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Toinoo

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Posts posted by Toinoo

  1. Je les mets en vente. Ils étaient montés sur mon Ibanez EHB 1005 SMS (elle même en vente). 

    Bon état : aucun problème de fonctionnement mais traces d'utilisation sur les capots. Il sont actuellement montés avec des connecteurs dupont sans soudure (ceux qui ont des EMG connaitront), contrairement à la photo.
    Ca se vire d'un coup de pince si soudure :)

    118x32 mm pour les dimensions précises.

     

    Dispo sur Strasbourg et Paris, envoi possible of course, à vos frais.

     

    250€

     

    aguilar-dcb-d4-4523772.jpg?1710333163

  2. Je suis allé le revoir hier soir, en VF cette fois et en non Imax.

    Déjà la VF est pas mal, je tiens à le souligner.

    Par contre, je confirme ce que je disais plus haut, et je vais encore plus dans ce sens. Je suis déçu. Même si je reconnais qu'il y a un biais dans ma critique, étant très fan de l'oeuvre de F. Herbert et de sa profondeur, j'avais donc beaucoup d'attentes quand à ce deuxième volet.

    Surtout que le premier est une réussite totale à mon sens.

    Il n'y  a aucune "profondeur" dans cette 2e partie, alors que la première en avait d'une part, et c'est là où ça pèche beaucoup. Le défi par contre est de taille pour ce deuxième volet, quand on sait ce qui se passe dans le bouquin. Je salue donc tout de même ce que Villeneuve a fait, car il fallait le faire, et ça mérite tous les honneurs.

     

    Mais je pense que deux choix principaux de réalisateur affecte l'adaptation de l'œuvre : 
    - les jeux de Stilgar et Chani, l'un qui bascule fanatique sans trop comprendre pourquoi ni la progression, l'autre qui passe son temps à froncer les sourcils, alors que dans le livre leur relation est tellement profonde et complice...
    - Spoil :

    Révélation

    le choix de Villeneuve de ne pas respecter la ligne temporelle de l'oeuvre, et c'est en ça à mon sens que ça plombe vraiment cette adaptation. La première conséquence, c'est le rythme complètement cassé du film (la miss qui a adoré le premier et l'a vu sans décrocher malgré le côté contemplatif de certains passages a complètement décroché à certains moments). On perd le spectateur là où on devait le garder. Parce qu'entre le sauvetage de Dame Jessica et de Paul et la reprise d'Arrakeen, il ne se passe que quelques mois, Villeneuve doit tout enchainer sans perdre de temps.
    Là où le bouquin mets 3 ou 4 ans entre ces deux étapes, ce qui permet de pouvoir suivre (à travers une ellipse temporelle) la montée en puissance de Paul dans le monde Fremen, et la montée en puissance des Raids et de la Guerrilla contre les Harkonnens ; le film balance tout de suite et avec une énorme intensité. Et Alia aurait été la bienvenue je pense dans le film. Ca aurait permis de mieux annoncer le fait que Paul ne sera pas un héros, mais juste une sorte de libérateur qui va conduire au massacre de milliards de gens.
    C'est résumé très rapidement, mais vous avez le gros de mon propos.

     

    • +1 1
  3. Le 13/03/2024 à 23:27, quatre-quartes a dit :

    Salut,

    Je vous livre le contenu d’un article paru dans le dernier numéro de la lettre du musicien à ce sujet (n° 577, page 58) :

