Muad

La reprise de No Quarter (Led Zep) sur Salival est magistrale. Un must go pour sentir ce que c'est la patte Tool, par comparaison.

Aucune idée ! ;) Bon, j'ai majoritairement des musiciens ou des mélomanes avertis dans mon entourage. Faudra que je pense à poser la question quand je croiserai des potes qui répondent plus au profil "grand public".

J'avais à un moment réussi à trouver des basket mais qui faisaient pas non plus trop basket toutes noires, full cuir pour 75€ au rayon "marche à pied" de décathlon. Je marche beaucoup et la plupart des paires "normales" me font 6 mois max (à croire que maintenant les godasses sont supposées être des chaussons d'extérieur, c'est bien pour aller de sa porte à sa bagnole et de sa bagnole à son bureau, ça tient chaud aux pieds, mais c'est pas pour marcher), mais celles-ci ont duré 2 ans (avec balades dans les volcans, etc ... pas épargnées quoi) avant de présenter des symptômes de fatigue. Et leur aspect faisait plus chaussure de ville un peu relax (pas les godasses de croque-mort quoi) que basket de gymnase. ^^

Oh p'taing si t'étais pas si loin et si j'avais une bagnole sous la main ... Bonne vente à toi !

Better Caul Saul je suis sur la saison 3, j'aime vraiment beaucoup ! En grand amateur de Breaking Bad, le fait que les personnages et le contexte antérieur à l'intrigue du début de la série se dévoilent de plus en plus c'est ultra savoureux ! C'est le même sentiment qu'en SF quand un bouquin raconte des trucs qui se sont passés bien avant les précédents tomes et que plein de connexions apparaissent petits à petit. Sinon, J'ai gobé la nouvelle saison de House Of Cards, que j'apprécie toujours autant. Cynique, complexe et incertain ... et Kevin Spacey toujours aussi parfait dans son rôle. Pour ceux qui ont aussi fait une boulimie jusqu'au dessert :

Complètement d'accord. Sinon ça revient à ne lire que les quelques premiers chapitres d'un roman lambda.

Y'a plus que 3 voies (samples et compagnie) mais puisqu'ils sont 3 maintenant sur scène, ça passe, et certains morceaux sont bien rock : EZ3kiel.

Badplus, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit concernant Erbetta. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur son apport et la qualité qui ressort de la démarche qui a été la sienne. Si je n'ai pas eu la joie de voir le quartet Live, j'en ai regardé / écouté de nombreux et pris mon pied comme pas deux. Je tentais simplement, en terme de choix artistiques globaux (de groupe), d'expliquer mon ressenti quand au changement advenu, sans que cela ne constitue un dénigrement de Marc ou la mise en rapport de la valeur de l'un comme de l'autre des deux batteurs.

Je donnais juste mon ressenti, sans être forcément opposé au tiens. Il est clair que la section rythmique fonctionnait bien, et que certains morceaux sont des chefs-d’œuvre d'autoroutes groovy sur lesquelles ça doit être un pied absolu de phraser pour n'importe quel soliste. Je soulignais juste que le jeu d'Erbetta commençait à tourner un peu en rond : il ressortait les mêmes patterns, les mêmes variations, etc ... Truffaz a montré qu'il aime varier de plus en plus les ambiances, Hnatek apporte ça, une vibe différente (plus lourde j'ai l'impression) et plus variée / polyvalente. Ne serait-ce que par les choix de matos qu'il fait il a une palette sonore plus large à disposition (sans que cela ne constitue un jugement de valeur de ma part).

Sans enlever le mérite qui revient à Marc Erbetta, je trouve que son jeu restait assez figé sur les derniers albums, alors que les autres larrons continuent (à mon sens) d'évoluer. Sans dire qu'il tirait vers le bas, parce que ce n'était vraiment pas le cas, je pense que Truffaz avait besoin de changement.

Ce même batteur - Arthur Hnatek - a officié avec Tigran Hamasyan aussi (entre autres). Il y groove comme un cochon, là aussi.

Pour du reggae, tout dépend du type de pattern auquel tu t'attaques. Si tu viens du rock niveau drums, un "rockers" ou un "stepper" basique ne devrait pas être trop problématique et peut te permettre de bien sentir la dynamique à donner, notamment les accents sur le 2 et 4 au HH. Ensuite tu le tweak progressivement en drivant ton charley en shuffle, en mettant des syncopes et autres variations. Idem pour un one drop, là il vaut mieux faire un truc simple et droit au HH le temps de bien sentir le 3 kick + cross stick, le 1 "vide", etc. Et après t'incorpores tous les aromates cités plus haut qui font sonner le truc. En espérant que ça te serve un peu pour les débuts.

