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Nosferatu

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Everything posted by Nosferatu

  1. Big Albert et Jérome à Nantes Vous évoquez tous les deux la question du "coach", du "prof" qui a été ou serait une solution. Je le répète, nous sommes à une époque où l'apprentissage passe beaucoup par un intermédiaire (une chaine youtube, un prof, etc) mais je n'oublie pas que nombre de musiciens que j'admire sont issue d'une époque où les écoles de musique n’existaient pas - Oui à la fin des années 70 les premières écoles privées, avec leur culte de la technicité et de la performance, apparaissent aux états unis. Le Berkley College Music où Joe Satriani a enseigné, avec Steve Vai comme élève, on produit leur lot de super techniciens, mais QUID de l'époque précédente ? OU donc Bill Ward le batteur de Black Sabbath, un des batteur les plus novateurs de son époque à côté du quel Keith Moon de The Who apparait comme un vieux batteur malgré sa virtuosité, a-t-il appris à jouer ? Regardez ça : https://www.youtube.com/watch?v=K3b6SGoN6dA - Il invente une manière de jouer qui fera le succès de nombre de groupes de rock des années 90 (RATM, Nirvana, et j'en passe) : grosse caisse + caisse claire au max, les toms c'est pour les breaks. Quel est le parcours de Bill Ward ? Un gamin sorti du même quartier que celui de ses collèges, Tommi Iommi, Ozzy Osbourne et Geezer Blutler, tous autodidactes. Sur la vidéo ci-dessus Bill Ward a 22 ans, et combien d'années de cours ? Bah d'après sa biographie il a appris tout seul. Aujourd'hui on peut trouver un coach pour tout : prise parole en public, pratique sportive, musique, chant, sexualité, finance, spiritualité - mais je préfère me référer à des personnes qui, à une époque pas si lointaine, ont appris seules. Je ne crois pas au principe payer pour progresser. Larry Graham a inventé le slap parce qu'il jouait dans le groupe de sa communauté religieuse et qu'à un moment il n'avait plus de batteur - l'idée lui est venue de palier au manque en utilisant son instrument, la basse électrique, comme un outil aussi bien harmonique que rythmique. Et mon guru absolu, Steve Harris, a-t-il suivi un parcours pédagogique au milieu des années 70 ? J'en doute fortement, la gniaque a plutôt été son moteur - et qu'on aime ou pas Maiden, les lignes de basse qu'il a produit entre 1979 et 1986 (date après laquelle tout me semble être parti en couille) sont phénoménales. Donc, je crois et maintien que l'apprentissage personnel est possible, même s'il n'est pas simple - la question étant comment. La suite ci-dessous MTLK77 En préambule, je précise que si je rédige des questions et des réponses aussi détaillées que je le peux c'est aussi parce que je me dis que dans X années des musiciens, bassistes en l’occurrence, pourraient bien tomber sur ce thread et y trouver des réponses, que ça servira à d'autres mais également que toute réponse un temps soit peu développée ne peut pas exister sans une question elle même développée. Si j'avais rédigé un post de 4 lignes genre "je veux progresser, j'ai 55 ans, je fais quoi", ce serait pas allé très loin. Faut forcément expliquer le contexte, sinon à question basique, réponse basique. Et oui, cette discussion est aussi pour moi un outil de réflexion. Quand je parle de séance de thérapie, on est pas très loin. "Au final, t'es pas juste un peu fainéant ?" Non, je ne suis pas fainéant - par contre je suis très désorganisé quand il s'agit de projets personnels, je peux consacrer une masse d'énergie et de temps totalement excessive sur un sujet, puis me lasser et passer à autre chose, sans capitalisation. Ceci dit cela n'arrive JAMAIS quand il y un référent externe (je réalise, travaille, produit pour une personne ou une structure). Je vais raconter une autre tranche de mon existence, parce que ça fera un lien avec un point que tu évoques plus loin dans ton message. Il y a 8/9 ans j'en avais marre de mon boulot et je me retrouve à travailler sur les régies lumières/son/vidéo de 4 pièces de théâtre, 3 créations et une reprise. J'y connaissais RIEN mais j'ai bossé avec les metteurs en scène, je suis allé au delà de ce que j'aurais cru pouvoir faire (création vidéo, mapping vidéo), y compris en terme de concentration lors d'une représentation. Quand tu as 130 évènements dans ton conducteur pour un spectacle de 35 minutes (jeune public, donc formats courts) ça oblige à un minimum d'attention. 