    « L’ERREUR, C’EST D’ATTRIBUER UNE SONORITÉ À UNE ESSENCE DE BOIS »
    propos recueillis par Éloïse Duval
    Romain Viala, chercheur en mécanique à l’Institut technologique européen des métiers de la musique, tente de déconstruire les préjugés qui consistent à réduire la sonorité d’un instrument au bois dans lequel il est taillé.
    Pernambouc, ébène, grenadille ou palissandre : ces arbres qui poussent au cœur des forêts tropicales du Brésil et des savanes boisées de l’Afrique australe font, depuis quelques années, couler beaucoup d’encre. En cause : dans un contexte de raréfaction des ressources et de pression sur les écosystèmes, ces essences dans lesquelles sont taillés tout ou partie de nos instruments de musique sont de plus en plus rares, et leur commerce de plus en plus restreint par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites).
    Et si une partie du monde de la lutherie a déjà commencé à s’emparer de ces questions, en préférant aux essences tropicales traditionnellement employées dans la facture instrumentale des alternatives plus locales ou en se tournant vers des matériaux composites, les préjugés sur le rôle du bois dans la sonorité finale de l’instrument ont la peau dure. Ainsi, à l’ombre de son laboratoire, Romain Viala, chercheur en mécanique à l’Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM), s’emploie à déconstruire ces a priori en se concentrant sur les caractéristiques mécaniques de la matière.
    La nature du bois joue-t-elle vraiment un rôle de premier plan dans la qualité sonore de l’instrument ?
    Romain Viala : L’erreur fondamentale est d’attribuer une sonorité à une essence de bois. Pour renverser ce préjugé-là, encore bien ancré dans l’esprit des musiciens et des luthiers, ma façon de procéder est celle de la recherche, en particulier en mécanique. Car si l’on veut vraiment comprendre la sonorité des instruments de musique, il faut s’attacher aux éléments qui agissent sur le son de l’instrument. Par exemple, sur les instruments à cordes, ce qui agit en tout premier lieu sur le son, ce sont les cordes. Comment et par quoi elles sont pincées, frottées ou frappées, ce sur quoi elles sont appuyées – à ce titre, la caisse de résonance, la table d’harmonie, l’assemblage vont jouer un rôle important. Viennent ensuite les caractéristiques des constituants, la forme de la table, son épaisseur, avec le cas des barrages pour la guitare, ou la voûte pour le violon qui ont une grande influence. Et seulement à la toute fin de cette chaîne, viennent les caractéristiques du bois dans lequel est taillé l’instrument. Le bois a donc une influence assez faible sur les mécanismes de production du son, et pourtant, dans l’imaginaire collectif, beaucoup sont encore persuadés que le bois arrive en premier.
    La nature du bois n’est pas non plus sans influence sur le son ?
    Bien sûr ! Même si le bois arrive tout au bout de la chaîne de production du son, il a quand même un rôle. Je questionne les préjugés qui consistent à faire dire à un luthier ou à un musicien, par exemple, qu’il préfère le palissandre car c’est le bois qui donne le bon son. Le tout sans preuve à l’appui – j’entends par preuve une expérience qui montrerait cela de façon significative, suivant les critères actuels de scientificité.
    Or, pour déconstruire ce préjugé-là, je prends le chemin à rebours depuis l’anatomie du bois, en m’attachant à ses propriétés mécaniques : sa densité, sa rigidité suivant sa direction, sa dureté et son amortissement. Ceci sur un grand nombre d’échantillons de bois. Et les résultats vont vous étonner : là j’ai sous mes yeux deux morceaux de même taille, issus d’un même frêne qui ne sonnent pas du tout à la même hauteur, ou encore un morceau d’érable attaqué par les champignons et un morceau de chêne qu’on ne saurait différencier à l’oreille. En revanche, je peux comprendre qu’un luthier préfère travailler un bois plutôt qu’un autre pour des raisons de stabilité par exemple, comme la grenadille pour les hautbois et les clarinettes, ou parce qu’un bois est plus droit, plus régulier et sans nœud, et ne menace pas de se briser à tout instant en le travaillant sous la tension des cordes. Il y a de nombreuses raisons de choisir des bois plutôt que d’autres, mais souvent, elles ne sont pas aussi « sonores » que l’on voudrait le croire.
    Pourquoi est-il important de changer de regard sur le rôle du bois dans l’acoustique ?
    Nous avons été habitués à avoir de la matière sur mesure, or maintenant qu’elle se raréfie, il faut changer de paradigme. À l’ITEMM, on tente de proposer des matières ayant des propriétés similaires à certains bois pour pouvoir s’en passer. On commence par proposer des alternatives locales, puis des matériaux composites, et enfin des bois stabilisés par injections si on doit atteindre des.propriétés vraiment uniques. Mais surtout, doit-on continuer, pour des raisons acoustiques peu voire pas prouvées, à exploiter coûte que coûte des espèces en danger ?

    Parfait ça!!

    • +1 1
  4. Spoiler alert : Oui le bois influence sur le son.

    Spoiler alter bis : c'est le bois de la basse, et ça peut être corrélé à son essence ou pas (ce qui a été dit plus haut)

    Spoiler alter ter : ça influence, mais quid de sa contribution au final? Rien? Beaucoup? Pas? Enormément de facteur y contribuent (passer de flat à round par exemple).

