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MuckLuto

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  1. Bonsoir à tous, Je continue avec un morceau inédit qui aurait dû figurer en fin de face A sur l'album. Court mais sportif ! C'est bien dommage qu'ils ne l'aient pas fini à l'époque.
  2. Merci ! Disons que j'essaye de rendre justice à un musicien trop injustement méconnu. En ce qui me concerne et après toutes ces années, j'éprouve toujours le même plaisir à l'écouter.
  3. Merci, d'abord ! Oui, sur la version Brigitte Bardot, c'est bien lui. Avec l'équipe habituelle de l'arrangeur Michel Colombier : Batterie : André Arpino Basse : Francis Darizcuren Guitares : Raymond Gimenes/Jean-Claude Olivier Claviers/arrangement : Michel Colombier On retrouve les mêmes sur "Harley Davidson" et la BO "Anna". Après le refus de Bardot, Gainsbourg ira la réenregistrer à Londres avec Jane Birkin : Batterie : Dougie Wright Basse : Dave Richmond Guitare Rythmique : Bryan Daly Vibraphone : Tristan Fry Claviers : Roger Coulam Direction : Arthur Greenslade Toutes les infos sont dans ce livre : https://www.fnac.com/a13662336/Sebastien-Merlet-Le-Gainsbook Le meilleur, à mon sens, sur Gainsbourg et un témoignage précieux sur le travail de studio en général.
  4. J'y pense : Il a aussi partagé des photos de sa basse, celle de Melody Nelson, je rajoute le lien dans le premier message.
  5. J'avoue que sa première réponse m'a laissé K.O. pendant un moment ! Je lui avais envoyé un message avec un lien vers les deux premières vidéos sans trop y croire et il m'a répondu de manière très enthousiaste. Il est d'ailleurs d'une modestie et d'une simplicité assez déconcertantes quand on connaît son parcours.
  6. Merci, aussi ! Je change de médiator parce qu'au bout de quelques minutes il ramollit et on commence à perdre la percussion, M. Richmond appelle ça : "The click bass". Les trois médiators sont les mêmes : dunlop grip 0.73, c'est ce que j'ai trouvé de plus compatible avec ce son. Et j'en ai essayé quelques uns ... On a aussi de bons résultats avec les Herco light gauge, ce sont des rééditions des médiators de cette époque. C'est peut-être aussi lié à mon jeu : je suis habitué à beaucoup attaquer avec un médiator plus dur (1.12). On doit être quelques uns à avoir été marqué de manière indélébile par cet album et ce son ! Je suis encore plus admiratif de l'ensemble après m'être immergé dedans.
  7. J'ai également une réédition de 2005 mais ça sonne beaucoup plus léger à tous les niveaux : l'originale en sycomore pèse 5,3 kgs (mais j'avais déjà une jazz bass du même poids). La touche est en ébène et ça sonne déjà très bien à vide. L'électronique est très spécifique, aussi : micros basse impédance + transformateurs embarqués. Un membre de Talkbass m'a d'ailleurs expliqué son fonctionnement : https://www.talkbass.com/threads/burns-low-impedance-pickups-how-do-they-work.1614813/ On arrive à approcher le son de "69, année érotique" avec la réédition mais pas celui de Melody Nelson/Scott Walker IV.
  8. J'ai éclaté de rire devant mon écran ! Merci pour ce message 👍 N'étant pas très porté sur la croyance, je pencherais plutôt pour Don Quichotte (ou Sancho Panza) 😁. Je viens de finir la face A de l'album et le reste va suivre en fonction de mon temps disponible, pas d'inquiétude ! J'ai relevé l' "Hotel Particulier" mais je ferai peut-être des morceaux de la période précédente de Gainsbourg, avant ("69 ...", "Je t'aime ..."). Le son et la technique employés ne sont pas les mêmes.
