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Le topic Des expats nostalgiques ou pas


Ju

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Où qu'on se rende ailleurs, le défaitisme des français apparaît au retour comme une réaction d'enfant gâté.
Notre société est très protectrice sans être oppressante, c'est un cocktail savamment dosé que je n'ai pas retrouvé ailleurs.
Que les français pour la plupart ne le réalisent pas est franchement énervant.

J'ai bien aimé vivre aux USA mais c'est un pays où il faut être travailleur, organisé, ambitieux et en bonne santé sinon c'est la misère assurée. Il y a par contre des opportunités pour tous les projets, un enthousiasme et un droit à l'erreur quasiment érigé en valeur.

Je suis très attaché aux valeurs françaises, au saucisson sec et à la mimolette alors je suis bien ici même si à l'arrivée je n'attache pas une grande valeur à l'endroit où je vis, tant qu'il n'y a pas trop de monde et des arbres à proximité.

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Le 07/11/2017 à 13:16, actbasse a dit :

on ne peut pas rendre la télévision seule responsable de la morosité en France.

Non, bien sur que non, il y a tout un tas de problèmes sociaux, d'origines politiques et économiques, de fonds en France qui font que les français sont moroses. 

En parler c'est se lancer dans un débat politique, moi je veux bien, mais je ne suis pas sur que ça soit le but du topic.

Mais, par contre on ne peut pas nier l'impact social des médias. Je recommande la dessus les vidéos de Trouble Fait sur la question (un autre Y). 

Ma question est donc : aurait on un rapport culturel différend avec nos médias que les autres pays ? 

Parce que la morosité des français n'est pas génétique et un truc qui nous maintiens bien dans les rangs c'est la téloche par exemple...

Edited by axel faure
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Je ne crois pas du tout à l'influence des médias, de la télé en particulier. C'est un mythe auto-entretenu pour se donner de l'importance. Elle est peut-être le reflet de la société, ce qui explique son côté défaitiste mais pas plus. Je pense que peu de gens sont dupes du cirque médiatique.

C'est un divertissement, qui n'est vraiment pris au sérieux que par ceux qui s'en gavent passivement, typiquement des personnes sans grande implication dans la société.
Les gens qui comptent : politiques, enseignants, artisans, chefs d'entreprises, professions libérales etc la méprisent souvent et n'ont de toutes façons pas de temps à lui consacrer.

Les français sont des râleurs c'est un trait culturel majeur qui remonte à très loin.

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Il y a 5 heures, AdHoK a dit :

Ben tiens, deux nouvelles CSP: les gens qui comptent et les personnes sans grande implication.

Tu veux dire les « poids morts » et les « poids vivants » ? :)

 

 

PS: On est sévèrement HS là quand même . :)

 

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Rapport aux nouvelles CSP ben moi j'ai pas peur d'me ranger dans le groupe des gens qui comptent. Pour ma femme déjà par exemple.

(en même temps vu ce qu'elle dépense j'ai pas vraiment le choix...)

Sinon, pour revenir sur le topic de départ, moi aussi j'ai bien envie de râler sur le fait que les français sont râleurs...

Edited by Pignolo69
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Alors, oui dans un sens je suis d'accord.

Les gens qui font la société ce qu'elle est ne prennent pas au sérieux la TV. Soit ils s'en servent pour diffuser leur idéaux, soit pour vendre leur produits et services. Et c'est bien les premiers à ne pas être dupé par elle. Mais ils ne font pas partis du commun des mortels qui passent 4h devant la teloche, ou YouTube, (déjà parce qu'ils ont pas le temps...).

Mais la teloche a une influence sur les comportements de la majorité de la population sinon il n'y aurait pas de publicité dessus car les annonceurs ne trouveraient aucun intérêts de financer des campagne de pub et payer les chaines de TV pour les diffuser et ne s'en donnerais donc pas la peine. CQFD

Le métier de tf1 c'est d'aider coca cola à vendre son soda..., c'est de vendre du temps de cerveau disponible à coca cola pour citer grossièrement l'ancien patron de tf1.

