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Review d’une Ibanez, ça faisait un bout de temps. D’une Ibanez, ou plus précisément, d’une "Soundgear by Ibanez », terme sous lequel cette gamme apparait en 1987 et qui amène la série SR. Les SR ont remplacé la série populaire RB "Roadstar Bass ». Le corps de SR, désormais bien connu, est en fait la suite stylistique logique des dernière RB comme la RB850, avec un contour arrondi, des bords affinés, une table arquée et une taille légèrement réduite. Le corps est aminci pour réduire le poids et améliorer l’ergonomie, tandis que la fixation du manche évolue un peu afin d'améliorer la stabilité et le sustain. Les SR haut de gamme, aujourd’hui dénommées « Prestige », sont fabriquées depuis toujours dans l’usine historique Fujigen. Elles ont été lancées en 1987 en même temps que les SR de base fabriquées au Japon puis dans des pays en voie de développement. La série SR est aujourd'hui complétée par la sous-série « Premium" qui s’intercale entre les entrées de gamme et les vraies japonaises. Les Premium sont fabriquées dans l'usine de Jawa Timur, en Indonésie. En regardant cette SR1500 que je vous montre aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de penser à une autre marque de basses qui commence par un W- et qui finit par -arwick ! En effet, difficile de nier la filiation de concept vus les bois exotiques choisis, la construction multi-plis du manche, la forme de la tête, les 24 frettes, la configuration micros, le chevalet spécifique… ça fait beaucoup. Oui, les SR haut de gamme sont nées comme des clones de Warwick et c’est pas grave 😉 En fait, elles n’ont pas certaines caractéristiques clé des Warwick (les frettes) et une ergonomie bien différente (pas d’équilibre pourri), donc pas de souci, c’est pas du Canada Dry. Une SR1500, c’est donc une sorte de Prestige, c’est même le top de gamme à cette époque pionnière. Elle a existé en deux versions : corps padouk ou bubinga (rare), avec des micros actifs EMG (marché US) ou passifs Di Marzio (marché EU). Celle que j’ai eu la chance de chopper est une SR1500B Europe, donc corps bubinga et micros DiMarzio. A noter que c’est la cinquième SR dont je fais la review, après ses soeurs SR1100, 2010 (Ashula), 3005 et 3006. Oui, j’aime bien. 0 - Photos Cette basse est belle. C’est une très belle SR. Par certains aspects, elle surclasse les Prestige modernes, notamment pour les bois, bubinga et ébène, qui ne sont plus utilisées depuis belle lurette, même sur les haut de gamme. Un instrument fin, élancé et original, fait à la main avec des bois de luxe. Bien sur, comme tout bubinga qui s respecte, la teinte du corps dépend totalement de l'éclairage, du brun sombre au rouge-orange qui pète. 1 - Caractéristiques Année de production : novembre 1990, made in Japan, usine Fujigen Gakki Nagano Construction : manche vissé (4 vis largement espacée avec bushings) Bois du corps : bubinga 2 pièces Bois du manche : 5 pièces wenge/bubinga Profil : C ultra fin Bois de la touche : ébène Diapason : 34" Radius : 12 pouces Sillet : ébène Largeur au sillet : 38mm Écart au cordier : 19mm (fixe) Frettes : 24 Finition : bois naturel cirée Accastillage : mécaniques Gotoh GB7, chevalet Accu-Cast IV très spécifique Trussrod : double action à réglage en tête Micros : DiMarzio reverse P+J Balance micros : un potard cranté au centre Électronique : préampli paramétrique Power Curve (deux modes et un potard) + mode passif Le Power Curve est un eq paramétrique qui creuse la fréquence choisie (potard) selon deux niveaux (switch). Un monde entier de sonorités avec deux commandes, c'est original et assez déroutant. Pas de contrôles individuels par fréquence comme sur les préamplis habituels. Un bon schéma vaut mieux qu'un long discours, voici celui qui explique le fonctionnement de cette électronique originale : J'ai trouvé le schéma de câblage, ça peut servir : NB : sur la mienne, le Power Curve était mort. J’ai choisi de la passer en passif VVT avec un switch série/parallèle pour le micro P et des potards 1MOhms. 