrod. Barre à mine 👊 Qualité du frettage : impeccable. Ce sont des frettes assez fines et hautes. Courbure : parfaite Action globale : très basse possible vues les qualités de frettage et de courbure. C'est le bassiste qui choisit avec cette BB, pas le manche. Trussrod : double action à réglage au talon, super souple et facile à manipuler. Feeling assez semblable à celui des Fender US au graphite (depuis 95). Finition du corps : gros verni qui brille, sur un sunburst superbe. Très bonne qualité. Un de mes exemplaire a une table un peu flammée, pas courant avec de l'aulne, mais est l'assemblage de 5 pièces de bois. Très surprenant et décevant je trouve. Je suppose que ça n'a pas d'incidence sur le son, mais ça fait bizarre sur un haut de gamme. Finition du manche : parfait verni satiné doux. Électronique : très simple mais très bien assemblée/soudée, avec des composants de top qualité. La cavité est blindée à la peinture graphite. RAS. Il y a des choses à dire sur les originalités/innovations que cette basse recèle et qu'elle cache avec une certaine pudeur. En effet, vue de face, sanglée sur un bassiste, c'est une basse 100% classique, 4 cordes à manche vissé, avec une finition et des bois classiques. Bref, rien de particulier, une PB de 1951 envoie la même chose. Une bonne grosse basse de base. En la retournant par contre, deux surprises de taille apparaissent avec la monstrueuse fixation du manche et le point d'attache des cordes, sur la tranche du corps. En regardant encore plus finement le chemin des cordes, le chevalet est bien plus évolué qu'il n'y parait, avec ses pontets réversibles qui offrent une face arrondie ou une arrête pour le point de contact des corde, la possibilité de passer les cordes à travers le corps ou par le dessus, l'embarras du choix pour le bassiste pointilleux... j'adore ! Pour finir, un string-retainer massif plaque les cordes de La, Ré et Sol contre le sillet, appréciable. Sur la version 5 cordes, ça permet de gérer idéalement et différemment le Si, les deux graves et les deux aiguës : Autre caractéristique totalement invisible : la tranche d’érable au centre du corps. Si on y pense, ça veut dire que c’est avec cet érable que le manche est en contact. Érable contre érable, les morceaux les plus durs de cette BB, à peine calmés par l’aulne et l’acajou qui les complètent. Photo d'une 734 mise à nue par son proprio. Ça illustre bien la construction et le fait qu'il faut pour faire un corps de 37/734... huit planchettes de bois (2 d'érable et 6 d'aulne). Toutes ces particularités bien discrètes mais conséquentes renforcent la cohésion, le serrage, la continuité des éléments clés entre eux : corps, manche et cordes. L'intérêt a l'air évident... il l'est L'impression de solidité est exceptionnellement élevée et la résonance aussi. J'aime beaucoup la démarche discrète. Du taf d'ingénieur, pas de marketteux. Classe. Respectable. Très Yamaha ! 4 - Son Ça sonne. Ça sonne bien. Ça sonne tout le temps. En quelques mots, pour identifier ce qui est caractéristique : le volume est modeste le sustain est énorme l'équilibrage des deux micros est parfait, le J sonne aussi fort que le P ! les micros sont très sensibles à leur distance aux cordes, passer du temps à l'ajuster est indispensable c'est full-range mais pas hi-fi, comprenez qu'il y a plein d'aigus, mais pas comme une active ces aigus très vivants permettent de sonner très agressif si on le souhaite, même avec le P seul les mediums sont très texturés et présents, quelle que soit la balance entre les micros (même tout à fond donc) les contrôles sont VRAIMENT utilisables, en particulier la tonalité, pas du tout ON/OFF comme certaines Vous l'avez compris, ce ne sont QUE des qualités. C'est une super PJ passive. Avec une dynamique et une clarté pareille, on se demande bien à quoi sert de concevoir des basses actives. Yamaha communique sur une particularité des BB japonaises : elles bénéficient d'un traitement "I.R.A" pour Initial Response Acceleration. Bon, en gros, les pièces de bois passent du temps dans un caisson acoustique pour les faire vibrer et les vieillir par les vibrations. C'est du charabia, voir de l’esbroufe dit comme ça mais vue l'attitude de Yamaha avec ses hauts de gamme, je me dis que c'est peut-être pas si fumeux. C'est vrai que cette basse résonne particulièrement fort et bien, mais je il faudrait comparer avec la même sans IRA pour savoir. Bref, le seul défaut de la BBP, remarquable 4 cordes comme vous l'avez lu... est d'être une PJ, c'est à dire avec un P normal. En conséquence, la BBP est une P-Bass parfaite... mais n'ira jamais chatouiller une JB ou une reverse P+J avec les deux micros ouverts parceque le Ré et le Sol sonneront immanquablement plus "canard", pincé du pif. Dans un monde parfait, Yamaha proposerait une autre BBP avec un reverse P ! Moi, je compense ma frustration facilement : j'ai une autre BB avec le P dans le bon sens Allez, sound please ! Sons simples en favorisant légèrement l'un ou l'autre des micros : Slap cristallin, tout à fond : Une Precision, c'est une Precision : Slap tout à fond : Tout à fond enregistré devant l'ampli : Mêmes plans avec ma BB à P inversé, pour comparaison : Mode baveux avec un peu de saturation, en drop D, tout à fond : Trois micro P différents : DiMarzio à l'envers (Ibanez SR), EMG à l'envers (BB400) et Yam à l'endroit (la BBP) :
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