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emma-music

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  1. Je me permets également de répondre rapidement à Hello hello. Je pourrais éventuellement donner plus de détails si nécessaire. Ce monsieur nous a acheté une base de sillet à tailler. Il s'agit d'un morceau d'os rectangulaire qu'il faut tailler pour lui donner la forme voulue et le transformer en sillet. En aucun cas, cette base ne peut être utilisée tel quel. Le musicien le comprendra aisément. Hellohello nous passe donc commande de ce produit. Plusieurs mois après (oui, plusieurs mois) je reçois une lettre recommandée hallucinante dans laquelle ce monsieur se présente comme l'ancien directeur commercial d'Amazon, qu'il va nous faire la plus mauvaise des publicités etc. La cause : le bloc faisait un millimètre de plus que dans les données annoncées sur le site. Et, par conséquent le sillet ne rentrait pas exactement dans la rigole du chevalet. L'ayant au téléphone, je suis resté près d'une heure à lui expliquer que ce n'était qu'une base et qu'il pouvait y avoir en effet, un millimètre de plus puisqu'il s'agissait d'une base de sillet à tailler ! Et qu'en aucun cas cette base ne pouvait servir tel quel à sa guitare acoustique. Malheureusement la volonté de ce monsieur était davantage de polémiquer et s'ajoutait à cela une véritable haine comme j'en ai peu connu dans ma vie. Il était impossible de lui faire entendre raison. Je l'ai donc tout simplement remboursé. Je suis fortement désolé de n'avoir pu satisfaire ce client mais dans ce cas, c'était tout simplement impossible.
  2. Bonjour, Je suis David Farasse qui gère le site Emma-Music Je me permets de répondre à b'boom, en l'occurrence, monsieur O.A.. Le 15 août 2012, Monsieur O.A. nous a passé commande d'une basse Gretsch Broadkaster Orange. Après nous être renseigné sur sa disponibilité, nous avons remboursé monsieur O.A. car la basse était en rupture de stock. J'en suis bien désolé car j'aurais aimé faire plaisir à monsieur O.A. et aimé vendre ces basses Gretsch qui sont pour moi méconnues. En guise de retour, monsieur O.A pense que je prends les gens pour des cons en leur racontant des bobards et que je suis dans l'illégalité en proposant des instruments en faisant tout pour ne pas les vendre. Ce qui relève d'une étrange stratégie commerciale ! Je me permets donc d'écrire ici ce que j'ai dit à monsieur O.A. car je pense nécessaire un droit de réponse. Tout d'abord, je ne suis pas un commerçant né. Je suis un professeur de lettres passioné par la littérature ainsi que la musique. Lorsque j'ai ouvert Emma-Music, ma volonté n'a jamais été soumise à une politique de vente "commerciale", sinon je vendrais les traditionnelles Ibanez, Squier,Epiphone et autres marques standard. Je me suis tourné vers les instruments que j'admirais. Et plutôt des instruments moins connus. Dont les basses Gretsch dont j'admire la lutherie et le son assez singulier. Des basses que j'aimerais voir plus souvent. Malheureusement, et les bassistes de ce forum ne me contrediront pas, ces basses sont très difficiles à trouver. J'en ai vendu une cinquantaine pour information. Il est donc possible d'en avoir. Mon gros problème est que je suis soumis à la politique des marques. Naïf, je pensais en ouvrant Emma-Music, qu'il suffisait de demander à l'importateur ou au fabricant tel ou tel produit, et que ce dernier me le fournirait dans les quelques jours usi suivent. Las, ce n'est pas ce qui se passe dans la réalité... Et bien souvent, lorsque vous vous centrez sur des modèles peu connus, vous avez un temps d'attente qui peut être extraordinairement long. Ce n'est pas le fait d'Emma-Music et toutes les critiques n'y changeront rien. Je resterai toujours tributaire du bon vouloir du fournisseur ou du fabricant. Pour en revenir précisément à la Gretsch Broadkaster de M. O.A., il faut comprendre comment ces basses sont fabriquées et proposées à la vente. Gretsch a été racheté par Fender Musical Corporation. Qui produit les instruments au Japon en assez petite quantité. En effet, il y a peu de demandes sur les basses Gretsch et la politique de Gretsch n'est pas la porduction à outrance mais plutôt la production à flux tendu. Je m'explique. Si Gretsch