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P.net

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Everything posted by P.net

  1. heu... je viens de relire la fable c'est pas vraiment le sens, il me semble. Je ne vas pas faire une analyse de texte, mais, ce n'est pas parce que Lafontaine parle de saison et de rembourser à la prochaine saison Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août (2), foi d'animal, Intérêt et principal. que le thème est l'art dépend du mécénat... Au contraire même, quand la saison est finie, l'artiste a fait le plein... normalement
  2. +1 pour basse passive dans ampli à lampe/transo+lampe C'est le mélange que j'ai avec un baffle hyper transparent en 4x10
  3. "non mais oui mais là bon je joue de la guitare..." T'es passé du côté obscure mais tu penses encore en bassiste: Oublie le passé. ca y' est maintenant les jolies filles te courent après...
  4. +1 pour l'esthétique, c'est valable aussi pour le ryhtme. si on ne t'explique pas le rythme Salsa, tu joueras un truc qui te plait, mais les autres musiciens concidèreront que tu dénatures le morceau
  5. C'est un peu provocateur, mais à moins de "savoir" parfaitement quel son sort de ton instru et comment, tu es bien obligé d'aborder la théorie*. Ca n'est pas ça qui te fera prendre ton pied ('fin pas tout le monde) ou te fera entendre les notes (quoique, une fois que tu as lu que tu pouvais faire telle ou telle combinaison de note, que tu l'as entendu et reproduit...), mais ça te permettra de parler à peu près le même langage. La théorie commence avec le nom des notes. *Il me semble qu'une anecdote de Pastorius disait ce genre de truc et que lui avait commencé comme ça: apprendre et être capable de trouver sur son manche chaque note. Même sans en connaitre le nom: il entend, il appuie là où il faut. point ( ). C'est probablement un super exercice, mais bien peu de gens en serait capable. C'est déjà beaucoup trop laborieux sur 1 corde, alors sur 4,5 ou 6 @Nightpops, j'avais une impression de recherche d'explication dans la théorisation de la musique. Description donc, je note
  6. 'tite correction needed ici: Et quelle sera la troisième basse ?
  7. Cepafo ! La théorie je la connais comme je parle anglais. Je peux survivre en impro dans un groupe, mais pas plus au risque de me prendre une cymbale au vol. J'ai trouvé aussi des petits trucs que la théorie doit expliquer sans en avoir eu besoin, mais les notions d'harmonie et de composition c'est quand même vachement pratique. Et savoir répondre au pourquoi telle note sonne dans telle situation et pas dans l'autre, ça n'est pas quelque chose d'inné. Pourquoi sur un accord type G7, tu peux passer du majeur et du mineur? Quand tu remontes ta gamme les altérations mineures passent super bien, mais pas quand tu la descends. 'fin bref. Des gars ont bosser sur ce genre de truc bien avant moi, pourquoi se priver de ce genre de trucs? Sans théorie je ne suis pas sûr que tu aies le reflex d'aller chercher des notes hors gammes, alors qu'elles sonnent du tonnerre... à condition de savoir les placer (la théorie peux te donner ces bases de travail). Il clair qu'une fois dans le jeu, quand tu n'as pas de partoche / que tu ne connais pas le morceau le travail de ton oreille et l'écoute te permettra de faire les rapprochements. Pour moi, théorie et pratique sont indissociables et elles s'enrichissent l'une l'autre. Si l'harmonie n'est pas de la théorie, la théorie permet d'expliquer l'harmonie (pourquoi ça sonne?)
  8. Pas dans la manière dont je conçois la théorie. J'ai pris à peu près 4 ans de cours. Et quand je ramais niveau technique, on faisait de la "théorie". C'est à dire qu'on regardait les gammes type bartok, et autre et une fois que je les avais dans les doigts, il fallait essayer de les utiliser. Bah, c'était vachement dur. En face mon prof me disait, tu peux l'utiliser dans ce contexte ou celui-ci (exactement comme Gré ou toi même il me semble avez fait avec la gamme diminuée : tu peux la passer sur G7 ou celle ci ou bien l'autre). Et effectivement ça passait quand il jouait.
  9. +1, Je pense par contre qu'il y a un moment où la théorie permet d'aller plus loin que ce que peut envisager le musicien en terme de sonorité: tu vas jouer deux notes en même temps et instinctivement, tu vas dire pµtain ça sonne vraiment pourri. Et tu te rends compte que ces 2 mêmes notes peuvent avoir du sens jouées ensemble en les écoutant jouées par un autre. Comment comprendre sans la théorie? Dans le walkin book de Ron Carter et dans d'autres moins axés bass, on te dis grosso modo, toutes les notes sont bonnes jouables. Sauf que pour intégrer ça réellement et se dire ah ouais c'est vrai, il faut une pratique de dingue et une approche théorique du truc, parce que ton oreille va te dire le contraire la première fois, puis un peu moins la seconde etc... la théorie va répondre au pourquoi ces notes vont ensemble, pourquoi tu peux essayer de les mettre ensemble, l'écoute va (peut-être) te dire c'est plutôt rock, ou agressif, ou ludique ou orientalisant ou ou ou... Et, en plus de ces deux notes, tu vas ajouter le contexte (vitesse, silence interminable, manière de jouer etc...). Et la théorie va chercher à comprendre pourquoi ces deux notes jouées bourrin alors que tous les violons sont langoureux ça va te prendre aux tripes. Et de nouveau, on va piquer dans la théorie pour faire un pas de plus...qui va piquer dans la pratique pour se développer, se contredire etc...
