AlexB6

Allons-y pour le traditionnel parpaing d’explications ! 😁 Cela fait maintenant quelques années que j’ai dans l’idée de convertir une basse de droitier en gaucher. Après tout, le marché de la basse standard est riche de pépites que je verrais bien entre mes mains. Des marques comme Sire proposent certes des modèles en gaucher, mais l’offre reste bien en deçà de ce qui se fait en droitier, et je regrette souvent que Yamaha ou Ibanez ne diversifie pas leur production à l’instar de Sire, tout du moins sur certains modèles qui pourraient potentiellement me convenir… Et puis un beau jour, je découvre que Thomann a mis au catalogue un modèle Harley Benton, la JJ-OP, en 5 cordes, avec un manche qui me fait grave de l’œil ! https://www.thomann.de/fr/harley_benton_jj_55op_natural.htm Je me dis qu’à 220€, il doit y avoir un loup, ce n’est pas possible de vendre un instrument aussi peu cher, encore une chinoiserie qu’on doit amener chez le luthier pour être bien réglé etc. En bref, tous les poncifs qu’on peut attribuer aux basses Made In China me traversent la tête, mais je me dis qu’il y a un truc à tenter. Après tout, j’utilise du Behringer de temps en temps en guise d’amplis (les fameuses enceintes actives Eurolive B208D), il n’y a pas de raison que la sauce ne prenne pas ! En tout cas sur le papier, cette basse coche quasiment toutes les cases que je peux espérer apprécier sur une basse de série, hormis le fait qu’elle n’est pas gauchère… En parallèle, suite à un passage chez Aurélien Bontemps, installé depuis quelques temps comme luthier à 1h de chez moi, on discute de choses et d’autres, et je lui fais part de mon idée de convertir une basse de droitier en gaucher. Constatant que ça ne risquait pas de me coûter trop cher, je décide de commander la Harley Benton et de la tester en droitier dans un premier temps. La basse arrive et c’est un peu la grosse baffe : ça fait plus que le job, donc dans la foulée je la monte en gaucher non sans avoir bricolé le sillet, déplacé une attache courroie, viré le stack bass/treble au fond de la cavité électro et utilisé un jack de pedalboard à connectique plate pour pouvoir reposer mon avant-bras gauche sur la tranche. Je retourne chez Aurélien avec la basse et force est de constater que c’est parfois difficile pour les luthiers de proposer des prestations avec un rapport Q/P aussi hallucinant. Cette Harley Benton a un manche tout simplement excellent, et c’est cela qui a déterminé en grande partie le coût de revient du projet. Après un bref tour d’horizon sur les étapes nécessaires pour convertir cette chinoiserie, je retourne à mes dessins… Mon cahier des charges était simple : Faire construire une basse 5 cordes capable de rivaliser avec ma CG Hybrid Buckeye Burl, avec un coût de fabrication le plus bas possible. En effet, je tourne désormais à environ 60 dates par an, souvent dans des conditions pas top pour mes basses, et j’en avais tout simplement marre de trimballer ma 5 cordes favorite par tous les temps (grosses chaleurs, pluie…). Cette année j’ai même eu droit à des projections de liquide de machine à fumée, le truc bien gras dont je me serais passé… Qui dit conversion en gaucher… Dit nouveau design au passage ! J’ai donc expérimenté la découpe du haut de cuisse au niveau de la cavité électro, élément de design qu’on retrouve de plus en plus sur les basses récentes, mais parfois mal étudié à mon goût. J’ai conservé à peu de choses près la corne inférieure qui équipent toutes mes basses depuis 2015 (modèle The Leaf et Hybrid chez CG Lutherie). Souhaitant tout de même rester dans les classiques, j’ai renoué avec le double cut, sachant que la seule autre double cut que j’ai dessiné c’était mon ex-Mermet Guitars AR6. Aurélien travaillant avec une CNC, arriver avec un dessin tout prêt qu’il n’avait plus qu’à scanner a également contribué à rendre ce projet moins coûteux que s’il avait dû designer lui-même l’instrument. Mes designs étant libre de droit, il n’est pas impossible qu’il s’en serve d’ici quelques mois pour pondre un modèle droitier, en headless tant qu’à faire ! Pour résumer l’ensemble des modifications, sur la base de la Harley Benton JJ-OP 5 cordes finition naturelle, en gardant la moitié des pièces dont le manche, les micros, et l’accastillage, on retrouve : Corps custom en frêne finition Millenium Blue Matching headstock sur la tête 2 rampes à la finition identique au corps Pickguard custom white pearloïd Électronique passive switch 3 positions, volume et tonalité Nouveaux repères de tranche Luminlays Cordes Elixir 40-125 Blocks inlays stickers Attaches courroies larges Gotoh Pour être à 100% transparent, Aurélien s’est un peu loupé sur la tarification de la finition, j’aurais pu rajouter facilement 150€ de plus vu le travail effectué. Je ne vais pas me lancer dans des comparaisons douteuses, du style « ça sonne comme une JB pour moins cher », et blabla, et mon c*l sur la commode… À l’arrivée cette basse est devenue un modèle unique, vraiment adapté à mes besoins, à mes oreilles elle sonne et offre tout ce qu’il faut peu importe la position micro. Cependant elle déploie son potentiel véritable grâce à 2 facteurs : le traitement que je lui colle derrière via mes Darkglass ADAM… Et son poids. En effet, cette basse est la plus lourde de mon cheptel avec 4,5kg environ. J’avais lu il y a un moment sur OB que Georges Furnaletto considérait qu’une basse résonnait de manière optimale si la construction de la basse et l’assemblage concourait à l’obtention de ce poids « pivot » de 4,5kg. Longtemps je n’ai juré que par des basses plus légères (ma CG Hybrid Buckeye Burl fait à peine 3,6kg…), mais là j’ai dû me rendre à l’évidence : quand il y a de la matière et de la densité, ça chante pas pareil ! En tout cas, au travail les qualités sonores de cette basse sont largement validées. Elle ne manque pas de graves, reste très précise et s’intègre à merveille dans le mix. Ce défi ayant été brillamment relevé par Aurélien Bontemps, je réfléchis naturellement à étayer mon home studio avec une ou deux autres basses réalisées dans les mêmes conditions ! Au hasard, l’Ibanez Talman TMB35 (5 cordes diapason 30"), ou encore l’Ibanez Mezzo SRMD-205 (5 cordes diapason 32")… Et peut-être bien une autre Harley Benton JJ-OP 5 en spare… en headless ? 😈