se met à produire 1.000 basses Broadkaster le 1er janvier, puis 1.000 autres le 1er mars et ainsi de suite, il faut que les ventes suivent. Sinon, vous vous retrouvez avec beaucoup de basses Broadkaster dans les magasins, les prix baissent car il faut absolument écouler le stock, la marque doit stocker les instruments qui vieillissent et l'image de la marque en prend un coup. Surtout si celle-ci se positionne dans une stratégie haut de gamme. Vous risquez ainsi d'acheter le 1er janvier 2014 une basse Broadkaster fabriquée le 1er janvier 2010. Pour éviter cette déconvenue stratégique, les marques préfèrent travailler à flux tendu, c'est-à-dire qu'elles ne vont fabriquer leurs instruments que lorsque le stock des fournisseurs va être écoulé, ou pour des petites productions que lorsqu'il y a suffisamment de pré-commandes pour lancer la production. Sandberg avec lequel nous travaillons en est un exemple patent. Proposant près de 3.000 finitions possible, vous êtes quasiment dans l'obigation d'attendre six mois pour que la marque fabrique votre instrument. Sinon de vous rabattre sur les traditionnelles Jazz Bass (la série TM) finition Sunburst ou les sociétés allemandes seules capables d'avoir une trésorerie nécessaire à l'achat de centaines d'instruments et toujours prêtes à aider leur industrie. En ce qui concerne la basse Gretsch Broadkaster de monsieur O.A. , il s'est passé la même chose. La demande étant faible, il n'y avait pas à l'époque de modèle en circulation chez les fournisseurs. Et il n'y avait pas de date de prévue car Gretsch ne prévoyait pas d'en fabriquer. Je n'ai donc pas menti à monsieur O.A. en lui expliquant ce que j'écris ici. J'ai pertinemment conscience de ne pas avoir la fibre "commerciale". J'entends par là que je dis la vérité à tous mes clients. Et cela m'interpelle. En dix années d'expérience de la vente, je me suis posé mille fois la question. Faut-il dire au client ce qu'il a envie d'entendre ou lui dire la vérité ? J'ai toujours choisi de dire la vérité au client. Une petite anecdote à ce sujet. Il y a quelques années, je passe une grosse commande fin novembre à un fournisseur. La grosse commande de Noël. Passe la première semaine de décembre, rien n'arrive, la deuxième toujours rien. C'est une catastrophe pour nous car tous les jours nous attendons fiévreusement l'arrivage du livreur. Je téléphone au fournisseur. Celui-ci me dit que deux camions de transport ont été volés et retrouvés incendiés Bien sûr notre commande est dedans... Et comme nous avons pris en stock tous les articles de certaines références, il ne restait plus rien chez le fournisseur. Nous n'avons reçu qu'une commande partielle mi-décembre. Que dire alors au client ? Que nous n'avons pas telle ou telle référence parce que le camion de transport avait été volé et incendié ? Le client s'en fiche. Tout ce qu'il veut c'est ce qu'il a commandé. Allez lui expliquer la vérité, il pensera que vous lui racontez des bobards... C'est Maupassant qui reprend la phrase de Boileau "le vrai n'est quelque fois pas vraisemblable". Autrement dit, la vérité dépasse la fiction. Je suis donc désolé, monsieur O.A., de n'avoir pu vous vendre cette basse. Et encore plus désolé de vous avoir donné ces explications qui vous ont fait penser que je prenais les gens pour des cons selon votre expression. Sachez qu'il n'en est rien. Que j'ai le plus profond respect pour les hommes. Que je ne m'enferme pas dans la seule fonction de "commerçant" et que j'aurai toujours avec les personnes qui nous font confiance le plus profond humanisme. Et que si je vous ai remboursé, c'est que je me suis assuré avant de la disponibilité de l'instrument. Une autre anecdote puisque vous mentionnez Fender France. La première fois que j'ai voulu ouvrir un compte Gretsch auprès de Fender France, le représentant explqiue qu'il faut prendre 3 modèles japonais. Je lui dit pas de souci, je vais prendre celle-là. Réponse : ah bas non, on l'a pas. Cela ne fait rien, mets-moi celle-ci. Ah bas non on l'a pas. Bon alors celle-là. Ah bas non on peut pas l'avoir... Bon dites-moi ce que vous avez...Et j'ai pris trois modèles parmi les cinq qui étaient en stock en France ! Tout n'est pas si facile...
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