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Gus

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Posts posted by Gus

  1. Une question que je me pose parfois : Et si on me proposait de voyager dans le temps pour assister à un concert (juste assister à un concert rien de plus). Quel serait mon choix ?

    Pour moi ce serait le concert de deep purple à Osaka le 16/08/72. (sachant que je vais regretter de ne pas avoir choisi une date de Bob Marley en Juin 78 au pavillon de Paris qui aura servi à l'album babylon by bus).

    Et vous ? Un choix dans la date et dans l'artiste ? Comment vous utiliseriez votre chance d'assister à un concert passé ?

  2. Ben pour mois le titre N°1 serait "child in time" de deep purple. Version Made in Japan.

    J'ai entendu ça à la radio quand j'étais gamin (dans mon lit dans le noir), ça m'a convaincu de trouver une chaine hifi et made in japan a été le premier disque que j'ai acheté et écouté en entier. Aujourd’hui encore si je devais voyager dans le temps pour assister à un concert c'est probablement là que j'irais (ça pourrait faire un topic d'ailleur).

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  3. J'aimerais passer à la short scale. Cela dit ce qui me ferait envie en ce moment ce serait une précision palissandre touche veineer (ne me demander pas pourquoi veineer, c'est irrationnel).

    On en voit régulièrement en 34 (surtout chez les jap si on exclut les fender vintage inaccessibles pour moi) mais est ce que ça existe en short scale ?

  4. (...) seulement chanter la formule rythmique (...)
    Il y a une video pédagogique d'un "bass hero" qui explique ça. Je crois qu'il ajoute que chanter la mélodie systématiquement quand on joue, permet, au bout d'un moment, de jouer une mélodie comme elle vient car le lien entre les doigts et le rendu attendu devient naturel.
    Personnellement ça me fait rêver... A côté de ça j'ai l'impression d'être un automate rouillé (et encore un automate oublie pas une chanson au bout d'un mois).
  5. C'est claire que la nature même de l’instrument ne favorise pas l'envie de travailler seul dans dans son coin sans objectif.

    L'aboutissement reste le moment ou on branche la basse dans le gros bouzin avec au moins un batteur et un autre instrument. Si il n'y a pas ça c'est compliqué de se motiver.

  6. Yo,

    J'ai écrit un pavé donc je dois une introduction : Je parle en tant qu’ancien sportif de relativement haut niveau et éducateur sportif. Donc je ne suis pas spécialiste de l'apprentissage de la basse, surtout que je suis mauvais, mais bon, les tenant et aboutissant de l'apprentissage sont les mêmes.

    C'est un problème classique les passages à vide. C'est valable pour toutes activités où la notion de progression existe.

    Je parlerais plutôt de paliers plutôt que de passage à vide :

    Au début on progresse c'est motivant : en faisant ce qu'il faut pour progresser ça paye vite. Puis après un certain temps le travail ne paye plus autant et on ne progresse plus aussi vite, donc on se démotive et on peux même avoir l'impression de régresser au bout d'un certain temps... avant de retrouver une phase de progression. C'est un problème que l'on affronte relativement vite mais qui est de plus en plus difficile à surmonter.

    Il faut être conscient que plus on est débutant plus il est facile de progresser car les voies de cette progression sont nombreuses (technique, théorie, cohésion de groupe).

    Quand on progresse les lacunes sont moins flagrantes et il ne suffit plus de se concentrer sur une de ces lacunes pendant un temps court pour faire une différence.

    On regarde vers l'avant en essayant de faire passer le morceau qui parait difficile, mais malgré le travaille ça ne passe pas de façon satisfaisante... Par exemple on fait des compromis en répète pour ne pas être le boulet qui va faire foirer le nouveau morceau et ça devient la façon dont le groupe joue ce morceau.

    Mon avis c'est que plus on progresse plus il devient difficile d'avoir conscience de ses faiblesses (donc des axes de progressions nécessaires) car on a les moyens par ailleurs de les contourner. Si on considère que l'on monte une une pyramide (qui serai notre niveau global), les raccourcis que l'on a pris vont poser problème pour prendre de la hauteur (base affaiblie etc).

    On peut y voire quelque chose d’intéressant : devenir ou plutôt re-devenir conscient de ses faiblesses en sortant de la routine.

    - L'approche simpliste serait de casser la routine en faisant une pause. La reprise obligeant à se concentrer sur les fondamentaux pour compenser la technique perdue pendant la pause. En espérant que la technique revienne vite et de façon plus efficace car les bases auront été renforcées par la phase de reprise. (C'est ce que l'on constate sur les gens ayant pratiqué longtemps une activité sans ne plus savoir vraiment pourquoi et dont l'arrêt provoque finalement un manque. La reprise amène un vrai boost en terme de niveau). Je l'ai fait de façon plus ou moins volontaire, finalement c'est l'impression de perte de temps qui reste.

    - Une autre approche pourrait être de jouer avec avec des gens de niveaux différents par rapport aux habitudes.

    Si ils sont d'un niveau bien inférieur par exemple, ça peut permettre si on a la volonté de faire progresser tout le monde, de mettre le doigt sur des aspects considérés comme acquis mais que l'on n'arrive pas à transmettre (donc pas suffisamment intégrés). Cela permet de se rendre compte de ce qui est important et donc de potentiellement constater des défauts personnels dont on avait pas conscience. (Il est facile d'entendre la paille dans les doigts du voisin, difficile de lui enlever quand on a une poutre dans les siens :icon_vache3: ).

    Si ils sont un niveau bien supérieur le fait de retourner à un mode "survie" peut aussi permettre de de mettre le doigt sur des axes de progression que l'on ne soupçonnais pas (à condition d'être à l'écoute des critiques et que si ces critiques ne sont pas constructives faire en sorte qu'elles le deviennent).

    - Une musique entendue chez un pote, à la radio, un ascenseur ou pire : dans un supermarché... La masse graisseuse entre les oreilles du bassiste doit faire abstraction de toute fierté et considérations de style : si ça me parle au niveau de la basse d'une façon ou d'une autre mais que c'est pas du tout dans mon style, alors c'est une occasion de progresser. Le tout c'est de tenter de jouer le bouzin et peut être que ça débloquera quelque chose applicable dans style habituel ?

    - Tout ça c'est bien mais peut être que faire un travail de fond avec un prof compétant (lecture, travail de la rythmique etc...) permettrait de progresser régulièrement et à hauteur de sa motivation ? Et si ça fait longtemps avec le même prof peut être qu'un autre arriverait à ouvrir d'autres fenêtres ?

    TLDR ?

    La progression est une source de motivation. Les paliers c'est normal donc la démotivation aussi. Sortir de sa zone de confort aide à découvrir des axes de progression et passer ces paliers, donc de se remotiver.

    PS : faites ce que je dis pas ce que je fais

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