C'est bien 6,6 et 15,6cm depuis le chevalet, donc JB60 😉

Tu as parfaitement résumé le fond du propos. L'existence de cette basse est d'ailleurs essentiellement motivée par l'idée de ne pas trimballer mes autres instruments valant le double ou le triple... Je détaillerai ma démarche un peu plus tard et reviendrai évidemment sur le coût global qui peut interpeler. 😊 Oh c'est pas moi que tu vas vexer avec ce genre de remarque, pour le coup j'ai aussi du Hipshot Type B sur ma Maru 6 cordes (JB-like)... Ça sonne pareil et se règle de la même façon, sauf que l'un des chevalets m'a coûté à l'arrivée 100€ de plus que l'autre. 🤣 ... En attendant je vous laisse avec une vue d'ensemble, ainsi qu'une photo de l'autre tranche où vous apercevrez les repères Luminlays. Vous noterez la différence de teinte par rapport à la toute première photo. Il est très difficile de restituer en photo ce Millenium Blue ! Le meilleur résultat que j'ai pu obtenir c'est avec un soleil couchant. Je prends les photos avec mon smartphone Huawei, et il n'y a que dans ces conditions que l'on récupère ce qui s'apparente à un bleu turquoise très profond, tirant presque sur le vert (genre bleu Sarcelle).

