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Gmr Soundboard 7 Et Single Cut 7 Fretless


Kamiko

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Le 06/09/2017 à 20:21, Djooh a dit :

Sûr que j'ai pas son pif :lollarge:

Te fatigue pas, il aime pas la position des micros, ni la config des bois (ça c'est compréhensible), ni même le GMR écris sur la tête :lol2:

C'est ballot :lol:

 

Dis Kamiko, 

Peux-tu nous mettre du son voire une petite vidéo stp ? 

Merci :)

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Le 06/09/2017 à 21:12, FunkDaFied a dit :

Avec la basse de tout le monde, tu as les ennuis de personne.

Mais avec la basse de personne, tu as tout les ennuis du monde. -_-

Joli. :)

J'ajouterai: "Avec la basse de tout le monde, tu risque de t'ennuyer comme personne." 

 

J'aime l'idée de tenter, d'essayer, de se persuader, quitte à se ramasser. 

Aujourd'hui j'ai la nette impression que le "droit à l'erreur" a pratiquement disparu. Il faut impérativement investir chacun de ses euros de la meilleure manière possible. C'est une nouvelle façon de consommer... Plus rationnelle et pragmatique. Peut être de force forcée, avec le coût de la vie qui augmente, l'offre qui augmente également et le fait que l'on veuille quand même tout avoir. 

En me reposant sur une quasi certitude quand à mes préférences bassistiques, j'ai récemment acheté une excellentissime copie de Jazz Bass. Ok, le risque d'erreur est moindre, mais on est quand même sur une certaine somme. J'y suis allé juste sur la réputation de la marque (et une excellente vidéo de la basse) Pas mal de personnes m'ont dit "mais tu ne l'as pas testé avant, tu l'achètes comme ça ??!!" et je dois avoué que cela a énormément contribué à mon excitation. 

Pareil pour ma Noguera J60. Je n'avais jamais posé les mains sur une J60 auparavant et les échanges avec Christian Noguera se sont fait uniquement par mail. Certes, le risque était mesuré, je suis accroc à la Jazz Bass. Mais j'aurais pu pousser jusqu'à attendre d'en tester une, ou bien aller directement chez le luthier... J'ai nettement préféré laisser une part d'incertitude dans l'équation et cela a grandement contribué à mon excitation durant la fabrication. 

Bon... Il s'avère que ces deux basses sont divines à voir, à jouer et à entendre, donc tout va bien. :)

 

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Même si j'admire la beauté des instruments et le travail du luthier , avant de trouver l'acheteur pour des trucs pareils ....

Faut déjà s'entraîner en vendant des serpentins dans les cimetières ! 

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il y a une heure, mistergroovy a dit :

Aujourd'hui j'ai la nette impression que le "droit à l'erreur" a pratiquement disparu. Il faut impérativement investir chacun de ses euros de la meilleure manière possible. C'est une nouvelle façon de consommer... Plus rationnelle et pragmatique. Peut être de force forcée, avec le coût de la vie qui augmente, l'offre qui augmente également et le fait que l'on veuille quand même tout avoir.

Ben tout est plus cher, on a un accès à l'information via internet énorme, donc on cherche ce que l'on aurait jamais cherché plus loin que ce que proposait nos magasins de zik les plus proche avant et ça nous convenait parfaitement au final.

Le soucis c'est qu'à trop chercher la perfection avec comme tu dis aucune marge d'erreur possible, on devient trop exigent, on peu attendre longtemps avant de trouver pour au final être déçu, l'attente augmente l'exigence, alors que jouer différents instru t'emmène sans frustration au grall ou à la satisfaction, les mises en situation et l'utilité de tel ou tel instru t'aide à relativiser.

Moralité, GASons mes frères :lol2:

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D'accord avec toi MG, tu peu rajouter à cela l'embourgeoisement totale du monde de la musique électrique : d'un instrument en kit avec peinture de carrosserie on est arrivé à des instruments de luxe en bois précieux, les bons points sont la personnalisation et la recherche de nouveaux concepts ( ERB ahah fanned fret mais à vérifier) , les points moins enthousiastes : l'essai d'appartenance à une classe plus élevée, la fragilité des rapports (soirée scènes bar répètes etc) dû à la valeur de l'instrument, l'autosuggestion du "haut de gamme" (c'est beau c'est noble ça sonne forcément mieux) , la distinction non justifiée des instruments par valeur bas de gamme/moyenne gamme/haut de gamme (amha le plus ridicule) et donc la basse estime des instruments bien faits qui sonnent dans tous les contextes comme les Fender mex.

On tourne autour (le remarque en me relisant) de l'identité sociale par la personnalisation de l'instrument et sa haute valeur , que ce soit économique et ou esthétique ^^

 

La plupart d'entre nous n'aiment pas avouer leurs erreurs de décisions ^^ surtout des sommes pareils. 

