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Wal Mkii 5 Cordes - 1988


Azure_sound

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Avoir la chance de toucher, voire de posséder une Wal fut un rêve pour moi pendant un paquet d'années, aussi, maintenant que j'ai réussi à m'en dégôter une, il me semble normal de vous décortiquer la bête le plus en détail possible, d'autant que les information au sujet de ces basses ne courent pas le net.

Voici donc la Review de ma Wal Mk II, modèle 5 cordes gaucher fabriqué en 1988.

Cette bestiole très particulière à traversé les 25 dernière années, non sans souffrir du voyage dans le temps.
La basse, telle que je l'ai reçue était vraiment dans son jus, et difficilement jouable en l'état. Ses anciens propriétaires avaient probablement oublié le sens du mot "réglage", et encore plus du mot "nettoyage".
La belle aura mis quelques mois pour retrouver toute sa gloire d'antan, après plusieurs phases de nettoyage, réglage, et un changement de robe avantageux.

Bref, trêve de blabla, analysons l'engin (DLJM) :

I - Photos
A l'origine, la basse était habillée d'un gros vernis noir bien épais. Celui-ci n'étant pas d'origine, et plus que douteux (voir plus loin :wink: ), le finish a été refait à zéro.

Photos avant refinish :

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Photos après refinish :

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II - Caractéristiques générales

  • Année de production : 1988.
  • Nb de cordes : 5.
  • Poids : Avant refinish : 6 Kilos 500. Après : 4 Kilos 500
  • Construction : manche vissé 5 vis.
  • Bois du corps : Acajou du Brésil
  • Finition du corps : Avant refinish : Vernis laqué noir brillant, bien épais (entre 6 et 9mm!). Après refinish : Acajou brut, légèrement teinté, et vernis finition "patine", à peine satiné. A l'origine, la basse était noire, avec un beau vernis très fin.
  • Bois du manche : 5 parties, en érable, avec laminations en palissandre.
  • Profil du manche : Profil en D, ni très épais, ni très fin, agréable et sans fioritures.
  • Diapason : 34".
  • Bois de la touche : Palissandre assez foncé, avec un grain assez serré pour ce type de bois. Joli veinage.
  • Repères de touche : Dots en nacre.
  • Finition du manche : Vernis brillant (peut être pas d'origine, elles sont souvent satinée à cet endroit). Le dos du manche a été passé au triple 0 pour le rendre moins "collant" et moins brillant.
  • Radius : Je n'ai pas la valeur exacte du radius, la touche ne me semble pas totalement plate, mais on n'est clairement pas en présence d'un radius vintage.
  • Sillet : Laiton fixe.
  • Frettes : 24 frettes medium, pas sûr qu'elles soient d'origine. Elles ont vécu, en tout cas, mais ça reste jouable sans problème. Après une petite planif je dirais même qu'elles sont nickel, action 1.2 mm possible (même si je la joue actuellement plus vers les 2mm)
  • Accastillage : Mécaniques Schaller à l'origine, remplacées par des Schaller ultra light (car anciennes en mauvais état et trèèès lourdes), Chevalet Wal ultra mastoc et fiable, boutons en métal peint, gradués. (Je pense que le chevalet joue beaucoup dans le son Wal)
  • Espacement des cordes au chevalet : 17mm.
  • Micros : Micros Wal, une bobine par corde (en gros 5 micros par micro, pour faire simple).
  • Electronique : Wal custom, alimentée par une pile 9V.
  • Contrôles : Volume avec boost "pick attack" activable par push pull / Balance / Un filtre par micro (avec deux modes chacun, activale par push / pull). Soit 4 boutons dont 3 avec push / pull.


