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MuckLuto

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  1. Salut, Pour avoir relevé pas mal de morceaux des Smiths à la guitare et la basse, je te conseille tout simplement d'utiliser un capodastre en deuxième position. Rourke, comme Marr utilisait énormément de cordes à vides, particulièrement sur le morceau que tu veux relever. Jouer ces morceaux en accordage standard va être plus dur car on s'éloigne des doigtés qu'il utilisait, sans parler du son obtenu avec un accordage un ton au-dessus. Je te conseille d'ailleurs cette version "live" (sans public) que j'ai toujours préférée à celle de l'album : Il y a une pulsation presque Motown dans son jeu et j'adore le son de sa precision sur cet enregistrement.
  2. Si on arrive à supporter le "chant" de Brialy, oui ! Ça, c'est une chouette mission ! Bon courage, c'est quelquefois assez sportif. 👍
  3. Ah oui, exact, on en avait parlé en privé, j'avais oublié cette option. J'échange régulièrement avec Fred Pallem et il tourne maintenant avec ce modèle qui est de très bonne facture. Il a pourtant trois bisons d'époque ! Il m'a par contre déconseillé les modèles originaux, beaucoup plus chers, qui ont des problèmes d'intonation. Il a dû payer la sienne 800€ d'occasion, on les voit souvent à ce prix. Il a fait ajouter un switch 5 positions qui permet, de ce qu'il m'a dit, d'avoir le même son qu'une bison. Je vais l'essayer la semaine prochaine, je suis curieux de voir ça. Par ailleurs, Francis Darizcuren qui joue ce modèle sur la BO d' "Anna" composée par Gainsbourg/Colombier a un son très proche de Richmond : J'ai toujours été, moi aussi, sensible à cette réinterprétation de Nicoletta. Les arrangements de Bouchetty y sont pour beaucoup. En explorant les pistes des travaux possibles de Dave Richmond, je suis tombé sur des choses encore plus improbables !
  4. De mémoire la réédition était faite en Corée. Elle n'est pas ridicule mais "light" en comparaison à tous les niveaux, on le sent déjà à vide sans qu'elle soit branchée. Ça fait d'ailleurs bien longtemps que je ne m'en suis servi. L'originale a une touche en ébène et pèse 5,2 kgs. On peut vraiment "rentrer dedans", elle le rend bien. Elle a un mordant indéfinissable que je n'ai jamais retrouvé dans une autre basse et j'en ai essayé quelques unes ! L'électronique, plutôt complexe pour l'époque, est unique (micros basse impédance avec transfos embarqués) avec un très bon niveau de sortie. Un ami, réparateur d'ampli, va d'ailleurs m'expliquer son fonctionnement. Celle de 2005 est beaucoup simple même s'il y a également 8 combinaisons de sons (Dans les faits Dave Richmond utilise toujours le même). Je n'aime pas trop dire ça parce que ça pourrait être pris pour du snobisme mais malheureusement je n'ai obtenu ce son qu'avec cet instrument. Ceci dit, une précision avec les mêmes cordes s'en approche, contrairement à une 4003 ou une jazz bass (j'ai essayé).
  5. Je suis sur le FB du studio, je vois qu'il s'est également occupé des bandes de Nicoletta. C'est improbable mais je me suis rendu compte que Dave Richmond jouait très probablement sur ce morceau (à confirmer) : L'arrangeur est Jean Bouchéty et il faisait tout enregistrer à Londres avec pratiquement toujours la même équipe de musiciens anglais dont Richmond. On reconnaît d'ailleurs son son sans problème.
  6. Génial ! Ils envoient les bandes à l'autre bout de la France pour les numériser ? Incroyable ... Pour info : les cordes sont complètement isolées dans le mix 5.1 de MN. Ce mix est d'ailleurs ma base de travail et me permet déjà d'entendre le trio de base de façon assez précise en jouant sur les phases. Même si l'isolation par IA s'améliore, on est encore loin d'un résultat optimal. Ça m'aide énormément pour les relevés mais les instruments sont bien esquintés quand on les écoute en solo. On sent que l'accent est vraiment mis sur la voix dans ces logiciels.
  7. C'était à quelle occasion ? Ça devait être une copie de sauvegarde, l'originale est en huit pistes et ne doit être sortie que pour des nouvelles numérisations. On la voit @20'' :
  8. Enregistrement dans Cubase en direct via une Focusrite Scarlett (j'ai 3 modèles différents mais elles sonnent pareil). 3 plugins dans l'ordre : - Emulation de HP 12'' repris par un Md 421 (Amplitube3), ampli en bypass. - Eq Waves Geq classic mono - Compression Waves Dbx-160 mono J'ai essayé plein de choses au fil des ans, y compris de la prise de son en réel, et c'est ce qui se rapproche le plus de la vérité. Le point qui est souvent oublié est le travail de l'ingénieur qui a mixé les morceaux à l'époque. C'est là où l'égalisation est primordiale, il y a un réglage par morceau.
  9. Merci ! J'ai relevé beaucoup d'autres morceaux, depuis, j'espère trouver le temps de refaire des vidéos. Il y a notamment celui-ci qu'il joue avec Aretha Franklin pour la BBC en 1970 : Peut-être la meilleure version de cette chanson même si la qualité de la vidéo laisse à désirer.