  10. Ta première phrase est Ubuesque ! Et faire croire que la e-cig est un produit bien-être ou "le seul truc qui peut éradiquer..." c'est pas cynique? Avec l'augmentation des prix, je peux t'assurer que pas mal de jeunes ne se sont pas mis à la cigarette. Malgré l'interdiction dans les lieux publics, les Bars sont toujours pleins et les fumeurs font leur pose clope dehors. Ils sont simplement de moins en moins. Bah oui. Par contre, avec un eclope store tous les vingt mètres, un design soigné, une communauté geek hyper active, bah le hit de nicotine (un produit addictif hein!) est devenu une tendance, une mode, comme le coca ou le jean délavé. Donc, les fumeurs qui préservent leur santé en passant à la e-clope savent ce qu'ils font, pas ceux qui s'y mettent avant d'avoir fumer.... Même si j'ai l'impression qu'ils déplacent simplement le problème, puisque on ne traite pas l'addiction, et en plus on y ajoute un côté ludique et "in"... et comme on dit chacun voit midi à sa porte. Sauf que cette approche, en plus d'être à la limite du mensonge (ou de l'autoconviction, c'est selon) attire des gens, pas forcément ces pauvre et naïf ados, qui veulent essayer parce que c'est ludique, joli, presque créatif et que ça créer du lien. Ca y est tu peux participer à une communauté sur internet, faire des réunion de quartier et tout. Ah bah mince, c'est exactement le schéma de découverte de la cigarette dans les cours de récré... Bien joué les mecs ! Et bien sûr sans aucune approche cynique et mercantile des multinationales non non LOL
  11. heu, s'il y a des mômes de 12-14 ans qui vapotent... c'est qu'il y a moyen, non? Dans la mesure où on en fait l'apologie et presque un medoc, certain vont offrir une eclope à leur gosse pour se donner bonne conscience. 'fin c'est pas la fin du monde, mais ca me laisse vraiment perplexe. C'est quand même pas courant de voir un produit addictif vendu comme un objet déco, tendance voire même "bien-être". Et quand je dis que la eclope reste une clope, je reprends la première phrase de l'expert de ton lien: la eclope permet d'assumer son addiction à la nicotine sans grand danger... Quant au dernier truc, je maintiens. Perso ça me gène. A moins d'être revendeur/commercial ou autre lien professionnel avec la e-cig, une telle attitude de propagande/promotion me dérange. Que l'autre soit majeur consentant ou autre n'est pas du tout la question hein.
  12. Et c'est exactement ce que fait le magasin de ecig ou le consommateur geek... une promotion de l'acte de fumer qui n'a rien à voir avec la consommation qu'en fait le fumeur de cigarette traditionnelle voulant arrêter celle-ci. Des ados qui achètent une ecig nicotine+goût vanille parce que ça va bien avec le café ou les mêmes qui achètent des ecig comme ils achèteraient des bonbons. C'est plutôt ça qui me gène: la propagande de gens qui savent ce qu'ils font pour des plus jeunes qui suivent la mode... Le coup du matos en rabe pour faire tester dans la rue à n'importe qui, c'est juste... délirant.
  13. ... ah? la E-Clope, c'est pas une clope? s'cuse
  14. vu hier soir dans le tram une nénette la vingtaine fumer sa E-clope... Avec le recul, vendre ce truc en dehors d'un suivi médical (sevrage tabagique, donc + psy si nécessaire) ou sous une autre législation que le tabac c'est juste une énorme hypocrisie. J'sens qu'il y a quand même pas mal de foutage de gueule. Les labo doivent se frotter les mains.... Personne pour un topic en rouge et blanc (malbac) ou version désert (CamL)?