Il n'y a rien à gagner, à part ma gratitude si tu avais trouvé pourquoi je qualifie cette basse d'escroquerie 😅 Pour les rampes elles sont amovibles, collées à la Patafix. En effet si j'enlève le pickguard je peux d'avantage les ajuster, mais le but c'est quand même de les maintenir à la hauteur actuelle. JB60 only 😉 Bien vu ! 🥳 D'ailleurs un des autres indices que j'aurais fourni dans la journée, c'est le coût de revient du projet : Environ 1100€ tout compris ! 🤯

Il y a un moment que je voulais tenter la "blague" 😅... Je vous laisse avec une vue d'ensemble de ma nouvelle basse, et une autre photo avec un indice pour vous aider à comprendre le fond du projet ! C'est Aurélien Bontemps qui s'est occupé de mon délire. 😊 J'ai fourni un design perso une fois de plus. Pour les spécifications : - Manche et touche érable torréfié, 24 cases, diapason 34" - Corps en frêne - Électronique passive - Finition "Millenium Blue" (qu'on retrouve sur les DS3 Crossback...), sur le corps et la tête.

Fervent utilisateur de ce préamp (j'en ai deux, un pour le live et un en desktop/spare à la maison), je suis passé avant l'été à une config étendue grâce au HoTone Ampero. J'ai également fait la boulette du jack MIDI type A au lieu du type B 😅 Le combo marche parfaitement, reste malgré tout cette petite latence lors du changement de preset. Je pensais que le passage au MIDI résoudrait le problème, mais pas du tout... En tout cas fini les dérapages non contrôlés sur les footswitchs rotatifs !

L'an dernier pour ma reprise en orchestre avec plus de 50 dates j'avais opté pour un XVive qui décrochait trop souvent à mon goût, donc j'ai fait les 2/3 des dates en jack. Cette année j'avais décidé de relancer l'usage de mon G30 chopé 50€ il y a un moment (juste la trappe des piles qui merdouille... problème résolu avec un peu de gaffer !). Ayant rencontré des problèmes de connectivités (la fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase éclater l'émetteur au sol...), j'ai entrepris de changer de système... Mon choix s'est finalement porté sur celui-ci : t.bone GigA Pro Pedal Set En investissant dans un chargeur de piles lithium pour pouvoir faire une rotation en direct live et éviter d'utiliser la base de chargement fournie, je me retrouve avec un système fonctionnel de qualité, aucun décrochage, une bonne portée sur scène, avec une pile je peux facilement effectuer 2 prestations de 4h sans souci. Je compte m'acheter un émetteur en spare car même si j'ai mon jack en spare, je perds nettement en qualité de son (rendu plus "mat" avec le jack, moins de brillance etc.), et pourtant je ne suis pas un audiophile aguerri !

Ce que j'aime beaucoup, c'est le principe des "études", avec une thématique précise qui est mise en application de façon assez musicale, et pas uniquement en termes d'exercices rébarbatifs. Je tombe souvent sur ce genre d'étude sur Instagram, ça donne quelques heures de boulot derrière ! Après ça fait quelques années que je transcris mes propres études, ou bien mes "tips" perso, d'une part pour fixer un peu les choses, et d'autre part pour m'obliger à briser tout ça et aller plus loin. Exemple classique : noter une phrase réflexe, et l'écrire à l'envers ! Dernièrement, j'ai développé un système de code pour jouer des groupes de 3 notes par cordes de façon différente, puis en empilant à nouveau 3 notes par corde toujours de manière distincte (cela s'inscrit typiquement dans un hexacorde, voir le travail de Evan Marien pour cela). Et pour corser le tout j'ai développé un autre code pour croiser les mouvements des doigts, ce qui autorise un paquet de combinaisons sur un même hexacorde... Cela dit, ce travail est plutôt axé pour le jeu improvisé et soliste, afin de ne pas rester enfermé dans ses propres automatismes !

Je vais encore prêcher pour ma paroisse... J'utilise ça depuis quelques mois : https://www.thomann.de/fr/harley_benton_gpa_100.htm Je l'attaque avec une Mooer Micro DI pour lui balancer +20dB de plus et vraiment bénéficier des 190W RMS sous 4Ohms. Cela me permet de piloter un cab Warwick 2x8", et avec un MarkBass Super Booster en amont, j'ai un combo Minimark pour moitié moins cher et modulable en cas de besoin ! Car après tout je peux changer le préamp ou ne pas en mettre du tout...

