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label2k10

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Posts posted by label2k10

  1. Et merde encore un qui part !

    Un immense compositeur qui m'a donné du fil à retordre quand j'ai passé mon prix d'analyse.

    Je me souviendrai toujours d'un certain reveil en douceur bercé par Lux Aeterna. :rolleyes:

  2. Avant de savoir lire, j'ai écouté Raymond Devos. Puis j'ai su lire et j'ai redécouvert ses textes.

    Il y a eu un temps où je connaissais tout par coeur.

    Un grand homme qui ne s'est jamais fourvoyé dans la vulgarité. La langue française perd un maître.

    Franquin et Devos... peut-être se sont-ils retrouvés. :bye:

  3. Historiquement, le système tonal, qui est un système éminemment occidental, est le résultat d'une succession de plusieurs grandes influences.

    Tout d'abord, les modes grecs anciens bâtis sur le tetracorde : le mode diatonique, le mode chromatique et le mode enharmonique (Il me semble que Basshero a detaillé ça quelque part, je ne vais pas m'attarder sur le sujet).

    Notre système tonal a gardé le mode diatonique avec des hauteurs fixes (et prè-définie) et la possibilité de diviser l'octave en sept sons répartis en deux tetracordes.

    Ensuite les modes ecclésiastiques du moyen-âge, qui sont connus des musiciens de jazz. A cette époque, on ne considère pas toujours la hauteur absolue, mais les rapports entre les degrés. Ils peuvent de ce fait être transposés. A chaque tonalité principale ou "authente" (ce que certains théoriciens du XIXè appellent "authentique") correspont une tonalité secondaire ou "plagale", toutes deux avec la même finale. L'ambitus se décale alors d'une quarte vers le grave.

    Exemple : au ton principal authente dorien (ré mi fa sol la si do ré) correspond l'hypodorien (la si do re mi fa sol la). Nous pouvons voir ici l'origine de la relation tonique/dominante.

    Enfin, le système tonal ne naît réellement qu'au XVIIè, avec l'orientation vers une hierarchisation des degrès au sein des modes, avec en fond un système conçu sur deux types de tonalités : majeures et mineures. Ces derniers types peuvent trouver leurs origines dans les modes ecclésiastiques en particulier dans le mode Ionien et le mode Eolien.

    Toutefois, le système tonal ne peut se développer totalement qu'avec le tempérament égal (décris par Werckmeister à la fin du XVIIè). Le tempérament égal semble avoir été la condition sine qua non de la possibilité d'un système tonal avec la possibilité multiple de modulation, selon le cycle des quintes.

    Ce système tempéré est très cher à JS Bach puisque c'est celui qu'il recommande pour interpréter la totatité des 48 pièces des deux cahier du Wohltemperierte Klavier (1722).

    La série des harmoniques est une succession de sons dont les fréquences sont des multiples entiers de celle du son fondateur. Ce système a été mis à jour et théorisé par Sauveur (en quelle année ? bonne question ! Debut 18ème me semble-t-il) puis réutilisé par JP Rameau en 1722 dans Traité de l’harmonie réduite à ses principes naturels, puis en 1737 dans Génération harmonique.

    Toutes les recherches sur le tempérament (et ce depuis l'antiquité) se basent sur la résonnance d'un corps sonore dont la série harmonique est une constituante essentielle, rappelons ici le nom du système pythagoricien.

    Pour conclure, le terme de "gamme acoustique" n'est peut-être finalement qu'une appellation poussièreuse issue du milieu discret des musicologues français.

  4. Ce que tu appelle Lydien (b7), c'est la gamme de Bartok c'est ça ? Ya pas une théorie comme quoi ce serait cette gamme et non la gamme majeure qui serait au fondement de la musique occidentale ?

    En fait la gamme de Bartòk ou lydien b7, c'est la gamme accoustique. C'est celle qui est formée par approximation sur la résonnance des corps sonores... (Cyleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeens, c'est pour toi).

    Elle est effectivement à l'origine du système tonale, tout au moins des systèmes tension/détente hierarchisés.