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Le droit à l'erreur demeure, tu peux tenter des trucs, commander des choses improbables en fonction d'une utilité réelle ou supposée, te montrer satisfait, déçu, mitigé, perdre un peu ou beaucoup d'argent. C'est une belle aventure ces deux GMR, il y a de l'envie, du risque quant au décalage entre le projet et ce qu'il en sort "en vrai", plein de choses intéressantes. Sans jugement aucun de ma part, j'ai juste l'impression que tu n'as pas laissé le temps à ces deux instruments pour lesquels il faut nécessairement repenser son jeu et ses habitudes. ..

Pour te rejoindre Kamiko sur ton dernier message, oui il y a la volonté d'appartenance mais aussi la volonté de se distinguer dans certains cas

 

Edited by AdHoK
Réponse croisée Kamiko
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Il y a 2 heures, mistergroovy a dit :

J'ai nettement préféré laisser une part d'incertitude dans l'équation et cela a grandement contribué à mon excitation durant la fabrication. 

 

Mouais une incertitude.. une jazz bass chez un bon luthier..

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Pour "avoir le droit à l'erreur" comme vous dites il faut déjà avoir les moyens financiers. Et quand on est limité, on investis avec réflexion dans du matériel et on ne se laisse pas pousser par la consommation et l'envie spontanée. Du moins c'est mon point de vue.

Sans offense, en voyant un sujet et un projet de lutherie comme celui là on s'imagine qu'il y a un réel projet artistique et musical et un vrai besoin mais finalement cela ressemble à un caprice, à une envie de consommer et de se démarquer.

Si vous avez les moyens de consommer à outrance et de manière spontanée tant mieux pour vous et pour le commerce des instruments.

 

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Lorsque j'ai acheté ma basse fretless Tune signature 6 cordes. Je l'ai commandée à un magasin en Italie sans l'avoir essayé.

J'aurais aimé l'acheter en France dans nos magasins. Mais comme le distributeur de ce modèle est italien, je n'ai pu me fournir qu'en Italie. 

C'était aussi bien une prise de risque. Mais moindre car produite selon le cahier des charges du fabricant et du musicien qui la faite faire selon ses critères. 

C'est fort louable de prendre des risques et de tenter des choses. Je suis le premier à approuver.

Un instrument est juste le prolongement de notre être. La concrétisation d'un projet et une façon d'aborder la musique selon des critères personnels. 

Après, lorsque l'on défini un cahier de charges spécifique notamment les micros placements, etc. . . On sort d'un certain cahier des charges du fabricant. Il s'adapte aux desiderata de l'utilisateur. D'où L'importance de travailler en binômes. 

Après la distance peut être pénalisante.

Être à proximité faire des essais etc. .. Pour arriver à ce qui nous définit musicalement. 

Aborder un nouvel instrument, c'est lui donner une chance. S'adapter ,changer certaines habitudes et repenser son approche. 

Adapter son jeu et ne pas garder comme référent les instruments passés. 

Selon moi ces deux beaux instruments n'ont pas eu le temps d'être appréciés et utilisés. 

Jouer dans un premier temps quasiment que ces basses pour qu'elles deviennent une évidence. 

Un avantage indéniable est qu'elles ont le même diapason et le même profil de manche. 

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Ben faut acheter ce dont on a les moyens d'acheter, chacun a ses propres moyen et fait ce qu'il en a envie, pour certains 8000€ c'est énorme, pour d'autres moins et pour d'autres c'est rien du tout.

Comme je le disais, le problème c'est pas les moyens financiers dans l'histoire, c'est l'accès à l'information de tout ce qui existe, sans ça on chercherai beaucoup moins.

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Il y a 3 heures, gargouill a dit :

Mouais une incertitude.. une jazz bass chez un bon luthier..

Disons qu'à part le modèle, le chevalet et le coloris, je n'ai rien choisis. 

Sinon, mon précédent message ne se limitait pas à la basse. :) 

 

 

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C'est surtout que typiquement pour ce genre d'instruments, il est préférable de partir sur un échange. Au final on perd moins d'argent...

C'est ce que j'ai constaté dans le passé pour certaines basses exotiques de ce genre, en général les gens qui recherchent une 7 cordes ou plus, on d'autres bidules assez étranges ( et souvent difficilement vendable en stock ) mais ont souvent plusieurs instruments, donc potentiellement on est plus gagnant sur un troc, plutôt que récupérer X% de la somme investie au départ. Voir proposer les 2 en même temps contre une basse haut de gamme avec moins de cordes qui pourra toujours se revendre plus facilement par la suite. Certes ce n'est pas simple, mais en europe ou aux US, ça reste possible.

Sinon en dehors de toutes considérations de valeur, look etc, certains ont fait une carrière avec une seule basse simple, et savent exploiter chaque instrument en s'adaptant pour donner le meilleur de chaque basse, tout simplement parce qu'ils peuvent faire rapidement le tour des qualités et défaut du bidule, et  "accessoirement" ils ont un niveau respectable. Je pense que c'est plus l'envie et le gas qui font les choix d'un instrument.