Héhé, effectivement y'avait un indice. ^^ SaintKRO : Ender, à partir du 2ème ça m'a plu de plus en plus. Frenchwangy : Toujours sympa de faire découvrir quelque chose qui devienne une source de plaisir pour les autres ! Cool aussi de voir que certains taquinent aussi de la philo / socio / etc. Waztlawick, j'en connais surtout les travaux sur la communication, de lui et de ses compères de Palo Alto. Intéressant.

En ce moment je suis sur De la Note au Cerveau de Daniel Levitin, dont je me régale. Juste avant c'était Musicophilia d'Oliver Sacks. Sinon, suis gros gros fan de l'univers de Dune (le travail du papa Herbert dans lequel je suis tombé vers 10-12 ans et la continuation du fils + Kevin Anderson). Beaucoup aimé Le cycle d'Ender aussi de Scott Card. Je crois que j'ai vu ces deux travaux cités dans ce thread.

Tu peux toujours bosser les rudiments de base aux pieds et les adapter en version pieds/mains. La Bible des rudiments : le Stick Control. Les première pages fournissent déjà toute une vie de taf potentiel pour peu que tu systémises le truc dans tous les sens. Le tout répété (sur certains trucs tu considères un groupe de 8 coups, que tu dois répéter 100 fois) lentement au métronome évidemment, et surtout en faisant gaffe au geste, à la posture et au son. La mémoire musculaire se met en place tranquillement. Pour l'indépendance (plutôt une inter-dépendance d'ailleurs), ça vient un peu après IMO. Quoi qu'un 4/4 ACDC style c'est déjà en soit une interdépendance. ;) Un autre tip très très utile : mobiliser la voix aussi. Qu'il s'agisse de compter à voix haute ou de chanter ce que tu joues à base d'onomatopées, ça contribue vachement à gérer son souffle / sa respiration (l'apnée en chantant c'est pas trop possible), le placement de la pulse et des accents. Voilà, rapidement, quelques petits tips et pistes de boulot. L'inscription sur les forums qui vont bien type la drummerie te fournira une grosse boite de Pandore dans les sections technique/pédago et des conseils en pagaille.

Je connais pas bien les blue labels. Mais je te conseille fortement de t'inscrire sur un forum de batterie / percussions, vu qu'à priori toi ou ton fils aurez forcément des questions à l'avenir, et que tu y trouveras moult gens qui ont testé / connaissent plein de choses. Edit : Yeah Kamiko, enjouaille bien ! Et bon courage, il parait que c'est vraiment pas facile. J'ai toujours adoré les sonorités des tablas. Tu vas t'y mettre dans quel contexte ? Y'aura du konakol dans le lot ?

Quick Beat j'ai eu, c'est quand-même plutôt puissant comme bête. Même que c'est pour ça que je l'ai revendu : trop lourd et donc "quitte ou double". J'ai lu quelqu'un le décrire en disant qu'il est "dans l'esprit fusion", et ça lui va bien je trouve. Dis-nous ton budget et ton coin, on pourra peut-être essayer de t'orienter vers une occase sympa. (Et puis si tu as des sons de ce que tu / il aime(s) comme charley ...)

Pour aller dans ce sens, quand tu mets la main sur les pistes séparées de tel ou tel monument, des fois tu es bien surpris de la qualité de chaque prise. Mais le tout ensemble fonctionne. Je me souviens que Dream Theater avait sorti une édition collector d'un de leurs albums où tu avais justement le multipistes de founi; tout le monde avait halluciné sur les lignes de basses, où la propreté légendaire de Myung en avait pris un coup.

Une batterie sonne différemment selon l'acoustique de l'endroit où elle se trouve. N'importe quel batteur un peu sérieux prête attention au lieu, qui d'emblée va commencer à définir un contexte dans lequel il faut évidemment se glisser. En jouant sur la palette de bidouilles traditionnelles : type de peaux, type de baguettes, accordage des peaux, sourdines ou mufflers divers et variés, type de caisse claire et de cymbales (avec là aussi le bidouillage qui va du gaffer au cympad) on peut adapter pour éviter d'avoir des harmoniques trop désagréables et/ou un son trop peu défini. Sans parler du toucher du bonhomme... Pour le son qui tourne c'est le fameux effet flutter il me semble (echo flottant). C'est une déformation du son lié à l'acoustique de la pièce, tout comme les basses qui se stackent dans les coins.

