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Dead spot, sors de là !


sunsplash

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Est-ce que c'est un problème qui apparait plus sur les fretless ? J'ai eu plusieurs fretless, j'ai l'impression que la 5eme case de la corde de sol est toujours plus ou moins impactée par ce problème...alors que beaucoup moins sur les frettées que j'ai joué (voir pas du tout, ou alors rien de vraiment gênant).

Edited by djoul
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Je crois bien que toutes mes basses actuelles ont un point mort ou grièvement blessé à la septième case de la corde de sol mais comme je joue beaucoup au mediator, la corde de ré a la possibilité de résonner sympathiquement avec mon ré fretté sur la corde de sol. Du coup, la faiblesse est moins flagrante...

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  • 3 weeks later...

Après avoir parcouru pas mal de forums et avant de me lancer dans l'achat d'un fat finger,j'ai tenté l'expérience de mettre des clamps de différents poids à différents endroits de la tête de ma JB. J'ai essayé de me rapprocher le plus possible du poids du bidule original (soit 107 grammes et des cacahouètes).

Résultat: le dead spot sur mon Sol s'est déplacé d'une case, et j'en ai un nouveau sur la corde de Ré!!!

Je n'ai pas noté d'amélioration significative du sustain.

Conclusion: je garde ma JB en l'état... De toute façon, je m'en sers quasiment pas de la corde de Sol...

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  • 2 years later...

Comme j'ai compris, le but est de déplacer la resonnance en ajoutant une masse à un endroit bien choisi.

Ce que je pige pas: si le Dead Spot ce trouve sur la 5ème case de la corde G, soit C3 (environ 130 Hz), est-ce que le même C3 situé à la 10ème case de la corde D subira

aussi le Dead Spot ?

D'apres ce que j'ai compris, non, parce que la position sur le manche à aussi son importance. En gros, la resonnance ne se fait pas au même endroit. D'ailleurs, ça s'entend quand tu joue un Do sur la corde de sol et le même Do sur une autre corde, il y a une différence de rendu final, même si c'est la même note, de la même hauteur.

C'est surtout une histoire de masse de chaque corde et de longueur vibrante, pas tellement de " l'endroit" sur le manche.

Sisi, l'endroit où l'on frette a son importance, car l'endroit où l'on pose la main (pouce et doigt qui frette) a une incidence sur la vibration du manche, donc sur l'apparition du d'un phénomène de résonance ou non. C'est la conjonction note jouée+lieu joué+caractéristiques vibratoires de l'instrument qui pose problème.

Et il se trouve que ce lieu est à la fois éloigné de la tête, du talon. De plus le manche est fin à cet endroit.

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  • 3 years later...

J'en suis à ma quatorzième basse et j'ai toujours eu des notes avec moins de sustain... Le plus souvent situés sur les cases 5 et 7 de la corde de sol mais pas que... J'ai eu deux Warwick avec une mauvaise résonance sur le la de la 5 ème cordes de mi ! Une Ibanez 6 cordes avec de multiples dead spot à différents endroits... Par contre, sur ma jazzbass Nas de 2008 je n'en ai aucuns ! Peut-être grâce aux renforts graphite...

Edited by Ghost
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  • 1 month later...

Je dis p'têt une énormité, mais cela ne pourrait-il pas venir simplement d'un léger défaut de collage de la touche sur le manche ? Ce qui créerait un une zone où les vibrations seraient biaisées ?

Je me pose la question car la seule basse où j'ai un ou deux énormes dead spot est celle que j'ai fabriqué moi-même... Et pour moi il y aura éventuellement ce que je suppose ci-avant et aussi le fait que dans mon cas, j'ai dû réaliser la rigole du trussrod au ciseau à bois et que pour cette raison cette dernière ne soit pas tout à fait "clean"...

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  • 6 months later...

Je relance un peu le sujet et en appelle aux luthiers et à leurs savoirs et savoirs-faire( @cg.lutherie @Lasemainesanglante @Huort Ch.). Je me prépare lentement à fabriquer mon premier manche et souhaiterait éviter ce problème.

Sur ma PBass Fender MIM j'ai ce problème sur le 1er C de la corde de G. C'est pas flagrant et pas rédhibitoire mais un octaver analogique décroche toujours sur cette *utain de note alors qu'elle se situe dans une zone du manche très utilisée.

