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Jouer en goupe, coaché par un pro


clamouette

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Je mets cette contribution ici. J'espère que c'est le bon endroit du forum.

Je souhaite avoir des avis sur des écoles type Edim, Atla, American School of music, Cim, etc.

Ces écoles changent avec le temps. On lit parfois des avis qui ne donnent pas envie de s'y innscrire. Sauf que souvent ce sont les mécontents qui se fendent d'un commentaire. Les satisfaits s'expriment peut-être moins.

Donc, comme j'en ai un peu assez de jouer seul ou avec des gens moins impliqués que moi, je voulais intégrer un centre de formation pour jouer avec des gens motivés, rigoureux, réguliers et constants dans leurs efforts. Avec un chef compétent pour diriger tout ce petit monde. 

Si vous avez une expérience pas trop ancienne ou des retours récents voire des conseils, ce serait sympa de vous lire.

Edited by clamouette
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il y a 40 minutes, clamouette a dit :

C'est un peu inquiétant...

Oui et non.... ça doit être partout pareil.

Je venais de la province (du Havre) je suis un Riffeur, les solos à 600 notes, la mise en avant, c'est pas mon truc,

à Atla la majorité des élèves se connaissent, font de la musique entre eux, s'auto-congratulent, quand tu es extérieur à leur monde,

que tu n'es pas du coin en plus, c'est difficile de se faire accepter, c'est normal.

Après, beaucoup sont venu me chercher pour 'l'examen final" parce qu'il faut jouer en groupe devant un Jury et que y'avait pas beaucoup de bassistes qui tenaient la route, ou jouer simplement leurs parties sans en mettre des caisses....

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Il y a 4 heures, Ledo a dit :

tu n'es pas du coin en plus, c'est difficile de se faire accepter, c'est normal

C'est autre sujet mais je pense que "normal" n'est peut-être pas le mot le plus juste. Je dirais "courant". :-)

Est-ce que chez Atla les formateurs sont à l'heure, méthodiques et disponibles ?

Edited by clamouette
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Les artistes sont par nature des gens difficiles avec un gros ego .

Quand on les rassemble dans une structure pour ne faire que de la musique ça conduit facilement à des ambiances de merde.

Du coup les écoles d'art ressemblent plus souvent au Loup de Wall Street qu'à Fame.

Edited by Jazz Ad
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Il y a 2 heures, Jazz Ad a dit :

Les artistes sont par nature des gens difficiles avec un gros ego

Ce n'est pas forcément le cas de tous, mais c'est un autre débat.

Justement, je ne souhaite pas jouer avec des artistes. Pour le moment, je me contenterai de gens qui sont dans la technique de leur instrument. Il n'y a aucun égo à avoir quand on a cette démarche. On apprend un morceau, on le sait ou on ne le sait pas. Se planter ne devient qu'un problème technique et donc exit les airs courroucés et les comportements de diva.

Et je pense que ce rapport romantique à la musique, à savoir les musiciens sont des artistes, est un problème dans notre beau pays. Je préfère nettement le rapport à la musique des anglo-saxons qui apprennent à jouer de la guitare comme d'autres apprennent à faire de la menuiserie. J'ai trop entendu ou vu des démonstrations de "spontanéité" qui débouchaient sur du vent. Pour moi, la spontanéité c'est après la maîtrise de son instrument. 

Donc d'abord maîtriser son instrument et le langage musical puis l'art sera peut-être pour plus tard. Etre un bon artisan, c'est déjà bien.

Edited by clamouette
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C'est pas tout à fait ce que tu cherches je pense, mais j'ai trouvé mon bonheur dans deux ateliers de conservatoire: tout le monde est là à l'heure, on a pas le choix des morceaux (on bosse par thèmes, cycles... l'année dernière James Brown, cette année Stevie WOnder) , faut être lecteur, l'ensemble est privilégié sur les individualités et quel plaisir de jouer dans un ensemble d'une vingtaine de musicos bien dirigés

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C'est dans une académie de musique qu'est né le groupe dans lequel je joue actuellement.

Des rencontres en cours, puis l'envie d'aller un peu plus loin, et les cours se sont transformés en atelier, avant que nous ne volions de nos propres ailes.

Alors oui, ça vaut le coup de tenter, mais il faut surtout croiser les bonnes personnes.