  15. Daniel était dehors. Il avait pris l'habitude de se caché derrière un arbre pour chier. L'odeur était quelque peu masquée par la terre dont il recouvrait ses excréments. Le chien le suivait partout en remuant la queue. Parfois il revenait sur le lieu d'aisance de Daniel et enfonçait joyeusement son museau dans le tas encore frais. Daniel se posait à l'ombre de la maison en attendant qu'on lui ordonne de rentrer. Il posait ses bras sur ses genoux et regardait au loin. Il se rongeait les ongles en pensant à ses amours de jeunesse. Au confort de sa vie d'avant. Il reçu un coup de pied violant sur le haut de dos qui le projeta en avant. La poussière lui entrait dans la bouche et le nez. Vas-y court hurla Dona Lama, la jeune femme qui s'était servi de lui comme punching ball à son arrivée. Elle arma son fusil à canon scié et tira en l'air. La deuxième est pour toi hijo e puta Daniel se poussa en avant et se récupéra sur ses jambes qui le portèrent naturellement vers... où? Daniel était ici depuis longtemps, il avait plusieurs fois fait le tour du propriétaire. Il se rapporcha le plus possible de la barrière à bétail et se mit à la longer. Dona Lama riait bruyamment et tira dans sa direction. La terre jaillit sous les pieds de Daniel qui ne savait où aller. Le chien était tout excité et aboyait en le suivant. Deux hommes de mains sortir de la maison pour le prendre en chasse. Daniel courait à en perdre halène. Il passa derrière un arbre et commença un virage à gauche en agitant les bras pour ne pas tomber. Une balle fit exploser l'écorce. La détonation résonna dans toute la vallée. L'un des deux hommes prit en ligne droite et se jeta sur Daniel qui mangea une nouvelle fois un peu de terre. Son souffle était rapide. Le deuxième poursuivant se rapprocha en reprenant sa respiration. Attrape lui les bras. Le second s'éxécuta. Allez hop! Daniel était maintenant fut soulevé et voyait défiler sous lui le sol aride de la propriété. Il bavait. Ses bras et ses jambes lui faisaient mal. Les sbires passèrent le péron sans faire attention et Daniel pris une marche en pleine poire. Fais gaffe relève le un peu. Le sbire qui lui tenait les pieds raccourci un peu sa prise et ils continuèrent d'avancer. On posa Daniel à plat ventre sur un cheval d'arçons et on lui lia poignets et chevilles. Daniel posa sa tête sur le cuir frais et ferma les yeux. Peu de temsp après arrivèrent Aldo, Dona Lama accompagnés d'un infirmier. Daniel entendit claquer les gants de latex et il redressa sa tête autant que le lui permettait sa position. C'est ton jour de chance Dany. Aujourd'hui tu pars pour les Etats-Unis. Lui dit Aldo avec bienveillance en lui posant fermement une main sur l'épaule. Daniel se relaissa tomber sur l'agrès. Il transpirait et sentait le courant d'air dans son dos. Dona Lama se positiona face à lui et se pencha pour le regarder dans les yeux. Tu vas être précieux maintenant lui fit elle en souriant. Elle se redressa et lui fourra le canon de son fusil dans la bouche. Elle le tenait d'une main et l'extrèmité reposait sur les dents inférieures de Daniel. Ok allez-y fit-elle Daniel senti s'engouffrer en lui une forme ovoïde. Il tenta d'hurler, mais la femme poussa le canon dans sa bouche. Daniel sentait la douleur lui remonter le long de son dos. Le premier est toujours un peu délicat, dit Aldo. Allez-y, mettez tout le carton, ordonna t'il. Le couple de mafieux laissèrent l'infirmier. Les hurlements de Daniel faisaient taire les coyottes qui s'étaient rapprochés à la nuit tombée. Daniel n'avait plus de voix, plus de force et ne sentait plus ses jambes. Il sentait qu'il saignait. L'infirmier l'essuya et lui enfonça une aiguille dans la peau à plusieurs reprises. Daniel s'évanouït. Voilà fit l'infirmier, 8 kilo 725grammes ... j'ai posé quelques point de sutures, que ça ne fasse pas comme la dernière fois. Les hommes D'aldo détachèrent le corps inerte de Daniel et le portèrent sur un lit recouvert d'une toile en plastique. Une infirmière commença à le nettoyer. La nuque, le dos, les fesses les cuisses jusqu'aux orteils. Le visage d'Aldo apparut quand Daniel ouvrit les yeux. Daniel demanda où il se trouvait. Aldo était en costume cravate et sentait le parfum cher. Monsieur Daniel S. bienvenue au Etats-Unis dit Aldo dans un Anglais parfait. Je suis le Docteur Albert Deustein. La police Mexicaine nous a prévenu d'éventuels meurtres la nuit dernière. Nous avons l'habitude hélas. Les cartels kidnappent les ressortissants étrangers pour demander une rançon et, s'il ne les tuent pas, les jettent non loin de chez nous.Une chance que je vous ai trouvé en vie. Daniel n'en croyait pas ses yeux. Malgré la Tequila et le fort accents de ses geoliers, il était sûr de n'avoir jamais foutu les pieds au Mexique...Et maintenant il se trouvait dans un hôpital US. Il paniquait. Que s'était-il passé? Aldo, un mafieu brésilien vivant sur la frontière vénézuélienne, était un toubib au grand cœur sur la frontière Mexicaine, mais côté Etats-Unis... Combien de temps était-il resté dans les vapes? Il voulait