2/3 ans plus tard je fais connaissance avec une association qui veut créer une radio FM. Moi j'ai juste une petite connaissance de home studio mais quand ils me demandent si je sais faire je réponds immédiatement oui. A partir de là, je planche sur le studio avec pour base le petit matériel dont l'asso dispose. Je demande une ligne budgétaire au plus raisonnable, et je met en place une premier outil de production avec de nombreux aspect très à l'arrache vu le manque de moyens. Mon idée c'était d'éviter le cliché de la radio associative : 3 micros, n'importe qui raconte n'importe quoi, quant à la diff si ça marche pas c'est pas grave, après tout on est une asso. Je vais pas rentrer dans les détails, mais dans les années qui ont suivi cette petite organisation dans l'organisation est montée en puissance - j'ai rapidement mis en place une procédure de production, quasi stakhanoviste, exigeante, avec un objectif en chiffre : 250 à 300 émissions par an, sans remplissage facile. Et forcément une évolution au gré des financements (site web maison : streaming, responsive, tous les podcast, etc. - mais aussi évolution du matériel du studio, création d'un studio mobile, etc) Bref, je vais résumer parce que je vois que je suis déjà bien bien long. Il se trouve aussi qu'on avait un peu de matériel de sonorisation qui trainait - Je me suis dis que j'aimerais bien qu'on organise quelques concerts - je demande un budget pour compléter le matos et on y va. Au début, n'ayant jamais fait ça et les premiers concerts étant en intérieur je repiquais le minimum : grosse caisse, voix, synthés puis je donnais des indications aux musiciens pour le volume de leurs amplis, histoire que ça s'équilibre bien. En gagnant en assurance j'ai commencé à repiquer de plus en plus de trucs (toms, overheads, caisse claire, amplis guitares, basse en DI, etc.) et je mélangeais une part du son venant de la scène avec celui passant dans ma console. Et j'étais très très organisé. Comme je suis un gros anxieux j'étais toujours en contact avec groupes pour connaitre les line ups, anticiper les besoins et je refaisais le patch dans ma tête des jours avant. Au final, on a commencé à organiser des évènements plus ambitieux, j'en cite 2 en particulier - Un mini festoche organisé avec une asso partenaire (j'ai pas fait la prog) avec 18 groupes sur 2 jours en extérieur - Ça jouait de 15h à minuit - Des changements de plateau pas possible (genre tu passes d'un groupe de rock à un ensemble djembé, violon, contrebasse, voix). Il me fallait 10 minutes pour réorganiser, 3 minutes de balance et je balançais réellement sur le premier titre. Éprouvant mais formateur. Niveau son ? Nickel, bon mix, pas de larsen, pas de problème, gros volume (comme toujours avec moi, surtout pour les groupes de rock) - Le dernier truc que j'ai fait avant de quitter l'affaire c'était un évènement sur une semaine : poésies, conférences, performances et concerts. Ça avait lieu dans le hall d'accueil d'un théâtre, genre 150 mètres carrés de béton. Les concerts c'était du rock (comme 90% de ce que j'ai fait) 2 ou 3 groupes par soir du mardi au samedi. Je passe les détails sur l’enregistrement de dizaines de conférences et autre, leur montage et la diffusion radio Le dernier soir, une nana, une habituée du lieu, s'approche de moi - elle avait un peu picolé, ça peut aider à se lâcher et elle me dit "putain, des concerts ici on en a organisé un paquet, cet espace est une horreur à sonoriser, et là tes mix était tous d'enfer" - elle avait assisté à tous les concerts. Ça m'a touché, je m'en souviens encore. Moi l'autodidacte, le non légitime. Au delà du fait que j'avais plus de pratique, j'avais jamais mixé dans un endroit à problème. Et comment j'ai fait ? Le dimanche soir on a installé la sono avec le stagiaire, et comme il faisait du rap je lui ai demandé de monter sur scène, amplification au max, retours au max et de balancer son flow en bougeant sur la scène jusqu'à ce que ça parte en larsen Avec l'analyseur de spectre et l'EQ 31 bande de la console j'ai corrigé ce qui devait être corrigé. Les balances des groupes, après c'était les doigts dans le nez. Et je pourrais en raconter d'autres comme cette fois où j'ai enregistré