2 - Confort de jeu Poids : 4,2kg, tout ce poids étant dans le corps en bubinga ! Équilibre : très bon, mais c’est facile vu la répartition du poids Accès aux aigus : excellent Accès aux contrôles : simple, trois contrôles, un switch et pas de potard empilé Manche : Le manche des SR est minuscule. Il faut le savoir parce que c’est tellement minuscule que ça ne conviendra pas à certaines mains. C’est vraiment une allumette. J’ai plutôt l’habitude de manches plus présents dans la main mais je peux tout à fait jouer celui-ci. En fait, c’est chouette parce qu’on peut placer tout et n’importe quoi avec des doigtés approximatifs : ça passe toujours. 3 - Qualité de la lutherie Stabilité du manche : il est très fin ce manche et il est fatalement un peu sensible à la température et l’hygrométrie. Le trussrod très souple d’emploi permet de rapidement corriger au changement de saison ou de tirant et la courbure est nickelle, bien régulière. Qualité du frettage : superbe, de grosses frettes jumbo joliment insérées dans l'ébène. J’ai fait faire une planification par mon luthier pour que ce soit impec et il m’a dit que l’acier des frettes était très dur. Action globale : pas mal du tout, grâce aux qualités citées plus haut. Le manche est très fin, ce qui de plus, minimise l'importance de ce paramètre. C’est toujours facile à jouer. Finition du corps et du manche : irréprochable, cette basse a 32 ans et tout a très bien vieilli. A noter que c'est du fait main, pas à la CNC. Une très belle lutherie en gros. Les pièces de bois du corps sont très belles, la touche ébène est noir uni (ébène africain sans doute). Tout est superbement assemblé et rien ne bouge. Le chevalet est assez space. Il est à la fois super compliqué, énorme, en plusieurs parties et dans une grosse défonce, mais à l’inverse, les réglages sont limités. En effet, les pontets ne sont pas réglables individuellement, ni en hauteur, ni en écartement. On peut juste ajuster l’assiette de la platine qui est dessous et qui est cintrée comme la touche. En fait, ça marche très bien et c’est super simple, mais un maniaque comme moi sera frustré. Détails qui tuent (et là, il y en a !) : Le chevalet oufesque (360 grammes) l’entrée jack encastrée avec son cylindre en ébène, dédicacée à @mistergroovy La cavité, bien pleine avec le Powercurve, beaucoup moins avec l'électro passive maison Le neck pocket bien profond, qui révèle et confirme la version (B = bubinga) Pas de mousse, mais un ressort autour de chacune des vis de réglage en hauteur des micros 4 - Son C’est le pied cet engin. Déjà, le P inversé, c’est le bien, les micros décalés vers le chevalet, c’est le meilleur, et les micros sur-bobinés pour compenser, c’est le top. Ça sonne énervé, vous vous en doutez, avec énormément de médiums qui grognent, mais la touche ébène et le preamp (ou les potards 1MOhms en passif) ramènent plein d’aigus chatoyants. Les Model P et Model J, avec leurs gros aimants céramiques, travaillent très bien en combinaison et c'est avec les deux ensemble que le son est le plus complet : bien plein, bien dynamique, hargneux au besoin mais jamais brouillon vu la position décalée. Très bon mariage entre la lutherie, la conception et le choix de micros. Le seul truc impossible à faire, c’est sonner discret, mais on peut jouer tout ce qu’on veut si on est pas timide. V’la du son les copains. Mode PJ puis P seul : https://soundcloud.com/user-496014650/sr1500-pjandp?si=b91af83b4dcf43999f958ce67af6d215&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing Au pick, comme un chtit rockeur : https://soundcloud.com/user-496014650/soundrockgear?si=18aef190c64a4fbbb0c1344ecc121bf9&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing Des mediums, bien riches et détaillés : https://soundcloud.com/user-496014650/groovysr?si=019aaad60fb84e3d85913d204eb43a83&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing P en série, puis P en parallèle : https://soundcloud.com/user-496014650/pseries-ppara?si=bb9d6abb6f2144d494a74a75e20b7fce&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing P+J avec le P en série, puis pareil avec le P en parallèle : https://soundcloud.com/user-496014650/pseriesj-pparaj?si=1a6f49fb07fa4ec6af959b838d5c953d&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing Avec des flats, ce que s’attend peu à voir sur une SR, ça marche pourtant très bien : https://soundcloud.com/user-496014650/flatsalive?si=9b988c19f4e64f2789e0eed45b12b064&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing
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Oyez oyez, noble communauté, car j'ai des choses à vous conter. Au menu ce jour : la guitare...électrique...basse Yamaha Attitude Custom Attention, événement, voilà ma deuxième basse BLEUE ! Je suis évidemment extrêmement fier et je vais vous faire partager ma joie. C'est ma troisième Attitude. Vous savez, cette famille déjà ancienne de basses Yamaha qui tourne autour du concept de la Precision Bass et ne propose aujourd'hui plus que le modèle signature du virtuose Billy Sheehan : la Limited. La gamme était autrefois bien plus vaste, avec des versions actives, passives, 4 et 5 cordes, touche érable ou palissandre, en milieu et haut de gamme. Les premières générations d'Attitude étaient fabriquées à Taïwan, et c'est le cas de la Custom que je vous présente aujourd'hui. La Custom est une variante haut de gamme, qui partage avec la LTD1 de l'époque une construction très originale et la fameuse configuration micro qui ajoute au split coil central de PB un double bobinage DiMarzio collé au manche. Ce micro a pour fonction de capter le maximum de fréquences graves, d'où son petit nom de "woofer". Cette configuration va de pair avec un câblage original qui permet de sortir séparément le son du woofer : il y a deux sorties jack pour pouvoir amplifier différemment les deux signaux (ce que fait Billy Sheehan en permanence). Mais la Custom ne s'arrête pas là. Elle a, en plus, des capteurs piezzo discrètement intégrés au chevalet, qui est du même type que celui des TRB haut de gamme (celle de Patitucci par exemple). On a donc un hybride entre une pure rockeuse électrique orientée graves et bas-médium et le timbre quasi acoustique issu de la lutherie que les piezzos retransmettent. C'est très original et sans doute bien adapté aux besoins du studio ou l'on souhaite obtenir un son donné. A noter que sans inspection de près, on ne voit pas du tout à quel point l'Attitude Custom est spéciale. Le woofer est sous le pickguard, invisible (alors qu'il dépasse sur les LTD), et les piezzos sont discrets. Elle a la bête dégaine de n'importe quelle 4 cordes de type PB, jusqu'aux contrôles concentrés sur deux potentiomètres, comme mamie P-Bass. Pour ce qui est de la prise en main c'est à nouveau très réfléchi et original. Sous ses dehors classiques, l'Attitude Custom ne se refuse aucune idée d'amélioration et s'autorise tous les raffinements. La jonction corps/manche vaudrait un article dédié tellement c'est rare et innovant. En, effet, pour garder un manche vissé mais augmenter énormément la solidité de la fixation et en même temps donner un accès total aux aigus, les ingénieurs japonais ont intercalé une grosse pièce d'aluminium usinée très précisément qui est incrustée dans le manche et ensuite boulonnée à travers le corps. Le résultat est là : ça ne bougera jamais et la conduction des vibrations est totale, avec un accès absolu aux toutes dernières frettes. Sur la fiche technique, cette construction est sobrement dénommée "New Bolt-on", ce qui fait sourire 25 ans après alors que la majorité de la production en est toujours aux talons traditionnels fixés à la vis à bois... Bref, tant d'efforts pour atteindre une sorte de perfection de lutherie et d'électronique, ça laisse pantois, à la fois pour la démarche, sans concession, et pour l'exécution, d'une très grande qualité. Assemblage, matériaux, câblage, composants, bois, TOUT TOUT TOUT est de très haut niveau. Vous pouvez oublier toute tentative de comparaison avec une PB, à laquelle l'Attitude Custom fait tellement penser... de loin. 0 - Photos J'adore la forme des Attitude. Cette réinterprétation légère des codes classiques est très réussie, équilibrée et sans faute de goût. Moins kitch que les Limited, la Custom ne cachera tout de même pas son époque, à cause de sa couleur bleue métal (classieuse mais passée de mode) et de ses énormes repères de touche en U. On est pas dans le vintage, ou pas comme on le souhaite aujourd'hui (y a qu'à voir les couleurs