Le seul truc c'est qu'au bout d'un moment ça pue l'oxydation, l'odeur reste sur les mains... 6 ans c'était exceptionnel, et uniquement dû au fait que les cordes en Extra Light étaient indisponibles pendant longtemps après le CoVid ! Elles sont réapparues sur Thomann il y a quelques semaines déjà donc j'ai refait un petit stock. Ceci dit, la Maru de mon avatar doit avoir un jeu qui a environ 5 ans, mais je la sollicite beaucoup moins, essentiellement en home studio quand je dois faire des sessions albums ou des démos.

Sur ma CG Hybrid Buckeye Burl, j'ai enfin changé les Elixir cette année avant d'attaquer la saison ! Le 1er jeu d'Elixir montée dessus avait 6 ans 🤣

Craqué pour le Hellfest... Je viens de voir passer sur le profil Facebook du boss de Two Notes une vidéo d'un duo sur la Hell Stage qui reprend "Envole-moi" de Goldman... J'avoue être dubitatif : autant c'est mon métier de jouer ça dans les bals du Sud de la France, où balancer "Final Countdown" et "Highway To Hell" c'est limite passer pour des métalleux, autant là, je ne comprends pas la démarche ni l'esprit... Enfin si, quelque part j'ai ma petite idée... Mais je suis curieux de connaître votre point de vue là-dessus 🤪

Je me suis amusé à tester ce riff, résultat en A/R strict, en départ aller c'est pas confortable mais ça se fait, en départ retour c'est très simple et le groove y est... Mais spontanément je vais le jouer tout en aller. Au final c'est bien de savoir faire les trois, ça laisse du choix pour se reposer sur certains titres certes, mais avant tout ça permet de respecter les intentions de jeu des morceaux en cover, mais aussi de se sentir plus à l'aise avec cette technique de jeu sur le long terme.

Idem, mon expérience vaut ce qu'elle vaut, mais avec 20 ans de basse au compteur j'ai sûrement passé en revue tous les exemples citées précédemment ! Ce que j'en retiens dans les grandes lignes... Avant je pressais très souvent le tempo (gros nerveux de nature), mais depuis quelques années, on me dit que je joue pile sur le temps en règle générale, et j'ai pu le vérifier en studio récemment. Le métronome dans tout ça ? Inexistant dans ma pratique... Je contrebalance avec du travail sur looper, enregistrement en home studio (merci le CoVid), et la chance d'avoir pu jouer avec pas mal de batteurs différents dans mon métier, et donc d'avoir pu appréhender la cohésion basse/batterie avec des personnes aux horloges internes distinctes. Les gens qui disent "Ouais moi je fonctionne au feeling", les groupes "sans prise de tête"... À fuir de toute urgence ! La musique doit rester un plaisir, et sans travail personnel de la part de chaque membre d'un groupe peu importe l'ambition du projet, perso je n'arrive pas à prendre du plaisir justement ! Si je dois ramer parce qu'untel et mal luné, ou un autre a pas bien réglé sa guitare, ou encore le batteur qui pige que dalle à l'intro du nouveau morceau qu'on doit mettre en place... Autant rester chez soi à bosser ! À ce titre, s'enregistrer est à mon avis LA méthode qui permet de progresser efficacement, pour peu qu'on sache isoler les points à améliorer. Enfin, je citerais un célèbre bassiste à qui j'ai demandé il y a quelques années (époque MySpace), comment il abordait le rythme, est-ce qu'il bossait certaines choses en particulier, s'il utilisait un métronome etc. Il m'a répondu qu'il n'avait jamais travaillé quoi que ce soit concernant le "rythme", que c'était naturel d'une certaine façon, qu'il s'était plutôt focalisé sur l'harmonie... Ce bassiste c'était Hadrien Féraud. 😋

Tu ne t'y retrouverais pas avec une Darkglass ADAM/Photon/Infinity ? Question tout en un ça fait bien le job...