III - Qualité de la lutherie

Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est l'apparente simplicité de la lutherie. Vu la réputation de ces basses, on s'attend à des procédés de construction compliqués et exotiques, et au final on se retrouve avec de l'efficace : Corps en une pièce, manche vissé, point à la ligne.
Le bois est sobre et peu figuré (Elle était peinte à l'origine, ce qui peut expliquer la sélection), par contre on sent la qualité et le séchage, la résonance est impressionnante à vide.

On se sent clairement en présence d'un outil pensé pour être utilisé dans toutes les situations, d'un instrument fait pour être robuste et efficace. Malgré le traitement plus que douteux qu'elle a subi pendant 25 ans, la basse a survécu, et reste tout à fait fonctionnelle.
Le manche répond bien au réglage et adopte une courbure régulière, qui permet de régler une action très basse (Après planif : entre 1,2 et 2 mm sans souci)

En termes de stabilité, ça va, ça ne bouge pas.

L'électronique est vraiment propre et bien fichue, j'y reviendrais plus loin.

Le point noir dans ce tableau plutôt positif, c'était le vernis du corps, très épais et paraissant "grossier" pour une basse de cet acabit. Celui-ci pesant plus d'1,3 kg (oui, oui...c'est possible) et n'étant pas d'origine, nous l'avons fait sauter, pour revenir vers une finition naturelle, avec un vernis beaucoup plus fin. Ce retapage n'ayant pas été sans surprises, il mérite tout de même d'être raconté en images....

L'histoire du viking reconverti en carrossier
Pour la petite histoire (parce que c'est quand même dingue de voir de tels bourrins) : Un ancien proprio n'a dû pas trouver la couche noire d'origine à son goût (celle-ci étant très fine et bien réalisée, ce que je m'attendais à voir au départ en fait). Il s'est donc s'adressé à dédé le carrossier du coin, qui, avec son gros pistolet à peinture (de carrossier), s'est empressé de lui coller un beau plâtre de 3mm de peinture, en chargeant bien dans les coins, SUR la couche d'origine, sans aucun ponçage. Viking style.

A ce stade, la basse était donc recouverte de 5mm de vernis en tout.

Dédé le carrossier, ne faisant pas la différence entre une bagnole et un instrument de musique, décida ensuite de protéger ce tas de peinture des intempéries avec une belle couche de vernis. S'en suivirent donc 3mm supplémentaires de vernis à carrosserie, au pistolet évidemment, viking, tout ça, même topo. Score final : entre 6 et 8mm, parfois 9-10 dans les coins. Sur la balance à la réception de la basse : 6 kilos 200.

....

En images ça donne ça ...la croûtasse!
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Le bô vernis jauni par les années
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La résurrection
Voici quelques images montrant les différentes phase de résurrection de la mémère, toutes orchestrées par master ADR :wink: :

Démontage :
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Décapage (décapeuse thermique, et grattage de la croutâsse de surface... Longtemps, très longtemps. Ultra résistant ces saletés.
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Ponçage du corps (en laissant un tout petit peu de noir dans les creux)
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Plusieurs phases de coloration pour arriver au résultat voulu (avec ponçage intermédiaire) :
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Vernis (dont certaines couche teintées miel :

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Puis ponçage et patine du vernis, pour arriver à ça (j'adore :wink: ) :
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Une histoire qui finit bien donc :wink:

IV - Confort de jeu

  • Poids : Au départ extrêmement lourde du fait du vernis monstrueux, la belle est maintenant tout à fait équilibrée et ne pèse pas sur l'épaule. Elle est en fait plus légère que la plupart des Wal de série, au vu des retours que j'ai eu des proprios que je connais.
  • Equilibre : Nickel, la basse se place naturellement et ne pique pas du nez (L'utilisation d'une comfort strap aide peut être un peu, cependant)
  • Accès aux aigus : Plutôt bon pour un manche vissé, 22 frettes super accessibles sur les 24.
  • Accès aux contrôles : 4 potards bien espacés, pas de doubles knobs ou autre joyeusetés, RAS. Les push / pull s'actionnent d'un geste, c'est pratique en live. Les potards gradués (dont la balance, graduée "Treble" et "Bass") montrent bien que le tout est pensé pour être fonctionnel sur scène.