proposées par Fender, on n'aime pas l'audace en 2015...). Allez, la voici, en entier et en détail. Voilà le look avec le nouveau micro : un MEC sans plots. Ça ressemble plus à une LTD du coup : 1 - Caractéristiques Prenez une bonne inspiration, y a du monde à ce chapitre ! Année de production : Numéro de série QZ -> décembre 1990. Elle a 25 ans au moment où je la récupère. Lieu de fabrication : Taiwan (comme toutes les Attitude de cette époque) Construction : manche vissé avec fixation spécifique. Il y a une grosse pièce d'aluminium intercalée entre corps et manche. Elle est prise et vissée dans le bois côté manche, et boulonnée à travers le bois côté corps. Bois du corps : aulne Bois du manche : érable sans skunk stripe, sur quartier ou presque (fil du boisà 45° au talon). Profil : D, largeur quasi-constante et faible épaisseur (différent de celui des LTD qui est en C et beaucoup plus large au sillet) Bois de la touche : érable (touche rapportée bien sûr puisque pas de skunk stripe) Radius : 10", constant Diapason : 33" 7/8, 860mm Sillet : os de dimétrodon juvénile Largeur au sillet : 42 mm mesurés (43 officiels), entre PB NAS et PB 63 Épaisseur : 20mm au sillet, 22 au talon, c'est fin Frettes : 21 jumbo (Dunlop 6100), pas de frettes différentes dans les aigus comme les LTD Nb de cordes : 4 Finition : peinture bleue turquoise métal (appellation Dark Blue Metallic. Existait aussi en Crimson Red et Light Violet Metallic) Accastillage : grosses mécaniques vintage (des Gotoh GB2 sans doute), chevalet BPZ-4 (laiton massif avec piezzos intégrés) Micros 1 : DiMarzio XN2-B, double bobinage à aimants lame (comme le micro guitare DP221/XN2, modèle qui n'existe plus pour basse), collé au manche et planqué sous le pickguard. Non-réglable en hauteur. Micro 2 : split-coil classique à plots, emplacement PB normal Micro 3 (et oui) : un capteur piezzo dans chaque pontet du chevalet Balance micros : trois volumes et un switch trois positions (P seul - P + piezzos - piezzos seuls, le woofer est toujours ON) Electronique : active 9V mais uniquement pour l'équilibrage des impédances et volumes je pense. Côté contrôles, c'est comme une passive avec une tonalité uniquement pour le micro P central. Sortie : mono (les trois micros ensemble, son identique sur les deux jack) ou stéréo (une sortie pour le woofer, l'autre pour le P et/ou le piezzo). L'interrupteur pour changer de mode est au dos au niveau du compartiment électronique. La doc de cette électronique très spéciale : 2 - Confort de jeu Poids : 4,2 kg (officiellement 3,9), moins lourde que la LTD, mais masse conséquente tout de même. Les micros, la pile et la pièce d'alu sont là ! Equilibre : correct sans plus. Moins lourde de la tête que les LTD car sans D-Tuner, mais toujours pas idéal. Accès aux aigus : parfait... il n'y a que 21 frettes et la construction originale est précisément faite pour ça. "All Access neck joint", c'est le terme officiel. Accès aux contrôles : pas génial. Pour respecter la simplicité du look, il n'y a que deux potards, mais il en faut 4 donc ils sont doubles et en plus, il y a un switch entre les deux. Ce qui est intelligent, c'est que les deux potards internes (pas les bagues quoi, ceux du dessus, les premiers accessibles), correspondent au volume et à la tona du micro P donc on peut s'en contenter car c'est le facteur principal du changement de son. Le manche a un profil particulier et assez rare : il ne s'élargit pas beaucoup du grave à l'aigu et ne s'épaissit pas non plus. Le profil est un presque-C côté tête et un franc D côté corps. Le radius constant est assez moderne. Bref, on n'est ni dans la caricature batte/radius-composé-vintage des Limited, ni dans les manches ronds et fins au sillet des PB NAS, ni dans les bûchettes épaisses mais étroites des Warwick des années 2000... C'est un manche assez original en fait. J'aime beaucoup et je trouve ça très rapide. Il parait plus fin et étroit à jouer que ses mensurations sur fiche technique ne l'indiquent (peut-être à cause de mon habitude de la 5 cordes). Il est également très rigide et il n'a pas la touche scallopée à la con des LTD (on peut sans trop souffrir se passer de la capacité à faire des bends