un groupe de jazz-rock (basse, batterie, percu, saxo, guitare, chant, clavier) dans 25 mètre carrés, avec un résultat qui les a pour le moins étonné. Les trucs du style "moi je fais pas de théorie, je joue avec les doigts et les oreilles", pour moi c'est de la merde en barre. Pas d'accord. Tu crois vraiment que j'ai fait ce que je raconte ci-dessus en ayant "compris" ? Tu crois que j'étais le genre d'ingé son qui allait dire "mouais, y a une bosse dans les 550 sur la guitare" ? Ou me prendre la tête avec le décalage de phase ? Ou la vitesse d'attaque idéale du compresseur d'une caisse claire ? J'en avait rien à foutre, j'ai mixé comme un musicien, je voulais que ça sonne d'une certaine manière et je trifouillais les compresseurs et les EQ en balance avec le son des amplis sur scène jusqu'à ce que j'arrive à un résultat musical. La théorie ? Putain, le nombre d'ingé son sans âme, détestant les musiciens à force de les avoir supporté, mais très bon sur la théorie c'est pas ce qui manque. Il suffit d'écouter les productions des studios régionaux (France, USA, UK peu importe), propres, sans saveur, ou ne sont appliquées que des recettes toutes faites - Et crois moi des disques en 5 ans de radio j'en ai écouté un sacré paquet. On développe notre parcours grâce à nos influences, en repiquant les plans, les idées des autres, en les reproduisant, et en comprenant comment elles sont théoriquement construites. Alors oui, tu as raison mais je laisse de côté le "théoriquement construite" : décortiquer une ligne de basse d'Opeth en comprenant le contexte harmonique, non merci parce que vu les accords tordus j'ai pas la foi. Apprendre à la jouer oui, par contre. Mais j'ai trop peu repiqué les plans des autres, et c'est une erreur - j'ai ma petite idée sur le pourquoi je l'ai pas fais : la crainte d'être enfermé dans quelque chose ET une forme d'orgueil. Je développe pas ici j'en parlerai dans un prochain post c'est trop long En tout cas, oui c'est une erreur - J'aurais sans doute beaucoup beaucoup beaucoup progressé si dès l'âge de 30 ans j'avais appris à jouer les lignes de basse de Steve Harris. Après, est-ce que je ne serais pas devenu un Steve Harris de 7 ème zone ? Bah je sais pas, c'est une éventualité. Où en es-tu avec ton oreille ? Si t'écoutes un morceau basique, sais-tu trouver sa tonalité ? improviser dessus ? Oui je peux improviser sur n'importe quoi (sauf du jazz parce que ça me hérisse le poil, à part Tigran Hamasyan et Avishai Cohen le reste je supporte pas) Connais ta gamme majeure et déjà tu pourras faire énormément de choses. Oui mais uniquement en mode vertical, tout déplacement sur le manche se traduit par un saut dans le vide - ça passe ou ça casse Es-tu capable de jouer un truc en Mi mineur pentatonique simplement sur tout le manche ? Même réponse, ça passe ou ça casse - Je me balade sur le manche en mode free, c'est parfois étrange souvent joli et ça va si je joue seul - par contre si je joue sur un morceau existant les déplacements horizontaux sont une horreur. C'est pas faute d'avoir bossé pendant des semaines avec des diagrammes du manche : intervalles, gammes avec des couleurs pour les fondamentales, tierces. Rien à faire mon cerveau oublie. C'était il y a quelques années, depuis j'ai laissé tomber. Et merci encore, Big Albert, Jérome, MLTJ77 pour vos réponses ;-) Note : j'ai mis 1 heure à rédiger ce post - et pourtant à sa relecture je me rends compte que je ne n'évoque que 50% des sujets, expériences et que parfois c'est mal dit, trop simpliste. En tout cas, quand j'évoque ces expériences personnelles réussies, aussi bizarrement ça puisse paraitre, c'est pas pour me conforter dans l'idée que "ho que je suis très fort" puisque vous l'avez bien pigé je ne parle que de mes blocages, des limites, de la frustration, du manque de confiance en soi aussi. Je cherche à dépasser quelque chose malgré ma manière de faire, foutraque à mort. Et partager tout ça ici, encore une fois, c'est aussi pour les autres - ceux de maintenant, ceux qui liront ces échanges dans 5 ans, dans 15 ans, qui ne sont pas des pro mais qui aiment la basse et se trouvent parfois devant un mur. Si ça peut être utile, tant mieux. Et se taper des pavés pareils dans un forum ça change un peu de l'habitude qui consiste à s'exprimer sur Twitter avec 143 caractères. Bises à tout le monde !
