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Faust

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Posts posted by Faust

  1. Le 25/04/2024 à 15:23, Sven a dit :

    Pour les gens du groupe qui ne savent pas câbler une sono, à un moment dans un groupe précédent j'avais fait une fiche mémo avec des codes couleurs sur des cables (des bouts de scotch electrique multicolore) et des gomettes sur le matos.

    Ah mais tellement ! 
    Dans mon dernier projet, on avait le "Rack IEM" avec la X32 et les splitters. Mais du coup, chacun devait se brancher dans SA bonne entrée du splitter. Du coup, on avait mis des gommettes sur les entrées et après, c'était comme les Power Rangers, chacun sa couleur !
    Comme les guitaristes jouaient sur AxeFX (mes préférés, ils font pas de bruit sur scène), on avait poussé le vice à mettre un colson de la même couleur sur l'embout du XLR qui devait rentrer dans le splitter et qu'ils gardaient dans leurs racks.
    Suffisait de mettre le fil rouge sur le bouton rouge quoi....

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  2. Le 25/04/2024 à 13:21, mazzic a dit :

    J’aime bien cette organisation je note merci pour l’info

    Avec plaisir :)

    Je me permets quelques astuces supplémentaires auxquelles je viens de penser

    - Les marques de réglages/positionnement, c'est vraiment le top pour gagner du temps. Un coup de marqueur (ou une rayure si pas d'autres choix) sur un pied de micro pour la hauteur, des bagues de réglage, du scotch sur la toile des enceintes guitares et basse, etc. Tout ça permet de savoir exactement ou et comment placer les choses. Ca permet de déléguer des placements.
    Sur l'expérience précédente, je déposais les micros sur un coin du tapis de batterie car elle n'était pas montée. Avoir des marquages sur les pieds me permettait de les avoir déjà ajustés.

    - Toujours câbler depuis le multipaire/la console. Tu branches le connecteur à la console/multipaire et tu déroules ton câble jusqu'au micro/la DI/etc. Ca permet de laisser le mou de câble proprement enroulée proche de la source audio et d'éviter d'avoir un plat de spaghettis au niveau du multipaire. Le mieux, c'est d'avoir des "petits" multipaire par zone du plateau mais bon, ça, c'est le luxe 😁

    - Niveau organisation de la scène, je préfère, de manière tout à faire personnelle, mettre les amplis de guitare "en side" à hauteur d'homme et de les repiquer. Ca permet de ne pas polluer la façade avec le son des amplis. Et comme le guitariste est souvent à coté de son ampli, ça lui fait un retour naturel (cf mon point suivant). Mais c'est sur que niveau look, ça en jette moins que le mur de Marshall façon ACDC.

    - Au niveau de l'audio, je préfère toujours travailler par soustraction. "On n'entends pas assez le clavier dans la façade ? Ok, je vais baisser un peu la guitare puisque ce sont les mêmes plages de fréquences". "Tu n'entends pas ta voix dans ton retour ? Ok, on va commencer par essayer de retirer de la guitare ou du clavier de ton retour". "Le batteur joue trop fort ? Ah désolé, pour les miracles, c'est pas à moi qu'il faut demander".

     

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  3. Je te donne mon expérience sur une tournée d'un groupe de pop/variet : on jouait pendant l'été pour des mairies. Le podium était fourni mais le reste était à nous et on était 5 musiciens (et c'est tout).

    On commençait systématiquement par poser le tapis de batterie et les pieds de claviers puis les amplis et retours (mais sans rien brancher) afin de définir l'espace. Nos pieds d'enceinte étaient systématiquement en dehors du podium pour un gain de place.
    Ensuite, chacun était affecté à un pole : sono, light, déco (backdrop, habillage de scène, etc). Comme on était 5, c'était : 2 sono, 2 lights, 1 déco. Un sein du pole, chacun savait quoi faire (perso, j'étais en sono et je m'occupais de la scène (plaçage/câblage des micros) pendant que l'autre tirait le multipaire et câblait les retours, il faisait aussi un très rapide calage de la façade). Pour l'efficacité, chacun avait une fiche avec les infos importantes (quel micro va ou, l'ordre du patch, l'adresse DMX des PAR et lyres, etc).
    Une fois le pole terminé, tu pouvais installer ton matos perso. L'ensemble de l'installation prenait 1h30, idem pour le démontage.
    On prenait ensuite 30 minutes de linecheck et général. Le gros point fort, c'était une console numérique (une antique mais robuste Yamaha 01v) et un show light entièrement automatique guidé par le PC. Comme on avait pas d'ingé son, la console était planquée derrière une déco à coté du batteur.

    En amont de ça, on avait passé 5 jours de résidence avec ingé son et light pour l'ensemble de la programmation. Et une journée complète à monter/démonter la scène plusieurs fois pour bien savoir quoi faire.

    Je pense que c'est l'expérience la plus complète et efficace que j'ai en eu en installation de grosse scène.