extrêmes sur les 5 dernières position je pense...). Une seule critique finalement : le verni gloss, très bien sûr la touche, mais que je préfèrerais satiné au dos. 3 - Qualité de la lutherie C'est parfait, y a pas à passer trois heures sur ce chapitre. - superbe manche raide comme la justice avec une courbure bien régulière (malgré son trussrod simple-action) - excellent frettage qui a traversé un quart de siècle en rigolant - assemblage irréprochable, avec une foule de détails qui tuent comme la qualité des soudures, des alignements, du blindage (feuilles métalliques et bombe graphite partout), du verni, de la peinture, de l'accastillage, des matériaux (os, étain)... le pied quand on est sensible aux belles choses bien faites. Je me répète, mais c'est nettement au-dessus de la qualité des instruments de milieu de gamme actuels "made in occident". Ni une Warwick allemande, ni une Fender US, ni une Ibanez Japonaise ne sont aujourd'hui à ce niveau en dessous de 2000 (et je suis gentil), même pas chez Yamaha eux même : les LTD2 récentes MIJ que j'ai eues sont enterrées direct par leur ancêtre (les LTD3 actuelles ont l'air plus évoluées mais elles sont à 3000 !). 4 - Son Comme toutes Attitude, la Custom est d'abord une PB, donc une « meilleure basse de l'univers » C'est vrai quoi, c'est chouette une PB et obligatoire sur tout canapé de bassiste qui se respecte ! C'est précisément ce qui me manquait. On a donc une usine a bas-médium, fatalement. Une basse pour le rock, le funk old-school, le Motown, voire plus. Premier constat en la branchant : le volume de chaque micro n'est pas très équilibré : ça va de très fort pour le woofer, à plutôt light pour les piezzos. Du coup, je ne mets jamais le woofer à fond et l'utilise plutôt comme le potard de boost grave d'une basse active : on en ajoute un peu si nécessaire mais à fond, c'est trop : il passe par-dessus les autres. Au médiator, on peut mettre pas mal de woofer, mais aux doigts, c'est définitivement trop gros (DLJM), du moins avec des cordes normales (NB: Sheehan joue avec des RS66... des cordes sans graves -> CQFD) Le piezzo seul, ça ne sonne pas PB, logique, et c'est ce qui permet à la Custom de faire des choses que les Limited ne savent pas faire. Ça sonne très clair, très doux sur les arpèges par exemple. Ça sonne très acoustique et un peu contrebasse si on attaque sur le manche avec la pulpe des doigts. Associé aux micros magnétiques, ça ajoute un peu de clarté, de cristallin et de percussif (ça fait baisser un peu le volume aussi). Sympa comme tout ! Bref, une PB avec des raffinements et des nuances. C'est bien ça. Variété sur un thème connu et bon à tout faire. Attention : il ne faut surtout pas espérer avoir la variété de son d'une vraie basse à deux micros. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de micro chevalet, donc rien d'adapté à la capture des haut-médiums. Pas de coin-coin. Il n'y a pas non plus de grand écartement entre les micros (le woofer est juste à côté du P), donc pas de son très creusé pour le JB-Slap. Pour finir, il n'y a que des micros à fort bobinage -> gros niveau de sortie mais orienté sur le bas du spectre. Bref, c'est une basse quasiment dépourvu de zing, une ronfleuse, pas une cristalline. Pour l'instant, elle est montée en Thomastick Jazz Flats. Très particulières ces cordes. Le tirant est 100-70-56-43. C'est très très souple, avec des médiums très détaillés et pas des masses d'aigus. Plutôt sympa finalement, mais ça ajoute encore un peu au côté rond et sans aspérité aigue du son. Hop, un riff à deux francs, mais gros son. Mélange des trois micros : PB et piezzos à fond, woofer à 50% environ. Notez le passage du milieu : je déplace ma main droite vers le chevalet. Grand changement de son à cause piezzo qui prend le relais quand on s'approche du chevalet. C'est le maximum qu'on peut obtenir avec cette basse dans la catégorie coin-coin. papam.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/papam.mp3 Dans cette vidéo, on est d'abord sur tous les micros, puis seulement sur le piezzo (et retour pour finir) : Dans celle-ci, le micro P est tout seul, tonalité à moitié. Mode PB tout bête. Petit tour du proprio, aux doigts puis en slap : woofer.