  2. Bonjour à tous et un immense merci pour vos réponses, c'est cool :-) Ce que je me dis, de manière un peu caricaturale je le concède, c'est qu'il y a deux genres d'apprentis musiciens : - ceux qui apprennent avec leur tête, qui veulent comprendre, qui structurent leur apprentissage, qui se confrontent au solfège, etc - ceux qui apprennent avec les doigts Et je crois vraiment faire partie de la deuxième catégorie, c'est pas forcément la voie royale mais je dois faire avec, autant que j'assume et trouve une manière de contourner le problème Cours ou pas cours Concernant le fait de prendre des cours. Alors oui, la perle rare doit bien exister, le prof idéal mais faut quand même avouer qu'il y a un gouffre entre donner des cours à un gamin qui veut tenter l'examen d'entrée à une classe musiques actuelles en conservatoire national et se coltiner un vieil autodidacte réfractaire à tout ;-) J'en profite pour raconter une anecdote qui illustre mon propos : Il y a 5 ans j'ai eu envie d'apprendre à jouer de la batterie, juste pour le fun, sans intention de jouer en groupe (il se trouve qu'il y avait chez moi la batterie de ma fille qui prenait la poussière depuis des années). Je trouve un prof, le mec semblait avoir un profil idéal : jeune (26 ans) et non professionnel (c'était pas son métier) Seulement voila, le gars avait été formé à la méthode Agostini, et résultat il était super super chiant et tatillon. J'avais beau lui répéter que je voulais juste m'amuser, lui il s'en foutait et ne pouvait pas imaginer qu'on puisse vouloir apprendre la batterie sans devenir le roi des moulins. Bon, j'ai quand même tenu 6 mois, appris quelques bases et puis j'en ai eu marre : je me suis fait une sélection de morceaux qu'on peut parfaitement jouer à la batterie avec un charley fermé 100% du temps et sans être capable de réaliser des roulements rapides. C'est très simples, des morceaux comme ça il y en a des quantité astronomiques, par exemple chez Billy Talent. C'est jouissif à jouer et à la portée d'un débutant. Je regrette donc que ce prof ne soit pas allé dans ma direction, sous prétexte que c'était pas assez conventionnel. Alors, loin de moi l'idée de dire que tous les profs sont psycho rigides mais vues mes quelques expériences en la matière je suis un peu dubitatif. En tout cas, trouver le bon profil c'est comme trouver un bon psychiatre ça peut ne jamais arriver :-) Mais qu'est ce que je veux au final ? Binuche m'a posé la question et c'était aussi simple que bienvenu, parce que je ne me l'était pas vraiment posée. J'identifie 2 problèmes/frustrations : - quand je trouve/joue un riff de basse j'ai un mal de chien à placer des licks (ornements) - Déjà j'en chie en restant dans la zone de jeu (la cage ?) mais alors s'il faut faire du transversal et partir à l'octave avec un doigté différent j'y arrive pas. Quand j'écoute les lignes de basse de Steve Harris il place régulièrement ce genre de plans, pas tout le temps et toujours au bon moment. Ça enrichie énormément la ligne qui sans ça resterait assez linéaire. Tous les grands bassistes que j'écoute utilisent des licks - Hier j'ai écouté à nouveau Opeth en live et Martín Méndez fait pareil - c'est très lié, parfois glissé et les 3/4 petites notes qui vont bien. - quand je trouve/joue un riff de basse j'ai aussi un mal de chien à trouver une suite harmonique. Avec mon groupe en répète je trouve un riff et je reste coincé dedans, instantanément si je veux, en impro et dans le jeu, trouver une suite je cale parce que mes doigts partent au hasard - quand je trouve c'est un coup de bol Donc, je pense que j'ai un gros problème avec les intervalles (au sens ornements et progression harmoniques) et que ça me limite à mort. D'ailleurs quand chez moi je m'amuse à improviser, ce que je peux faire pendant une heure, je trouve des plans successifs très mélodiques (arpèges, accords) mais la manière dont je passe de l'un à l'autre est totalement aléatoire. Ça passe ou pas, et souvent ça passe pas. Pire encore, je peux trouver une suite de plans et au moment de revenir au plan de départ je sais plus d'où je suis parti Et comme dans mon groupe il n'y a volontairement pas de guitariste (je joue sur une double amplification basse / guitare saturée) j'ai vraiment l'espace pour aller plus