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comment gérez vous les passages à vide.


paul muab'dib

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Je marche souvent à l'impulsion, je déborde d'énergie d'apprendre, et de temps en temps je suis frappé par un passage à vide. Ce moment où l'envie de musique n'est plus aussi grande, où je me désintéresse de l'instrument. Je sais que ce n'est que temporaire, mais la durée est parfois longue.

Avez vous ce genre de moments?

Si oui comment le gérez vous?

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Quand j'ai un creux, j'ecoute de la musique que j'adore pour me remotiver, ou je lis/ecoute/regarde des interviews ou biographies de musiciens que j'apprécie.

Et sinon, j'essaie de travailler le plus regulierement possible, sans a coups, avec une routine de travail bien rodée, histoire justement d'éviter les creux et les bosses...des fois, ca veut dire aussi se brider, meme si on a envie de continuer a jouer, pour justement garder de l'envie et de la fraicheur. Jouer dans un groupe avec des objectifs clairs et concrets est vraiment bien aussi pour garder la motivation.

Edited by francoisbass31
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moi j'ai régulièrement des passages à vide qui durent longtemps , ça m'arrive assez souvent de ne toucher l'instrum que très très peu, voire pas du tout pendant 1 mois , voire plus .. en fait , c'est plutôt le contraire , les passages avec de la grosse envie de jouer sont assez rares finalement et sont liés principalement à ce qu'explique François au dessus => "Jouer dans un groupe avec des objectifs clairs et concrets est vraiment bien aussi pour garder la motivation" ...

en fait , ce sont des passages que l'on peux considérer "à vide" seulement en regard de ma pratique instrumentale car je fais beaucoup d'autres choses en dehors de la zique ...

pour moi , la bonne motiv en rapport avec la zique c'est donc effectivement quand il y a un objectif genre concert avec les potos avec lesquels je joue depuis longtemps ... où encore un où des nouveaux titre à apprendre ... exemple : la saison passée, j'ai été contacté par un bon gratteux et une bonne chanteuse avec lequel j'avais jammé dans un bar ... et j'ai intégré leur petite formation , ils ont proposé un répertoire qui me plait bien , et là , l'envie est revenue de suite ... j'ai bossé les morceaux un peu chaque jours, une douzaine de titres , je les ai bossé genre 1 h par jour , plus une p'tite répette de 2 h env par semaine , et on s'est fait un p'tit concert , puis je suis parti en vacances avec une basse et une gratte et elles n'ont pas quitté leurs housses pendant 1 mois ... ( na mais quelle feignasse le Dan !!)

je précise quand même que les titres et répertoires que je joue ne sont pas super compliqués ... voire carrément simples pour certains ...

Edited by danboney
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Pour ma part, les répétitions avec mon groupe et le travail perso que cela implique m'ont pas mal occupé au début de la mise en place de la set list. Depuis que cela tourne à peu près, je me suis senti moins motivé à la maison pour bosser la basse. Du coup je me suis pris des cours(chose que je n'avais jamais faite)

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Perso il y a une sorte de roulement dans mes centres d'intérêt et mon appétence. C'est souvent dynamisant à la reprise.

+1.

Je suis un peu dans un passage à vide là niveau basse. Normalement mon groupe me motive mais on est un peu en pause vu que le batteur s'est pété une jambe... et comme scottyann, je suis du genre à ne plus bosser maintenant que je maîtrise les morceaux... En attendant je force pas à la basse et me donne d'autres objectifs du genre enregistrer une cover par mois (ce que je tiens pas), bosser de la théorie ou carrément jouer d'un autre instrument (guitare là, j'ai eu une période clavier). Dans tous les cas, ça m'apporte ou m'apportera quelque chose à la basse d'une manière ou d'une autre. Bref, ça ne fait jamais de mal, au contraire.

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Un truc c'est peut-être de concevoir la pratique musicale de manière plus large: pratique sur l'instrument, écoute active, repiquage, travail du rythme (percussion, danse), travail d'un autre instrument, chant, solfège, analyse, etc.

Avec tout ça on ne s'ennuie pas. Et chacun de ces éléments nourrit les autres.

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Hello,

Je suis d'accord avec NightPop's.. en fait, normalement, tu ne devrais jamais n'avoir rien à faire.. y'a tellement de choses à voir.

Mon prof m'a fait chier pour que j'apprenne les arpèges à 4 sons, sur le cycle des quinte.. une fois que j'ai maitrisé ça (et j'en était fier..), il m'a demandé de les faire à l'envers (en commençant à l'octave et non par la tonique)... du coup, je repartais de zéro.. bref, je me remets à taffer ça, et une fois que j'y arrive, il demande de changer de rythme.. putain mais merde, c'est d'la torture..

En fait, j'ai compris ce qu'il voulais faire. Dès que tu te satisfait de quelque chose que tu sais faire, il faut passer à autre chose, considérer le truc différemment, se lancer des petits défis, jouer au sens amusement.