parler, mais rien ne sortait, rien ne bougeait, il était comme pris au piège dans son propre corps. Aldo lui avait administré un sédatif puissant de manière à pouvoir s'occuper de lui dès le départ de ses internes... L'un d'eux ouvrait la porte pour sortir et voir d'autres patient. A l'écart le faux toubib se pencha vers Daniel: Je ne suis pas là pour longtemps, le Brésil me manque déjà. Apparemment mon infirmier-fourreur t'as arraché quelques hémoroïdes... n'essaye pas de te gratter, je n'ai pas encore enlevé les point de suture. Il cligna de l'oeil et rejoignit ses internes dans le couloir. [Voili , Nous y Voilà Chips ;)] Le rythme des soins infirmiers le rappelait à une certaine normalité. Il commençait à manger par lui-même. Certaines infirmières le regardaient avec appétit quand il faisait mine de dormir. il laissait son imagination s'accrocher au fil des émissions qu'il enchainait sur la zapette. Il regardait par la fenêtre. Les jours étaient immobiles puis les étoiles s'animaient dans la nuit. Il sentait presque leur chaleur sur sa peau. Une course dans le couloir le réveilla. La barrière métallique du brancard heurta violemment la porte de sa chambre. oï, faites attention les amis, j'ai toujours le cul fragile, s'esclama joyeusement Adam, le passager du brancard. Aldo alias dr Deustein entra dans la chambre : -Ca me fait plaisir de vous voir. Même si les circonstances pourraient être meilleures. -Oui, toujours aussi brutale l'arrivée en Amérique du Nord, Doc! La police a mis du temps à me trouver. J'pourrais rentrer direct' à NY, mais depuis ma première escapade Brésilienne... j'avoue que votre propriété sur la frontière fait toujours partie de mon trajet de retour. Les rumeurs courent, Chavez, sa femme... Adam attendait la réaction d'Aldo, mais rien ne vint crisper le teint halé du toubib. Adam leva les bras pour que les infirmières le soulèvent. Finalement, il roula de lui même sur le second couchage. Il fit la grimace puis se détendit dans un soupir. Et voilà. Home sweet home. On est traité comme des rois ici non? s'engagea t'il vers Daniel Daniel avez du mal à cerner le personnage et n'était pas vraiment de cet avis au regard de ce qu'il avait vécu depuis quelques semaines. Il tenta tout de même un sourire. Il reposa sa tête sur l'oreiller. L'équipe hospitalière ressortie. Adam commença à discuter librement de tout et de rien sans même se préoccuper que Daniel le comprenne. Daniel avait appris l'anglais à l'école et l'écoutais distraitement. Un brun vexé, Adam l'interrogea sur les raisons de sa présence. Si on avait déjà fait l'extraction. A ce terme un peu barbare, Daniel sursauta à l'idée de ce qu'on pourrait bien lui faire. Je crois que non, angoissa t'il. Tu t'en serais souvenu mon jeune ami. assura Adam avec un large sourire. Il fit fit claqué sa langue en mimant l'ouverture d'une bouteille de vin. Daniel transpira. Sa tension remonta et il perdit connaissance. Il percevait des échos sourds de voix, puis les silhouettes au dessus de lui s'épaissirent. Z'ont la santé fragile les européens. fit Adam d'un ton moqueur. Daniel s'électrisa lorsqu'il senti des doigts épais sur son aine. oh là, que faites vous? Il se redressa difficilement mais sûrement. Il tenta de faire face à la situation et interrogea sur son avenir. Monsieur Deustein n'est pas ici ajourd'hui. Il revient en fin de semaine. Je suis son assistant. Les infirmières s'occuperont de vous et vous pourrez rentrer chez vous. Daniel fût soulagé. Quelqu'un va venir me chercher? demanda t'il naïvement. Oui, le Docteur Deustein s'occupe de votre dossier auprès des autorités locales. Vous n'aviez aucun papier sur vous lorsqu'on vous a retrouvé. Il fera le nécessaire. Vous avez de la chance qu'il vous ait retrouvé. Daniel retint ses larmes. Adam observa le visage glabre de Daniel et commença à raconter son histoire pour détendre l'atmosphère pesante de cette chambre d'hôpital. Daniel tourna la tête et survola Adam. Une barbe de 3 jours - la blouse que lui avait fourni l'hôpital cachait mal le collant de son costume de scène - des bottes d'un bleu acidulé brillant de mille paillettes - des restes de maquillage autour des yeux, du sable du désert mexicain dans les cheveux et sur la peau. Adam poursuivait, remarquant l'intérêt (toute relative) de Daniel : Ici aux States, on travaille d'arrache pied, on vit pour travailler et rembourser ses études... et après quoi? C'est pour ça que je voyage, je danse... et depuis que j'ai découvert Ald... le docteur Deustein, je fais les détours avant de revenir à la cour... Je plaide toute l'année pour sauver... pfff les... 