Je note ce phénomène sur toutes mes Fender-like (P ou JBass). Quel est le défaut à éviter?

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Le 18/05/2018 à 13:18, Ghost a dit :

J'en suis à ma quatorzième basse et j'ai toujours eu des notes avec moins de sustain... Le plus souvent situés sur les cases 5 et 7 de la corde de sol mais pas que... J'ai eu deux Warwick avec une mauvaise résonance sur le la de la 5 ème cordes de mi ! Une Ibanez 6 cordes avec de multiples dead spot à différents endroits... Par contre, sur ma jazzbass Nas de 2008 je n'en ai aucuns ! Peut-être grâce aux renforts graphite...

Hello,

Oui sans doute pour les renforts graphite, mais pas que... d'ailleurs les notes mortes ne sont pas la raison principale de l'emploi des composites. J'ai déjà vu passer des basses avec renforts graphite qui avaient des "notes mortes"... et même des guitares avec manche graphite et touche phenol ! Sachez que la majorité des notes mortes ou des baisses de sustain localisées sont dues à des défauts de planif, ou comme cité plus haut, à des carences d'intonation. Une planif peut être parfaite à vide et que le manche ne fléchisse pas uniformément une fois sous tension. Une note peut sonner seule et s'effacer au sein d'un accord (défaut d’harmonisation)... Les renforts graphite sont plus là pour améliorer la stabilité mécanique au vieillissement et prévenir les déformations dans certaines zones de contrainte (talon et bas de manche).

Le 29/06/2014 à 20:34, Jazz Ad a dit :

Je me souviens avoir lu que l'élimination d'un dead spot était la raison pour laquelle Fender avait déplacé la mécanique de sol en bas sur la tête des Stingray.

C'était surtout pour l'équilibrage, en reculant un poil le centre de gravité. L'idéal (à demi avoué à l'époque) aurait été du 2x2... mais trop Gibsonien sans doute. Finalement je trouve la tête MM très belle.  Sur les G&L, il aurait été un peu maladroit de la part de Leo de revendre une deuxième fois le même truc, du coup ce sont des mécas un peu plus légères.

Un détail important à noter sur les têtes MM, c'est le déplacement du guide cordes après modif de la sortie de tige. En effet, sur les pré Ernie Ball (avant 1983), la tige sort en haut et le guide-corde prend les cordes de Ré et Sol. Sauf que ça le place très (trop) près du sillet de tête à cause de la 4ème méca, et rend la corde de Sol plus dure à attaquer (perte de souplesse et tendance à la frise). Sur une (post) EB, la tige sort en bas, et libère la place pour "glisser" le guide-corde en La/Ré. D'une part ça améliore le plaquage de la corde de La au sillet, et de plus, ça libère une longueur "amortie" entre le sillet et la méca du Sol, lui rendant un peu de "moelleux". Cette longueur derrière le sillet (ou le chevalet pour les grattes de Jazz notamment) doit être prise en compte car elle détermine non seulement une partie de la sensation de souplesse que l'on a à l'attaque de la corde, mais également une partie de son rendement vibratoire global. Je ne sais pas si certains se sont penchés sur les constatations d'Alain Caron avec F-Bass, et la différence entre une 5 cordes 3+2 ou 2+3 ? Mais ils se sont rendu compte que le fait d'éloigner la méca du Si grave par rapport au sillet permettait de gagner en efficacité sur le Si... Mais ça c'était avant les renforts graphite évidemment ! (hé, hé, ce s'rait trop simple...)

CH

Edited by Huort Ch.
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Eh oui, c'est une option chez Fodera d'ailleurs, le Si en bout de tête bizarroïde. D'ailleurs je me suis dit qu'un jour je testerai de monter le sol de ma Stingray sur la méca de Ré pour voir ce que ça change au son.

Ce qui me semble curieux par contre c'est que j'aurais dit que guide-corde plus près  = plus rigide mais moins de frisouille. 

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  • Juplu changed the title to Dead spot, sors de là !

Hello Totor,

Chez moi aussi c'est une option parmi d'autres...