    Voici cette gamme :

    do ré mi fa# sol la sib do

    Et voici les harmoniques qu'un corps (en do) sonore dégage : (Cylens, tu tapes pas s'il te plait)

    Do Do Sol Do Mi Sol Sib Do Re Mi Fa# (beurk un peu le fa#)

    Ces 4 dernières lignes me parraissent un peu approximatives mais Cylens (entre autre) saura mieux que moi en parler.

  5. Tout d'aborsd la sixte napolitaine appartient aux accords d'emprunt. Elle ne fait pas partie de la tonalité en cours. Ces accords d'emprunts ne constituent pas une modulation (c'est à dire un changement de tonalité).

    Par extension, ce qui nous donne l'appellation de Sixte napolitaine, c'est l'intervalle formé entre la basse et la fondamentale qui est une sixte.

    La sixte napolitaine semble avoir été surtout introduite au début du XVIIè siecle par le romain Carissimi. Elle se résolvait toujours sur la dominante, avec ou sans transition, par un accord de quarts et sixte sur le 5ème degré. Plus tard son emploi s'est considérablement enrichi : on l'emploie aussi bien en majeur qu'en mineur, sa résolution a perdu de son automatisme.

    En pratique, il s'agit de réaliser un accord dont la fondamentale est le deuxième degré abaissé d'un demi-ton (d'où l'emploi du terme altéré).

    Donc, en Do mineur (et majeur) : Réb

    Cependant, l'accord napolitain ne se trouve pas à l'état fondamental (bien que j'ai eu un prof d'Harmonie qui parlait de quinte, de sixte, et, de sixte et quarte napolitaine).

    Il se trouve à l'état de premier renversement, donc la note de basse est la tierce de l'accord.

    Ce qui nous donne en Do majeur et mineur : Fa Lab Reb (chiffré b6 en harmonie classique, et Db/F en jazz)

    La sixte napolitaine trouve son application lors des cadences (parfaites ou imparfaites ou plagales), elle précède alors la dominante (cadences parfaites et imparfaites) ou la tonique (cadences plagales).

    Voici les notes de basse avec leur chiffrage :

    Fa -> Sol -> Do

    b6 7 5

    +

    Voici les accords que ça donne (à lire de bas en haut) :

    Reb Si Do

    Lab Fa Mib

    Fa Re Do

    Fa Sol Do

    Pour la semaine prochaine sur un cahier propre, 10 lignes de bling, 10 lignes de blang... :lollarge:

  6. Voilà, je cherche à résintaller mon pc windows pour qu'il soit super stable pour faire du son.

    J'ai besoin de vos avis concernant : configuration, partionement, matériel.

    Voilà ce que j'ai :

    Système : windows XP pro

    Partition : 1) windows uniquement le système

    2) Programmes (hors logiciels de sons)

    3) Programmes (logiciels de sons)

    4) Documents

    5) Sauvegardes de tout ce qui est audio

    6) Swap et tout ce qui est temporaires

    Matériel : P4@3ghz

    1 Go Ram

    2 Disques durs 80Go (un Ide, un Sata)

    Presonus Firebox

    Carte Graphique Ati radeon 9600

    Je pense que je vais installer un windows xp familial pour alleger le système de tout ce qui est administratif.

    Que me proposez-vous pour avoir un système hyper stable ?

    De plus je cherche un bon casque qui me permette de faire du monitoring. Le casque que j'ai en ce moment me reserve toujours des surprises quand j'écoute sur une diffusion correcte !

    Merci de vos réponses innombrables.

  7. J'utilise un minidisc avec un micro stereo relativement correct.

    ECM-MS907_1.jpg

    Je ne me prends pas la tête avec la qualité, ce n'est pas là pour ça.

    Sinon, je note sur partition. Je retiens mieux comme ça une fois noté.

    Evidemment, les enregistreurs mp3 sont super classe, mais j'avais ça, je ne voulais pas acheter encore un truc qui est dépassé au bout d'un an.

    PS: je me demande si je ne vais pas investir dans un magnétophone à bandes ça à l'air prometteur ces trucs là !

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