'fin... ceux qu'ont les moyens. Daniel tentait de reprendre ses esprits noyés sous toute cette logorrhée et se fixa sur Adam, en tentant de le resituer,visage démaquillé, rasé, portant tailleur et derby haut de gamme. ...il lui semblait le connaitre. L'avait-il vu en France? Dans un magazine, un journal? A la TV. La chambre s'assombrie lorsqu'Adam sorti de l'une de ses bottes à paillettes une plume rose qui dépassait au niveau de son mollet. Un éclairage de poursuite s'arrêta sur le corps tendu et luisant du danseur. Daniel clignait des yeux, se les frotta sans comprendre ce qu'il se passait. Tu vois ça, c'est ce qui me fait vibrer. J'aime la fête, j'aime être la reine de la nuit d'un ton de crooner solennel. Adam s'éleva plus près de la lumière. Le lino vert pistache se retira sous les plinthes pour laisser la place à un parquet fraîchement verni : Am euh Dragadam Tsoin tsoin, ze queen of the night explosa Adam dans une chorégraphie biomanesque. Tout le personnel soignant débarqua en chenille sous une pluie de paillette avec maracas, guïro, clave, cloche et bongo. Tout le monde dansait Les uns criaient les autres tapaient de plus belle. Les poitrines des infirmières gonflaient quand leur taille s'affinaient, des vibrations les parcouraient des talons aux épaules. Un cercle se forma progressivement autour du lit de Daniel. Celui-ci était paniqué et donner de la tête s'attendant à un mauvais coup. L'extraction, l'extraction, l'extraction, l'extraction clama le groupe sans interruption au rythme des percussions. L'extraction, l'extraction, l'extraction, l'extraction.
  16. allez-y continuez intervint le psy j'étais sur le dos. Henriette se débattait. Je n'arrivais pas à me dégager. C'était humide. On m'a soulevé. Non, on a soulevé Henriette et j'ai été tiré avec elle. J'ai pu mettre les pieds parterre, mais je n'avais pas d'équilibre. J'étais secoué. Je sentais des ... des poils un peu rèches et très long... ici là sur mes jambes. J'ai mit des coups droit devant moi et j'ai touché le monstre. Je sais que c'est le monstre. Il nous retrouve toujours. C'était dur et plein de poils. C'est à ce moment là que j'ai senti de l'air au dessus de moi. C'était le goût du sang. L'odeur du sang. Il grognait. Je savais qu'il était arrivé quelque chose, mais je suis retombé. Je n'ai pas bougé pendant longtemps. Heidi criait. Les murs tremblaient. Le sol aussi... comme si on courait. Des choses sont tombées. Du verre ou des vases ou la table... Mamadou fit une pose. Les larmes commençaient à venir. Un goût salé lui montait dans la gorge. Il regardait devant lui et tentait de gardait la tête droite. Le psy sentait bien qu'il ne le voyait pas vraiment. Qu'il était perdu dans ses pensées. Vous voulez boire quelque chose demanda t'il d'une voix calme et empathique. Non ça va remercia Mamadou. Et c'est alors là que vous avez pris la fuite repris le toubib Mamadou replongea son regard dans son reflet sur la table devant lui et poursuivit. J'étais alongé et Henriette était molle. Elle ne bougeait plus. Sa peau retombait sur moi. J'ai cherchais Henriette au dessus de ma tête. mais il n'y avait rien. J'ai mis les mains dans le sang, dans ses entrailles. J'ai touché ses os. Des parties molles dont je ne trouvais pas le bout. C'était gluant. J'ai poussé sur les jambes d'Henriette. La lumière m'éblouissait. J'ai voulu crier. Mais la tête de paulo est tombée juste à côté de moi. Il me regardait. Une partie de son visage était déchirée. Je me suis mis en boule sur le côté. Je me suis protégeais. Le bruit était dans l'autre pièce. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu l'extérieur. J'ai rampé. J'ai pris quelque chose dans le dos qui m'a propulsé dehors. Probablement le canapé que nous avons retrouvé à côté de vous sur la route précisa Loreni. Putain, il l'a bouffée soupira Mamadou. Il l'a coupé en deux. Il a tué Paulo... et Heidi. Elle s'est sacrifiée pour nous sauvé de ce monstre. Pourquoi il ne m'a pas tué moi? Il m'a même sauvé la vie? Pourquoi? Il trembla, comme touché par la grace. Mamadou, les preuves que la police a retrouvé sur les lieu de l'explosion indiquent, poussent à croire à votre culpabilité. C'est pour ça que vous êtes vivant. Réflechissez s'il vous plait. Trouvez les incohérences de votre récit. Vous finirez par l'admettre. J'en suis sûr. Conclu le docteur Non, je... Mamadou fut interrompu par le geste autoritaire de son interlocuteur. Le professeur Loreni parla d'une voix blanche. Le patient Mamadou Lordelakra a subit un fort traumatisme, probablement lié à l'explosion et aux conséquences qu'il n'avait pas prévues. Il semble avoir totalement refoulés les sentiments qui l'ont poussé à commettre cet acte. Sa posture et ses récits indiquent même qu'il se considère comme une victime. Il n'estime pas avoir le droit de vivre. Le syndrome de culpabilité est souvent diagnostiquée chez les rescapés. Hors tout ce qui a été retrouvé dans les décombres l'accable. Il montre de signes aigües de schizophrénie. Il a encore évoqué le monstre rose. Probablement un transfert lui permettant de supporter la perte de ses amis dans les circonstances atroces dont il est vraissemblablement l'auteur. Les plusieurs séances que nous avons eu ne me permettent pas de confirmer sa responsabilité mentale. Je préconnise le maintient en institution psychiatrique, en isolement. Le toubib appuya sur son dictaphone et regarda Mamadou. Celui-ci semblait déçu de la conclusion, mais il se sentait plus en sécurité ici que dehors.