    Et pour donner un autre éclairage, en café concert, je pars aussi du même principe : on place les éléments dans l'espace puis ensuite on se relie sur la sono. 

     

    De mon point de vue, il y a 2 "game changers" qui te permettent de gagner du temps en montage : la console numérique qui est déjà préprogrammée et le fait que personne ne joue tant que tous le monde n'est installé. Y'a rien de plus chiant qu'essayer de se démerder avec un problème technique quand y'a un zozo qui tape sur ses tambours ou qui essaye de savoir s'il peut aller à 11 sur son ampli avant d'arriver au larsen.

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  4. Le 16/03/2024 à 09:58, Totofrbx374 a dit :

    Super intéressantes ces infos !! 👍 

    Il y a 20 ans, quand je bossais en usine agroalimentaire durant mes études il se passait souvent la même chose (à moindre échelle), on était sur la ligne de production/conditionnement, un produit (viande, légumes, plat préparé, etc.) remplit un sachet pour telle marque, on fait la quantité de cartons et de palettes demandées, on stoppe la machine, change le sachet d'emballage pour une autre marque (connue ou marque magasin) et c'est reparti. Exactement le même produit pour des marques différentes (et des prix différents).

    Et c'était pareil pour les conserves, la viande, les surgelés etc.

    Je ne peux pas dire si c'est toujours comme ça actuellement par contre.

    Si bien sur.
    J'ai des mecs de ma promo qui bossaient dans une usine de surgelées de légumes appartenant à une marque nationale. Quand ils démarraient la ligne pour faire, par exemple, des haricots verts, le début de prods partait pour les marques discounts, puis ça passait en MDD, puis enfin le "haut de gamme" avec la marque nationale quand les réglages des machines étaient optimales et les légumes aux plus gros calibres. Puis quand venait les fins de prods (donc des légumes moins beaux, plus petits, etc), ça refaisait MDD puis Discount pour finir les "cuves".

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  5. Le 15/03/2024 à 10:55, Sven a dit :

    Y'a t'il réellement tant d'usines que ça qui font des pédales en Chine ?

    Je pense que la réponse est un peu complexe : oui à partir du moment ou c'est simplement de l'assemblage de sous composants, non car il faut un donneur d'ordre identifié.

    Explication (c'est vue de mes connaissances et de mon secteur d'activité, ca doit être différent ailleurs) : dans mon secteur de la grande distrib, quand une marque veut sortir un produit "marque distributeur", elle va trouver un fournisseur qui "rebadge ses produits" ou alors elle va trouver un fournisseur qui développe des produits sur demande.
    Parfois, elle va même trouver une "design house" qui va faire la partie conception et le passer à un assembleur pour la partie industrialisation/production.
    Dans ce cas, ton fournisseur de rang 1 (celui à qui tu achètes le produit pour l'importer) est en général un assembleur qui achète les différentes parties à des fournisseurs de rang 2 : un fournisseur pour le casing métal/plastique, autre autre pour la carte électronique, etc, etc. (en tout cas, ça marche comme ça dans ma boite).

    Mais une fois qu'un assembleur a investi dans l'outillage industriel pour assembler une famille de produit, rien ne l'empêche de réutiliser l'outillage pour assembler des produits du même type mais pour un autre donneur d'ordre (les écouteurs vendus par la boite pour qui je boss viennent des mêmes lignes de prod que JBL par exemple). Voir même, si les contrats le permettent, de continuer à assembler le même produit en le rebadgeant pour d'autres marques.

    Je pense que c'est typiquement ce qu'il se passe pour Mooer et ses clones. Mooer a fait la conception (ou l'a délégué) puis est passé par un assembleur pour la production. L'assembleur a continué d'assembler des produits (en changeant les éléments problématiques pour le contrat) et les a vendu à d'autres "marques" qui ne cherchaient qu'un "rebadgeage" et non une conception.

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  6. J'ai acheté un pédalier midi : "Mwave Chocolate Bar" sur Aliexpress, c'est très pratique pour ajouter encore des switchs pour une 30aine d'euros.

    Ca me permet de libérer l'extension pour une pédale (que je n'ai pas encore trouvé) et d'avoir 3 presets en midi puis les snapshots sur le HX.
    En plus, ça peut se paramétrer super vite via l'app en cas de changement en répét.

    Extension d'usage : ca peut être utilisé comme "tourneur de page" avec une tablette ou comme bouton de d'enregistrement avec un DAW.

    Le seul truc "chiant", c'est ça s'alimente en USB-C 5V, je n'ai pas encore trouvé comment l'intégrer à mon pedalboard.

  7. J'ai le MEI 1000 aussi, c'est bien mais effectivement, ça peut souffler un peu. Il me semble que ça reste un système analogique.

    J'aimerais bien tester un système numérique comme le XVive U4 mais d'après certains la bande des 2,4 gHz, c'est parfois très compliqué dans des secteurs à forte concentration de mobiles (donc un gros festival). Ou alors le Mipro MI-58 qui est sur la bande des 5,8 gHz mais pas évident à trouver.