Merci @AndyPE pour ton retour ! J'avoue c'est tentant de franchir le cap... Mais voilà comme mentionné j'aurais peur d'avoir un pépin et pas de solution équivalente à portée de main... C'est pour cela que je reste pour l'instant sur Darkglass, j'ai la ADAM en double, ce qui est plus facile à gérer même si ça chiffre un peu à l'arrivée (je fais aussi du in-ear essentiellement, environ 60 dates par an désormais).

Je ne sais quoi te répondre, je suis en train d'enregistrer un album de fusion orientale où je mélange flamenco, musiques du Maghreb et autres joyeusetés méditerranéennes (cf. Rwina dans la partie "Compos et Sons"). Je bosse avec un excellent percussionniste (Nicolas Derolin), un guitariste de flamenco, un violoncelliste classique, une chanteuse d'origine marocaine... On arrive à jouer ensemble peu importe la pulsation en fait Pour développer, j'essayerai de vous faire une vidéo sur une boucle châabi que j'utilise souvent dans mes démos, ça sera plus parlant pour illustrer le ressenti de la pulsation et les variations internes à la mesure.

@coucou a raison, au tap tempo en marquant 1 2 3 4 5 6, on retrouve bien 75bpm. Dans le cas où l'on pulse 1 2-3 2 2-3, on a bien 50bpm... Sauf que la pulsation est à la noire pointée (qui est égale à 3 croches). C'est autant une question de ressenti, que de contexte : La drum loop ci-dessus je la pense personnellement à la noire pointée. En revanche quand je vais jouer du châabi marocain, vu qu'on l'écrit en 12/8 je vais le penser à la noire (donc 6 battements dans la mesure). Le tout c'est d'arriver à switcher facilement d'une pulse à l'autre pour un même rythme, afin d'être à l'aise dans n'importe quelle situation.

J'ai sauté le pas, et je ne suis pas déçu ! Des mois que je n'avais plus eu d'amplis basse (j'ai laissé partir un combo Ibanez Promethean P5110 difficile à oublier et remplacer)... J'ai associé la bestiole à un baffle Warwick Gnome 2x8" qui tourne en 4Ohms, ce qui fait que le GPA-100 délivre bien ses 190W, pour peu qu'on l'attaque avec un préamp ou du moins quelque chose qui booste le signal efficacement (pour l'instant c'est un Markbass Superbooster avec boost à fond enclenché). Honnêtement ça envoie avec +15dB en amont et le potard de volume du GPA-100 au 3/4 ! Même sans préamp le volume à fond suffit pour taffer correctement à la maison sans assourdir tout le monde... Après j'ai opté pour un 2x8" (question de goût), vous pensez bien qu'avec un 12" ça doit davantage envoyer et planter le décor... Alors oui, on me dira qu'en étant moins radin j'aurais pu prendre une tête Warwick Gnome qui fait le même boulot, qui contient déjà un préamp intégré, et possède une meilleure connectique... Mais si on prend en compte le fait que je joue quasiment tout le temps au casque et fait la majorité de mes concerts en ears, en drivant tout avec une Darkglass ADAM (une en desktop à la maison et une autre sur mon pedalboard principal), avec cette petite config' assez transportable (je vais tout glisser dans un sac Stairville d'ici quelques semaines), j'ai un truc suffisamment neutre pour la maison, les répètes et les concerts. Avec la Markbass Superbooster que je prends sur les gigs où je ne suis pas en ears, ça me fait une sorte de Markbass Minimark 802 mais bien moins cher que le modèle original, qui n'est d'ailleurs plus vendu en tant que tel, mais remplacé par une variante avec une Nano 300 pour la partie ampli (et donc absence du filtre VLE qui est une GROSSE erreur à mon sens). Enfin truc quand même intéressant : le GPA-100 peut s'intégrer sur un pedalboard sans trop de souci. D'ailleurs il est possible que je m'en prenne un deuxième, avec une alim' coudée format court et un câble HP de longueur conséquente au cas où. Il faut juste réfléchir à attaquer le GPA-100 avec un signal suffisamment puissant, donc soit calibrer le niveau des presets et pédales de son pedalboard à la hausse et ajouter un pad en fin de course pour la console (si on se fait sonoriser avec un préamp/DI), soit ajouter un petit truc pour booster le signal entre une sortie parallèle de son préamp/DI et le GPA-100 (genre une pédale d'EQ format mini, clean boost ou autre... peut-être une mini DI qui envoie +20dB...).

