hoochiekoochie

C'est une bombe. Je dis ça, j'ai rien dit^^

Avec une action à 2mm sur une jazz bass montée en 45-105, manche droit comme un fusil, le tout sans rondelle, je ne vais pas considérer qu'il ne fonctionne pas ce trussrod, et qu'il n'est pas réglable. Des jazz de 40 ans aussi mal réglables, j'en veux tous les jours. Ceci étant je comprends la remarque, pas de souci, mais... ce n'est pas une Fender. Tu arrives très vite en bout de course sur les trussrod de ces vieilles Navigator, parce que leur course est bien plus restreinte que sur une Fender, tout simplement. Et de fait, les manches sont plus rigides, en tous cas sur les 5-6 de cette période qui me sont passées entre les pattes. Si je les avais "analysées" comme des Fender, j'aurais considéré que le trussrod était proche d'être en butée pour à peu près chacunes d'entre elles. Sauf que dans les faits, il venait aussi tout juste de commencer à être serré. J'ai découvert ça le jour où j'ai amené une vieille Navigator à un luthier, en lui expliquant que le trussrod était grippé. Que nenni, j'étais en fait arrivé au bout. On peut se dire qu'il y a un souci de conception, mais quand 40 ans plus tard, j'ai une basse sur laquelle le slap est naturel, la dynamique ultra-homogène, et l'action à 2mm sur un radius 7.25, en 45-105, j'ai plutôt tendance à penser que c'est bien fichu comme instrument, et que ce que le trussrod a à y faire, concrètement sur ces basses un chouille de relief sur les 5 premières frettes, il le fait bien.

À moins que mon luthier ait décidé de passer à côté de 800 euros, il ne m'a pas proposé sur la Navigator de déposer la touche et de changer de trussrod. Par parenthèse, c'est une option bizarre d'ailleurs. Si on en arrive là, c'est qu'il y a moins un problème de trussrod que de rigidité du manche. Changer le truss ne résoud qu'une partie du problème, à la manière de rondelles sur un manche trop souple. Là, s'agissant de la Navigator, on a affaire à un manche rigide. Le luthier, dont j'aurais tendance à suivre l'avis, vu que c'est le seul, parmi ceux qui en ont un, d'avis, à avoir manipulé ce manche et cette basse, m'a confirmé qu'il était costaud. 45-105 après 40 ans et avec une action basse, c'est pas un manche faiblard. Pour avoir eu quelques Navigator de cette époque, j'ai globalement constaté qu'on n'obtient pas énormément de relief en serrant le trussrod, même sur celles sur lequel il reste une bonne marge. La course de l'écrou, et l'action du trussrod, restent assez restreintes. Et c'est très bien comme cela, celles que j'ai eues avaient toutes un manche rigide, qui n'avait pas besoin de plus pour être droit en tension. Et l'intérêt d'un manche rigide, c'est que si derrière on ajoute une ou deux rondelles, on récupère une vraie marge de manoeuvre sur la durée, contrairement à une basse avec un manche trop souple, qui si elle n'est pas montée avec un tirant light, supposera régulièrement d'avoir à serrer le trussrod. Là, c'est pas le cas. 45-105, sans rondelle, action à 2mm. .

Yep, vendue (la PB)

Sympa, merci les gars, pour la Carvin (qui est en chemin vers la Norvège), et pour cette Navigator. Elle est de 81, 180 000 yens à l'epoque: https://www.vintagejapanguitars.com.br/fr/catalogue-navigator-guitars-1981/ Les Espionage les précèdent, entre milieu et fin 70s. C'est une excellentissime jazz bass. Me tâte à la garder, vraiment.

Ta boîte est pleine. Si tu en cherches toujours, j'ai de quoi.

Là, c'étaient les photos avant envoi, j'avais enlevé pas mal d'autocollants, histoire de vérifier que dessous, c'était nickel. Le dos en était de base quasi couvert. Ça évite les rayures de ceinture, on va dire.

Oui. Je me suis replongé dans les échanges et je précise que la teinte de la touche était de mon fait, que le prix tenait très (très) largement compte d'une reprise de la teinte par un luthier, et que cet élément n'a pas été masqué à l'acheteur lors de la vente. La suite me dépasse.

Voilà, comme ça, on sait de quoi on parle. À chacun de voir si cela autorise deux ans plus tard, et pour 640 euros port compris, à dauber sur mon compte. Pas grand-chose de plus à ajouter, si ce n'est merci pour les témoignages de sympathie :-) Je suis très sincèrement passé à autre chose, et le peu de temps libre que j'ai, je le consacre à mon petit, à jouer (un peu), plus trop à faire tourner le matos et passer du temps sur les forums. Bon, on ne se refait pas, j'ai toujours la prochaine basse en tête, hein. À ce propos, c'est moi ou c'est le topic des bonnes affaires ? Désolé du HS.