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il y a 28 minutes, AdHoK a dit :

j'ai trouvé mon bonheur dans deux ateliers de conservatoire

Ca semble vraiment bien et j'avoue que ça me tente de plus en plus de jouer avec d'autres personnes mais j'aimerais bien qu'il y ait un "cadre". Comment ça marche exactement, il faut avoir un certain niveau ? Vous travaillez la théorie en même temps que la pratique ?

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Pour ce qui est de mon expérience, débuts tardifs à la basse, autodidacte, groupe amateur pas foutu d'aligner trois titres sans se planter toutes les 3 mesures, difficultés à trouver du monde "raccord", je me suis tourné vers le conservatoire: atelier "james brown", avec section de soufflants etc, top, formateur, mais ça reste dans l'esprit "on est là pour apprendre". Puis avec le temps, un autre atelier musiques actuelles (en gros reprises pop rock, avec des djeuns!) et puis fin du projet james brown et intégration du big band avec une direction top. Là le chef est sympa, il me file les partitions à l'avance , tout le monde est lecteur sauf moi mais je bosse!  Sinon les musicos on tous un parcours de formation "classique", solfège, pratique instru, chant choral et tout le toutim, le plus jeune doit avoir 10 ans et le plus vieux pas loin de 70 piges., deux ou trois sont en parcours musicologie à la fac et jouent dans plusieurs formations, il y a tous les niveaux mais pas de grands débutants non plus. Et pas de travail de la théorie, c'est pas un atelier d'impro, tout est écrit, on est "juste" des interprètes.

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il y a 1 minute, AdHoK a dit :

Pour ce qui est de mon expérience, débuts tardifs à la basse, autodidacte, groupe amateur pas foutu d'aligner trois titres sans se planter toutes les 3 mesures, difficultés à trouver du monde "raccord"

Pareil ! :D Sauf qu'au lieu de me tourner vers le conservatoire, j'ai trouvé un prof avec qui j'ai beaucoup progressé et qui aujourd'hui me fait bien comprendre (lui et d'autres) que la prochaine étape serait de jouer avec d'autres instruments. Je vais commencer à regarder ce qui existe autour de chez moi !

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J'ai pris des cours pendant deux ans, ça a failli me dégoûter définitivement de la basse! Pas ludique, pas encourageant, du travail de gammes et de mises en place certes indispensable et qui paie mais terriblement "scolaire", je ne m'y suis pas retrouvé, j'ai plus progressé en un trimestre en atelier big band qu'en x années: le chef est cool mais exigeant, j'ai envie d'être à la hauteur, je n'ai JAMAIS pris autant de plaisir à jouer, je commence à prendre de l'assurance (un gros défaut le manque d'assurance chez moi!) et à tenir la baraque sur certains titres, la lecture devient plus simple même si ça me demande encore beaucoup de boulot. Du coup je peux bosser d'autres titres plus facilemenet, le déchiffrage et la mise en place deviennent de plus en plus simples, tout ça dans un contexte amateur, je ne suis pas du tout un technicien. 

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il y a 5 minutes, AdHoK a dit :

je ne suis pas du tout un technicien

Super expérience !
Quand j'employais le terme "technicien", c'était plus pour dire que je préfère jouer avec des gens qui ont conscience que l'apprentissage d'un instrument et le jeu en groupe passe par certaines techniques qu'il est bien d'apprendre. Ce n'est pas dans le sens d'expert ou de virtuose que j'ai dit ce mot. Ces bases sont plus simples à apprendre qu'à réinventer. Le fil à couper le beurre existe déjà donc autant ne pas le réinventer.

 

Edited by clamouette
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J'ai eu de la chance puisque je suis tombé sur un prof qui m'a toujours fait jouer des morceaux sans trop s'appesantir sur la théorie, ce qui me manque peut-être aujourd'hui, c'est dur de trouver le juste équilibre ! Je ne regrette pas et j'essaie de picorer de la théorie par moi-même. En fait le "combat" était surtout contre moi-même, "tu as le droit de respirer quand tu joues", gagner de la confiance, faire taire la voix qui me disait "tu-vas-te-planter-tu-vas-te-planter", voir les obstacles d'un morceau arriver de loin donc prendre du recul ou de la hauteur pour anticiper et surtout être vraiment rigoureux, travailler tous les jours, même quand je n'en ai absolument pas envie. De plus en plus, il prend une guitare, une boîte à rythmes, me dit qu'il va improviser en si mineur par exemple et je dois me débrouiller, "soutenir" ce qu'il joue, comprendre quand je peux m'aventurer dans une sorte de solo et je trouve ça vraiment génial.