C'est là où Darkglass a tout compris : Sur les dernières pédales de la marque on peut mixer le signal clean de la basse avec le son saturé qui lui est pourvu d'une simulation ! C'est le cas avec la Darkglass Adam que j'utilise... Et je travaille avec 2 sons cleans principalement, en mixant le canal "dry" qui utilise un compresseur multibandes interne, et le canal "wet" avec une simu de HP mais sans activer de disto. En gros grâce aux IRs et au fait de blender le signal on a l'avantage des deux prises distinctes (DI brute et micro devant un HP) en un seul signal. Et dans la réalité ça serait top si les ingénieurs sons pouvaient câbler les scènes comme cela, mais en 20 ans de carrière j'ai jamais vu un seul sondier me proposer 2 sorties XLR rien que pour la basse, c'était toujours l'un ou l'autre...

Préparation du pedalboard pour la saison 2023... Le Boss MS-3 et la Darkglass Adam sont fixés sur un Pedaltrain qui permet d'être désolidarisé du Rockcase si besoin (pour des rigs plus petits notamment).

Tiens, et @AndyPE, il en pense quoi du QC ?

En orchestre je travaille uniquement en direct sono (j'ai une Radial StageBug passive pour la DI vu que le B3n n'a pas de sortie XLR). Et à vrai dire ça fait longtemps que je n'ai plus d'ampli... Seulement des enceintes actives pour répètes et concerts dans mes autres projets que l'orchestre (Behringer Eurolive B208D... Mais j'en parle suffisamment ailleurs sur OB ).

Avec 47 dates au compteur avec la Photon (par temps de pluie, canicule etc.), en effet j'ai un peu plus de recul maintenant ! Déjà je peux dire que ces grosses boîtes tiennent bien le choc ! Après j'ai eu quelques petites surprises avec les switchs car ils sont rotatifs donc si on appuie trop brutalement il y a un faible risque de le faire tourner et donc de basculer en "preset flottant" (en gros le preset clignote mais n'est pas sauvegardé, il suffit d'appuyer de nouveau sur le footswitch pour récupérer le preset qu'on visait). Sorti de cette palanquée de dates, je suis toujours attaché au son de la ADAM, car à force j'ai amélioré le 3ème preset qui me sert de disto et j'ai obtenu quelque chose d'assez massif que je n'arrive pas à émuler sur la Photon... idem sur les cleans, avec la Photon j'approche sans égaler les cleans de la ADAM que je me suis programmé aux petits oignons. Donc si je devais en garder une seule ce serait la ADAM. Ma réflexion s'est également accélérée lors de la sortie de la Infinity, sur le papier l'engin aurait couvert pas mal de choses et m'aurait permis d'accéder à davantage de sonorités OD/disto, mais sur la ADAM on a des trucs plus fuzzy sur les presets supplémentaires accessibles uniquement via MIDI. Et c'est là que j'ai un peu vrillé dernièrement : devant l'idée de devoir acheter un contrôleur MIDI pour accéder à ces fameux presets supplémentaires, je me suis dit : "Mais à l'arrivée, tu vas pas en avoir marre de trimballer un pedalboard à 1500 boules ?". J'ai donc réparé mon Zoom B3n, réglé le truc pour émuler ma Photon, et revendu cette dernière... Le résultat est sans appel, autant sur scène qu'auprès de mes collègues musiciens et l'ingé son de mon orchestre : ça sonne encore plus massif... Et ma disto principale c'est une émulation de Sansamp BDI

Ah ben tiens, vlà une idée qu'elle est bonne ! S'il y a des OBistes qui ont contribué, je vous offrirai les thèmes en clé de Fa pour les plus motivé(e)s !