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Certains comme Duween essaient de se mettre à ma place "Ah si ce serait moi" et de faire preuve d'empathie (mais c'est plutôt de la sympathie) 

Mais je vous rassure je ne suis pas stupide au point de m'endetter pour des instruments même si hors norme, pour moi c'est normal, il y avait plusieurs éventualités derrière ce pari :)

Tout a été calculé pour que la somme versée ne se sente pas dans le quotidien :p

 

 

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Le souci avec Kamiko c'est qu'à force d'accumuler des pseudo-vérités liées à une expérience majoritairement virtuelle (cf. les questions/réponses/saoûlage qu'il a provoqués), son "droit à l'erreur" tient plus du tragi-comique qu'autre chose ! :lol2:

On rencontre habituellement plusieurs types de bassistes : ceux à la recherche du Graal avec la basse ultime à tout faire, ceux qui jonglent avec plusieurs instruments en fonction des groupes et/ou de l'usage nécessaire, les collectionneurs...
Kamiko s'est clairement placé dans la 1ère catégorie, pensant pouvoir tout assurer avec ses deux monstres... Mais avant même de les recevoir on voyait déjà des envies de PB 35" touche érable poindre le bout du nez sur différents topics, signe que la quête du Graal était déjà caduque dans son esprit...

J'ai été à sa place un temps, il y a 8 ans je devenais le 1er client de Cosme avec une basse censé couvrir tous mes besoins.
La découverte d'autres luthiers et la possibilité de tester d'autres basses m'a ouvert l'esprit et permis de développer un cahier des charges qui s'est étoffé au fil des années.
C'est notamment l'achat improbable d'une Leduc MNV6 qui a bouleversé ma conception de la lutherie.
En conséquence j'ai bradé ma Cosme, mais cet épisode m'aura appris plusieurs choses importantes : ne pas s'arrêter aux certitudes des uns et des autres, savoir définir un cahier des charges avec un minimum de connaissances au risque d'être déçu (tant sur l'humain que sur l'instrument) surtout quand ça concerne la lutherie et le sur mesure, envisager de tester d'autres instruments pour affiner tout cela...
Année après année j'ai acquis plusieurs basses, passant par des instruments de série (choix réduit en tant que gaucher), des endorsements auprès de luthiers (2 collaborations qui se sont soldées par 2 échecs), pour finalement opter pour des collaborations "gagnant/gagnant" : je choisis uniquement des luthiers français, OK pour fabriquer les instruments que je conçois/dessine, non limités techniquement, et je laisse mes designs à disposition... Et à des tarifs corrects !
Au départ la question financière guidait constamment mes choix, ce n'était pas le cas de la Cosme en revanche (indemnisation due à un grave accident, je vous passe les détails mais ça m'a bien dépanné)... Avec le temps et le fait d'avoir un salaire qui rentre tous les mois (intermittence), le besoin d'avoir du matos fiable quel que soit les situations est devenu très important.
Cependant au travers des mes derniers projets de lutherie j'ai su combiner mes besoins de musiciens avec certaines envies (cf. l'Hybrid Buckeye Burl) tout en obtenant des instruments qui tiennent la route et sur lesquels on a pas besoin de revenir.
L'étape suivant a été la recherche de l'amplification idéale, comme dit précédemment mon bonheur réside dans un VT Bass D.I et un compresseur juste avant, ça me donne un son qui avoine peu importe la basse que j'y colle dedans, et répond à mes besoins principaux (encombrement réduit sur scène, zéro ampli, et retour en ear monitors). J'ai tout de même récupéré un combo Markbass mais en réalité je ne suis pas amené à le trimballer souvent, jouant préférentiellement au casque le reste du temps (contraintes quotidienne : vie en appart' et famille).

Aujourd'hui je suis entre le bassiste qui jongle avec plusieurs basses, et le collectionneur. J'aime les belles basses, j'aime avoir une basse frêne/érable pour slapper avec clarté mais aussi une basse limba/palissandre avec une grosse assise aux doigts, de la basse de luthier headless ultra confortable à trimballer partout, de la JB-like "pour faire comme" (parce que oui, ça a du bon de se prendre pour Miller & Co. et de flatter l'oreille du public et des musiciens à l'oreille consensuelle ! )...

Au final j'ai cherché la basse parfaite, mais même en les concevant moi-même, je finis très souvent par envisager un projet complémentaire derrière.
Ma synthèse : une basse qui assure a 5 cordes (SI grave), est passive, avec 24 cases, manche fin, micros en position standard (F Bass pour moi, soit une config' JB60' décalé de 1cm vers le chevalet). Les paramètres variables : la config' de bois et les micros, sans parler des finitions...
Mais pour en arriver là, il y a eu du GAS et beaucoup de cogitations ! :goute:

Moralité : Kamiko achète une SIRE 5 cordes et un bon combo, et tu seras le roi du pétrole. :)

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Il y a des années que je le vois finir avec une belle Sadowsky mais il résiste encore.

C'est pas grave de faire des erreurs et c'est très bien de se les avouer. Ca fait un peu mal à l'égo et au larfeuille c'est tout.

Edited by Jazz Ad
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