C'est aussi précisément le métier de Facebook... et ils y arrivent dangereusement bien a capter  notre attention, a vendre notre temps de cerveaux disponibles aux annonceurs avec du... vents.

Même, et surtout le JT, et les chaînes d'information en continue on un but purement lucratif : celui de capter l'attention du téléspectateur au maximum pour vendre de l'espace publicitaire (comme dans le magazine 20 minute qui est "gratuit" ou que l'on paye en posant nos yeux sur les pubs)... Y compris en y servant des informations plus ou moins scénarisés. Le sensationnalisme c'est leur business plan car tous le monde s'en fout du tableau entré sortie en comptabilité nationale et pourtant c'est de la vrais information mais ça n'écoule pas des yaourt au bifidus actif, alors qu'annoncer que les OGM tuent dans l'obs ça fais vendre le magasine et donc les espaces publicitaires qui vont avec, même si l'information est... fausse. 

 On n'est pas non plus dans de la propagande staliniste mais je me souviens du rôle des médias dans la crise économique de 2008 qui rabachais jours et nuit que c'était la fin du monde... Quand on reconnait le pouvoir de la psychologie des acteurs économiques sur les taux d'investissement par exemple on se dit que l’info-divertissement n'a pu qu'empirer la crise de 2007-2008 en sur médiatisant a tord un problème,  dramatique et historique, mais pas non plus apocalyptique. Ça va loin quand même pour un truc anodin qui n'est pas censé avoir d'impact sur les gens...

(La crise aurait été là quand même, je dit pas le contraire... Mais les médias ont une large part de responsabilité en ayant amplifié la panique sur les marchés boursiers. Inutile de le nier).

Autre point : depuis que je passe de moins en moins de temps scotché sur un écran d'ordinateur je suis de plus en plus heureux. Je pense être plus heureux que la majorité des français d'ailleurs... Pourtant cela ne change pas la réalité dans laquelle je vie. Je suis toujours confronté aux même problèmes sociaux, économique ou politique que tous les autres français. A la seul différence que je ne me laisse plus maintenir la tête sous l'eau par les médias. 

Il est vraiment possible que je fasse de mon cas une généralité. Mais il a été prouvé (c'est une information a mettre sous caution je n'ai pas la source) qu'un consommateur anxieux est un consommateur qui souhaitera se rassurer en consommant d'avantage que nécessaire (on a tous l'image en tête du gros geek dans les simpsons qui mange une barre de chocolat pour se réconforter après avoir fait craquer son pantalon au patinage artistique... et bien c'est la même chose avec le consommateur qui souscrira à une assurance après un JT bien anxiogène sur une inondation au Nord Pas de Calais).

Or la TV est le média parfait pour transmettre des messages anxiogènes : il a une mission d'information qui est détourné, il incarne une certaine autorité (soumission a l'autorité de Milgram) et, contrairement a la radio, il est populaire (de moins en moins mais il lui reste de beaux jours devant lui ).