Et je rejoins ce que tu dis Clamouette : se retrouver avec des gens qui sont là pour apprendre ! Je ne veux pas être le boulet qui va ralentir tout le monde ou être entouré de gens qui ne sont pas prêts, d'où l'importance d'un cadre.

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  • 2 months later...
Le 16 février 2018 à 14:03, Ledo a dit :

j'ai suivi un cursus à Atla,

c'était bien, je relis quelques fois quelques cours, mais je pense qu'il faut être "dans leur monde, leur moule" c'est un peu Star accademy quand même...

Je sais pas si mon avis va être objectif, j'ai fait cette école cursus 97-98 l'école était à peine naissante et moi aussi, la grosse formule à 30h de cours/semaine.

J'étais parti pour faire l'American School à la base, mais le côté trop jazz me faisait hésiter, le côté multistyle d'ATLA a décidé mon choix.

J'ai sauté la première année au "concours" d'entrée si on peu appeler ça un concours ça manquait de rigueur je trouve, j'aurais certainement pas sauté l'année si j'avais fait le concours à l'American School mais bref, me v'la dans l'bain, nouveau Parisien plus jeune de l'école (17 ans), la plupart des élèves étaient déjà dans le métier j'étais un peu largué dans mon coin, ça boeufait beaucoup dans les couloirs, pas mal de jazzeux manouche pour participer aux cours de Romane. Tous les jeudis scène ouverte pour les boeufs ça c'était cool mais là encore j'en ai pas profité pour faire mon expérience, je me contentait de regarder et bosser dans mon coin.

Niveau cours, formule en groupe j'ai pas aimé, on avance beaucoup moins vite, Serge Merlot aux commandes (guitare), adorable et pure jazzman, j'aurais apprécié l'avoir en prof particulier, sa gentillesse le faisait attendre les retardataires ou ceux qui bossait pas les cours, moi qu'était studieux j'attendais les autres, j'ai finalement pas appris grand chose si ce n'est les thèmes des standards et bosser au clic sans le son, juste la diode qui clignote ^^

Cours d'harmonie avec Derek Sebastian, lui c'est la grosse pointure dans le domaine, plusieurs ouvrages, ses cours ressemblaient plus à des maths qu'à de la musique, j'ai trouvé ça passionnant voir jusqu'où on peu aller et encore j'ai pas tout vu loin de là, paradoxalement son enseignement m'a pourri la vie pendant des années, tellement omnibuler à l'analyse j'en avais oublié l'essentiel, faire de la musique avec plaisir sans cogiter. 

À côté de ça, cours de rythme ambiance plutôt cool et ludique, cours d'oreille avec dictées d'accords, là encore passionnant, au début on est largué puis ça rentre vite et on se prend au jeu, cours scénique intéressant aussi mais pour moi qui n'avait jamais fait de scène en dehors des soirées potes rien n'était concret, j'ai pas appris grand chose mais j'aimerais bien y retourner aujourd'hui, cours de MAO j'avais pas d'ordi donc j'aurais pu pisser dans un violon j'aurais au moins appris la physique sonore :lollarge: cours de professionnalisme pareil, du haut de mes 17 ans j'ai rien compris du début jusqu'à l'examen final, résultat un zéro pointé :D 

Je vais pas dire que ce fût une erreur de parcours, mais vu ce que ça à dû coûter à mes parents et le peu de cours qui m'ont vraiment servi c'est certainement pas rentable même si c'était une bonne expérience.  j'ai quand même eu mon diplôme avec mention grâce à l'examen pratique guitare et examen d'harmonie, mais pour quoi au final ? Diplôme qui n'est pas reconnu par l'état, je sais même plus ou il est tellement il m'a été utile de le montrer ^^

Mais j'oubliais, les master class là c'était le pied, que des grosses pointure, j'ai pris d'énormes claques, sortie de ma province ça m'a fait le plus grand bien. 

Avant cette école j'avais fait une année dans un petit conservatoire 3h par semaine, cours de solfège, atelier musical avec morceaux imposé et une heure de cours guitare par semaine avec The prof, le meilleur pédagogue que j'ai pu rencontrer, en une année il m'a appris tout ce qui m'est le plus utile aujourd'hui, je lui doit tout. 