  9. Merci ! J'ai tout indiqué dans la description de la vidéo. Ce sont celles-ci : https://www.rotosound.com/product/rs88ld/ Elles ont été spécifiquement créées pour la Burns Bison à l'origine. Leur diamètre est plus important que des cordes standard, il faut élargir les gorges du sillet pour les installer.
  10. Ça se fait en travaillant progressivement, c'est pour ça que j'ai indiqué des parties. Je l'ai travaillé comme ça : bout par bout, jusqu'à l'intégrer et le mémoriser dans la tête et les doigts.
  11. Oui, je connais le label Kpm qui était effectivement destiné à l'illustration sonore (documentaires, films, publicités ...). Il est obscur par ici mais beaucoup moins de l'autre coté de la Manche : ce sont des musiques qui ont bercé toute une génération de téléspectateurs anglais. A ma connaissance, Dave Richmond n'a joué que sur le premier tube de Mannfred Mann : 5-4-3-2-1 https://www.youtube.com/watch?v=odqSCLHSPkU Il est parti juste après l'enregistrement pour divergences musicales et s'est consacré à sa carrière de studio ensuite. En tant que contrebassiste et ne connaissant rien à la basse électrique il avait acheté la moins chère pour l'enregistrement : une framus hollowbody, ce qu'il a tout de suite regretté. Ça l'a conduit à la remplacer par la Burns Bison et il a bien fait !
  12. Merci particulièrement pour ce message, J'ai moi-même également admiré (et je continue de le faire) ce son et ce jeu depuis des décennies. J'avais ma première basse depuis un mois quand j'ai entendu "Cargo culte" pour la première fois à la radio; Serge Gainsbourg venait de mourir et ce premier Mi corde à vide m'a saisi pour toujours, je pense. Je n'en reviens toujours pas d'avoir pu présenter son propre travail au principal intéressé. Je lui ai dit et ça me semble encore complètement irréel !
  13. Pas tellement embrumé, je dois dire : j'échange avec lui régulièrement et j'espère avoir la même vivacité et la même mémoire à 84 ans ! Il a fait ses derniers engagements il y a seulement deux ans. Il intervient d'ailleurs toujours régulièrement dans le thread de talkbass que j'ai mentionné dans mon premier post. Herbie Flowers, de ce que j'avais lu dans bass player, a plutôt l'air de bien savoir qui a joué sur le disque :
  14. Merci ! Heureusement qu'il y a ce passage dans la partition pour le faire : A ce moment le médiator commence à ramollir et on perd la percussion. Je n'ai pas pensé à lui demander s'il avait fait la même chose pendant la session, d'ailleurs. Bon, après, ça fait plus de cinquante ans ...
  15. Bonjour, La découverte de cet album a coïncidé avec mes débuts à la basse et cela reste à ce jour ma plus grande influence. Le sujet de l'identité du bassiste a été maintes fois abordé, il m'a moi-même occupé régulièrement depuis le début des années 90. A cette période je ne connaissais pas son nom mais j'avais néanmoins réussi à identifier son instrument : une Burns Bison. Le coffret réalisé en 2011 pour les 40 ans de l'album a enfin confirmé la présence de Dave Richmond à la basse et Alan Parker à la guitare. Le batteur reste officiellement inconnu, bien que la piste de Barry Morgan soit la plus plausible. Après avoir tenté de reproduire ce son avec différentes basses, notamment une réédition de Bison de 2005, j'ai enfin réussi à acquérir un exemplaire de 1963. Au delà de la satisfaction de posséder cet instrument hors du commun j'avais pour projet de relever/reproduire le plus fidèlement possible les parties de basse de cet album. J'ai eu la chance de pouvoir échanger via Talkbass directement avec M. Richmond qui a validé mon travail, je vous le présente ici avec le premier morceau de l'album : Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet ouvert sur Talkbass : https://www.talkbass.com/threads/serge-gainsbourg-that-je-taime-bass-sound-again.1373990/ La basse de Melody Nelson (la vraie !) est également visible sur Talkbass : https://www.talkbass.com/threads/burns-owners-club.1063688/page-5#post-27640855
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