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En vente cette PB Fernandes the Revival, construite au Japon entre 1981 et 83. Vu le neck-plate, portant encore le « Stone logo » Fernandes (1979-1981), je pense que c'est une des premières Revival. Il s'agit d'une réplique de Fender 57, avec son corps aulne, ses frettes fines, et son manche érable une pièce. L'accastillage est lui-aussi « period correct » avec des mécaniques type Kluson reverse, un peu dures mais tenant l'accord, et des pontets à spirales. Pour rester dans l'esprit P57, j'ai installé un pickguard gold Fender – pas de regrets à avoir, son précédent propriétaire avait viré le PG d'origine, le remplaçant par un pickguard miroir assez moche. Un seul trou supplémentaire à percer, sinon, tous les autres correspondent. Et coup de bol, l'ajustement tant au talon qu'autour du micro est impeccable. Nouveaux boutons, vis rouillés histoire d'être raccord avec un instrument trentenaire, et sous le pickguard, des potards CTS et une entrée jack Switchcraft. Le micro et la tonalité restent d'origine. C'est un instrument dans un bon état pour son âge. Quelques rayures et micro-pocs, mais rien de marquant. Pas trop lourd (4,2kgs environ), équilibré, et avec une lutherie en bon état. Les frettes fines sont peu marquées, et l'action est très correcte : 2,5mm sous le mi, et 2mm sous les autres cordes à la 12ème frette. Pas de talonnite, pas de cale non plus. Le profil est un peu plus charnu qu'un 57, mais on reste dans ces eaux-là, ce n'est pas une bûche. Elle est montée en flats Thomastik (JF344) qui lui vont très bien, du côté de la tension dans les doigts (pas du tout de sensation « spaghettis ») comme de celui des sonorités. Le grain est très chouette avec la tona ouverte, plein, rocailleux. En la fermant un peu, on retrouve de la rondeur. C'est une basse avec deux petits défauts : la tête de truss est bien écornée au niveau de l'empreinte du tournevis. On peut encore arriver à régler la tension du trussrod, pas de soucis non plus. le skunk stripe a un peu bougé au dos du manche, décollé sur un des côtés et sur une quinzaine de centimètres – ça se recolle chez un luthier. Pas d'évolution de cette partie décollée depuis que j'ai cette basse (trois ans) Compte tenu de ces deux menus défauts, je fais un prix canon dessus : 350 euros.