L'American School j'ai un ami qui l'a faite (excellent musicien au passage), très exigeante et strict, mieux vaut être bosseur sinon tu dégage, ils ne prennent pas de gants pour te dire ce qu'ils pensent et uniquement jazz, tu sors de là diplômé c'est pas au pif, les mecs sont des tueurs mais assez conditionné d'après les témoignages, en gros ils jouent tous pareil pour caricaturer. Un autre ami à fait le Sim lui aussi très bon zicos il a adoré. 

Moralité, faire une école c'est bien, cibler ce dont on a besoin pour se débrouiller c'est encore mieux mais surtout, trouver un vrai pédagogue c'est l'essentiel, un seul bon prof t'emmenera plus loin que le cursus de ouf de la mort ou tu ne digère pas grand chose tellement l'information est condensé. 

Edited by Djooh
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  • 7 months later...

Hello tout le monde.

Depuis septembre, je participe à un atelier musical. C'est à Paris. En trois mois, on a fait un morceau. Il ne tourne pas vraiment bien. 

Je ne vais pas m'attarder sur ce qui cloche dans cet atelier. A mon avis, le problème de cet atelier consiste juste une question de méthodologie et d'objectif.

Donc plutôt que d’émettre les diverses critiques que je peux faire sur l'organisation de cet atelier, je vais plutôt expliquer rapidement ce que j'attends d'un coach. Et si vous avez une idée du profil que je recherche, plutôt sur Paris et proche banlieue, je veux bien vos conseils pour le contacter.

En somme, j'attends d'un coach qu'il soit le patron de l'atelier. Le chef d'orchestre, en somme.


Selon moi, il évalue le niveau des musiciens qu'il dirige et adapte le répertoire. Evaluer, c'est donner trois ou quatre mesures écrites et demander au musicien de les jouer. Ainsi, il voit tout de suite si la personne peut lire et jouer ce qu'elle lit. Ça donne un niveau.

Ensuite, le répertoire. Il adapte le répertoire. C'est à dire qu'il réécrit les parties pour chaque instrument en fonction du niveau. Et plus le niveau est élevé plus il laisse de liberté. A l'inverse, moins le niveau est haut, moins le musicien est libre et plus il doit coller à la partition.

Autre point. On ne passe pas à la suite d'un morceau tant que chaque partie ne tourne pas correctement. 

Il me semble que c'est ainsi qu'il est efficace de travailler avec des amateurs et des gens de niveau intermédiaire comme moi. Mais avant de s'inscrire dans un atelier, on ne sait pas trop quelle est la méthode du coach. D'où ce message et cet appel à l'aide pour trouver enfin un atelier qui fonctionne.

Merci à tout le monde pour vos conseils.

Edited by clamouette
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Est ce réellement un coach compétent parce que tes  attentes sont légitimes surtout si tu payes cet atelier !

tu es prêt à te déplacer à combien de distance si il y a le rer ?

Edited by dieseonze
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Il y a 2 heures, dieseonze a dit :

Est ce réellement un coach compétent parce que tes  attentes sont légitimes surtout si tu payes cet atelier !

tu es prêt à te déplacer à combien de distance si il y a le rer ?

En effet, c'est un atelier payant. Quand on rencontre les personnes qui s'occupent des ateliers, les bonnes questions ne sont pas toujours à l'esprit. J'aurais été bien inspiré d'y réfléchir avant. Mais bon, la prochaine fois je serai plus vigilant.

Si l'atelier est vraiment une opportunité de progresser, je peux probablement faire le trajet. En fait tout dépend des horaires.

As-tu une piste ? 

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Il y a 6 heures, NiGhTPoPs a dit :

lol

je n'ai jamais trop senti ça , autre époque ,  il y avait quelques spécimens à empailler   c'est vrai , mais ça restait  très studieux   avec l'ego à la porte ..

par contre les cours de groupes répondaient  a un niveau précis   , débutants avec débutants , et certains ateliers  demandaient  le niveau , donc naturellement tu n'allais pas t'y coller , sauf pour te chopper la honte  ....  bref d'accord  avec les attentes de clamouette  ....  

nul doutes que #onze  sera de bons  conseils  ...

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