  17. Plusieurs semaines s'écoulèrent ainsi. Il était réveillé, il attendait bouche ouverte qu'on lui foute le bordel dans la gorge. Puis on le vidait. On laissé ouverte la porte deux fois par jour pour qu'il puisse se dégourdir les jambes... et on l'insultait de loin pour qu'il... nourrisse la terre. Il sentait la peu de son ventre de plus en plus souple. Il avait fini par s'habituer à vivre nu. Il avait pour compagnon un affreux clébard dont le corps et les pattes étaient si courts qu'ils disparaissaient derrière ses mâchoires quasi préhistoriques. Pendant ce temps, downtown, un attentat à la bombe avait fait la une des journaux. Psychiatre dans un établissement de haute sécurité, le docteur Loreni avait en charge le seul rescapé du carnage, un homme d'origine antillaise d'environ 45 ans, toujours très fragile. Regardez Mamadou, là c'est vous... on vous a allongé sur le brancard. Les caméras étaient présentes. Il y a des voisins ici. Vous voyez, votre histoire ne tient pas la route. La police n'a retrouvé aucune trace de votre... ami à poil rose. Le toubib mit sur pause et posa la télécommande sur la table. vous dites que vous étiez quatre c'est bien ça? Deux femmes, dont l'une vous a ... violé, une terroriste experte en explosifs et votre ami Paulo. Recommancez si'l vous plait: parlez moi de ce qu'il s'est passé. Mamadou se frotta les yeux et les flash de cette journée revinrent. Il avait beaucoup minci. Il mangeait peu et les comprimés qu'on lui donnés l'aidaient surtout à dormir. Mamadou regarda le médecin et recommenca son histoire d'un ton las. Nous étions 4 dans une maison. Nous étions à la recherche d'un fugitif. Paulo était parti à la recherche d'une piste mais avait du s'arrêter dans les bars au retour. Lorsque ça s'est passé, Henriette, qui ne m'a pas vraiment violé.. elle a plutôt essayé de m'asphixier cette folle! Henriette était déjà sur ma tête. Ou plutôt j'étais dans son ventre. Enfin vous comprenez non. Elle a glissé ma tête en elle, puis elle est tombée. Elle m'a fait tombé avec elle. Je ne voyait rien et j'avais du mal à respirer. Je n'entendais rien jusqu'à ... jusqu'à ... j'en sais rien. Je pense que c'était le monstre rose qui a fini par manger Henriette. J'ai pu l'apercevoir quand il a arraché le buste d'Henriette. Il y avait du sang partout, je voyait un peu de lumière. J'ai senti les dents du monstre sur mon crâne, vous avez vu les cicatrices non? pffffff
  18. 'tain t'es dur là bon allez: L'halène putride qu'il perçu lui fit ouvrir les yeux. Il voyait toujours trouble mais discernait les deux grosses silhouettes qui lui soufflaient dans les narines et plus loin, plus longiligne, deux autres perdues dans la pénombre. Un dos tres... Daniel se senti soulevé. Il tenta de se débattre mollement. Les 4 gaillards secouèrent le corps de Daniel afin d'égouter la merde qui ruisselait de ses habits, et le portèrent au lavoir. Arrivés à proximité de la pente, ils le posèrent et le poussèrent du pied pour qu'il roule dans l'eau. Deux femmes s'affairèrent à le déshabiller non sans une certaine malice. Une fois à poil, elles le brossèrent fermement. Le voyant toujours un peu vaporeux, la plus forte des deux écrasa ses deux paluches sur les joues de Daniel comme on écrase un moustique. Daniel hurla et fusilla du regard le duo qui lui retournèrent un sourire contenu. La plus jeune lui enfonça son poing dans l'estomac : "Ne me regarde pas comme ça puta madre" Daniel souffla et son regard guerrier se perdit dans des larmes de supplication. "Et la prochaine fois que tu chies dans ma maison je te zigouille" finit la fille. Les 4 hommes était restés à surveiller le lavage de leur hôte. Deux d'entre eux descendirent le récupérer en le prenant par les aisselles. Il trainait les pieds Daniel. Sa tête pendante entre ses épaules. Aldo l'attendait dans une pièce somptueuse encadrée de colonnes de marbre rose. Deux escaliers montaient en ruban derrière lui. Il regarda Daniel nu et fatigué et fit signe de l'emmener dans une pièce adjacente. Daniel fût couché et sanglé à son lit. On posa pudiquement un serviette sur son pubis. On referma la porte. La pièce était parfaitement noire. Il tenta de se frotter les yeux et réalisa qu'il était attaché à son lit. Il commençait à s'agiter mais hésiter à rappeler sa présence. Il tira sur son autre bras puis sur ses chevilles. Le lit grinca et un grognement lui