Pour ta MM, en fait ni le "son", ni la "tension" ne changeront... tout est affaire de ressenti. Une corde qui présente une "réserve" de tension ajoute une petite souplesse à l'attaque, il en résulte un instrument qui semble plus doux à attaquer (voir les fameuses Steinberger "baton" avec l'attache-cordes quasi collée au sillet !). A contrario, les gratteux qui comparent les Ricken 320 ou 480 avec une Start ont une impression de "dureté" de la Srtrat. Les Rick ont un cordier à 7 ou 8 cm après le chevalet, ce qui créée un genre de zone de "réserve élastique". Mais j'ai un client qui joue tantôt une Strat "tremolo", tantôt une "hard tail", et cette dernière semble toujours un poil plus rigide à attaquer, même à tirant identique : car il n'y a pas l'amortissement des ressorts du vibrato (réglé légèrement flottant).

Vu pour l'attaque? Le son est en 3 phases : attaque-Sustain-décroissance (release). En régime stable (sustain) il se produit un autre phénomène, dû à la torsion/flexion de la corde aux points de contact (pontet, sillet ou frette). Hormis la longueur vibrante effective (la note), les longueurs inutilisées vibrent aussi... et ces vibrations se propagent dans le châssis Ce sont des vibrations sympathiques. Parfois elles le sont réellement, et parfois moins !

Tu as sans doute déjà vu un un chouchou entre le sillet et la 1ère frette sur une gratte de métalleux ? C'est pas pour se recoiffer entre deux sets. En tapping ça sert à bloquer l'entrée en vibration de la "corde-arrière" lors du tapping main gauche (ou à deux mains). Il en résulte un rendu plus clair, mais surtout un meilleur rendement, et donc un effort moindre pour le "tappeur".

Lorsque je gérais la section guitare à l'ITEMM (de 2004 à 2008), j'avais organisé des échanges "inter-sections", car il me semblait intéressant de partager entre instruments. Là où la majorité des gus observaient la chaîne cinématique d'un marteau de piano à la manière d'une poule qui viendrait de déterrer un engrenage, les hardos du groupe avaient tous une question qui leur brûlait les lèvres : pourquoi ce long ruban de feutrine rouge tressé dans les cordes entre les pontets (sillets/chevalets) et les chevilles (mécaniques). La réponse du prof a été simple : Ces parties de cordes inutilisées sont gênantes car elles entrent en vibration de manière aléatoire sur certains accords et affectent la puissance et le sustain de certaines cordes. Alors on les bloque (genre avec un chouchou géant !), de manière à ne laisser vibrer que la longueur utile. Mes "hardos" avaient donc l'explication de la présence de leur fameux chouchou, mais les bassistes avaient aussi l'explication de la présence d'une feutrine rouge enroulée au bout des cordes de basse d'une célèbre marque Anglaise... Pas par hasard, quand on sait que RotoSound a dérivé la conception des ses fameuses Swing Bass 606 directement des cordes de piano qu'ils produisaient déjà depuis des lustres (Noyau à section circulaire, filet rond multi-couche, feutrine d'étouffement...). D'où leur nom "Roto" sound... les premiers à avoir mis au point le bobinage des cordes sur noyau cylindrique, et non hexagonal.

D’ailleurs les similitudes entre la corde de basse et celle des graves d'un piano sont nombreuses (rapport poids/longueur, poids/tension, ratios des couches de filage, plage harmonique étendue... etc), et surtout une qui nous intéresse particulièrement, qui est le mode d’excitation : en slap la corde de basse est bel-et-bien frappée avec le pouce en guise de marteau, non ? Et quand on regarde le mécanisme de frappe d'un marteau de piano, on réalise que sa grande complexité réside, outre dans l'accélération vertigineuse du marteau (plusieurs G), surtout dans le fait de dégager rapidement la tête de la corde pour ne pas la bloquer... quitte à utiliser sa propre élasticité (rebond). N'est-ce pas précisément le comportement du pouce du slappeur, de frapper très rapidement, mais brièvement en réutilisant le rebond pour recaler la percussion suivante ?

Sur cette question des "longueurs d'attache", un célèbre fabricant japonais de pianos a mené une étude très approfondie. Il se sont "amusés" à gérer ces longueurs en fonction de sous-multiples de la longueur totale et des harmoniques de la note fondamentale. La surprise a été qu'il en résultait un rendement globalement supérieur du piano tant en puissance, qu'en souplesse d'attaque. Tout ça pour dire que, d'une part, les plus petits détails ne sont pas forcément si anodins, et d'autre part, qu'il est toujours bon de jeter un œil curieux sur ce qui se passe ailleurs.

 

Edited by Huort Ch.
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