Un article de Nightpop's m'a permit de voir les arpèges différemment. Alors que je pensais bien maitriser leurs structure, il propose dans son article de rajouter progressivement une note ou deux, diatonique ou chromatique, avant ou après :

1. la tonique

2. la tierce

3. la quinte

Bref... si tu pars là dedans les possibilités sont infinies et si tu captes l'interet de tout ça, tu te mets à jouer avec tous les aspects musicaux, aussi simple soient-ils, et à faire tes propres exercices.

Perso, je suis d'abord apprenti, et jouer dans un groupe, c'est plutôt de la mise en application pour moi. Je me sers des repetes pour appliquer des principes et de nouveaux exos. J'essaie toujours de ne pas repartir d'une repete sans avoir apporté quelque chose de nouveau, aussi petit soit-il.

J'ai eu deux bons profs sur Nantes qui m'ont poussé vers cette voie, et le blog de Nightpop's va dans le même sens, je te le recommande.. même si bien sur c'est du travail.

En bref, ne fais pas ce que tu sais faire, étonnes toi tout seul, et l'émotion associée à tes découvertes te fera acquérir pour de bon de nouvelles choses.

A+

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Les passages à vide c'est terrible quand t'es en plein milieu d'un projet et que tu trouves plus "le chemin"... Et en général t'es parti pour une semaine ou deux. "Bosser" les plans me fait chier, les morceaux que j'aime m'emmerde au plus haut point, j'ai l'impression de plus rien apprendre en fait...

Mais je me souviens aussi toujours du moment de la reprise!! A chaque fois c'est un moment très enthousiaste, plein d'entrain et de plaisir! Rien que pour ça des fois je regrette pas d'avoir eu un passage à vide

Et, des fois, y'a la drogue qui aide un peu... on peut parler drogue sur le forum?

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Yo,

J'ai écrit un pavé donc je dois une introduction : Je parle en tant qu’ancien sportif de relativement haut niveau et éducateur sportif. Donc je ne suis pas spécialiste de l'apprentissage de la basse, surtout que je suis mauvais, mais bon, les tenant et aboutissant de l'apprentissage sont les mêmes.

C'est un problème classique les passages à vide. C'est valable pour toutes activités où la notion de progression existe.

Je parlerais plutôt de paliers plutôt que de passage à vide :

Au début on progresse c'est motivant : en faisant ce qu'il faut pour progresser ça paye vite. Puis après un certain temps le travail ne paye plus autant et on ne progresse plus aussi vite, donc on se démotive et on peux même avoir l'impression de régresser au bout d'un certain temps... avant de retrouver une phase de progression. C'est un problème que l'on affronte relativement vite mais qui est de plus en plus difficile à surmonter.

Il faut être conscient que plus on est débutant plus il est facile de progresser car les voies de cette progression sont nombreuses (technique, théorie, cohésion de groupe).

Quand on progresse les lacunes sont moins flagrantes et il ne suffit plus de se concentrer sur une de ces lacunes pendant un temps court pour faire une différence.

On regarde vers l'avant en essayant de faire passer le morceau qui parait difficile, mais malgré le travaille ça ne passe pas de façon satisfaisante... Par exemple on fait des compromis en répète pour ne pas être le boulet qui va faire foirer le nouveau morceau et ça devient la façon dont le groupe joue ce morceau.

Mon avis c'est que plus on progresse plus il devient difficile d'avoir conscience de ses faiblesses (donc des axes de progressions nécessaires) car on a les moyens par ailleurs de les contourner. Si on considère que l'on monte une une pyramide (qui serai notre niveau global), les raccourcis que l'on a pris vont poser problème pour prendre de la hauteur (base affaiblie etc).

On peut y voire quelque chose d’intéressant : devenir ou plutôt re-devenir conscient de ses faiblesses en sortant de la routine.

- L'approche simpliste serait de casser la routine en faisant une pause. La reprise obligeant à se concentrer sur les fondamentaux pour compenser la technique perdue pendant la pause. En espérant que la technique revienne vite et de façon plus efficace car les bases auront été renforcées par la phase de reprise. (C'est ce que l'on constate sur les gens ayant pratiqué longtemps une activité sans ne plus savoir vraiment pourquoi et dont l'arrêt provoque finalement un manque. La reprise amène un vrai boost en terme de niveau). Je l'ai fait de façon plus ou moins volontaire, finalement c'est l'impression de perte de temps qui reste.

- Une autre approche pourrait être de jouer avec avec des gens de niveaux différents par rapport aux habitudes.

Si ils sont d'un niveau bien inférieur par exemple, ça peut permettre si on a la volonté de faire progresser tout le monde, de mettre le doigt sur des aspects considérés comme acquis mais que l'on n'arrive pas à transmettre (donc pas suffisamment intégrés). Cela permet de se rendre compte de ce qui est important et donc de potentiellement constater des défauts personnels dont on avait pas conscience. (Il est facile d'entendre la paille dans les doigts du voisin, difficile de lui enlever quand on a une poutre dans les siens :icon_vache3: ).