glaça le sang. Il décida d'attendre. On entra brutalement dans la pièce qui s'éclaira intensément. Daniel ferma les yeux. On lui placa les épaules et il senti quelque chose de froid lui rentrer dans la bouche, entre ses gencives et ses lèvres. "P*tain se dit-il, mais keskispasse?" Impossible maintenant de fermer la bouche. Il senti un tube lui rentrer dans la gorge. Il creusa ses joue et son estomac se contracta, mais rien ne sortait. Il serrait les poings. L'ombre se recula et Daniel prit de nouveau le spot dans les yeux. La tuyauterie s'anima bruyamment et son ventre se remplit de liquide. Il sentait sa peau se tendre juste sous son sternum. Une boule se forma sous sa peau et s'alongea vers son bassin au fur et à mesure du remplissage. On referma le robinet. Daniel avait du mal à respirer tant il avait peur de boire la tasse à chaque instant. On lui ôta son cale-bouche, mais il ne referma pas la bouche de suite. La lumière s'éteignit et la porte claqua. Il devait faire nuit maintenant. Daniel sentait l'humidité et entendait les coyottes autour de la maison. On entra brutalement dans la pièce qui s'éclaira intensément. Daniel ferma les yeux. On lui placa les épaules et il senti quelque chose de froid lui rentrer dans la bouche, entre ses gencives et ses lèvres. "P*tain se dit-il, mais keskispasse... encore?" On lui mit la main sur le nez de manière à lui enfourner facilement le cale-bouche. On lui glissa de nouveau un tube qui cette fois lui aspira l'eau qu'il avait dans le ventre. Il avait malgré tout une sérieuse envie de pisser.
  19. L'esclave déposa brusquement les deux shot de tequila. La table fuma à l'endroit où la Tekelita gicla. Daniel dégluti difficilement, puis tenta de reprendre un peu de consistance en glissant au fond de sa chaise et en posant nonchalament son avant-bras sur la table. Merci ! Fit-il. Il posa la main autour du verre et commença à le faire tourner. La lumière s'irisait dans le liquide. Son hôte se déformait. Celui-ci, après quelques instants de silence vient s'asseoir face à Daniel. Il leva les yeux au dessus de l'épaule de Daniel pour observer le gosse s'éloigner en se tenant le bras. Puis il s'intéressa à Daniel. Hombre ! Tu sais qu'il est difficile de passer la frontière. Mes hommes me respectent et feraient tout pour moi. Mais quand ils ne connaissent pas, ils ont besoin d'attention. Le voyage est long et pénible et le temps nous coûte cher de ce côté de la frontière aussi. Aldo prit le shot, le tapa sur la table et renversa son verre au dessus de sa bouche. Il redressa la tête et jeta son verre sur la table. Il souffla et ordonna qu'on remplisse son verre. Il se racla la gorge et cracha. Bon... Daniel. Tu veux vraiment passer la frontière n'est-ce pas? Daniel s'étonnait de la cordialité de son hôte. Il prit le shot et jeta son contenu au fond de sa gorge. Un spasme lui secoua le bras. Il cru un instant que son coude voulait se retourner. Sa main se crispa et il explosa son verre entre ses doigts. Une lame remonta le long de sa langue et sa muqueuse s'enflama. Son nez pétillait et semblait se liquéfier. Les larmes s'évaporaient derrière son œil gauche, qui n'avait qu'une envie, se tirer de son orbite sous pression. Son œil droit cherchait désespérément l'horizon. Ses paupières, s'arrêtèrent à mi-course comme calcifiées. Daniel ouvrait la bouche aussi grand qu'il le pouvait pour donner un peu d'air à ses poumons devenus asthmatiques. Son intestin fût vidé dès le premier contact avec le liquide. Le pauvre Daniel tenta de se confondre en excuse quand il sentit la chiasse couler le long de sa jambe. Ses bras battaient l'air sans but précis. Il posa une main sur le plat de sa chaise pour se lancer désespérément vers la fenêtre derrière lui. Il arriverait peut-être à l'enjamber, voire même plonger vers l'extérieur. L'air frais lui manquait. Il imaginait la caresse fraîche du soleil printanier de son enfance. Sa gorge se noua. Il était debout. Il avançait vers le bout du tunel. Tout disparaissait dans la lumière. Il cherchait l'équilibre avec ses bras. La moindre aspérité du sol le faisait vacillait. Son pied s'accrocha et le bord de la fenêtre se jeta sur lui... Il transpirait. Il avait mal au front. Il avait mal partout en fait. Intérieur et extérieur. L'odeur de sa propre merde le rassurait. Elle était chaude. Le sol n'était pas très confortable, mais il était vivant...