loin, mais à moi de trouver une solution pour progresser. Les solutions que vous m'avez proposé Encore une fois merci à tous et mention spéciale à Sté, gars ce que tu as écrit m'a vraiment parlé ;-) - chanter les intervalles - idéalement être capable de chanter une phrase et la jouer ensuite - travailler un plan intéressant dans un morceau, pas forcément tout le morceau - passer un plan à 80% de sa vitesse est utile pour l'apprentissage, ne pas savoir (ou vouloir y consacrer le temps nécessaire) le jouer à sa vitesse d'origine n'est pas un problème - travailler des lignes mélodiques provenant d'autres instruments - J'ai quelques pistes intéressantes : violons chez WhiteSnake (https://youtu.be/swPt9HBRXuE?t=198), Bach au violoncelle je l'avais déjà bossé mais j'ai perdu ma transcription (https://www.youtube.com/watch?v=mmJim2h-byQ), et oui pourquoi pas des phrases de cuivres jazzy, ou même des mélodies vocales connues - Toujours chez Whitesnake je voudrais adapter Judgement Day en écrivant une ligne basse qui est un mix de basse et de la guitare (bon, c'est du Satriani on va y aller mollo https://www.youtube.com/watch?v=Vo4JWVJg-Q8) et bien sûr avec transcription perso - travailler suffisamment longtemps un morceau ou une phrase et ne pas se soucier du fait de l'oublier - la mémoire musculaire fera le reste ;-) - continuer à relever à l'oreille les lignes de basse que j'aime Le walking Pehennji ton idée est pertinente, j'ai déjà pratiqué (avec Band in a Box), mais ça me saoule à un point tu peux même pas imaginer... Héhé
  3. Bonjour à tous ! Je pense que ce post va être un gros coup d'épée dans l'eau vu que chacun à son parcours et que les solutions chacun ne s'appliquent pas à tous, mais bon, voila le topo en mode "je raconte ma vie" - Désolé si c'est long ;-) A 14 ans je commence le piano (école municipale), très rapidement je bloque sur le solfège, ça rentre pas. 2 ans après mes parents m'inscrivent à un autre cours (une vieille fille, 7 piano dans une chapelle qui jouent en même temps) et je pige toujours pas une broque. A 16 ans j'arrête les frais, le piano reste chez moi et 2 ans après je me remets à en jouer en mode free, impro, pour le plus grand plaisir de mes voisins. A l'époque je comprends rien à rien, je joue c'est tout. Puis rapidement, les premiers systèmes MIDI (vers 1985), premiers petits synthés pouet pouet et je me mets à la compo - Ca dure des années puis à l'âge de 24 ans j'achète ENFIN une basse. Aucune idée de comment on joue, de toutes façons la méthode que j'ai acheté avec l'instrument c'est que des partitions et je sais pas lire. Bref, j'apprends la basse sur mes propres compos. A 32 ans on me propose de composer un opéra rock pour des jeunes, première expérience de la scène (on joue live backstage) A 34 ans je propose à un pote guitariste de travailler des reprises, première expérience de groupe. On a jamais fait un seul concert mais on s'amusait bien (basse/guitare/batterie) Dans la foulée je m'inscris au conservatoire municipal, cours de basse électrique gratos, le prof est un tueur, on est que 2 élèves. Même problème, je sais pas lire, alors Teen Town d'oreille je veux bien mais faut combien de temps pour y arriver ? 2 ans et les cours sont interrompus par l'établissement A 38 ans j'intègre un groupe de new-metal qui assure sa race (que des compos) - j'ai pas le niveau, je bosse comme un malade il me faut 6 mois pour arriver à être à l'aise sur les 10 compos du groupe. 2 fois en studio pro, une 40 aine de concerts A 40 ans je quitte le groupe et intègre 2 formations (un groupe folklo/rock/électrique) et un duo batterie + basse (j'avais un pédal board de 2 mètres) Dans le même laps de temps je prends 1 cours de basse par semaine - le prof est un bon bassiste mais niveau pedago ça m'apporte rien, encore des partoches que je sais pas lire. Ca dure 2 ans. A 42 ans les 2 projets capotent, j'intègre sur petites annonces un trio batt/guitare-chant/basse genre mclusky/kyuss en + pop - ça tourne sévère mais le batteur fini par se barrer. 