Internet le remplace peu a peu d'ailleurs sur le même terrain car il est contrôlé par des entreprises, et non pas des fondations et associations a but non lucratifs, qui ont les mêmes pratiques... seulement c'est un peu plus compliqué car la communication y est verticale... en gros on est plus prudent quand c'est son voisin qui nous dit avoir vue des soucoupes volantes que quand c'est une personne présentée comme "experte" ou "de bonne fois" même si le gars est avocat ou gendarme et donc qu'il n'y connait rien en phénomène astronomique ou atmosphérique. Faut pas oublier que c'est TF1 qui dans les années 80, je crois, avait diffusé et présenté comme vrais la dissection des prétendus "martiens de roswell" ou les ovnis triangulaire belge dans les JT alors que ça ne tien pas 5min un résonnement un minimum critique. S'ils font preuve d'aussi peu de déontologie fasse a des canulars aussi grossier... comment les croire sur la croissance ou sur un reportages sur les violences policières ou les banlieue chaudes ? (Attention je ne dit pas qu'il n'y a pas de problèmes... ce n'est pas le point).  Pourtant je suis très loin d'être adepte des théories du complots. Je ne pense PAS que les médias nous contrôlent ou en ai la volonté. Le but d'une chaîne de TV c'est de gagner de l'argent en vendant des espaces publicitaires bien exposés, pas d'accomplir je ne sais quel plan machiavélique de domination mondiale. Mais de l'anxiété du consommateur a la morosité générale d'une large population il n'y a qu'un pas et ça c'est le cadet de leurs soucis: c'est un effet secondaire. 

J'arrête d'argumenter, j'ai l'impression de me masturber intellectuellement. En plus d'enfoncer le topic dans un hors sujet complet. 

Edited by axel faure
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L'imprimerie a amené aux guerres de religions (le "savoir" est sorti des mains des prêtres, ceux qui savaient lire on enfin pu se faire leurs propres opinions)

Internet fait pareil. La masse se fait son opinion ( on parle plus de savoir mais bien d'humeur et d'avis). Et cette humeur fait le tour de la planete en quelques secondes.

Les traditions, les cultures sont voués à disparaitre. Pour en revenir au sujet des expats... bientôt il n'y en aura plus, a mon avis : la pensée commune (qu'on peut appeler economie du coup) lissera tout ça (et la Doxa ne changera rien au fait du sujet principal), orienté par la culture dominante actuelle (God Bless America)

Le metissage des cultures c'est pour la forme. Dans le fond, on a pas évolué depuis le neolithique : Fender restera maître du Rock n Roll.

Mais je continuerais de manger du reblochon dans ma tartiflette.

Société, tu m'auras pas.... tintintin ! (Renaud copyright)

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Il y a 9 heures, Dmonweb a dit :

L'imprimerie a amené aux guerres de religions (le "savoir" est sorti des mains des prêtres, ceux qui savaient lire on enfin pu se faire leurs propres opinions)

Internet fait pareil. La masse se fait son opinion ( on parle plus de savoir mais bien d'humeur et d'avis). Et cette humeur fait le tour de la planete en quelques secondes.

Les traditions, les cultures sont voués à disparaitre. Pour en revenir au sujet des expats... bientôt il n'y en aura plus, a mon avis : la pensée commune (qu'on peut appeler economie du coup) lissera tout ça (et la Doxa ne changera rien au fait du sujet principal), orienté par la culture dominante actuelle (God Bless America)

Le metissage des cultures c'est pour la forme. Dans le fond, on a pas évolué depuis le neolithique : Fender restera maître du Rock n Roll.

Mais je continuerais de manger du reblochon dans ma tartiflette.

Société, tu m'auras pas.... tintintin ! (Renaud copyright)

 

Si vous voulez continuer la dissertation faudrait mieux créer un topic pour. 

Parce que là je me suis lancé dans la rédaction d'un pavé :).

Pour revenir au débat. J'ai appris a aimer mon pays (a vraiment l'aimer, pas a juste m'estimer heureux d'être en france parce qu'il y a la guerre au Mali)... même sous sarko hollande macron...

Edited by axel faure
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Aller vivre en Australie me démange de plus en plus, il fait beau, les gens sont sympas (une fois qu'on a réussi à y entrer je l'accorde), respectueux du bien public et de leurs semblables (à part les Aborigènes et les immigrés clandestins) et n'ont pas ce culte de l'élite que j'ai du mal à supporter en France. Et en plus il y a des vagues (et des requins).

