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chips

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  1. - "Snif ! Mais... Ca pue, ici !" s'exclamèrent soudain les passagers. - "Isso é normal, que a ETAR" répondit le chauffeur en indiquant d'un doigt nonchalant les bassins tout proches de la plus grosse station d'épuration de Rio. Et leur hôtel était donc placé juste à côté... C'est donc au bord de la nausée que le quatuor prit ses quartiers, les filles filant à la recherche de baume Vicks pour masquer la puanteur ambiante, tandis que Paulo, un tutu replié sur le nez, se mettait en devoir de vider l'une de ses bouteilles de porto. Mamadou, quant à lui, alla s'assurer de la fraîcheur du buffet de fruits de mer au rez-de-chaussée, dont le fumet, se mêlant aux relents des bassins d'épuration, évoquait la fosse d'aisance d'un troquet moyenâgeux prise d'assaut par une troupe de fantassins affligés d'une tourista carabinée. *** Jean-François Léporta-Minhu, agent d'Interpol à Rio, vint accueillir ses collègues en provenance de France pour procéder à l'arrestation de Daniel. Il s'agissait de deux inspecteurs de la PJ de Paris, aussi fades et impénétrables que des agents du FBI, qui entendaient bien remplir leur mission dès que possible. Jean-François décida donc de leur épargner le tour de la ville, quartiers chauds inclus, subodorant que les deux pandores n'étaient pas du style à gaudrioler pendant le boulot...
  2. Sauf erreur, c'est un mandat d'arrêt international et/ou une demande d'extradition, quand c'est à l'étranger [/HS] Daniel, naïf malgré tout, continuait de servir des piña colada et des caïpirinhas à sa clientèle sans se douter le moins du monde du remue-ménage qui se préparait, tant du côté officiel (la flicaille) qu'officieux (les rescapés). En effet, Paulo et Mamadou avaient finalement décidé de s'allier à Heidi et Henriette pour partir à la recherche de Daniel. Le cousin de Mamadou étant Officier de Police Judiciaire (OPJ), il fut assez aisé d'obtenir quelques renseignements, comme, par exemple, l'endroit où se terrait Daniel. Ils mirent donc au point un plan pour rejoindre Daniel et le séquestrer un moment afin d'assouvir leur vengeance (sauf pour Mamadou, qui souhaitait simplement une explication. Encore qu'il distribuerait bien quelques baffes, eut égard au préjudice subi en ayant été embarqué par hasard dans cette histoire). La bande des 4 se mit donc aux préparatifs, étant donn é qu'ils s'embarquaient pour un voyage qui pouvait être relativement long. Henriette et Heidi se procurèrent des katanas et des nunchakus démontables en céramique, pour passer inaperçues à l'aéroport, Paulo emballa soigneusement sa collection de tutus et de CDs de tango, accompagnés de quelques bouteilles de son meilleur porto, et Mamadou prépara des kilos d'accras et de rougail de morue pour soutenir le moral des troupes. Après quoi, la fine équipe chargea tout son barda dans un taxi et prit la direction de l'aéroport.
  3. *ramène du pop-corn en supplément et un pack de bières*...
  4. Argh... mon inculture chronique est découverte - M'en fous quand même, je cause pas un poil de portugais [/HS] Malheureusement, le roulis constant du bateau fit que Daniel ne pu monter l'escalier et s'effondra sur le mécanicien en lui vomissant copieusement dessus le peu qu'il avait réussi à avaler ce matin-là. L'englué l'agonit d'injures dignes d'un Capitaine Haddock au meilleur de sa forme et fila se nettoyer, laissant notre héros torturé par une nausée tenace au beau milieu d'une flaque de gerbis innomable. *** Mamadou écopa d'une interdiction de sortir du territoire en attendant un hypothétique procès et retourna à ses accras, remarquant au passage l'effervescence policière dans son immeuble. A peine rentré chez lui, la maréchaussée toqua à la porte pour lui faire subir un interrogatoire à propos de son voisin Daniel Lambert, lequel était manifestement un tueur en série, étant donné les preuves accumulées dans sa penderie. Henriette fut aussi remise en liberté à la fin de sa garde à vue et fila derechef à l'appartement de Daniel prendre des nouvelles de Heidi. Les flics lui apprirent qu'elle était désormais aux soins intensifs à l'hôpital, où d'éminents chirurgiens tentaient de rafistoler sa figure ravagée par l'impact avec le mur de la penderie, tandis que le service d'orthopédie étudiait avec intérêt la quadruple fracture du bassin occasionnée par le coup de batte de base-ball initial. Le même service avait également pris en charge Paulo et ses articulations brisées...
  5. - "Hola" crachouilla une voix inégale à l'autre bout du fil - "¿Hola, quiero hablar con Paulinho ?" demanda Daniel en se remémorant les quelques bribes d'espagnol glanées ici et là au cours de sa vie tumultueuse. - "¿Quién le pide ?" - "Daniel Lambert, un amigo francés" - "Un momento por favor"* 2 secondes après, Daniel fit face à un torrent de paroles en espagnol, dont il ne compris qu'une chose : Paulinho était manifestement content d'avoir de ses nouvelles ! Daniel réussi à reprendre la parole et, optant pour le français plutôt que de continuer à massacrer la langue de Cervantès, demanda à Paulinho s'il pouvait l'accueillir chez lui d'ici 15 jours-3 semaines. Acquiescements pétulants d'une joie exhubérante de la part du Paulinho. Et Daniel se sentit soudain soulagé d'un grand poids. *** Mamadou et Henriette se retrouvèrent chacun dans une pièce, face à un inspecteur revêche pour un interrogatoire serré. Mamadou, pour sa part, n'avait pas grand-chose à dire, sinon qu'il venait proposer à Daniel, son voisin, de venir déguster des accras de morue, une vieille recette familiale et néanmoins délicieuse**. Et qu'aussitôt la porte ouverte, Henriette l'avait frappé si durement qu'il avait du s'évanouir, pour se réveiller avec un tee-shirt puant l'urine. Il avait donc résolu de se venger d'Henriette, ceci expliquant la présence d'icelle dans la voiture. Quant à Henriette, elle dévoila une portion de la vérité assaisonnée à sa sauce, à savoir qu'elle était venue rendre visite à Daniel avec une amie, mais que celui-ci les avait frappé avant de les violer tour-à-tour sous la menace d'une batte de base-ball. - "Certes", intervint l'inspecteur, "mais qu'est-il advenu de votre amie ?" - Daniel lui a flanqué un coup de batte et l'a mise dans le placard à os." mentit effrontément la donzelle. - "Placard à os ???" - "Mais oui, vos collègues ne vous ont pas mis au courant ?" ------------------ * Merci au traducteur de Google : je ne connais pas un mot d'espagnol ** Je peux fournir la recette des accras, si y a des amateurs ^^
  6. chips