43 ans - J'ai passé 4 ans en intensif, la musique est pas mon métier mais je répétais entre 6 et 9 heures par semaines, plus la pratique personnelle et 80 concerts - J'en ai marre des groupes, des répètes, de trimbaler du matos, j'arrête la basse et je continue la compo (electro / electro-rock) dans mon grenier - je fais de la musique à l'image, pour du théâtre aussi, des films d'entreprise, etc. 7 ans plus tard 2 potes du groupe folklo me proposent de reprendre, je dis ok mais en trio (chant + batt + basse splitée style royal blood) - 6 mois pour revenir au niveau, je ne savais plus jouer, l'instrument m'était devenu étranger - ne connaissant aucune cover je me suis démerdé comme j'ai pu. 4 ans et on a une quinzaine de compo, à 90% issues de riff de basses - on se prend pas la tête, on bosse pas trop, un p'tit concert dans l'associatif de temps en temps. Seulement voila, et j'en arrive enfin (désolé pour la logorrhée mais je voulais vraiment que vous pigiez le contexte) au problème : j'ai repoussé les limites de mon jeu pour ces compos, le style me convient mais j'ai de + en + de mal. Mon vocabulaire bassistique est limité, même si je compense par une grosse présence et un son juteux Comment apprendre de nouveaux doigtés/phrasés ? - La pratique des gammes ? J'ai fait. C'est ok pour le musculaire mais pour le jeu, nada - L'apprentissage des intervalles ? Ca rentre pas. Le manche de ma basse reste un bout de bois - Le solfège ? C'est mort - j'ai tout tenté J'y suis allé de mes diagrammes pour les gammes, les intervalles et tout le reste - RIEN NE RENTRE putain ! Je suis totalement hermétique. J'ai bien pigé la logique et la relation entre les gammes, les intervalles, les accords, etc mais après niveau mise en pratique j'y arrive pas - mon cerveau s'en fout. Donc, je me suis dis que j'avais un seul moyen pour progresser et sortir de mes habitudes et zone de confort c'est de travailler des reprises. Dans le passé je choisissais les morceaux en fonction d'un potentiel pédagogique (ex. Jamiroquai, ou de la funk) sauf que j'aimais pas les morceaux que je jouais. Depuis des mois tout ça me prend la tête, alors depuis quelques jours j'ai commencé à écrire mes propres transcriptions en tablatures abrégées, bidouillées de quelques titres d'Iron Maiden - l'idée c'est de coller à 98% aux lignes de basse. Mais je sens venir le problème - même si je connais les morceaux par coeur (j'ai découvert maiden en 1981) - que va-t-il rester de ce travail dans quelques mois ? Est-ce que j'arriverai à relire mes tabs bizarres ? J'en doute fortement. Je peux quand même pas rejouer chaque morceau toutes les semaines sous prétexte que je vais oublier ? Et vous l'aurez compris : j'aime la basse ! j'adore la basse ! je suis un bassiste dans l'âme et je rêve de trouver une solution pour progresser, faire un saut, atteindre un niveau qui me permettrait d'être encore plus créatif et je vois pas comment y arriver. Bon voila, ce message s'adresse surtout aux bassistes autodidactes mais pas que. Merci de m'avoir lu - c'est plus un post là, c'est une séance de thérapie :-)
  4. Houla la, non démonter le manche suis pas pour - d'autant que dans ce cas là je pourrais utiliser une clé allen Bon, reste à savoir si cet outil est bien le bon Punaise, je dois être teubé mais j'ai du mal à piger l'idée d'attaquer l'écrou "en biais" ;-) Faut croire qu'il ont continué d'insister avec ce système, la mienne date de 2006 -> https://serialnumberlookup.fender.com/product/0193260706 Je remarque aussi que la boutique m'a roublé sur le joli étui "molded", j'ai un vague Fender plastoque à la place :-( Bon, beh je vais peut être contacter Thomann pour leur demander si l'outil qu'il vende est le bon, s'ils le savent
  5. Bonjour à tous, je suis exactement confronté au même problème que l'auteur du post de départ. Parmi les réponses je retiens que l'achat de cet outil https://www.thomann.de/fr/fender_hex_allen_wrench.htm va me permettre de régler mon trussrod, sauf je dois être un peu idiot mais je ne pige absolument pas comment un outil "droit" va pouvoir entrer dans le logement où la vis du trussrod est accessible, le trou d'accès se situant sous le niveau du pickguard. En clair, en ligne droite ça passera pas ou alors c'est de la sorcellerie J'étais à deux doigts de scier une clé allen mais va savoir si le pas sera US ou pas US. Du coup l'achat d'un outil spécifique me dérangerait pas, à condition que je sois sûr que ça va aller. Merci d'avance d'éclairer ma lanterne !
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