Et gnagnagna. Comme l'incise suscite au moins une interrogation, celle de libanass, je vais donner quelques précisions - je suis le vendeur de la Stingray 1978. "L'affaire" doit remonter à 3 ans. J'achète une SR 3EQ de 95 (je crois), manche non verni teinté à décrasser, corps natural recouvert de sticker au dos. L'idée c'était de la nettoyer moi-même, mais j'ai juste pas le temps. Pour le reste, je précise: manche super droit, action basse, frettes en bon état, électronique silencieuse, corps sous les stickers en bon état, pas de pocs ou de traces de chocs. Je la propose à l'individu du dessus, avec photos détaillées et explications, pour un prix que j'estime plutôt sympa. De mémoire, 720 euros port compris. Peut-être moins, j'ai un doute. Deux mois plus tard, un topic est créé sur le décrassage de cette basse. Très bien. Ce qui l'est moins, c'est que le sieur en question présente la chose ainsi : j'ai récupéré une SR massacrée par un membre identifié du forum, mais maintenant que je l'ai arraché de ses pattes, je vais la soigner et la ramener à sa condition de Stingray, z'allez voir ce que vous allez voir. Pas classe me suis-je dit, et je ne me suis pas privé pour l'écrire, en lui rappelant que de mon point de vue, je lui avais proposé quelque chose qu'on classerait plutôt dans la case bonne affaire, et que partant c'était ma foi manquer d'un brin de savoir-vivre... Bref, le topic est supprimé quelques heures après son ouverture. Et maintenant, l'affaire dans l'affaire, la mécanique du MI voyons. Manquait une mécanique, que j'ai remplacé par une Schaller reliquée dont l'entraxe et les fixations correspondaient, mais dont la partie supérieure était plus grosse que les 3 autres. Je te mets celle-ci en attendant, je t'en retrouverai une autre lui dis-je (je pensais dépareiller des mécas de SR5 que j'ai dans un carton, au fin fond de ma descente d'escalier, derrière 3m3 de bazar). Je ne m'en suis pas occupé de suite, je le reconnais bien volontiers, n'ai reçu aucun message de "relance" sur le sujet, et la publication du topic me déféquant gaiement dans les bottes m'a tout a fait dissuadé de le faire, je dois dire. Voilà. EDIT: m'énerve, donc j'ai retrouvé les échanges. Achetée en novembre 2017, 640 euros port compris. EDIT 2: j'ai les photos, s'il y a le moindre doute.

Et je te comprends, l'attelage avec les micros vandzandt fonctionne très bien

Disons... que j'ai mes raisons. (et que cela n'a aucune importance)

Il y a du monde sur la Greco, quelqu'un a dégainé rapidos et devrait la prendre ce jeudi, je tiens les intéressés au courant. Toujours dans l'esprit "Black Friday", les amateurs de SR4 touche érable 3EQ de 95 pourraient avoir intérêt à être attentifs... Je dis ça, j'ai rien dit.

Et sur des touches palissandre, ça devient de plus en plus compliqué à trouver à l'occaze étant donné les restrictions de CITES. J'ai dit ça j'ai rien dit héhé. Avant 79, les Espionage se déclinent sur trois modèles. Vernis poly, corps en plusieurs parties, sillet "os", accastillage classique // vernis poly ou nitro sans fondur sur le corps, en une partie souvent, poly sur le manche, pontets laiton // sillet et pontets laiton, vernis nitro sans fondur, corps une pièce pour le haut de gamme. Pour les "équivalences", c'est très subjectif tout ça. 40 ans après, la valeur d'un instrument c'est aussi ce qu'il est devenu. Mais bon, à vieillissement comparable, autant dire au doigt bien mouillé, je dirais Espionage de base=Greco super sound / milieu de gamme=JV export / et la version top moumoute effectivement un cran au dessus effectivement. Passé 79, la mention Espionage disparaît, le sillet laiton aussi sur la version haut de gamme, vendue 180 000 yens à l'époque - j'en ai une d'ailleurs, qui fracasse. Les JV haut de gamme japonaises (Domestic) était à 110 000 yens de mémoire, sachant que les tarifs commençaient à 55 000 sur les domestic.

Très légère aussi, et nerveuse. Je lui avais collé des Vanzandt qui apportaient un bel équilibre, et notamment du bas, à ce beau growl. La Nav du poto Cyril, faut l'avoir jouée, tu comprends illico ce qu'il raconte. Pas sûr même qu'un enregistrement le retranscrive mieux que des paroles. C'est aussi une question de feeling, de ressenti de la bête. Je la connais bien aussi cette basse, je lui trouve effectivement plus d'épaisseur dans la fondamentale que beaucoup de jazz, tout en gardant une clarté, une articulation, un côté tendu dans la note qui est toujours du registre jazz bass. Plus de présence, moins de brillance en somme, même si elle ne manque pas d'aigus.