Malgré son poids, cette basse est agréable à jouer, son manche est facile à prendre en main. Le fait qu'il soit à mi chemin entre un manche old school bien fat et un moderne plus fin et étudié fait qu'on s'y retrouve, quel que soit le monde dont on est issu.

Une chose à noter : La réponse à l'attaque, et donc la dynamique des notes jouées et assez déroutante au début : Si on à l'habitude de jouer sur des cordes dures en attaquant bien sec (ce qui est mon cas), il faut vite nuancer son jeu. Le son entier de la basse change radicalement selon la manière dont on lui rentre dedans, et même si elle réagit très bien à une attaque bien franche (ça grogne!), on peut produire une belle bouillie si on ne maîtrise pas à 100% ce que l'on fait. Cette basse demande donc du doigté pour se laisser dompter. Cette réactivité et cette précision font de cet instrument un outil redoutable, une fois maîtrisé.


V - L'électronique en détail

Nous y voilà, l'électronique : LA grande particularité des Wals, qui mérite qu'on s'y arrête un peu plus en détail. Ici, point d'EQ 2 ou 3 bandes comme on a l'habitude de voir sur 99% des basses actives.
Rien que pour les micros, on se retrouve face à quelque chose d'unique ou presque : avec une bobine par corde et par micro, on peut oublier le sens du terme "écarts de volume" : tout sonne au même niveau, où que l'on se situe sur la balance, et sur toutes les cordes. L'articulation est donc excellente, même dans un mix chargé. Du jamais vu pour moi. (Et j'ai eu entre autres une WW Thumb NT)

Pour le reste, voici comment ça se présente :

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Toute la particularité de l'électronique réside dans l'utilisation de filtres en lieu et place d'un EQ classique.

Comment fonctionnent ces filtres?
Ce sont en réalité des filtres passe-bas : Sur la position "10", le son du micro est tel quel, sans modification. Plus on va tourner le bouton, plus on va réduire la largeur du spectre sonore, en centrant par la même occasion la fréquence dominante sur la position du potard (plus on va vers 0, plus on va vers les graves).
En combinant les deux filtres (un filtre indépendant par micro), on se retrouve déjà avec 10 fois 10 associations possibles. Rien que ça.

Et ce n'est que le début : Quand on active le pull d'un potard de filtre, on active le "double effet Kiss cool", en ajoutant un gros boost de 10 Db sur les harmoniques correspondant à la fréquence sur laquelle on est positionné.
Cet ajout de fréquences change énormément le caractère du son et permet de sortir des trucs vraiment uniques (j'arrive par exemple à simuler le son d'un vieu flip top bien crade). On se retrouve maintenant avec 20 fois 20 positions possibles...
A savoir que contrairement à la position normale (sans boost), pour laquelle la position 10 correspond à "pas de filtre activé", la position 10 en mode boost ajoute un bon gros paquet d'aigus.

Et enfin, (car ce n'est pas fini) la dernière fonctionnalité particulière : le Mode "pick attack", activable par pull sur le bouton de volume. Cette fonction ajoute un boost assez considérable sur des fréquences très aigues, ce qui a pour effet de totalement transformer le son : en deux accords on se retrouve guitariste,
le slap et les coups de plectre pètent les vitres du quartier, bref, ça envoie du son creusé, ultra brillant et guitaristique à souhait.

Voilà donc le compte : 21 fois 21 combinaisons possibles, c'est dantesque; j'ai parfois l'impression d'avoir un rack de 15 basses compris dans une seule (du coup, 5 Kg, c'est pas si lourd :wink: ) .
Avec tout ce joyeux foutoir, on se retrouve vite perdu. Le plus simple pour moi, est de commencer à plat, tout à dix, sans pull activé. Puis d'y aller progressivement. On s'étonne alors de la facilité avec laquelle on trouve un son convaincant, puis deux, dix, trente...Cette basse est ludique à souhait rien que pour ça.
Il est par contre difficile de se fixer sur un ou deux sons de référence, tant les possibilités sont nombreuses.