    Restrictions

    - Basse : Yamaha BB 1200S - Ampli : Markbass - Effets : plutôt un multi-effets, genre Boss ou Digitech
  7. +1 avec Zawali et Sven, ma SDGR 885 fretless a un manche fin et rapide, très bonne jouabilité
  8. [HS] Ooops ! My bad, you're right... C'est corrigé[/HS] [HS] Euh, porcinet, Daniel avait DEJA fini, il va pas en remettre une couche tout de suite, si ? [/HS]
  9. Après quoi il réalisa qu'il aurait mieux valu enfiler le slip que le mécano lui-même, l'heure n'étant pas à la gaudriole ! Il termina cependant son affaire, puis, adoptant l'allure chaloupée du mécano, se dirigea vers le mess. *** Mamadou, portant toujours sous le bras une Henriette aussi combative qu'une endive trop cuite du fait de son inconscience, arrivé sur le parking, déverrouilla sa tire et y installa son fardeau côté passager, avant de se mettre au volant et de démarrer. Dans l'ordre, il voulait : 1) se venger des agissements d'Henriette, 2) retrouver Daniel pour lui demander des explications, 3) rentrer chez lui bouffer ses accras de morue. Froids, certes, mais un second passage à la friture leur rendrait vite leur croustillant. Mamadou essaya de se mettre à la place de Daniel (pas dans le mécano ! NdR) et se demanda ce qu'il aurait fait dans la même situation. Il se dit que, dans une merde pareille, après avoir un sus volé une caisse de flics, il vaudrait mieux se faire oublier à l'étranger. L'aéroport étant exclu de par l'omniprésence policière, il restait la solution du port. Or, seul un grand port commercial pouvait convenir, et le seul correspondant à une distance raisonnable était celui d'Anvers. Mamadou estima que Daniel devait avoir environ 30 min d'avance sur lui et décida finalement qu'il retrouverait d'abord Daniel avant de faire sa fête à Henriette.
  10. Nannif' à tous ceux/celles du jour
  11. chips

