Johnny Clegg

[Guest bassté]

Les dimanches soir finissent souvent avec le vague à l’âme qui sied aux reprises de semaine.

Sauf certaines fois, lorsqu’un week end déjà très bon se poursuit encore tard le dimanche soir. Comme hier soir par exemple ; ou ma chérie et moi-même avons fait une petite heure de route pour nous rendre à Pamiers en Ariège, où avait lieu le festival Latino « Fiesta ».

Cette année, l’Afrique était l’invitée d’honneur du festi avec ce soir là un concert gratuit, sur la grande esplanade du centre, de Johnny Clegg.

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Johnny Clegg a rythmé de longues heures passées le walkman aux oreilles ; dans une période un peu paumée, un peu déconnectée, ou je re-découvrais la France après avoir passé 6 années en Guyane Française..

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C’est donc ravi que j’allais le voir pour la première fois en concert.

Et j’ai passé une super soirée. Beaucoup de monde sur l’esplanade était venu voir le chanteur sud-africain.

Contrairement à de vieilles gloires qui reviennent périodiquement, plus souvent à la télé que sur la scène, Johnny n’a guère perdu de sa verve et de son énergie. Il monte toujours le pied au dessus de la tête, ne tient pas en place sur scène. Il était accompagné par quelques « anciens » qui le suivent depuis les débuts (guitariste, choristes) mais aussi un du sang frais (basse batterie clavier/sax) ; un groupe qui assure grave. La section rythmique qui fait groover dès les premières notes, avec un bassiste de folie. Un son du tonnerre.

Des harmonies vocales superbes. Johnny a défendu dons son nouvel album, avec des bons morcifs, avec ce mélange sonore qui lui est propre, entre rythme africain, chant anlgo-zoulou, des chœurs superbes, des guitares parfois acérées, un groove puissant.

Bien sur, la foule s’enflamme sur les morceaux plus connus, I call your name, Scatterlings of Africa, Asimbonanga, et d’autres dont j’ai oublié le titre mais que je me surprends à chanter par cœur note pour note…

Cerise sur le gâteau, Johnny s’adresse au public dans un français plus qu’honnête, et présente un peu certains morceaux, explique la signification des certains refrains zoulous, dédicace certains autres morceaux, parle de politique et de liberté en Afrique du sud.

Et c’est donc après une grosse heure et demi que le monsieur nous laisse à la nuit et aux étoiles…

Une bien belle soirée, ou j’ai retrouvé toutes les vibrations de sa musique et ses profondes résonances quant à ma construction personnelle…

A voir et revoir..

http://www.johnnyclegg.com/

[Pehennji]

Excellent!!!!

Comme j'eus trop aimé être à ta place.

[Pipou]

Johnny Clegg, ma toute toute première K7