Au delà des réglages extérieurs, il faut également savoir que l'électronique est ajustable via quatre trimpots internes.
Une petite photo ne fera pas mal, rien que pour présenter la qualité du montage (qui, rappelons-le, à 25 ans) :

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On a donc :

  • Deux trimpots (un par micro), permettant de couper les infra basses, plus ou moins fortement. Bien utile vu les bois employés et la puissance de l'électronique, cela permet de garder un son bien clair, surtout sur le B grave.
  • Un trimpot de réglage du volume de sortie général
  • Un trimpot de réglage du volume du "Pick-attack"

Si avec ça, on n'a pas de quoi s'occuper pendant les longues soirées d'hiver...



VI - Son

Aaaah le son...Comment reviewer une Wal sans pondre des dizaines de soundclips ? ... Et bien c'est impossible. Je m'y suis donc collé, et ce n'est pas fini.
Pour rappel, le but ici n'est pas de pondre de la grande musique ultra léchée et en place, pour résumer, c'est sorti comme c'est sorti, vous devrez faire avec :wink:
C'est de l'impro, enregistrée en une ou deux prises la plupart du temps.

Premier truc remarquable : quel que soit le réglage employé, ça à tendance a GROGNER. Oui, oui, tant que ça. Elle est pas contente, la bestiole.

Tous les SC sont réalisés en direct dans ma carte son. Aucun effets sauf pour les SC complets avec d'autres parties instru derrière. A noter que cette basse prend toute son ampleur branchée dans un bon ampli, cela va sans dire. Mais déjà comme ça, ça permettra de se faire une idée. Au passage, sur certain SC, vous remarquerez peut-être des pics de volumes sur les notes aigues, ce défaut a été corrigé depuis (les plots des micros sont réglables), mais bon, c'était déjà dans la boîte

Nous allons donc nous organiser en trois parties :


VI.1 Soundclips sans filtres

A sec dans la carte son, il s'agira ici de présenter le son brut de la basse, en ne jouant que sur la balance micro et les techniques de jeu (désolé d'avance pour le médiator, je ne m'en sers que depuis peu)

Au doigts :

Micro manche seul



Micro chevalet seul



Balance au milieu




En slap :

Micro manche seul



Micro chevalet seul



Balance au milieu



Au médiator (désolé d'avance...) :

Micro manche seul



Micro chevalet seul



Balance au milieu



VI.2 Soundclips avec filtres

Amusons nous maintenant avec les potards de filtres. Les possibilités étant énormes, je n'ai pas la prétention d'être exhaustif, disons que j'ai pris ce qui venait. J'en rajouterai à l'avenir.

Commençons par une présentation des filtres. Pour l'occasion, votre serviteur s'est paluché le même riff 42 fois, une par position.
On commence donc par le micro grave dans l'ordre suivant : Filtres sans boost de 10 vers 0 / Filtres avec boost de 10 vers 0 / Pick attack.
Puis on fait pareil avec le micro aigu.



Et voilà, vous avez une idée des sons micro par micro....Maintenant, dites-vous qu'on peut en mélanger deux à la fois... :mf_prop:

Voici quelques autres exemples :

Gros grognement bourrin aux doigts, avec du bon gros aigu qui gratte, balance légèrement décalées vers le chevalet
Filtres : Boost aigu sur micro chevalet (position 10 avec pull), feutrage du son avec centrage sur du bas medium sur le micro manche (position 4)

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-finger-60-bridge-boost10



Dans le genre "son pas ordinaire", voici un petit plan aux doigts, qui me fait presque penser au son d'un vieux flip top.
Micro manche seul, filtre sur position 5, avec boost activé