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/woofer.mp3 pb.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/pb.mp3 piezzo.mp3 (seul) http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/piezzo.mp3 doom.mp3 (woofer + PB tona à 0) http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/doom.mp3 bestone.mp3 (mon mélange préféré des trois micros) http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/bestone.mp3 Voila le son de l'Attitude, en filées rond, sur les micros classiques seuls, mais enregistrés séparément, basse en stéréo : splitRec.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/splitRec.mp3 Un peu de son au mediator avec des roundwounds EB neuves, les deux micros classiques à fond, mode mono. Il y a du jeu aux doigts à la fin aussi : boringpick.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/boringpick.mp3 C'est polyvalent, aucun doute. Trois sons, enregistrés en direct, avec des confs micros et des jeux différents : - Trois micros à fond, en slap : higher.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/higher.mp3 - Aux doigts, sur le P seul, tona coupée à moitié (montez le son) sodiff.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/sodiff.mp3 - P à fond plus un peu de woofer : midou.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/midou.mp3 Ah oui, il fallait que je fasse un focus sur les deux micros qui-ne-sont-pas-habituels-et-qui-font-que-c'est-bien-plus-qu'une-PB ! Le piezzo tout seul (joué entre le P et le chevalet au début, et sur le manche après) : fullpiezzo.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/fullpiezzo.mp3 Le woofer, au mediator (très souple) : woofpick.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/woofpick.mp3 Woofer et piezzo ensembles (pas de split-coil), pick puis slap/doigts : woofpiezz.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/woofpiezz.mp3 Woofer + P tona à zero : moon.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/moon.mp3 Woom ! Pour finir, juste se rappeller que c'est une PB. realP.mp3 http://megacerebral.com/kascollet/reviews/78-attcustom/realP.mp3 Bon, insatiable toujours. Je viens de changer le micro P, qui était le seul truc qui ne ma plaisait pas à 100% sur cette basse. Je sais pas si j'ai bien fait. Le nouveau est un micro "moderne" même s'il a le même âge que la basse. C'est un micro céramique au lieu de l'alnico d'origine. Voici : Origine aux doigts origfullfing.mp3 Nouveau aux doigts ceramfullfing.mp3 Origine en slap origfullslap.mp3 Nouveau en slap ceramfullslap.mp3 Origine en "arpèges" origfullchord.mp3 Nouveau en "arpèges" ceramfullchord.mp3 Et pareil avec la zona aux 3/4 coupée : Origine aux doigts orighalffing.mp3 Nouveau aux doigts ceramhalffing.mp3 Origine en slap orighalfslap.mp3 Nouveau en slap ceramhalfslap.mp3 Origine en "arpèges" orighalfchord.mp3 Nouveau en "arpèges" ceramhalfchord.mp3 Son vintage à partir de micros modernes et d'électronique active... yes we can ! flatsandMEC.mp3 J'ai remis les Thomastik. C'est vrai que c'est assez fendard ces cordes ! Le micro P avec un peu de piezzo pour que ça croustille : flatsarebright.mp3 Envie de Precision bien comblée pour ma part, avec ma nippo-taiwannaise, qui sonne bien plus PB que certaines de mes ex, ou du moins ce qu'on imagine que ça doit sortir ! J'en ai profité pour découvrir les TI Jazz Flats, qui sont très attachantes.
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5 cordes Début 90 Numéro de serie : 87 Corps en palissandre et acajou Manche en graphite Touche en résine phénolique Laque polyester brillante Electronique Status T/B 42 2 micros Status haute resolution Fret zero Mécaniques noires Gotoh Balance Volume (21 crans) Aigus cut/boost Bass cut/boost Switch (active/passive mode) Le modèle Matrix n'est plus en production Flight case aluminium sur mesure Mark King a joué sur le même modèle durant la tournée Guaranteed en 1992 Un extrait : https://www.youtube.com/watch?v=c9Xvkg-L7Rk Il s'agit d'un instrument exceptionnel, extrêmement efficace, léger, confortable, avec des sonorités très profondes et chaleureuses (très surprenant pour un manche en fibre de carbone) Pas d'échange merci