Si ils sont un niveau bien supérieur le fait de retourner à un mode "survie" peut aussi permettre de de mettre le doigt sur des axes de progression que l'on ne soupçonnais pas (à condition d'être à l'écoute des critiques et que si ces critiques ne sont pas constructives faire en sorte qu'elles le deviennent).

- Une musique entendue chez un pote, à la radio, un ascenseur ou pire : dans un supermarché... La masse graisseuse entre les oreilles du bassiste doit faire abstraction de toute fierté et considérations de style : si ça me parle au niveau de la basse d'une façon ou d'une autre mais que c'est pas du tout dans mon style, alors c'est une occasion de progresser. Le tout c'est de tenter de jouer le bouzin et peut être que ça débloquera quelque chose applicable dans style habituel ?

- Tout ça c'est bien mais peut être que faire un travail de fond avec un prof compétant (lecture, travail de la rythmique etc...) permettrait de progresser régulièrement et à hauteur de sa motivation ? Et si ça fait longtemps avec le même prof peut être qu'un autre arriverait à ouvrir d'autres fenêtres ?

TLDR ?

La progression est une source de motivation. Les paliers c'est normal donc la démotivation aussi. Sortir de sa zone de confort aide à découvrir des axes de progression et passer ces paliers, donc de se remotiver.

PS : faites ce que je dis pas ce que je fais

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J'ai failli écrire pour rire "la voile, c'est un sport, ça ?" et puis je suis allé voir des photos de Laser (j'y connais rien !), et ok, ce truc a l'air bien plus physique que je ne le pensais :ohyeah:

Blague à part, je pense aussi que prendre des cours ça aide ne serait-ce que parce qu'on a des échéances : toutes les semaines il faut y aller, voire il faut bosser son truc (ce qu'on n'est pas obligé de faire mais bon).

Pour ma part en ce moment je fonctionne plutôt à l'objectif : rien en vue ? pas de nouveau morceau à bosser ? pas de concert à préparer ? --> j'ai plutôt tendance à lever le pied. Faut dire que la vie de famille ça prend du temps !

Par contre si j'ai des échéances j'arrive à me sortir les doigts.

Mais dans tous les cas je n'ai plus le goût, depuis longtemps, de "bosser pour bosser". Je préfère juste faire de la musique. Et finalement le fait de jouer plus souvent en groupe, en boeuf, dans des styles différents, sur des grosses scènes ou dans des bars, bah finalement ça m'a fait progresser d'une certaine manière, comme ça l'air de rien.

Ca me rappelle une interview d'Alain Caron. Le journaliste lui demande en gros comment il a fait pour atteindre ce niveau (c'était au temps d'UZEB). Sa réponse : "il faut travailler. Quand tu fais un concert et que les gens, les copains viennent te voir après en te disant "c'était génial !", c'est le lendemain qu'il faut se remettre au boulot encore davantage."

Perso j'ai du mal ^^

Edited by mikey69
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C'est claire que la nature même de l’instrument ne favorise pas l'envie de travailler seul dans dans son coin sans objectif.

L'aboutissement reste le moment ou on branche la basse dans le gros bouzin avec au moins un batteur et un autre instrument. Si il n'y a pas ça c'est compliqué de se motiver.

Edited by Gus
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Gus à raison sur beaucoup de point selon moi, mais je pense aussi qu'il est IMPÉRATIF de laisser reposer son cerveau sur les exos ou bien "les passages difficiles" des chansons que l'on est en train de bosser : Tous ces trucs qui peuvent nous "démotiver" si on les bosse pendant des heures et des heures, des jours et des jours, sans que l'on arrive au résultats escomptés.

Perso, la solution réside à lâcher l'instrument et à seulement chanter la formule rythmique, ou juste la hauteur des notes, où bien l'ensemble rythmique et mélodique de ce fameux plan qui nous parait si "insurmontable" et si "démotivant" ( pour le moment ).

Mon premier prof de basse m'avait donné le meilleur conseil qui peut s'adresser à n'importe quel musicien " ; ce que tu peux chanter, tu peux le jouer, car ton oreille musicale aura déjà fait 80% du boulot;

Le reste n'est plus que du travail psycho-moteur qui s'effectue tranquillement mais sûrement en le jouant a un tempo très bas et de manière très minutieuse ( il faut être très attentif à la synchronisation main droite / main gauche qui permet de bien gérer la dynamique de chaque note,et donc le groove ), jusqu'à ce qu'on le maîtrise au tempo souhaité.

Edited by b'boom
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C'est claire que la nature même de l’instrument ne favorise pas l'envie de travailler seul dans dans son coin sans objectif.

L'aboutissement reste le moment ou on branche la basse dans le gros bouzin avec au moins un batteur et un autre instrument. Si il n'y a pas ça c'est compliqué de se motiver.

Ca depend, si t'es fan de Janek Gwizdala ou pas :harp:

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