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-finger-neck-boost5



Un truc plus jazzy (mise en place bien foireuse, pardon aux amateurs)
Balance au 3/4 vers le chevalet, son bien feutré sur les deux micros (position 4 sur le chevalet et 3 sur le manche)

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-finger-70-bridge-cut4-cut3



Meulage au pick, volontairement sans aucune finesse (bien mal joué!) :wink:
Balance au centre, boost aigu (position 10 avec pull) sur micro chevalet, position 6 pour couper quelques fréquences sur le micro grave

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-pick-bothpu-boost10-cut6



Vous avez dis "du grave" ? Un trip dubifiant, micro manche only, boost basses à fond (position 0 avec pull), attention à vos enceintes si c'est trop fort!

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-finger-neck-boost0



A l'inverse, voici un exemple de ce que la fonciton "pick attack" peut donner (j'en mettrais d'autres avec des plans plus "guitaristiques") :

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-boost-aigu



Un slap bien filtré à mort, micro manche only, position 6 avec boost

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-slap-neck-boost6



Un délire pseudo cubain (ou pas)
Balance aux 3/4 vers le manche, filtre du chevalet en position 2 et filtre du manche en position 4.

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-finger-70-neck-cut2-cut4



Un plan slap, avec balance aux 3/4 vers le manche.
Les deux filtres sont en position boost (avec pull donc), le chevalet en boost sur des basses fréquences (position 2), et le manche l'inverse (position 10). L'opposition des deux filtres crée un son marrant je trouve.

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-slap-70-neck-boost2



Dans le cadre de mon projet de dévernissage de la basse, voici un soundclip témoin enregistré avant le dévernissage, avec mes réglages habituels (soit une légère compression qui grossit le son et les harmos sans pomper ni changer quoi que ce soit d'autre, j'utiliserai le même réglage après le décapage). Première partie aux doigts, balance à 60% vers le chevalet, boost aigu sur le micro chevalet (mon réglage habituel pour mon groupe metal / rock), rien sur l'autre. Seconde partie full manche, sans filtres.

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-temoin-avant-d-vernissage



A suivre...

VI.3 Soundclips en situations (diverses)

Voici maintenant la partie la plus faiblement alimentée, mais aussi celle qui va le plus évoluer dans le temps (j'y travaille!) : Les soundclips en situation.
Ici, usage d'effets à profusion, et backing tracks de guitare / clavier (le plus souvent joués avec ma 7 cordes). Dès que j'aurais des prises live / morceaux enregistrés avec, je vous mettrai ça ici aussi.

Mon premier SC avec la Wal, quelques jours après sa réception (et son réglage). Slap compressé avec très léger chorus, backing track en mode pick attack avec disto et delay

https://soundcloud.com/azure_sound/wal-test



Un trip d'une nuit passée à délirer sur mon pc, c'est un peu n'importe quoi et ça passe du coq à l'âne, mais j'ai bien rigolé à lenregistrer. Les parties de gratte sont faites avec ma 7 cordes, sauf certains doublage de prises, réalisés avec la Wal, en accords. Les effets utilisés sont multiples. (Disto, compression, enveloppe, synth, delay, chorus...)

https://soundcloud.com/azure_sound/a-long-long-night



Un petite montée comme ça, sur un coup de flemme :

https://soundcloud.com/azure_sound/une-mont-e-pour-rien



Un impro funkisante en Slap (pas d'effets)

https://soundcloud.com/azure_sound/funkimprovisiation



Covers :

Un petit Jamiroquai

https://soundcloud.com/azure_sound/jamiroquai-bass-cover



Cover de Karnivool - Goliath (Wal + B3K + cordes pas neuves + mise en place foireuse :wink: ) - Début coupé pour que Soundcloud ne gueule pas.