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Il y a 3 heures, RobTheMob a dit :

Aller vivre en Australie me démange de plus en plus, il fait beau, les gens sont sympas (une fois qu'on a réussi à y entrer je l'accorde), respectueux du bien public et de leurs semblables (à part les Aborigènes et les immigrés clandestins) et n'ont pas ce culte de l'élite que j'ai du mal à supporter en France. Et en plus il y a des vagues (et des requins).

Il y deux ans et demi, j'avais trouvé un taff sympa à Melbourne (entretiens skype et tout) avec un salaire correcte et un job intéressant puis la vie m'a proposé de travailler pour l'un des meilleurs chocolatiers au Monde alors j'ai migré en Belgique.

La vie = les envies VS les opportunités.

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  • 2 weeks later...

Ah, un topic pour moi!

Je vis en Ecosse, à Edimbourg, depuis juin 2014. J’ai eu la possibilité de me faire transférer par mon boulot, ce qui a évidemment facilité l’intégration: avoir un boulot aide grandement à rencontrer des gens et à avoir une sécurité financière. 

Je n’ai absolument aucun regrets d’avoir emmenagé ici. Ca m’a fait énormément grandir (mes amis français ne cessent de me le dire), déjà. 

Niveau taf, j’ai pu monter légèrement en grade et acquérir plus de responsabilités (et donc plus de pépettes aussi haha). 

Niveau relationnel, j’ai une copine (anglaise) depuis 18 mois et ca se passe super bien. On emménage bientôt ensemble, d’ailleurs. 

Niveau vie écossaise, ca me convient parfaitement. Le système social est proche du système français: sécurité sociale, sécurité de l’emploi (pas autant qu’en France, mais loin d’être aussi instable qu’aux USA)... les gens sont sympas, j’adore la culture « pub après le boulot », il y a des concerts presque à gogo (voir ci-dessous)...

La scène musicale ici est étrange. Très importante à Glasgow, elle est pauvre à Edimbourg. Je joue dans le groupe de rock d’un collègue de taf, mais le groupe est basé à Glasgow et on joue tous les 6 mois... j’ai donc essayé de trouver un groupe ici, sans succès. 

Niveau concerts, pareil: une tonne à Glasgow, presque rien à Edimbourg. Je vais donc souvent sur G-town pour voir des concerts...

Je préfère toutefois le cadre de vie d’Edimbourg...

 

Les points noirs?

oui, le temps ici est pas terrible. On s’y fait, mais quand même, un peu plus de soleil ferait du bien, et pourtant je déteste la chaleur. 

La famille et les amis me manquent aussi parfois, mais je tiens le coup. 

 

En résumé, j’ai un bon taf, une super copine, une vie musicale mitigée mais plus bonne que mauvaise... et donc aucune envie de rentrer en France!

Edited by Ian
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Avec la mondialisation et les entreprises internationales, il est sûr que de plus en plus personnes vont aller travailler à l’étranger pendant un moment.

Merci pour ton retour sur la scène Écossaise. Curieux cette différence entre Glasgow et Edimbourg.
Glasgow: ville qui bouge, Edimbourg: cadre de vie.

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Le 26/11/2017 à 14:06, actbasse a dit :

Avec la mondialisation et les entreprises internationales, il est sûr que de plus en plus personnes vont aller travailler à l’étranger pendant un moment.

Merci pour ton retour sur la scène Écossaise. Curieux cette différence entre Glasgow et Edimbourg.
Glasgow: ville qui bouge, Edimbourg: cadre de vie.

Tout à fait, je bosse pour une grosse boite qui a des branches un peu partout...

 

et oui, sacré différence entre ces deux villes. Pour caricaturer (et sans aucun sexisme hein, c’est pour la deconne), Glasgow c’est la fille un peu moche qui va te faire passer une nuit d’enfer, et Edimbourg c’est la nana canon qui est platonique au possible.

Beaucoup de gens disent ca et je suis pas entièrement d’accord. Y’a de quoi faire à Edimbourg, mais il est vrai que la scène musicale n’est pas folle. 

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