    Le Topic Des Montres

    Ca m'a irrésistiblement fait penser aux pubs Geico aux states : http://www.youtube.com/watch?v=m9Dognr3BII
  12. Pendant ce temps, les flics, recomptant les personnes, décédées ou non, dans l'appart', s'avisèrent qu'il leur en manquait un. Le plus jeune fila dans l'escalier, l'arme au poing, et tomba sur le corps du gardien baignant dans son sang. Il remonta 4 à 4 avertir son supérieur de l'évolution de la situation, lequel supérieur lui dit de descendre à la voiture demander des renforts. Le jeune émoulu de l'école de police redescendit donc l'escalier, en contournant le corps du gardien, et déboucha en trombe sur le parking... vide. Pas la moindre trace de la Clio de service. En revanche, il se fit héler par Mme Volpin, qui lui apprit avoir vu la voiture partir 5 min plus tôt... Les amochés de l'appartement ayant finalement repris leurs esprits, réfléchissaient à qui mieux mieux sous l'oeil vigilant des deux flics restants. Henriette et Heidi voulaient se tirer vite fait bien fait, pour retrouver Daniel et lui faire la peau. Mamadou, pour sa part, était animé d'une vengeance féroce à l'égard d'Henriette. Paulo gémissait doucement en réclamant des soins... Mamadou, ancien lutteur aux Antilles, 126 kg de muscles, passa à l'action, souhaitant avoir le champ libre pour faire subir les derniers outrages à la donzelle qui l'avait étendu pour le compte. Il attrapa les têtes des flics, une dans chaque main, et les choqua violemment l'une contre l'autre, puis, avant même que les Tuniques-Bleues se soient effondrées, fit subir le même sort aux filles. Laissant Heidi sur place, il embarqua Henriette sous le bras comme un vulgaire paquet, direction le parking pour prendre sa voiture. *** Daniel était enfin arrivé à Anvers, au bon endroit : le port. Cet immense entrepôt à ciel ouvert était certes clôt, il fallait montrer patte blanche pour pénétrer dans l'enceinte, mais Daniel pensait pouvoir trouver un moyen, fût-il pas très légal. Avisant l'incessant va-et-vient des dockers qui entraient et sortaient, il en repéra un de son gabarit...
  13. Un peu dans le même cas que Deep, j'ai 5 4C, une 5C fretless et une 5C frettée (toutes deux en ténor, avec Do aigu) et aucun dilemme. Je les joue toutes, mais avec une grosse préférence pour ma Yam (4 cordes). En fait, je joue rarement sur les 5C et plus souvent sur la fretless (c'est la seule fretless que j'ai) que sur la frettée (à vrai dire j'ai acheté cette dernière pour essayer la 5C. quant à la fretless, on me l'a offerte). Mais je crois qu'au fond, je reste bien plus à l'aise sur 4C
  14. Le brigadier qui commandait l'escouade lui intima le silence : "- Non, on sécurise d'abord le périmètre, on verra après." A 6 mois de la retraite, il voulait en effet finir sa carrière sur un coup d'éclat. Pendant qu'il essayait de décrocher Henriette du plafond tout en gardant un oeil sur Daniel, ses comparses fouillèrent l'appartement de fond en comble, leur étonnement grimpant d'un cran après chaque nouvelle découverte. Le cas de Paulo, les articulations en miettes dans son tutu rose imbibé de sang, était déjà problématique. La salle de bains, théâtre d'un pandémonium quelques heures plus tôt, avait tout de la salle d'opération après une hémorragie non enrayée. Le faitout de 40 litres au fond duquel stagnait quelques résidus d'acide et un truc collant et noir les laissa preplexes. C'est finalement la fouille de la penderie qui les convainquit qu'il y avait vraiment du louche : outre Heidi toujours incrustée dans le mur du fond, ils y trouvèrent René, la tête fendue en deux par un coup de katana, lequel était resté fiché dans le cou de la victime et des os en quantité. Par contre, Henriette, décrochée du plafond, essayait d'aider Heidi à reprendre conscience, tandis que Mamadou recouvrait ses esprits, tous encore trop embrumés pour tenter quelque chose. Daniel cogitait, il lui fallait prendre la fuite...
  15. LE_Gui > Encore qu'elle sont discrètes, mes 'tiags. Quand je vois les Mexicains se trimballer avec des trucs dans ce style, hein : Arao' > Moui, y a du vrai, mais bon, au risque de décevoir, on ne roule pas en Cad décapotable rose : mais en bon vieux minivan des familles tout-à-fait anodin Bon ceci dit, on s'égare de l'est du sujet initial, là, non ?
  16. Nannif, Claf, en retard Et bon anniv' à la miss :wub:
  17. Et moi, à 12 ans, je rêvais de ça : (Je suis depuis revenu à quelques chose de plus fonctionnel et moins bling-bling )
  18. Sauf qu'en général, si la mariée (et le marié) est jeune, c'est dur. C'est plus en vieillissant que ça devient mou (DLVMABE)
  19. Arao', ta dernière conquête, c'ets un peu du faisandé, non ?
  20. Cette vision désempara Daniel un court instant. Il faut dire qu'il y avait de quoi, puisque Henriette donnait l'impression d'une version féminine des "Montres molles" de Dali... Chaque parcelle de chair pendouillait lamentablement, du gras des bras en passant par les plis du ventre (qui cachait pudiquement le pubis), jusqu'aux seins affligés d'une ptose prononcée et aux genoux qui pochaient. Bref, de quoi déchanter. Alors que l'amas de chairs flasques s'avançait vers Daniel, la sonnette retentit une fois encore. Daniel profita de la diversion et, ouvrant la porte, trouva son voisin de palier, Mamadou*, auréolé d'une bonne odeur de friture. -"Daniel, tu veux veniw manger ? Je viens de faiwe plein d'accwas de mowue !"** Avant même que Daniel ait pu répondre, Henriette, dont l'audition était plutôt déficiente, se jeta telle une furie sur Mamadou et l'envoya au tapis d'un enchaînement imparable coup de pied retourné/atémi à la tempe, en hurlant : - "Je suis pas une morue, non mais !" Notes : * Désolé pouw la cawicature ** pour une meilleure compwéhension, wemplacez les "w" paw des "r" ^^
  21. Daniel réagit aussitôt : arrachant le nunchaku des mains d'Henriette, toujours enroulé autour de la batte, il balança l'ensemble dans la penderie, sur le crâne d'Heidi qui commençait à reprendre très vaguement conscience, puis il ouvrit la porte sur M. Méluyhincout, Robert de son prénom, gardien de l'immeuble. "- Ah, Robert, bonjour !", hasarda Daniel "- Heu M'sieur Daniel, y a kék'z'aut' locataires qui s'plaignent du bruit, m'ont d'mandé d'app'ler les keufs. J'ai préféré vous prévenir queue mém' avant." "- D'accord, Robert, pas de problème, nul besoin de déranger la police, j'ai juste 2 amis qui s'excitent autour d'une belote, je vais leur dire de partir. Vous me laissez une petite heure pour m'en occuper ?" "- Bah voui, mais pas plusse, hein, pasque sinon, j'vais m'faire engueuler par lé z'aut'." Et Daniel referma la porte...
  22. En ouvrant la porte, il tomba sur le postérieur rebondi d'Heidi émergeant de la penderie où elle faisait le compte de tous les os. A peine eût-elle le temps de réagir que déjà il la renvoyait dans la penderie d'un coup de batte appliqué sur ledit postérieur, sans remords et avec une force suffisante pour que la propriétaire du postérieur s'écrase tête la première sur le mur du fond de la penderie. Henriette, ayant entendu tout ce bruit, s'arracha un moment à sa délicate tâche de désarticulation sur Paulo et fit irruption dans l'entrée, se retrouvant nez à nez avec Daniel et ses battes de base-ball. Tandis qu'il tentait de lui en balancer une en pleine tronche, elle fit tournoyer son nunchaku dont la chaîne s'enroula autour de la batte, brisant ainsi son élan. C'ets à ce moment-là que la sonnette de la porte d'entrée retentit...
  23. chips

    Zikinf...

    Slappyto, c'ets reparti, apparemment On évite donc de justesse l'invasion des hordes barbares...
  24. Heureusement, l'effet du pastis pur ne mit pas longtemps à s'imposer et Paulo s'effondra mollement dans un froufrou de dentelle rose rose, aussi imbibée de raisiné que le propriétaire l'était d'anis. Les frangines entendirent alors René commencer à récupérer, marmonnant sans fin : - Mais qu'effe qui f'est paffé ? Mais qu'effe qui f'est paffé ? Tout en essayant de récupérer sa dentition incrustée dans la moquette. Heidi passa à l'action, katana haut levé à deux mains et d'un coup magistral, mit fin aux jérémiades du malheureux, lui séparant la tête en deux parties quasi-égales au milieu d'un geyser de sang et de matière grise. Elle nettoya la lame sur le jean de sa victime, puis avisa le contenu de la penderie sur laquelle s'était affalé René en défonçant la porte : on aurait dit des mini-catacombes ou un ossuaire secret : des os par dizaines, des crânes, des cages thoraciques... Pendant ce temps, Henriette commença méticuleusement à briser une par une les articulations de Paulo, abattant son nunchaku avec une précision chirurgicale.
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