https://soundcloud.com/azure_sound/karnivool-goliath-bass-cover-2



Ma toute première vidéo (avec le poignet bien cassé :wink: )

http://youtube.com/watch?v=Vmh9yFk2DdQ

Un petit Earth wind and fire :

https://soundcloud.com/azure_sound/earth-wind-and-fire-in-the-stone-bass-cover-2

Un cover d'Incubus :

https://www.youtube.com/watch?v=WPnjNerllEg&feature=youtu.be

Une autre de Karnivool :

https://www.youtube.com/watch?v=R4hoYmbslCA

Chaka Khan :

https://www.youtube.com/watch?v=vae4KBxg6Hg

Skunk Anansie :

https://www.youtube.com/watch?v=ffy5xYhwgMY

Jamiroquai, le retour :

https://www.youtube.com/watch?v=9o1Q_u_Zil0&feature=youtu.be

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Pour résumer cette looongue review, je ne dirai qu'une chose : Là ou Wal passe, le GAS trépasse! Bien que perfectibles sur certains aspects mineurs, ces basses sont indestructibles, agréables à jouer, et boudiou, ça sonne!
La plus grosse tarte sonore que j'ai prise, en fait. Celle-ci, elle ne partira pas de si tôt.

Voilà, à vous les studios!

Edited by Azure_sound
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Oui, c'est assez bluffant d'ailleurs... Ça coûte combien une bestiole comme ça ?

Neuf, c'est cher... Ca dépend vachement des options, le prix de départ est de 4200€ environ, et ça peut monter à 6-7000.

La mienne m'a coûté dans les 2500. Quelques sacrifices à faire, mais je l'ai attendue 10 ans :wink:

@Hipster : Je n'ai pas de grosses Fuzz dégueu dans mon attirail, mais je pondrai un truc avec mon Aguilar Agro bien en avant. Sur le dernier SC (celui avec les parties gratte et tout le toutim), il y a plusieurs parties de basse overdrivées, déjà.

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Plusieurs choses que j'ai constaté:

- on retrouve le son d'un enveloppe de filtre ( wah ) à partir de la position 5/6 je dirais, bien accentué avec le boost et encore plus en position chevalet.

- sur un des clips j'ai retrouvé le son d'higher ground des Red Hot, je sais que Flea a joué sur Wal...

- j'aime bien le son au médiator, je trouve que c'est là que le caractère mordant de l'instrument s'affirme le plus.

Edited by gargouill
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Voici une review ultime pour une basse ultime ! Nota : ce que tu décris comme un défaut est pour moi un gros avantage qui te protège l'instrument...à savoir le gros vernis bien épais :mf_laughbounce2:

Merci pour ce beau travail, tu t'es décarcassé ! Et au moins tu l'exploites ta Wall. Elle a du coffre la bougresse.

En conclusion : Je suis content que tu sois content :mf_popeanim:

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JE VEUX LA MEME !!

(En droitier, et avec les doigts qui vont avec!!)

Superbe revue de l'engin et de ses possibilités sonores. Et moi qui ne me suis jamais lancé dans l'enregistrement des 24 sons possibles avec la Fender Roscoe Beck en me disant qu'il y avait trop de boulot... j'ai honte :goute:



(plus qu'à recréer un préamp du genre ^^)

Ca existe, chez http://acguitars.co.uk/

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Putain de dieu, ça c'est de la review ! Je sais ce qu'il me reste à faire pour ma Roiron ... Merci bien.

L'électronique installé sur la mienne est voisine. Ceux sont également des filtres au lieu d'une EQ classique sauf que moi j'ai un passe haut et un passe basse avec un réglage de gain pour chaque (sur la fréquence de cut pour le passe bas et sur toute la page de fréquence au dessus du cut pour le passe-haut). Je suis loin d'en avoir fait le tour mais je suis assez d'accord avec toi pour dire que les possibilités sont énormes !

Belle acquisition que tu as fait là: sobre, classe et efficace ...

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