  8. Je me suis dis la même chose mais en fait, à part la partie ampli, c'est assez simple je trouve. Le portard de drive par exemple, c'est Boost -> Overdrive -> Disto -> Fuzz, plus tu tournes, plus y'en a. Sauf que quand tu changes de "type", ça change de simulation. Vraiment super simple. Par contre, c'est sur, tu ne peux pas régler d'autres paramètres que le drive.

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  9. Le 01/03/2024 à 22:03, andici a dit :

    Ton chevalet est vraiment réglé très bizarrement sur ta Bass VI.

    par contre je veux bien l’info sur la deuxième partie sans le vibrato !

    C'est pas la mienne, c'est une image que j'ai chopé sur Reddit. Aucune idée de la référence de cette pièce.

    Le 01/03/2024 à 23:16, Etienne a dit :

    J'arrive pas à comprendre ça (bon, j'ai jamais réglé une basse non plus donc full néophyte niveau zéro virgule zéro)

    Vous auriez une explication ou un petit schèma ou une vidéo youtube qui explique ce truc ?

    Regarde "Angle de renversement" sur Youtube, y'a pleins de gens (dont Vincent Brun) qui ont fait des vidéos très bien sur le sujet.

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  10. Un set up "simple" pour tester, c'est des ampli casques comme ceci : https://www.thomann.de/fr/millenium_ha4.htm
    Ca se trouve pour presque rien sur LBC ou te les faire prêter, ça traine parfois dans les Home Studio. Il te faudra aussi surement quelques adaptateurs XLR/Jack.

    Si la console de ton local a déjà des AUX, tu en prends 2 (histoire de gérer 2 mix) et tu demandes aux gens de venir avec des écouteurs inEar ou des casques fermés.

    Ca fait une base à moindre couts pour le "POC".

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  11. Le 11/02/2024 à 02:53, redcarp a dit :

    Le contexte aide aussi beaucoup. Par exemple, je pense que des retours de scène pour du café concert, c’est se prendre la tête pour rien. Il y a moyen de jouer avec la sono comme façade ET retour en la plaçant derrière les musiciens. Ensuite, la table de mix joue aussi pas mal. Si vous vous sonorisez vous même, c’est à dire sans « ingé son », c’est galère. Gérer la façade, des retours et jouer de la musique en étant concentré c’est quand même chaud avec une table analo. Avec une table numérique qui te permet de régler les retours avec un smartphone, c’est facilitant. 
    perso, je ne suis pas forcément un partisan des retours pour des petites scènes. Ça complexifie beaucoup la sonorisation et je ne suis pas sur qu’on rajoute beaucoup de confort de jeu étant donné que ça rajoute pas mal de source et de volume sonore. Des in ear serait, à mon avis plus approprié encore que…

    Ba justement, si tu as un système "tout en un" avec des ears (même filaires) pour tous le monde, ça facilite énormément le boulot.

    Avec une console numérique, tu peux caler les EQs de chaque piste en amont pendant les répets pour avoir un bon mix général. Quand tu arrives sur place, "tu n'as plus qu'a" faire un calage de la façade pour retrouver, à peu près, ton mix. Pour que ça marche, il faut quand même une certaine constance dans le son de chacun cependant.
    On ne peut pas généraliser à partir d'un cas, mais avec un de mes anciens groupes on a fait cette démarche (passage console numérique + ears). L'ensemble des gens qui sont venus nous voir avant et après nous ont expliqué que le "son était bien meilleur la deuxième fois" alors que c'était dans le même café sur la même sono.

     

    Le 15/02/2024 à 16:39, Kamiko a dit :

    Je suis pas le seul à trouver les ears horriblissimes ? Et en prime c'est un gros coup supplémentaire contre la santé de l'oreille. 

    Versus des bouchons ? Je préfère largement une répét aux ears niveau fatigue sonore.

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  12. Le 09/02/2024 à 22:26, NewCalBassist a dit :

    Sinon tu gères ça plutôt en contrôlant le mix de l’effet à traiter avec la pedale d’expression ? C’est ce que je fais perso quand je me sert de chorus/flanger. Ou apporter la dose de drive voulu à certains moments. Ou creuser une EQ sur certains passages. 
    Je préfère bien souvent doser au pied le mix c’est plus délicat et moins soudain qu’un clic du pied.

    Je pensais aux effets Wah et Whammy. 
    Le clic pour activer l'effet et la pédale pour le gérer, comme une wah quoi.

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  13. Je suis à la recherche d'une pédale d'expression pour jouer avec les Wah et les whammys pour mon Stomp.
    Mais j'ai un problème de footprint (130mm max).
    J'avais repéré la Mooer Expline mais elle est soldout chez Thomann & co.

    Si vous avez d'autres idées de pédales qui fonctionnent avec le Stomp et cette contrainte de taille, je suis preneur.

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