C'est exactement ça. Si compter, subdiviser et ce genre de démarche aide à intégrer les mouvements et sert la mémoire musculaire, il est à mon avis tout aussi important de sentir le truc. Et de le chanter. J'ai maintes fois lu ou entendu dire "Ce que tu ne peux pas chanter, tu ne pourras pas le jouer", et je suis entièrement d'accord avec ça. A la batterie par exemple, si on arrive pas à chanter un rythme c'est compliqué d'envisager que la gymnastique neuronale soit assez évoluée pour passer le truc dans les membres. Perso, j'ai été gros gros fan de Dream Theater, Liquid Tension Experiment et plein d'autres trucs prog, et si pour la "geekerie" je comptais parfois en écoutant, combien de trucs j'ai joué sans savoir en quelle métrique c'était, juste parce que je savais ce que j'avais à jouer et pouvais le chanter sur toute la durée de la chanson. Quand j'ai fait de la batucada, la démarche adoptée était de faire chanter la caixa pour choper le swing si particulier du samba carioca (ni vraiment binaire, ni vraiment ternaire ... quelque part entre les deux). Ca permettait, sans aucun solfège, de faire comprendre le phrasé et le groove créé par les accents au premier néophyte venu (arythmiques exclus). Les indiens par ailleurs (pratiquement 4000 ans d'explorations bien plus téméraires du rythme, excusez du peu !) utilisent le fameux konnakol pour chanter les découpages rythmiques et se baladent tranquille sur des polyrythmies bien velues. Nous au collège on se tape de la flute, ben eux à l'école ils chantent des polyrythmies à 5 ou 6 en même temps. Ca calme.

Du coup Mick, ça a donné quoi ?

Oui, du moins à mon oreille (ça s'éduque, l'oreille). Surtout dans les basses, où il me semble que la perte est la plus conséquente.

Rhooo vous êtes médisants les gars. Intéressant comme sujet(s). Étant avant tout batteur je peux donner un avis de l'autre coté. Perso, pour une première rencontre, il faut prendre le temps de discuter musicalement. Tu sors un petit truc, le mec se rajoute (ou l'inverse), et vous voyez où ça vous mène en essayant de vous rejoindre niveau groove. Vous faites tourner un peu les trucs stables par lesquels vous passez. Même si c'est des trucs simples, au contraire ça laisse de la place pour faire des variations et chacun s'imaginer son ambiance globale. Pause bière / clope, débrief et discussion sur les influences, les directions, et hop vous essayez de reprendre le truc en ajoutant telle direction ("on enchaine sur un truc funky/lourd/newage/transe/musette après ce plan ?"), ou alors partez sur un truc complètement différent pour voir l'éventail de chacun.. Après, concernant un bassiste avec lequel jammer, j'attends avant tout de lui qu'il sache faire groover des trucs simples : créer un contexte et sentir mon jeu et le contexte que j'essaie aussi de (co)créer. J'ai moult fois pris mon pied avec des bassistes débutants qui posaient juste quelques notes sur un beat tout simple que je proposais, et qui variaient simplement pour "tirer" vers telle ou telle direction. L'espace se remplit ensuite naturellement. La virtuosité importe peu, la stabilité rythmique (vous parliez de clic ? combien de jam j'ai fait où si j'arrête de jouer, plus rien ne se tient...) et ressentir les cycles (ne pas perdre le "1" parce que j'ai fait une syncope "over the bar") importent eux, beaucoup. Autre point cool : comprendre le son de l'autre et savoir -si besoin- adapter le sien.

Le petit dernier de Groundation : http://www.deezer.com/album/8822543 (pas dispo sur toitube en entier) Un très très bon album avec moult orgasmes bassistiques (des orbassmes ?) et pas que.

Sympa ça ! Pas trop "limité" sur un seul ? J'ai toujours vu les engins du style par 2 ou 3 et quand je joue sur un djembé à l'occasion je suis vite frustré. (Ceci-dit ça a toujours été en solo et plus rarement en accompagnement, cette sensation)