  10. Oui ! Nous sommes partis l'interviewer à Londres avec Fred Pallem qui m'a contacté via ma chaîne youtube. J'échangeais déjà avec Dave sur talkbass depuis un moment et il m'a proposé ce projet de bouquin écrit à deux. Ça a été l'occasion de recueillir son histoire et aussi, accessoirement, de jouer la basse de Melody Nelson ! Incroyable souvenir en ce qui me concerne, bien évidemment.
  11. Merci beaucoup. Oui, c'est prévu d'en faire un bouquin qui intégrerait l'histoire de Dave Richmond ainsi qu'un recueil plus technique autour de son jeu/matériel. Je dois remanier ces partitions pour un résultat plus pro. J'ai été contraint de les faire avec Cubase pour les vidéos et je ne conseille vraiment pas ce logiciel dans ce cas de figure ! Les symboles guitaristiques comme les bends ne sont pas intégrés et j'ai dû les dessiner moi-même, une vraie galère.
  12. Bonsoir à tous, Je termine enfin la transcription de Melody Nelson avec le dernier morceau de l'album : Cargo Culte. J'espère que vous apprécierez, ça n'a vraiment pas été facile d'arriver à le jouer correctement. Les secondes mineures/majeurs tout en bends sont particulièrement dures à reproduire fidèlement. Il était temps de l'enregistrer, je commençais à avoir vraiment mal aux doigts de la main gauche !
  13. Salut à tous ! Je continue d'avancer sur Melody Nelson et j'ai enfin terminé un gros morceau : l'instrumental "En Melody". Je savais qu'il serait ardu mais pas à ce point ! Le jeu de Dave Richmond est vraiment incroyable sur celui-là. Son inspiration semble sans limite malgré la grille à deux accords. Assez de blabla, le voilà !
  14. Merci ! Je continue d'avancer et je vais bientôt pouvoir faire le sixième morceau de l'album qui n'est vraiment pas évident. Ça me fait pareil avec Abbey Road et le Live au Village Vanguard de Bill Evans (avec le fabuleux Scott Lafaro à la contrebasse) !
  15. Bien dit : c'est vraiment ce qui prend le plus de temps dans le processus. Par contre, il faut savoir s'arrêter à un moment dans le travail de reproduction, ça peut rendre fou !
  16. Merci ! C'est surtout la gestion du muté/relaché qui est délicate. Il n'applique qu'une faible pression et laisse respirer la corde, pas évident à décrire. Ça m'a demandé pas mal de temps pour réussir à obtenir un résultat décent. Le placement n'est pas simple, également : le morceau donne envie de pousser mais il faut bien rester sur le temps, voire en arrière, surtout sur la partie centrale.
  17. Salut à tous, Le voici, premier morceau de la face B. Il m'a donné du fil à retordre celui-là !
  18. Je pense que le sujet du shuffle/ternaire a été suffisamment abordé ici. Merci de créer un autre sujet si vous voulez continuer à en parler.
  19. 4/4 ne correspond pas forcément à du binaire mais désigne 4 temps par mesure. Dans le shuffle ils sont décomposés en trois, ce qui donne un rythme ternaire :
  20. Le 12/8, c'est encore autre chose : Le shuffle, on le note bien 4/4 et le résultat est différent:
  21. Le rythme shuffle, c'est un cas un peu à part. Une petite vidéo plutôt qu'un long discours, c'est à la batterie mais le principe est le même et il est bien expliqué :
  22. Sur ce morceau, oui, absolument. C'est pour ça que j'ai indiqué "Shuffle" à côté du tempo.
  23. Jean-Claude Vannier évoque le morceau dans le documentaire du coffret : Ils voulaient décliner les aventures de Melody Nelson à la façon de Bécassine ou Martine (Melody au zoo, à la plage ... ) et ça a été assez vite une impasse. Il résume assez bien le résultat : "On s'est permis toutes les conneries parce que c'est en avançant des idées à la con qu'on arrive à faire des trucs biens" 😄 Ce son de basse, oui, c'est vraiment celui de Dave Richmond mais il est maintenant indissociable de la période anglaise de Gainsbourg. Il a joué sur un nombre invraisemblable d'enregistrements mais à mon goût il n'a jamais aussi bien sonné que sur Melody Nelson. C'est surement parce qu'il a eu énormément de liberté de jeu à cette occasion, contrairement aux autres sessions qu'il pouvait faire.
  24. Tout à fait ! J'ai entendu une fois il y a trèèèès longtemps un prof de classe de jazz mentionner le terme trinaire mais ça désignait un cas bien particulier que j'ai complètement oublié. Il l'avait d'ailleurs utilisé en mettant de gros guillemets.
  25. Quand j'ai relevé et travaillé ce morceau, je ne pensais pas qu'on me parlerait de la trompette ! C'est une version de travail qui n'est pas aboutie, Gainsbourg ne prend même pas la peine de finir certaines phrases. Il y a aussi une version instrumentale avec des parties de piano. Ils ne s'imaginaient sûrement pas que ça ressortirait 40 ans plus tard. A mon sens ce morceau, bien qu'anecdotique et bancal, vaut surtout pour les cordes et la ligne de basse inhabituelle sur un shuffle. Dave Richmond m'a dit qu'il l'avait improvisée pendant la session.
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