  20. Tu vois fils, ton père était un homme respectable. J'ai su grâce à lui qu'un chien se souvenait de la douleur qu'on lui infligeait, mais aussi qu'il était possible de lui faire comprendre l'absence de correction... Maintenant, certain voient dans l'absence de douleur un certain relâchement et peuvent oublier à qui ils doivent le respect. Juan, tu es encore jeune et j'ai fait une promesse à ton père... Aldo regardait Juan, les mains à plat, poignets menottées sur la table. Son regard transperçait celui du gamin qui n'avait pas plus de 15 ans. Il grinça des dents et reprit. Tu vois Juan, nous nous devons de respecter nos amis. Nous sommes là pour aider notre communauté, la protéger, parfois contre elle-même. Mon ami Francisco n'a pas eu ce que je lui ai envoyé. Il me connait. Il a donc pris la peine de me contacter. Mais tu vois, je n'aime pas qu'on me dise ce genre de choses. Qu'as tu fais de la marchandise? Le gosse était totalement transi de peur. Sa voix ne sortait qu'à demi souffle. Monsieur, j'ai pris la voiture et je l'ai garée où vous m'avez dit.... je vous le jure. Je suis allé à l'école après. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ses lèvres tremblaient et des larmes commençaient à couler sur ses joues. Aldo ne regardait plus le corps sans vie du chiot, les pattes clouées de l'autre côté de la table. Il sorti le tournevis du crâne de la pauvre bête et fouilla au fond de sa poche pour prendre un couteau suisse. Il en tira une lame puis la planta à la naissance de la queue. L'os craqua et la table trembla. Le môme sursauta et sa chaise souleva la poussière du sol. La lame éblouit Juan qui ferma un oeil et détourna le regard. Juan, je n'aime pas ça. Tu vas me retrouver tout ça n'est-ce pas? Aldo posa le tournevis sur la main gauche de petit et le fit pirouetter avant de le retenir en appuyant sa paume sur le cul du manche. Juan sentait l'arrête de l'outil entre ses os. Il fit une grimace et imaginait déjà la douleur que lui ferait le tournevis en traversant sa main. Monsieur Aldo, un gringo est là, il dit qu'il veut vous voir. Un ami... Aldo coupa net. Dis lui d'attendre ! Il se redressa, leva les yeux au ciel, souffla puis se pencha sur Juan en posant les grosses mains de part et d'autre de la table. Attendez ici! ordonna le sbire à Daniel. Daniel avait observé la maison, fait le tour, avant de s'aventurer vers celle-ci. Elle était vétuste, mais gardait les marques de sa grandeur passée. Elle était plantée au milieu d'un terrain de terre rouge dont la sècheresse avait jaunit la moindre herbe. Les murs ajourés laissaient danser de fines particules dans un rayons de lumières. Il faisait frais, mais on avait le souffle court. Pas qu'une odeur nous empêchasse de respirer, mais la maison semblait vouloir nous étouffer en elle. La maison grinca, puis un hurlement retenti. Des pleurs enfantins. Des bruits de chaîne. Des pas lourds. Aldo apparu dans l'encadrement de la porte, les mains couvertes d'un mouchoir de soie maculé de sang. Bonjour Daniel, on m'a prévenu de votre recherche. Je peux vous aider. Venir en aide aux gens est mon métier. Asseyez-vous. Apporte nous deux verres fit-il en claquant des doigts. Il resta debout et Daniel n'hésita pas longtemps avant de s'asseoir tant le regard d'Aldo l'accablait.
  21. Mamadou suffoquait et Henriette s'électrisait à chacune de ses expirations... Heidi contemplait la scène et délaissa son montage. Elle se leva quand un bordel sonore lui parvint à travers la porte de la maison. Elle se figea comme si elle avait senti l'imminence de sa propre fin. La porte gondola sous les premiers coups quand elle reconnut la voix de Paulo. Ouvreeeeeeeeeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiz. Viiiiiiiiite. La porte fini par exploser emportant sur la poignée un fragment de gencive de Paulo. Le sang giclait dans la pièce quand apparu derrière la silhouette fébrile de Paulo.... Kuhl ! Le monstre rose écarta Paulo qui se laissa tomber sur ses genoux tremblotants. L'odeur de sang si attirante d'habitude semblait bien insipide à côté de ce corps bicolore mi-homme mi-femme qui s'agitait telle une tortue sur le dos.
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