     

    Enfin tout ça pour dire que on peut généraliser en disant que le bois influence, mais c'est mieux de dire que c'est une contribution parmi tant d'autre : cordes, électronique, micro, hardware, type de jonction corps manche, corps creux ou pas etc etc etc. Parce que la propagation d'une vibration dans un milieu et TRES complexe.

    Par contre en combinant certains facteurs, on peut très bien avoir une "idée" de comment ça "pourrait" sonner. Avec toutes ces précautions d'usage.

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  5. Dune part. 1, vu au cinéma (et plusieurs fois en VOD) : rien à redire, rien à jeter. Parfait à mes yeux.

     

    Dune part. 2, vu au cinéma en iMax (ça coûte vraiment une couille ce machin) : beau... mais, en sortant de la salle j'ai fait : "meeeeeeeeeeeeeeeeeeeh..."

    Clairement, j'en suis ressorti déçu. Pur ressenti brut en sortie de séance, j'ai déjà identifiés certains points qui me font pencher vers la déception, mais je suis toujours dans la réflexion.

    Déjà, et sans aucun spoil : 
    - C. WALKEN : complètement à la ramasse dans le rôle de l'empereur. Si il a la tronche parfaite, bordel, qu'on est loin de l'esprit du livre. Tout juste si sa diseuse de vérité ne lui sert pas non plus à le faire bouffer à la cuillère ou à la torcher après le popo tellement il est mou. Y'en a des bien plus vigoureux en EPHAD.
    - Chani manque de profondeur, et c'est dommage, car c'est un personnage clé de cette 2e partie.
    - Stilgar devient un même et c'est mérité, et j'en arrive par lui à un des points primordiaux sur lequel le film a planté : la dimension religieuse/fanatique/messiesque est à mon sens loupée. Ca passe quasiment que par un Stilgar qui fait ce qu'il fait, et le fait bien, mais ça occulte tout le reste dans le monde des Fremens, et ça donne l'impression de voir un erztats de Morpheus seul face à un Néo. C'est vraiment dommage.
    - Le cours temporel des choses. Là je resterai vague pour éviter tout spoiler, mais ça m'a profondément chafouiné que Villeneuve ne suive pas la même trame temporelle que Herbet, et c'est une erreur à mon sens. Ca aurait justement permis de pouvoir donner la profondeur nécessaire à l'intégration de Paul aux Fremens, à Chani, à la dimension messiesque de Paul, mais aussi sur ce que cela implique (voir les bouquins qui suivent directement, je ne peux en dire plus sans spoil).

    Après, oui, c'est beau, même si les scènes d'action m'en ont touché une sans toucher l'autre.

     

    Retour un peu à chaud de ma part, une semaine après l'avoir vu :)

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  6. Je viens d’écouter un comparo EMG/mec sur une WW corvette. On voit bien la diffère et je préfère de loin EMG. 
     

    dommage ils n’en font ps aux dimensions requises pour les EHB, sauf erreur de ma part :(

  7. Ha oui!!! Selon les config, ça implique de sortir le fer à souder :)

     

    je suis d’ailleurs assez étonné de voir qu’il n’y a que EMG qui propose de fait du sans soudure. C’est vraiment dommage pour le côté pratique si on faire des tests.

    (j’ai de mon côté fait quelques connecteurs Dupont, c’est vraiment top si on est minutieux quand on crée le câblage). Mais c’est pour un autre topic ça!

  8. Le 10/03/2024 à 14:02, kascollet a dit :

    Ces MEC sont des simple bobinage actifs en P inversé, très particuliers et il faudra refaire l’électronique un peu plus profondément. 

    À quel niveau refaire l’électronique?

    Typiquemebt je préfère les electro simple. Un switch on-off par micro (ou des potards) et ça roule 

  9. Les barto son assez muddy, le grave ressort plus.

     

    passant sur les Aguilar, j’avais un son plus équilibré entre les cordes. 
     

    mais je pense que si je devrais choisir des micros, sans prendre en compte le format, ça serait des EMG actifs. Ou des delano (qui existent dans le bon format). 
    Les Aguilar sont pas mal, mais il manque encore un peu de définition dans les haut médiums et haut aigus à mon sens

     

     

     

    sinon en soluce qui coûte qued’ : baisser la hauteur des micros?

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